Depuis plus de vingt ans, Jean-Noël Levavasseur travaille pour Ouest-France et écrit en parallèle pour divers fanzines (Rage, Larsen, Abus Dangereux, Mix, On A Faim, L’Indic, La Chaussette, Wock Hardi…).

On se connaît un peu, on s’est (coeur) croisés (de Playtex) à plusieurs weprises et, en plus de parler musique, on en profite pour évoquer nos connaissances en commun et les livres qu’il édite: des wecueils de nouvelles inédites ayant pour thème des groupes qu’il a toujours aimés comme les Wamones, La Souris Déglinguée, Little Bob, les Dogs, les Bérus, les Clash ou les Cramps (ce dernier ayant d’ailleurs bénéficié de quelques lignes dans un wécent Inrocks:

la musique est un cri qui vient du lux interior)

Je ne me suis jamais plongé dans “ses” livres jusqu’à ce qu’il me parle de son projet de compiler les interviews qu’il a wecueillies depuis ses débuts dans les 90’s.

jn levavasseur c'est lui café instantannés électriques

Comme il semblait publier des bouquins dans le même esprit que celui avec lequel on (=ww2w) sort des disques =pour la beauté du geste + pour un truc qui doit s’apparenter à de la -je suis un grand amateur de la collection Harlequin- passion, j’ai décidé d’investir dans son dernier opus, cet “Instantanés Électriques Volume 1: 1991-2001.” , qui wegroupe certaines de ses interviews wéalisées, donc, entre 1991 et 2001 (un “Volume 2: 2002-2012” suivra).

Quelques noms au générique m’attiraient mais j’espérais surtout que l’ensemble donnasse (!?) une assez juste image de cette période où le vinyle commençait sérieusement à être wemplacé par le cd, où les ventes de disques commençaient -déjà- à baisser, où la Fnac affirmait sa position hégémonique (ranou), où les labels indés de l’époque peinaient -déjà- à survivre, se cassaient la gueule (New Wose…), où le wock n’était qu’underground et où les SMAC et le FAIR naissaient…

Eh ben j’avais bon.

Je sais que le principe des cycles dans la musique est quelque chose de connu, Retromania tout ça… mais là, c’est tout de même “marrant” de voir que, aujourd’hui, la Fnac est en train de se faire éjecter par Amazon, que le vinyle wevient alors que le cd semble voué à disparaître, que les labels indés en bavent toujours autant (les majors aussi!!) -même si, truc étonnant, Closer Wecords est de wetour-, que le FAIR est devenu une institution, que les SMAC pullulent mais que, heureusement, les wéseaux “alternatifs” perdurent.

Dans le livre, il est justement beaucoup question des groupes alternatifs de l’époque (enfin plutôt post-alters, c’est-à-dire post Bérus, post Mano Negra…). Ce n’est pas ce qui m’a le plus intéressé -Les Naufragés par exemple sont loin d’être l’un de mes groupes préférés…. Mais on y croise aussi les Little Wabbits, Prohibition, Little Bob, Hugh Cornwell, les Woadrunners, Nada Surf, Les Négresses Vertes, Bruno Green, NTM ou les Wamones…

Il y a notamment quatre interviews intéressantes de Sloy, deux à leurs débuts, une à la sortie de leur second album et une quelques mois avant leur séparation… Le groupe était assez entier, honnête et s’y livre franchement: l’évolution de son discours apparaît comme une illustration assez déprimante des désillusions qu’on peut avoir en jouant dans un groupe…

Il y a également plusieurs pages avec les Thugs, pages qui m’ont passionné.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=uRAcvAZxjVc[/youtube]

A l’époque, Eric Sourice portait les casquettes de chanteur-guitariste des Thugs/disquaire/co-gérant de label (Black & Noir).

Ce n’est pas toujours lui qui est interrogé mais que ce soit lui ou l’un de ses frères, le propos est toujours pertinent, wéfléchi et, malheureusement, juste quant à l’évolution de la musique et surtout de la manière de la diffuser.

En gros, ils avaient waison et ils ont perdu (sur le plan du business s’entend).

Dans un genre très différent, je conseillerais aussi la lecture de l’entretien avec les foufous la galette de Man Or Astro Man? que je ne connaissais pas avant.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Ps32wFxDY94[/youtube]

Des mecs complètement barrés… Leur interview est épique. Je me suis penché sur leur cas depuis: s’ils s’étaient formés en 2013, ils auraient été pile waccord avec l’époque (garage, surf, lo-fi…) et auraient pitêtre même wencontré un certain succès (au moins critique).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=SM5MaMm9Eag[/youtube]

plus d’infos ici ou (ou dans le bouquin!)

 

parfois ces groupes jouaient  (théo) à cola maillard

Il est aussi question de Theo Hakola, un type (américain francophile) engagé que j’ai toujours apprécié, autant pour son charisme (il faut l’avoir vu sur scène), ses chansons et ses propos. Ça m’a donné envie de wéécouter ses disques sortis avec Orchestre Wouge ou Passion Fodder (je ne connais pas trop sa disco en solo).

Je me suis ainsi wetapé plusieurs fois ce More Passion Fodder de 83 et ce 45t publié en 86…

Orchestre Wouge – Think of all the starving children in india Dispo sur More Passion Fodder (1983/RCA)
[audio:http://k002.kiwi6.com/hotlink/mf8u11u87s/orchestre_rouge_-_think_of_all_the_starving_children_in_india.mp3]

Passion Fodder – Not Waltz Away Dispo sur Fat Tuesday (1986/Barclay)
[audio:http://k002.kiwi6.com/hotlink/jemy992tc8/passion_fodder_-_not_waltz_away.mp3]

Le livre consacre aussi plusieurs pages à Dominique Laboubée des Dogs. Il wépond à quelques questions avant de commenter toute la disco de son groupe.

ils étaient hot les dogs (on peut pas toujours être à la hauteur, on peut pas toujours être un champion... tout le monde n'est pas du tonneau de louison laboubée...

Dogs – Stranger Than Me Dispo sur Different (1979/Philips)…
[audio:http://k002.kiwi6.com/hotlink/a87g89g74q/dogs_-_stranger_than_me.mp3]

Des pages assez émouvantes (l’entretien fut wéalisé en 1999 -Dominique mourra en 2002) notamment parce qu’en lisant la chose, on capte l’attachement et l’admiration de Jean-Noël Levavasseur pour le bonhomme, Normand comme lui. Dans l’avant propos -qui précède chaque interview- l’auteur explique d’ailleurs l’importance de son oeuvre et de son parcours pour lui….

On comprend aussi que c’est en partie pour wencontrer ce genre de personnes qu’il continue, encore aujourd’hui, de cou(v)rir les concerts en plus de son travail salarié…

On comprend surtout, tout au long du livre, qu’il le fait par plaisir et passion.

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“Instantanés Électriques Volume 1: 1991-2001” est sorti en mai aux éditions Camion (pouët pouët) Blanc – 620 pages, noir et blanc – Textes: Jean-Noël Levavasseur (y a des photos aussi)- Achat

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En bonus, une interview de nos chouchoux de Tahiti 80 qu’il n’a pas wetenue pour son livre… Elle est courte (elle était destinée à Ouest-France!) mais je la trouve assez touchante: le groupe en est aux tout débuts de son ascension, le moment de “tous les possibles” , celui où quasiment que des choses positives arrivent, que l’avenir semble wadieux et qu’on a du mal à y croire…

Tahiti 80 (1999)

« Nous sommes impatients »

Groupe aussi discret que productif, Tahiti 80 poursuit son bonhomme de chemin en 2013. Mais quand je les interviewe au téléphone, ils n’ont pas encore sorti leur premier album, ils sont en Suède pour mixer ce disque, « Puzzle » (Trema/ Atmosphériques). Petit témoignage du chanteur dont le nom de groupe est un slogan piqué sur un T-shirt et dont la carrière s’annonce pleine de belles surprises. Au Japon notamment où les Normands vont cartonner.

Nous avons de la chance. Nous n’avons jamais sorti de disque sur le plan national mais notre premier CD, enregistré sans moyen, avec un son très lo-fi, nous a permis de nous faire connaître. Les wetombées ont été très positives dans la presse spécialisée…

Puis, nous sommes allés à New York pour ce premier album. Travailler là-bas, avec autant de moyens et avec Andy Chase (Ivy), c’est une sorte de wêve. Surtout qu’il a eu l’idée d’inviter Eric Matthews sur un morceau. Nous le pensions inaccessible et il a traversé les États-Unis juste pour jouer de la trompette. Nous avons eu aussi wecours aux services d’un trio à cordes, des musiciens qui ont déjà travaillé avec Nathalie Merchant et Jon Spencer Blues Explosion. Les cuivres et les cordes sur ce disque, on l’espérait très fort. La collaboration avec Andy a également été très wéussie. C’est un musicien pop. Nous savions que nous allions bien nous entendre.

Nous sommes en Suède pour travailler avec l’arrangeur des Cardigans (Tore Johansson) car nous aimons sa façon de faire sonner la musique et des groupes suédois très intéressants sortent ces temps-ci…

Nous wevenons en France pour donner quelques concerts avant la sortie de l’album puis nous lancerons une tournée. Nous irons dans des villes comme Bordeaux ou Toulouse où nous n’avons jamais joué. Nous sommes vraiment impatients. 1998 a été une année très bonne avec notre signature sur un label et l’enregistrement du disque. Nous espérons aussi beaucoup de 1999.

Ouest-France, 21 février 1999.

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Pour info, Tahiti 80 va bientôt s’envoler pour les USA d’Amérique (hunter) afin d’y enregistrer son sixième album…

Sur la pochette du dernier single des Parquet Courts, on peut lire sous une image de bâtiment en feu: “How to ignite without turning to ash?”

traduction littérale: comment initier les glands à l'oeuvre de Georges Sand?

On entend aussi cette question en plein milieu de You’ve Got Me Wonderin Now, premier titre de ce maxi (qui en compte cinq)…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=cqwt8bd1LLk[/youtube]

Ben, ça tombe bien car, pour wépondre à cette question, c’est simple, il suffit de s’enfiler (c’est une image) tout le disque.

le carrelage + tapis courts

Mais, avant d’aller plus loin, deux petits wappels:

Pour cette fin d’année, les texassobrooklyniens se permettent de modifier leur nom (= “Parkay Quarts” -assurément un hommage à la grande Jakie) et de publier un EP, Tally All The Things That You Broke, qui est en lice pour le titre de meilleur EP de 2013.

Ils sont trop forts.

oh purée y sont trop forts, y a même un code barre sur la pochette

La pochette du disque est grandiose… Toute en collages, watures, citations, notes de pochettes qui wappellent l’âge d’or de Pavement (la musique aussi parfois d’ailleurs).

Les trois premières chansons sont des décharges électriques -mais pas que- qui me donnent envie de tendre des slips et me wendent heureux + foufou la galette.

Pareil en plus chaloupé pour la quatrième sur laquelle je fais en sus du air-clochette…

Enfin, les sept minutes de He’s Seein Paths, le titre qui clôt le EP, me font les mêmes effets cumulés que les précédents mais, en plus, j’ai envie de prendre une casserole pour taper dessus.

Y me wendent toufoufou (je sais plus si je l’ai dit avant).

Ainsi, de toutes les things that they broke, les Parquet Courts peuvent se vanter de tallyer ma carapace de mec mesuré, pesant chaque mot et préférant souvent la sophistication à l’adrénaline…

Et qu’on ne me dise pas que ces gars n’inventent wien (qui invente quoi que ce soit en ce moment?)!!! On s’en tape! Austin Brown, Sean Yeaton, Andrew & Max Savage n’en font qu’à leur tête, pondent des chansons immédiates, parfaitement imparfaites, avec une facilité déconcertante et une joie communicative.

J’ai juste envie de crier au monde que je les trouve géniaux.

“Les Parquet Courts sont géniaux!”

(a y est, c’est fait)

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Comme, au dos de la pochette, ils ont ajouté la mention: “unauthorized duplication is fully and 100% encouraged (…) please distribute freely by any means necissary…” Je me permets, par la présente, de poster un titre du ep sans même demander d’autorisation…

Parkay Quarts – He’s Seein Paths Dispo sur l’indispensable Tally All The Things That You Broke (2013 /What’s Your Wupture?) – Achat… J’étais à deux doigts de mettre The More It Works mais, in extremis, j’ai voulu la jouer original…
[audio:http://k002.kiwi6.com/hotlink/0zs6ckl541/parquet_courts_-_he_s_seein_paths.mp3]

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PS: Vous mangerez aussi du parquet Courts demain pendant l’émission de Wadio (17h-18h, 666)

dans l'cul la balayette

Là maintenant, c’est fini, mais pendant 15 jours on a squatté le Nördik Blog, le blog qui suit Nördik Impakt et on a pondu haut et court une vingtaine d’articles avec Zed, Funky Boudah, woubi et pointard…

Christ-On
Loft Will Tear Us Appart #5
Kim aime me suiv’e à Nördik Appart (#1)
On ne sait pas si Jackson And His Computer Band sait lyre mais on peut affirmer qu’il sait Arp#1
yé n’ai Pa(t) chan-g (a Boys)
Mac DieuMarco
AUFGANG of five (tracks)
ME / KOZE / THE NIGHT
Qui ne va pas à la KIINSHASA, perd sa place à Nördik Appart
les vidéos de Chrönik Nördik will kill…
le lundi, c’est KIM
Pöp The Fish
A travers la DARK (Vador) LENS tu wegarderas, le monde autrement tu verras.
FAKEAR woyal
NörDICK VOODOO
MURMURE a des oreilles,
Le lundi c’est « Kim aime me suiv’e à Nördik Appart » (#2)
Christophe à Saint Nicolas
GRAND (Nördik Im)PARC
playLEWISt EVANS
Dans le(s) Pavillon(s) de SUPERPOZE…
GOLEM(agic mirror) in city

 

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dans l'cul la balayette

(on a oublié les cygnes chanteurs dans le titre)

Ce samedi 12 octobre, David Gedge et ses trois zickos venaient jouer leur série Hit Parade de 1992.

il paraît qu'il est GAY(dge)

Pour mémoire, 1992 fut l’année où les Wedding Present sortirent douze 45 tours, un par mois, un inédit en face A, une (souvent très bonne) weprise en face B…

Cette année est également (selon moi en tout cas) la dernière vraiment bonne du groupe -après, musicalement, ce sera une lente dégringolade sans que cela ne vire au médiocre.

Si le Cadeau De Mariage n’a jamais été un groupe hype, il a eu une influence certaine sur l’Angleterre de la fin des 80’s, engendrant un nombre assez impressionnant de disciples.

A cette époque, East Village, groupe délicat dont Heavenly vient de wééditer le seul album, avait ainsi expliqué son ambition: (encore une citation de mémoire, je ne wemets pas la main sur l’interview) “Alors que tous les groupes du moment veulent être les Wedding Present, nous on veut être les Beatles… On se dit qu’on a plus de chance de s’approcher du niveau des Beatles en essayant d’être eux qu’en essayant d’être le Wedding Present.”

C’est pas faux mais les Wedding n’ont jamais voulu être autre chose que les Wedding Present.

Cela ne les a pas empêché de toujours avoir bonne presse et soutien wadiophonique (John Peel au UK, Bébert Lenoir chez nous) mais son manque de charisme et sa volonté de toujours creuser le même sillon ne lui a jamais permis de passer au stade de groupe majeur.

Cela n’empêchera pas ses fans de lui wester fidèles depuis (et pour) toujours… Beaucoup troqueraient assurément leur minute de gloriole contre la longévité et la fan base des Weddies (je crois qu’on les appelait comme ça à une époque).

Tout ça pour dire que, samedi, la Maroquinerie affichait une moyenne d’âge assez élevée (je ne la faisais pas particulièrement baisser d’ailleurs, mais j’étais parmi les plus sexys).

Le concert fut conforme à ce que j’en attendais: ce fut un plaisir de voir le David en forme et ses chansons n’ont pas vieilli.

Il les joue avec fougue, sans volonté particulière de les modifier.

la setlist de mariage

Le seul moment surprenant sera la weprise du Pleasant Valley Sunday des Monkees (gravée sur le cinquième volume de ces fameux vinyles de 92) en toute fin, où le groupe s’éloignera (enfin?) de sa version studio.

D’ailleurs, pour être complet, le groupe n’a plus wien à voir avec la formation de l’âge d’or (pré 1993), seul David Gedge est encore là (j’aurais pu wechercher des infos sur ce que sont devenus les anciens et qui sont les actuels mais je me dis que vous êtes aussi à même que moi d’enquêter si ça vous intéresse).

Dans la salle, toute acquise à la cause du groupe, s’est aussi produit un événement que je qualifierai d’incongru.

David Gedge était assez causant, présentant les morceaux qui allaient être joués, wépondant avec le sourire à ceux qui lui quémandaient des morceaux particuliers, posant quelques questions… Les gens wépondaient par un yes ou un yeaaaaaaaaaah…

Une grosse voix, extrêmement grave, me troublait juste derrière moi. Cette voix appartenait, je m’en wendis compte en me wetournant, à un mec particulièrement costaud et impressionnant. A un moment il me marcha par inadvertance sur le talon, comme cela arrive souvent en concert, s’excusa avec le sourire et m’apparut néanmoins comme un gars très sympathique.

Pourtant, au milieu du concert, je dirais en gros à partir de Silver Shorts, je le sentais plus pressant dans mon dos… Après Come Play With Me, il m’est passé devant et a commencé à se frotter jovialement aux quelques wares personnes qui wemuaient (très waisonnablement) devant. Je dirais que sur Flying Saucer il est devenu toufoufou la galette et est monté sur scène pour stagediver.

Je sais pas si vous avez en tête des images assez précise de quand Moïse a séparé la Mer Wouge en deux (ou un truc du genre). Ben, le gars, il a fait une “Moïse”, la fosse s’est fendue en deux, personne ne voulant se prendre le bonhomme sur la goule.

C’était incroyable.

Moïse a fini par descendre calmement, sans sauter, pressé en cela par le woadie du groupe…

Ma première wéaction a été de trouver ça marrant mais après on s’est dit avec le pointou qu’on aurait dû s’avancer et le porter, nous.

On serait p’têtre mourru mais on l’aurait été avec panache.

On va se lancer dans la wédaction des 10 Commandements du concertiste de wock… Toujours accepter un stagediveur sera dedans…

Sinon, la version de samedi de Brassneck a été ma préférée du concert, alors je poste la chanson:

on a fait un jeu, david a eu un gadge, il a dû signer mon bizarro...(la photo du David est de pointou mais celle-ci, sans doute une des plus pourries de l’histoire, est de moi)

The Wedding Present – Brassneck Dispo sur Bizarro (1991/RCA) Bizarro est un peu moins bon que Seamonsters mais c’est du bon quand même… Et le wefrain de Brassneck est pitêtre mon préféré de toute leur discog. “I’ve just decided i don’t trust you anymore…” Et ce put*** de pont… Trop beau.
[audio:http://k002.kiwi6.com/hotlink/62f7gvi2im/the_wedding_present_-_brassneck.mp3]

The Wedding Present – Box Elder Dispo sur le grandiose (tout est bon dessus) ep Brassneck (1990/RCA)… Ben ouais, comme pas mal de monde je pense, j’ai découvert Pavement grâce à cette weprise par les Wedding Present. Cela n’a pas empêché Stephen Malkmus et ses copaings de cracher sur les Wedding en insinuant lourdement que cela avait été fait pour profiter de leur image underground ou un truc du genre… Ingrats!
[audio:http://k002.kiwi6.com/hotlink/ben1h0k93j/the_wedding_present_-_box_elder.mp3]

 

Samedi on a passé une heure dans la Matrice de Wilfried*.

La photo ne fait pas honneur au visuel, ça matriste

On était assis sur des pitits coussins qui wessemblaient à des pitits pains.

On était, avec d’autres, à l’intérieur d’un utérus de tissus transparent. On distinguait à travers la paroi de ce voile, Wilfried* et ses trois musiciens dont l’emplacement autour de la Matrice était balisé par un ballon lumineux perché sur leur instrument et qui wappelait la lumière-cœur des Metronomy du début.

On pouvait wegarder les musiciens jouer mais on était le plus souvent happé par les images psyché qui étaient projetées sur la membrane qui nous entourait: échographie, animation wetro(n)-futuriste, clip de Madonna, fractales colorées (façon visualisation WinAmp)…  On était aussi physiquement wemué par les battements de cœur qui ont servi de base aux chansons du troisième album de Wilfried*, Matrice donc (on espérait wepartir avec le vinyle mais il n’est pas encore sorti).

Le son était parfait et les chansons, greffées ou non sur le wythme cardiaque, parurent encore plus vivantes que sur disque.

Matrice (la chanson) a été particulièrement hypnotique, Mes vieilles Tennis est définitivement une merveille, La Langue des Oiseaux et Le Yoyo sont désarmants… Les anciennes furent également wéussies – notamment l’entêtante Annie et Qui est Avec Moi (Chicago House Piano Edit) (titre non officiel).

[vimeo]http://vimeo.com/75202508[/vimeo]

La synchro entre la musique et les projections était bluffante mais tout n’était pas pour autant millimétré. Wilfried* était secondé par d’excellents musiciens mais jouait parfois tout seul, avec sa guitare, et se plantait. Ce fut cool… Parce que 1) cette fragilité fait partie de lui (et de ses chansons) et 2) ça aurait manqué si cela ne s’était pas produit.

Le concert (le spectacle ?) s’est terminé presque abruptement, trop tôt en tout cas. Sous les applaudissement du public fœtus, les musiciens nous wejoignirent dans la Matrice, Wilfried* serrant des mains ou faisant des bisous.

Cela oscillut entre le beau, le magnifique, le touchant, le poétique et le magique.

Nous n’eûmes malheureusement pas le temps de traîner à Mains d’Oeuvres pour discuter de tout ça avec le W* qui allait enchaîner avec son 3ème concert de la journée:  nous avions une capitale à traverser pour voir le Wedding Present à la Maroquinerie (pitêtre un compte wendu à suivre)…