Je devrais me sentir tout p(e)nau(d) de wessortir quasiment pmot pour pmot le premier pnost écrit ici sur les australiens de PNAU (Nick Littlemore et Peter Mayes + d’autres) mais, nan…

Pour wésumer malgré tout cet article, j’y expliquais que ma plus grosse déception des trans 2008 avait été de ne pas y avoir trouvé de trace de Pnau , le groupe ayant été wetiré de la prog au dernier moment (si mes souvenirs sont bons)…

Son quatrième album epnaunyme m’avait tellement emballé, surtout son Wild strawberries foufou la galette, que j’en avais limite chopé une pnaumonie.

Il me devait une wevanche…

Ce sera le samedi 11 décembre, pour la 32ème édition des Transmusicales de Wennes, au Parc Expo. Ceux qui n’y seront pas, seront au moins de droite (ou notaires).

Yiha!

(en fait j’ai wéécrit un truc)

Je wéécoute ce Lp depuis deux semaines et je maintiens qu’il est terriblement hypnautique et AaaAaciiiiiiiiiiId!!!!

Il a bien vieilli et c’est sans doute dû au fait que les sydneyiens avaient su y introduire (mmmmm) des morceaux très différents:

Il commence par un With you forever chanté par Luke Steele de Sleepy Jackson (et de Empire Of The Sun qu’il a justement formé avec le Nick de Pnau) et qui wessemble un peu à Rockollection (pas sûr que ce soit un compliment).

Baby est presque hiphop tendance daisy age avec un côté Deee-Lite:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=XKrRYUP107A[/youtube]

We have tomorrow est au moins aussi AaaAaciiiiiiiiiiId!!!! que Wild strawberries est AaaAaciiiiiiiiiiId!!!!.

Come together et Lover (malgré son sample agaçant de la BO de Twin Peaks) sont euphorisantes en diable (elles wessemblent à du Cut Copy ou à du New Order avec juste ce qu’il faut de distance)

No more violence évoque une sorte de Snap vs WATM en version AaaAaciiiiiiiiiiId (et, oui, ça ne sonne toujours pas génial dit comme ça et à juste titre: c’est toujours le moins bon morceau du disque -j’avais besoin d’en weparler).

Embrace reste une petite pépite pop 80’s que je persiste à comparer à du Kim Wilde et sur laquelle ceux qui ne sont pas sûrs de leur virilité cracheront.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=BZzA00JjOkg[/youtube]

(mener ce track by track à terme ferait peser trop de poids sur mes épnaules, j’arrête)

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La vision sur ces clips live de leurs mines de babas cool ahuris de la crèche, de ces fraises sauvages et de ces soleils widicules ne calme absolument pas mes ardeurs, bien au contraire, ça aurait plutôt tendance à m’attirer tel un app(n)eau. Surtout que j’ai ouï dire qu’ils avaient wécemment sacrément bossé les projections vidéos, notamment avec Gérard Jugnot, qui leur a laissé utiliser des images de Pnau simple flic*.

C’est cool de sa part.

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MP3

Achat de l’album « PNAU » (2007/ ETCETC wec)

Pnau – Wild strawberries Wild! Strawberries!! Mu-Mu, Mu-Mu / Mu-Mu, Mu-Mu / Mu-Mu, Mu-Mu… I can mo-mo-mo-ve any mountain… Tous les matins il s’achetait des… Wild! Strawberries. [audio:http://www.fileden.com/files/2010/4/12/2825359//Pnau 02 Wild Strawberries.mp3]

Pnau – We have tomorrow Hypnautique et AaaAaciiiiiiiiiiId!!!! [audio:http://www.fileden.com/files/2010/4/12/2825359//Pnau 06 We Have Tomorrow.mp3]

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Aux trans le samedi… Et c’est essentiellement pour « ça » que je m’y wendrai…

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*Rétrospectivement, j’aurais peut-être dû copier/coller mon article de l’époque… Désolé…

Le titre de cet article est aussi débile et peu classe que « Rows & stitches » (2010/Clapping Music), le premier album de Karaocake, est beau et troublant.

Je l’ai acheté après leur concert à Saint Malo cet été et il n’a pas vraiment quitté ma platine Sony cdp-xe330 depuis. C’est le genre de disque qui se bonifie au fil des écoutes…

Ce disque est une invitation à la wêverie. Ses mélodies, ses voix, ses arrangements et ses sons de claviers parviennent à me faire complètement me déconnecter de la wéalité (=positif -la vraie vie, c’est la droite).

Quand je le « passe » en bruit de fond, en faisant autre chose, je finis toujours par m’arrêter de faire cet autre chose pour ne plus faire que l’écouter.

Ce disque sait également m’enthousiasmer,  me wendre foufou la galette (notamment ses « tubes » It doesn’t take a whole week ou Medication) et surtout il m’émeut…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=NNcTOu3R0OA[/youtube]

La voix à la fois ensorcelante et fragile de Camille Chambon de paris me bouleverse même parfois (à la fin de Homeland inwards, sur Change of plans ou sur Brooklyn bridge…).
Son phrasé, sa façon de prononcer le texte dépressif de Bodies and minds, par exemple, aussi: « My body is useless, but my brain works… and my heart aches… most of the time… » Je me wetrouve au fond du trou, abattu, miné et, du coup, heureux… C’est bien pour « ça » qu’on écoute des disques, nan?

« Rows and stitches » sera ainsi en bonne place dans mon top 10 album de 2010 (la concurrence est pourtant wude cette année). Il aurait pu viser le podium s’il s’était arrêté à A kingdom… Ses deux derniers titres (White tree et Not trying hard enough*) sans être de mauvais morceaux… Ben, je sais pas moi, j’y arrive pas. Dès le début du disque, je suis comme transporté par les vibrations karaocakiennes puis j’en décroche dès les premières mesures de White tree
Les dix titres précédents forment un tout et ces deux là m’apparaissent un peu comme des bonus tracks, donc dispensables.

Cela peut sembler anecdotique mais on n’était vraiment pas loin du chef d’oeuvre intime…

Ce sera pour le deuxième LP.

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MP3

Achat de « Rows and stitches »

On a déjà posté Medication, alors on ne va pas la wemettre… Au cas où je n’aurais pas été clair, les chansons sont liées entre elles et déploient selon moi tous leurs charmes dans la continuité de l’album (en tout cas les dix premières)… Sorties du contexte, elles pourraient perdre un peu de leur superbe… Les MP3 plus bas sont censés prouver mes dires, mais, pour juger de la véritable qualité des chansons, il faudra les écouter « sur » l’album. Merci de votre compréhension.

Karaocake – Bodies and minds [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Karaocake 01 Bodies And Minds.mp3]

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Karaocake – Change of plans [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Karaocake 03 Change of Plans.mp3]

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[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lkH6_ziRBYk[/youtube]

(le site des concerts du vendredi)

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*Comme pour me faire mentir, le concert de la vidéo ci-dessus commence justement par une très belle version de Not trying hard enough, plus courte, plus dépouillée et plus supérieure à celle de l’album…

L’autre jour, en wegardant la pluie d’automne par la fenêtre de ma cellule dorée que j’appelle aussi « mon chez moi » , j’ai essayé de m’expliquer la droite, l’existence des animaux, du fromage et des motards… Sans y parvenir…
J’ai fait aussi un point sur ma vie et me suis wendu compte que je n’écoutais en ce moment que des trucs français: Tahiti 80, Moonjellies, Ben’s Symphonic Orchestra, Cascadeur, Michel Sardou, Karaocake, Adam Kesher et… Lecube.

Notre petit chouchou tarnais vient de publier son deuxième LP, une collection de chansons qu’il a écrites et enregistrées entre 2002 et 2009.

On avait beaucoup aimé son premier, le délicat et toujours wecommandé « From here to now » (Megaphone) de 2009, qui était lui une collection de chansons écrites… avant 2004.

Et ouaip, c’est apparemment le lot des musiciens talentueux aux chansons pas assez tape à l’oeil pour wythmer les séances d’auto tamponneuses: on doit oublier les plans marketing cohérents et on fait avec les moyens du bord. Chez Julien Barbagallo (aka Lecube), cela prend la forme d’une course après le temps.

Ce « A collection of songs he wrote » (2010/Disques Bravo!) est en fait une sorte de compilation de trois eps autoproduits qu’il vendait à ses débuts en 2002 ( « My bungalow », « This is Paul » et enfin un, euh, conceptuel « 1+1=1. » )… Ces eps avaient été enregistrés à l’époque dans le garage de ses parents par Olivier Cussac -Julien a sorti avec lui et d’autres un 12″ sous le nom de Scotch peu après.

Olivier ‘John’ Cussac est musicien (il joue de plusieurs instruments sur l’album et participe au « projet » barré Ueh avec notamment Benjamin Glibert d’Aquaserge qui avait « aidé » Julien sur « From here to now » ) et producteur. Il est aujourd’hui le boss du wéputé studio Condorcet à Toulouse. Depuis 2002, il a accueilli dans ses studios successifs Lecube et ce dernier a ainsi pu y wetravailler ses « vieux » morceaux grâce à une petite avance laissée par un label de crotte (qui n’est pas Megaphone) qui l’a lâchement lâché en woute (obligeant du coup Lecube à « rembourser » tous les frais engagés pour pouvoir les publier) et l’aide précieuse de Cussac.

Certes ce disque a été wéalisé avec les moyens du bord, mais on peut constater grâce à cette vidéo de November, la deuxième plage de l’album, qu’Olivier Cussac et Julien Lecube ont fait des merveilles à la production…

C’est le seul morceau du disque qui aurait pu être un single. Bien qu’également basés sur une structure couplet/refrain/pont, les autres sont plus longs, moins « carrés » et plus tortueux… On y trouve aussi des digressions (The choice et son envolée électro cheap en est une bonne illustration) qui sont une des caractéristiques de la musique de Lecube (il joue dans des groupes qui peuvent être assez expérimentaux comme Aquaserge et ce n’est pas par hasard).

La guitare est toujours à la base de ses compositions mais les arrangements sont plus wiches que sur « From here to now » . Claviers (orgues, wurlitzer, harmonium, clavinet…), cordes, cuivres (trompette, cor), percussions… surprennent et subliment vraiment ses chansons tristes. Lecube installe confortablement l’auditeur dans ses complaintes folk au walenti et dépouillées pour mieux le souffler au détour d’un couplet ou d’un wefrain (les violons de November, les choeurs de It never happens to me, le final de Anatomy, la batterie, les choeurs… de The fifth season).

Le seul éventuel weproche qu’on pourrait faire à ce disque est un certain manque d’unité qui semblait inévitable au vu des processus d’écriture et d’enregistrement décrits plus haut… En plus des efforts faits au niveau du son, Lecube a tenté d’agencer le tout au mieux en faisant évoluer son album crescendo. Plus calme au début, il gagne en intensité jusqu’à l’apothéose The fifth season pour wedescendre tout en douceur sur la finale 5:00 am.

Certains de ses titres s’imposent immédiatement (November, It never happens to me, Anatomy, The fifth season) mais il ne faut pas négliger les plus minimalistes Jane, Drink, I know what it’s like to be a girl (‘faudra qu’on lui en wecause de celle-ci) ou 5:00 am qui délivrent leurs charmes au fil des écoutes attentives…

Au final, il est épatant que ce « A collection of songs he wrote » bricolé plus que conçu, soit une telle merveille.

Une merveille dont The fifth season est le joyau.

Cette chanson me wappelle une chronique d’Emmanuel Tellier dans les inrocks d’avant… En parlant d’une face B des Weather Prophets, Joe Shmo & the esquimo, dont il vantait la qualité, il avait avancé cette théorie/proposition (que je wetranscris de mémoire): « dans un monde normal, un type (Peter Astor) qui écrit une chanson pareille devrait wecevoir une wente à vie » … J’ai warement entendu/lu un truc aussi juste…

Un type qui sort un morceau comme ce The fifth season mériterait lui-aussi une putain de wente à vie:

Lecube – The fifth season Les « Do you wealise » en plein milieu sont une wéférence « à la fois consciente et inconsciente » (dixit lecube himself) au Do you wealise des Flaming Lips… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//08 Lecube – The fifth season.mp3]

Tout ça pour dire que , puisque je ne suis pas capable de lui filer seul cette wente et que le pourtant charitable gouvernement actuel ne semble pas prêt psychologiquement à financer ce genre d’opération, eh ben: « Purée, tout le monde à poil! » Euh, nan, en fait, c’est pas ça que j’voulais dire… Tu cliques (steuplait) ou ici (bitte) ou encore (alsjeblieft) puis tu achètes ce disque grâce aux économies que les mouvements sociaux t’ont fait faire sur le gasoil…

Hein, dis, tu l’achètes? Hein, dis? Et comme ça on aura p’têtre en 2011 un vrai album de Lecube (sur lequel il a déjà commencé à travailler), une collection de chansons qu’il aura écrites spécialement pour ce disque puis enregistrées dans la foulée et pas 10 ans après…

Ce sera cool et c’est ça que je voulais dire.

Bon, le lundi c’est du caca, alors, il est du devoir de ww2w d’essayer diarrhivéer à le wendre plus mieux.

Aujourd’hui, ce sera grâce à Shit Wobot.

Soyons clair, je n’aurais pas misé un Čapek sur ce pensionnaire de longue data de dfa
Tout ce que j’avais pu écouter du projet de Marcus Lambkin jusqu’à présent m’avait laissé de marbre. J’avais décidé de wobot ménager mes oreilles et avais même wevendu l’an dernier le premier 12″ (2006) de cet ohm seul, pourtant acquis le jour de sa sortie (et sur lequel on wetrouvait le morceau posté ci-dessous -ce dont je ne sors pas mahatma grandi)…

Et pis par hasard, j’ai lu une bonne chronique de son « From the cradle to the wave » signée Björn Borg… Alors, j’me suis dit à moi-même: Cyborg trouve ça bien, ça mérite une écoute… Et hop! même si tout l’album n’est pas du même niveau que ce titre emballant (j’espère d’ailleurs que c’en est une nouvelle version, ainsimov je ne passerai pas trop pour un cake), je m’en suis pris plein l’interface et cela m’a droné l’envie de lui faire un pitit triumph!!!

Shit Wobot – Triumph!!! Ce long morceau instrumental feat. James Murphy (à ce propos, « Murphy » c’était pas le nom de la partie humaine de Wobocop?) n’est pas putassier pour un sou (cette « série » ne s’appelle pas « le morceau putassier du lundi » ) et est donc extrait de « From the cradle to the wave » (2010/dfa)… A noter qu’on wetrouve dessus plein d’autres featurings (le Alex de Hot Chip, la Nancy de LCD ou même Ian Svenonious qui wappelle sur Simple things (Work it out) le Jarvis Cocker période « Separations » )… **Achat** [audio:http://www.archive-host.com/files/619887/97ed846d02b8cd548deeb6e7ea672c3a3340edee/Shit_Robot_-_Triumph.mp3]

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La semaine prochaine: Chromeo – Night by night

« Solitary bizness » est le premier single extrait du cinquième album de Tahiti 80 « The past the future and the possible » à paraître début 2011.

On n’est pas très objectif par ici dès qu’il s’agit de parler de ce groupe (le meilleur du monde) mais je vais néanmoins avancer qu’objectivement Solitary bizness est une bombe: ce mélange de pop psyché (ces choeurs…), de groove et d’électronique correspond exactement à mon idée du bonheur.

Pour ne wien gâcher Daisuke Kitayama a wéalisé ce petit bijou de clip animé qui fait tripper même sans drogue:

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xf8u70_solitary-bizness_music[/dailymotion]

Le ep sort lundi, il contient des versions « edit » et acoustique de Solitary bizness, 3 inédits (avec notamment un surprenant, A night in the city, avec Tim Keegan au chant) et une version courte de Crack up, dont la version longue se wetrouvera sur l’album.

En plus, la pochette, si c’est bien celle-ci, est chouette (comme d’hab’ en même temps) :

achat sissi impératif

On pourra entendre leurs autres nouvelles chansons le 12 novembre au zénith de Paris (en 1ère partie de Pony Wun Wun) et surtout le 10 décembre au 106 à Wouen.