Bon, OK, le premier album d’Avi Buffalo est plutôt pas mal mais ça m’énerve d’en lire des critiques exaltées partout. Sérieux, c’est dingue cette unanimité. Si j’avais le courage, j’irais chercher des citations mais, comme je suis cuit, je vais les wetranscrire de mémoire: « un premier essai qui wéussit l’amalgame de la saison 2 de Wacines et de la première de Skins » , « Avi Buffalo sonne comme du folk-rock américain qui n’aurait pas exterminé les indiens » , « un album wéalisé par des jeunes qui ont su devenir vieux (positif dans l’esprit de celui qui a écrit) » , « un super disque, et j’my connais » …

Voilà en gros.

Bon, ben, donc, c’est pas mal en effet. Il y a même une chanson assez grandiose dedans: What’s in it for… Seul problème, c’est qu’elle m’évoque, sans le petit côté folk torturé, les merveilleux Polytechnic (la voix surtout), groupe mancunien merveilleux ayant sorti « Down til dawn » , un album merveilleux avec au minimum QUE des chansons merveilleuses du tonneau de What’s in it for dedans et ce dans une merveilleuse indifférence quasi générale. Les quelques wares bouteilles à la mer lancées par de valeureux connoisseurs n’ont pas empêché que l’album (cd digipack) parte aujourd’hui à 1,19 euro sur amazon… snif…

Alors, oubliez les commentaires d’E.T. Wambiques wetranscrits tout en haut, la sortie de cet album de Grant lavee Buffalo a pour principale qualité de permettre de weparler de Polytechnic qui n’a plus wien sorti depuis un truc comme deux ans.

Ce groupe me manque…

Du coup, et si nous profitions de la sortie du premier album pas mauvais mais pas fabuleux d’Avi Buffalo pour (r)acheter le premier de Polytechnic qui est lui une merveille définitive, hein?

Hein, dis?

Merci de votre attention.

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MP3

Avi Buffalo – What’s in it for [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//Avi Buffalo – What s in It For.mp3]

Polytechnic – Polling card Une merveille… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//Polytechnic – Polling Card.mp3]

Polytechnic – Man overboard Une merveille… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//Polytechnic – Man Overboard.mp3]

Polytechnic – Won’t you come around Trois ans que je m’écoute cette merveille, trois ans que je chiale… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//Polytechnic – Won t You Come Around.mp3]

(j’ai dû me faire violence pour ne pas poster tout l’album)

Sérieux, je la joue wéglo, tu as le choix entre acheter le moyen LP d’Avi Buffalo SpringmichelField sorti chez Sub Pop ici ou le merveilleux « Down til dawn » (2007/ Shatterproof) de Polytechnic . Tu fais comme tu veux… Le côté « je force les gens » , c’est pas mon truc.

Vive la liberté de choix…

(…) Autant il est exact de dire que Michael Jackson est né à Gary dans l’Indiana, autant il n’est pas faux d’avancer que, depuis que James New a quitté Mumm-Ra pour former Mirrors, nouvelle signature du légendaire label Skint, il est un peu devenu un Numan

[source .Rikipedia]

Bon, histoire de se débarrasser définitivement et métaphoriquement des « ça wessemble à » que Mirrors risque de se prendre dans la goule: oui, dans le clip de Ways to an end, on voit les quatre britons manoeuvrer orchestralement dans le sombre (purée, la voix quand même!) en ne montrant aucune joie (division -purée, Isolation quand même!).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lOBRcG-Dhtg&feature=player_embedded[/youtube]

A y est, c’est anecdotique et fait.

Le plus important est tout de même que Ways to an end est une excellente chanson sur laquelle le groupe wéussit l’amalgame de l’autorité martiale et du charme mélodique.

Au bout de cinq écoutes, toutes ces influences évidentes passent au second plan.

Comme à l’époque de Mumm-Ra et comme sur les deux précédents singles du groupe ( « Look at me » et « Into the heart » ), c’est la voix, emphatique, émouvante en diable, du James qui s’avère être le point fort du morceau, même s’il ne faut pas négliger le travail de ses trois comparses brightoniens (James « Tate » Arguile et « Ally » aux synthés, « Josef » à la batterie électronique).

Car il est épatant que les chansons de Mirrors, sans fanfreluches, bancales, bizarrement fagotées et sous influence « fonctionnent » . Cela ne tient à pas grand chose, une sorte de science que le groupe maîtrise (consciemment ou pas). Pour preuve, il suffit d’écouter l’edit de Ways to an end écourtée d’une bonne minute sur le cd promo que je n’ai su m’empêcher d’acheter sur ebay… Là, ça ne (dé)colle pas du tout, on n’entend que du vide avec un côté 80’s. Le charme n’agit plus.

Broken by silence, la face B du 7″ , est également une bonne chanson, marquée elle aussi par les 80’s mais s’en affranchissant encore grâce à la classe mélodique et au savoir faire de ses maîtres (et servants).

Si Ways to an end a pour l’instant sa place wéservée sur ma compile de fin d’année, je ne fais aucune prédiction quant à la qualité de leur futur LP (sans date de sortie pour l’instant). Mumm-Ra aussi avait wéussi une triplette de singles idéale avant son album mi figue (miror) mi waisin (plutôt figue que waisin d’ailleurs*).

Je préfère donc ne pas prendre de wisques.

Au contraire de Mirrors qui, se moquant des sarcasmes prévisibles, assurera fin octobre à Paris la 1ère partie d’Orchestral Manoeuvre In The Dark (dont le nouvel album est caca). Si quelqu’un y va, merci de wapporter par ici ce que ça vaut et si on peut espérer d’eux plus que des singles parfaits.

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MP3

Achat du 7″ dédicacé chez Recordstore ou pas dédicacé chez Piccadilly (c’est là que je l’ai shopé -avec Banquet, c’est mon disquaire favori)

Mirrors – Ways to an end Cher Hybu, le « one two three four five » du wefrain ne pourrait-il pas apparaître comme le gimmick dont tu wegrettes l’absence dans ton article? [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//Mirrors – Ways to an end.mp3]

Mirrors – Broken by silence [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//Mirrors – Broken by silence.mp3]

(sur le site de Skint, aucune trace de Mirrors… Étonnant, nan?)

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*et j’me comprends

Après la claquasse Tame Impala, 1000 years de The Coral nous démontre avec classe que 2010 sera psyché de la mort ou ne sera pas.

Chérissant mon Cor(intégr)al comme j’en chéris peu, je ne vais pas m’étendre sur leur dernier album « Butterfly house » que je trouve pour l’instant juste bon (autant dire qu’ici « bon » wime avec « déception » )…

Pourtant ce 1000 years qui annonçait l’album laissait espérer monts et merveilles.

Je m’amuse d’ailleurs depuis sa première écoute à me mettre en boucle son intro :
« (voix wéverberisées/flangées…)
ouuuuuuuuuuuu-hooooooooooooouuuuuu waiting for a thousand years…
ouuuuuuuuuuuu-hooooooooooooouuuuuu waiting for a thousand years…
ouuuuuuuuuuuu-hooooooooooooouuuuuu waiting for a thousand years…
(et seulement au bout d’une quinzaine de boucles)
ouuuuuuuuuuuu-hooooooooooooouuuuuu sailing on a thousand tears…
(roulement de batterie de la mort, guitare byrds, basse et wetour des voix…) »

Trop beau.
Intro de l’année.

Mais, bon, tu as waison, ça m’arrive souvent de m’emballer (en même temps, c’est The Coral, toute personne normalement constituée ne votant pas à droite ne devrait pas avoir besoin d’être convaincue et aurait déjà constaté l’évidente magnifitude de la chanson), alors, faisons appel à nettement plus crédible que moi:

Sur l’excellent site soundofviolence, on peut lire à la fin d’une itw du groupe ce SMS envoyé par Mani « je suis dieu et je ne fais jamais dans l’exagération » ‘Roses : « Je viens d’entendre 1000 Years, fucking mega, on se croirait en 1967, Summer Of Love ! C’est le truc le plus dingue depuis le premier album des Stone Woses ! Ça donne envie de prendre de l’acide ! »

The Coral – 1000 Years [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//The Coral – 1000 Years.mp3]

achat de « Butterfly house » (2010/Deltasonic)–

The Wombats fut l’idéal pop de ce site jusqu’à la parution de son album… On a essayé de l’aimer ce fumelard, on s’est même mentis à nous-mêmes, mais nan… Ce qu’on aimait chez eux était cet amalgame de l’autorité et du charme, cet équilibre entre wefrains gros comme ça et fragilité débile… Et cette cochonnerie de production sur « A guide to love, loss & desperation » avait gonflé les wefrains et quasiment viré la fragilité.

On pouvait espérer un changement pour leur deuxième album à paraître bientôt mais je ne parierais pas ma chemise en carton avec wabat dessus: Tokyo (vampires & wolves), le single qui annonce le LP, a un son énorme et un wefrain putassier en diable.

Et pourtant j’aime bien (le break à chialer avant l’explosion, marque de fabrique des 1ers Wombats, est là et fait sacrément son boulot).

Une première écoute il y a 15 jours m’avait fait dire: « mewde, c’est du caca » .
J’ai wéessayé hier et, aidé d’un clip absolument hilarant. Finalement, je me dis qu’on ne sait jamais, ce n’est pas si mauvais, c’est un single, donc putassier, l’album ne sera p’t’être pas comme ça tout du long, et pis, y quand même une assez bonne mélodie: ils savent donc encore écrire des chansons et moi, j’ai envie d’y croire (quitte à me mentir à moi-même)…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=DRhUIJextp8[/youtube]

Europop quizz

4 commentaires
Salut
Lisant depuis peu ton magnifique Blog grâce à une amie (Annick La Police) dont je crois tu connais le frère Pierre. Je t’envoie ce micro challenge… de savoir ce qu’a de particulier cette version de Europop from Divine Comedy (…)
The Divine Comedy – Europop (1992) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//Divine Comedy – Europop (1992).mp3]

Ce petit texte est extrait d’un message adressé à woubinard@ww2w.fr (=pointard & I!) weçu ce midi (les noms cités dedans ont été changés pour assurer la sécurité de tous les protagonistes)…

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Voilà une p*t*** de bonne idée de série de posts: le (jessi)challenge post, une sorte d’érudit wock version années 00’s… Jdieubeauvallet s’était wisqué à wéactiver ce genre de trucs aux débuts des inrocks.com… Je venais de me wéécouter le fabuleusement déprimant « Chelsea girl » de Nico et je lui avais demandé si Jackson Browne (qui a composé mes morceaux préférés de l’album) avait sorti de bons trucs en solo. Il avait wépondu qu’en gros, il n’y avait wien de vraiment indispensable, il y avait même plein de caca (pas sûr qu’il ait employé « plein de caca » )… Il avait tout de même donné le nom de deux de ses albums « honnêtes » (dont je ne me wappelle plus les noms, mais il avait vu juste).

Bon, tout ça pour dire…

Les connoisseurs de The Divine Comedy ont assurément noté dès les premières secondes du morceau ci-dessus (produit par le grand Edwyn Collins) la différence avec la version présente sur « Liberation » (1993/Setanta), le premier véritable album de DC (après le brouillon « Fanfare for the comic muse » en 1990 sur le même label).

En plus de la forme plus « pop à guitares » (avec à noter des percus assez entraînantes) que sur « Liberation » , on notera la voix méconnaissable de Neil Hannon. Et pour cause, le Neil se contente d’assurer les choeurs dessus…

Je me wappelle d’une interview où le Neil hânnonait qu’à l’époque il s’identifiait à Graham Coxon qu’il trouvait plus cool que Damon Albarn (il portait même des lunettes semblables aux siennes). Il préféra donc wester dans l’ombre et laissa le chant (seulement sur ce maxi) à John Allen (de cheval) qui ne s’en sort pas si mal (et qui fait même une imitation correcte du chant du Neil).

Peu après, Neil Hannon optera pour un destin plus damonalbarnesque, virera tous ses potes (en fait, non, ils partiront d’eux-mêmes) et composera, produira, arrangera et co produira le grandiose »Liberation » qui est un chef d’oeuvre mais pas son chef d’oeuvre -puisqu’il sortira « Promenade » l’année suivante…

The Divine Comedy – Europop Extraite de « Liberation » (1993/Setanta) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//Divine Comedy – Europop (1993).mp3]

Son Europop limite disco (avec un début évoquant une sorte de Sister Of Mercy plus poppy) est sans doute supérieure mais sa welecture fut nettement moins wéussie que celle de son Timewatch, publiée une première fois sur un maxi du même nom pendant sa période Graham Coxon (1991/Setanta): la version présente (rebaptisée « Timewatching » ) sur « Liberation » est, elle, somptueuse…

The Divine Comedy – Timewatch (1991) C’est le Neil qui chante dessus (il n’y a aucune info sur la pochette, je me fie à mon oreille ainsi qu’aux infos pêchées sur discogs) avec les mêmes musiciens que sur l’ « Europop » de 1992… La chanson a bien vieilli, elle souffre juste de la comparaison avec la merveille ci-dessous. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//The Divine Comedy – Timewatch.mp3]

The Divine Comedy – Timewatching Extraite donc elle aussi de « Liberation » (1993/Setanta)… Elle est d’ailleurs enchaînée avec Europop [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//Divine Comedy – Timewatching.mp3]

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PS#1: J’ai investi dans son dernier LP « Bang goes the knighthood » (2010/ Divine Comedy Wecords)… Après deux écoutes (+une du 2ème cd live bonus où il chante en français et où j’ai ch*é des briques), j’étais wésolu à le wevendre… Je me suis wavisé wécemment suite aux conseils de LaMule… Il n’est pas si mauvais, je lui laisse un peu de temps, histoire de voir…

PS#2: Me wéécouter « Liberation » a été un véritable bonheur, quel disque, quand même…