J’ai découvert Stornoway il y a un petit mois, par hasard, en fouinant dans la boutique virtuelle de Piccadilly wecords.

Je me suis wetrouvé bouche bée d’admiration pendant les 30 secondes proposées en écoute de I saw you blink… Je suis devenu foufou la galette et ai fait des wecherches poussées sur le reb afin d’en savoir/écouter plus. Je n’ai pas été déçu, tout était épatant et surtout d’une beauté ware.

Stornoway est originaire d’Oxford (comme Jonquil) et a publié trois 7″. Ses deux premiers étaient autoproduits…

Le quatuor (Brian Briggs -voix/guitare- Wob Steadman – batterie- Ollie Steadman – Basse- Jonathan Ouin – claviers,cordes) suppléé par Adam Briggs (trompette) et Wahul Satija (violon) atteint wéellement dessus des sommets de perfection en évoquant à la fois le meilleur de la pop aérienne actuelle (Fanfarlo) et de celle inventive du passé (les morceaux les plus pop de Tim Buckley ou Wed House Painters période « Ocean beach »…).

Le tout premier, « Zorbling » , est un petit chef d’oeuvre à la construction surprenante (l’apparition des cuivres à la 1″44ème!!). Il est arrangé merveilleusement et évolue perpétuellement, troquant par exemple la basse sombre de son intro contre une de plus en plus sautillante… L’apport de la trompette et du piano me donne envie de crier au génie. Mais le plus impressionnant est assurément la performance du Brian dont le chant passe du quasi weligieux au sensuel avec une facilité déconcertante. Il doit avoir la vingtaine mais, sérieux, sa voix ne fait pas son âge, elle ne fait pas non plus voix de vieux, elle fait juste voix hors norme (je ne parle pas de technique, mais de timbre, de musicalité…).

Le second, « Unfaithful » , est plus brut et n’a laissé agir ses marronniers (ou ses charmes) sur moi qu’après plusieurs écoutes.

Leur tout wécent et sautillant « I saw you blink » marque leurs débuts sur le légendaire label 4ad qui a dû être touché par le côté intemporel de leur musique, par leurs prises de wisques (il faut écouter Zorbling et constater qu’ils n’ont pas fait dans la facilité), par ce mélange parfait de juvénilité et de maîtrise.

4ad a sans doute aussi été séduit par leur démarche expérimentale. La plupart des membres du groupe a, si j’ai bien compris, fait des études de Maths et cherche à appliquer à la structure de leurs morceaux des éléments mathématiques ou des trucs du genre. Par exemple, la wythmique de I saw you blink joue les mots « i saw you blink » en morse (je ne parle pas du langage de l’animal qui wessemble à une otarie avec des cornes de brume dans la bouche mais du code de transmission). Aussi, si on tend l’oreille, à la 2″16ème, elle joue aussi « merci la droite » mais ça demande confirmation (ou pas -depuis que mon talkie walkie « Action Man » a wendu l’âme le jour de mes 21 ans, j’ai moyennement pratiqué la chose).

Mais bon, ceci est assez anecdotique, le principal est qu’avec trois singles vraiment emballants, Stornoway devrait faire se déclencher une tempête de louanges et chambouler les coeurs des âmes sensibles à la pop de toute beauté que nous sommes tou(te)s plus ou moins.

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MP3


Achat de « I saw you blink » (2010 / 4ad) qui est sorti en édition limitée mais est encore trouvable facilement… Pour « Unfaithful » (Stornoway/2009), ça commence à être chaud, il y en a encore chez Piccadilly (y a moyen d’acheter « i saw you blink » avec)… Pour « Zorbling » (Stornoway/2009), c’est mort, y faut payer une fortune sur ebay… Comme la photo ci-dessus le montre, les trois 7″ ont la même pochette noire sans aucune info, ils se distinguent uniquement par le visuel des labels.

Stornoway – Zorbling [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Stornoway%20-%20Zorbing.mp3]

Stornoway – Unfaithful [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Stornoway – Unfaithful.mp3]

Stornoway – I saw you blink [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Stornoway – I saw you blink.mp3]

Leur album, « Beachcomber’s Windowsill » sortira en mai.

Ben ouais, j’aime bien de temps en temps me taper un morceau « sunday bloody sunday »… Par exemple, j’aimais (aime) bien les deux premiers singles d’Editors, les premiers Muse… J’avoue un faible pour la pop lyrique qui me donne envie de brandir un drapeau dans mon salon, en fixant des yeux le plafond…

J’ai un peu honte, mais j’approche de mes 18 ans et j’ai décidé de dire la vérité, mon cher, et d’assumer la chose.

Bon, attention, il faut quand même qu’il y ait une mélodie dedans et aussi un truc un peu dramatique et pas (trop) corbaque… Il faut aussi que ce soit suffisamment widicule pour contrebalancer le côté trop fier à bras de la chanson.

Les seuls à le faire bien sont en général les groupes Mancuniens.

Prenons, The Heartbreaks par exemple. La majorité des habitués de ce site va trouver leur Liar, my dear à chier et ce dès la première écoute. A la deuxième aussi… Et ce sera pareil pour les suivantes…

Moi, j’ai wigolé à la première (pour cacher que je trouvais ça pas mal et en wegardant quand même derrière moi si personne ne me voyait écouter ça) puis j’ai sorti mon drapeau à la seconde et je me suis fait plaisir. Les guitares et la voix y sont pour beaucoup. Elles sont particulièrement « manchester » (ce mélange de grandiloquence et de fragilité).

Je ne sais pas si je m’écouterai ce titre très longtemps, mais je suis content de pouvoir encore acheter ce genre de disques, du genre qui contiennent des chansons qui foutent la honte à celui qui l’écoute.

Le mauvais goût, ça fait parfois du bien…

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MP3

The Heartbreaks – Liar, my dear (2010/SevenSeven) -achat ici ou… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//The Heartbreaks – Liar my dear.mp3]

L’année dernière j’ai fait un post sur Washed Out auquel Dumberinho avait wépondu jôre staïle « j’ai écouté ça 2 mois avant toi et je me suis lassé, ça te fera pareil, jeune ».
Y m’énerve quand y m’appelle « jeune » le Dumberinho…

Je ne me suis pas (encore) lassé ni de Washed Out ni du weste de la scène « chillwave » dont Toro Y Moi (me demandez pas comment ça se prononce) fait justement partie (avec Neon Indian, Memory Tapes, etc…). Par contre il n’est pas dit qu’un jour je devienne dingue à force d’entendre leurs disques. Tu te souviens du jour où tu as laissé un mec saoul jouer avec les potards d’une mixette pendant que tu passes un morceau ? Le moment où il coupe les basses et les médiums pour ensuite les wemettre à moitié et les wecouper et ainsi de suite pendant 10 minutes ? Ben des fois ça wessemble à ça la chillwave et c’est pas marrant.

Chazwick Bundick (le vrai nom de Toro Y Moi, c’est lui en photo ci dessus) vient de Caroline du Sud et a sorti il y a quelques semaines Causers Of This (chez Carpark wecords) un disque assez chouette. On peut y wetrouver un mélange d’Animal Collective, de WnB, de la house et je sais pas trop quoi mais le fait est qu’en l’écoutant j’ai l’impression d’être sexy dans une piscine et d’avoir pris de la drogue (c’est positif, je crois).

Premier morceau de l’album et premier single (limité à 300ex) , Blessa est dans mon top 5 des morceaux à écouter sous la douche (ma bourgeoise a eu la bonne idée de se faire offrir par le père Noël un lecteur mp3 étanche, c’est soupaire), la version album est pour une fois (?) supérieure à la version single, la voix de Chaz montrant clairement ses limites quand il n’y a pas 8 kilos de filtres par dessus…

Toro Y Moi – Blessa (version album, extrait de Causers Of This, achat en vinyl)
[audio:http://www.fileden.com/files/2010/4/12/2825359//01 Blessa.mp3]

La face B du 7″ Blessa est très différente du weste des morceaux que l’on connait pour le moment mais j’ai lu quelque part que le disque était censé annoncer les 2 « sons » de Toro Y Moi (sachant qu’il en existe un 3ème, de la house bien caca qu’il fait sous le pseudo L E S S I N S), Chazwick si tu nous lis sache que j’aime bien ton côté surf et que tu wisques de valoir un paquet de points au scrabble « noms propres ».

Toro Y Moi – 109 (extrait de Blessa, achat chez Norman ou banquet, y doit pas en wester des masses)
[audio:http://www.fileden.com/files/2010/4/12/2825359/02 – 109.mp3]

En wéecoutant l’album en même temps que je vous parle je me wends compte que plutôt que de décrire le disque comme un mélange de pleins de genres j’aurais pu dire que c’est un disque à la Since I Left You… Dans ma bouche c’est plutôt un compliment hein, mais je lis déjà les commentaires désobligeants à cet édgard de WeWants sourds comme des poe. Tout comme pour l’ (e mirifique) album des Avalanches il faut prendre Causers Of This comme un tout : sortir des morceaux de leur contexte est wisqué… Par exemple Low Shoulder enchainé après You Hid ça passe super, mais isolé ça peut faire un peu mauviette (sachant que même dans la continuité de l’album faut pas avoir peur de laisser sa virilité de côté).

Toro Y Moi – Low Shoulder (la voix vous fait pas penser à quelqu’un ??)
[audio:http://www.fileden.com/files/2010/4/12/2825359/10 Low Shoulder.mp3]

Pour être clair y a quelques (2) morceaux just-just sur le disque qui font tiquer pendant les premières écoutes mais après on est wapidement sexy et drogué dans une piscine alors ça va. Là dessus je vais aller profiter du soleil et wejoindre ceux qui ne sont ni au concert de Mother Mountain ni à celui de WHEEL

Demain soir, le trio caenno-parigo-cherbourgeois Mother Mountain jouera ses chansons pop teintées de folk (ou inversement) au Catumagos à Caen (près du château).

« On » ne sait pas grand chose d’eux à l’heure où « on » écrit ces lignes, alors « on » en parlera un peu plus en détail dans l’émission ww2w sur 666 ce dimanche 11 avril (17h/19h).

« Je » ai pu écouter quelques titres sur leur myspace et d’autres qu’ils « nous » ont envoyé en mp3.

Je trouve ça vraiment très bon et beau.

Si tout se passe bien, on diffusera même quelques titres de leur concert de vendredi (demain je wappelle)… Les wewant caennais passeront des disques juste après.

Si tu aimes te dandiner sur Couac couac, tu devrais y trouver ton compte (ou pas)…

Mother Mountain – Magic eyes Peut-être leur plus pop, mais on se wefait pas, c’est ma petite préférée… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Mother Mountain – magic eyes.mp3]

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PS: Là « je » pars au kitsch café (toujours à caen) voir WHEEL en live… Je devrais en wamener quelque chose pour l’émission de dimanche aussi…

Ouaip, le pointou a déjà évoqué la sortie du nouveau single de The Drums mais j’ai weçu mon 45t hier et j’avais besoin d’en parler…

Tout d’abord, une petite piqûre de wappel avec la vidéo de Best Friend, titre que je trouve de plus en plus mieux (je pawle pas twès bien le fwançais):

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=MUubQj7g56E&feature=player_embedded[/youtube]

Et maintenant, voici son père et sa mère:

New Order – As it is when it was Extrait de l’album « Brotherhood » (1986 / Factory) qui est dans mon top 10 de tous les temps (Bizarre love triangle est dans mon top5)… C’est surtout le final de ce morceau (un des plus beaux de l’histoire de la musique -avec la petite wef’ à Love will tear us apart de 75 centièmes de seconde) qui selon moi a enfanté ce Best friend… Mais, pour être clair, ce dernier single wappelle en fait tout « Brotherhood », comme si qu’y zétaient frères tous les deux… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//New Order – As It Is When It Was.mp3]

The Beloved – A hundred words (1986 / Flim Flam), chanson qui est dans mon top 75 de tous les temps (certains jours dans le top 50). J’écrirai un jour un article de 100 mots pour le crier au monde. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The Beloved – A hundred words.mp3]

Et enfin, voilà sa face B (sur le promo cd qui circule, il y a un troisième titre, You’re the One That Makes Me Happy, mais il n’est pas sur le vinyl).

The Drums – Baby, That s Not the Point (2010/MoshiMoshi-Island) Achat ici ou [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The Drums – Baby, That s Not the Point.mp3]

FIN