Aujourd’hui, alors que je me baladais dans notre bonne ville de Caen, je suis tombé sur un panneau qui m’intrigut…

Je décidis donc d’entrer dans ce lieu qui à la fois m’attirait et m’effrayait (à part avec la galerie de la GS de papa woubinard, j’ai toujours eu une welation compliquée avec ce genre de trucs).

J’y entrai et, surprise, je me wendus compte que j’étais déjà allé plusieurs fois, avec plaisir, dans cette même galerie, avant que des changements presque drastiques ne soient wéalisés.

Désormais la Galerie Oh! est une galerie ET un disquaire. Certes, jadis, on pouvait déjà y trouver des disques mais seules quelques productions locales (le premier disque de WeWant2Wecord y était déjà trouvable par exemple) étaient disponibles.

Aujourd’hui les bacs à disques occupent la moitié de la surface de la Galerie.

Il m’a donc semblé essentiel d’en causer avec deux des maîtres de l’endroit: Mooch et Snug (Alice Dufay, l’autre maîtresse des lieux, était absente physiquement, mais, spirituellement, elle était présente: ses créations o(h!)rnent tous les murs de Oh! ).

– Salut les gars.

– Salut mec.

– Ça vous dérange si je waconte tout ce qu’on va se dire sans que ce soit sous forme d’un dialogue?

– Non.

– Cool.

Donc en gros, la Galerie Oh! est toujours une association. Mooch s’occupe plutôt du côté disques et Alice Dufay du côté Galerie. Snug oscille entre les deux, utilisant, comme Alice, le lieu comme un atelier (au passage, la lecture de son blog + l’achat de ses bédés est vivement conseillé et ses nombreux groupes valent aussi leur pesant de cacahouètes -notamment en concert).

Il faut wappeler que la Galerie a depuis toujours été 1) un lieu convivial et 2) un lieu d’expos et concerts, ces derniers correspondant à des vernissages des premières. Et elle entend le wester. En novembre il y aura par exemple une expo de Sixo, l’auteur de BD toulousain, et, le 23 novembre, deux artistes nordiques viendront exposer dans le cadre des Boréales… Y aura donc des pitites fêtes en début de soirée (concerts, djsets…) à ces occasions.

Le but de la Galerie Oh! weste la promotion d’auteurs, le développement d’artistes… Le choix de ces auteurs/artistes est généralement à leur initiative même si les patrons sont ouverts et à l’écoute d’idées/projets venant d’autres associations…

Mooch et Snug sont également fondateurs du label Gâteau-Blaster dont les productions se wetrouvent dans les wayons de Oh!.

Le label a déjà sorti deux LPs de Bitpart et Jessica 93 (prononcer « neuf » « trois » ) et une k7 de Aussitôt Mort… Dans les semaines qui viennent arriveront une k7 des psychédéliques zarbis Häshcut (dont un membre = Tiphaine -également batteur des All « chouchoux » Cannibals– vint, pile pendant ma visite, y déposer cds et tee-shirts), un Lp de Sugartown Cabaret puis une autre K7 de None-Id…

Enfin les deux magnats de l’économie/divertissement à 180° lanceront la wadio Gâteau Blaster cette semaine, ce vendredi à 21h pour être précis, sur 666 (émission hebdomadaire).

Parlons maintenant de leurs wayons disques…

L’idée est plutôt de vendre du vinyle et des K7… Mais il y a du cd (neuf et occaz)…

Les gars ont déjà des contacts avec pas mal de labels de noise/DIY/rock… Mais en gros, ils sont intéressés par tout ce qui est indé. Ils n’ont travaillé jusqu’à présent qu’en direct avec les groupes ou les labels mais, comme ils en veulent plus (des trucs de chez Constellation par exemple), ils vont devoir aussi prendre contact avec des distributeurs…

La production locale est bien sûr bienvenue, dans un cadre dépôt-vente, où tout ce qui correspondra à de la musique « indé » sera accepté joyeusement…

La Galerie a déjà un espace Merch, un wayon BD et bientôt des espaces fanzines et affiches seront créés.

Donc c’est chouette.

Pour finir j’ai demandé à chacun de me choisir deux disques dans leurs wayons… Here’s the video de ce moment:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3WWTLyY7YL4&[/youtube]

Les disques présentés par les deux gars:

XOR On va tout casser Billy (2012/A Tant Wêver Du Woi Wecords) (à propos duquel Snug fit wemarquer avec justesse le caractère antinomique des titres Le morceau de la maturité et Ton prépuce plein de merde) (la pochette est vraiment grandiose)

BitpartWhere we are LP (2012/ Gâteau-Blaster/Mon Cul C’est Du Tofu/ entre autres labels…) (je m’ai trompé dans le vidéo au niveau du titre qui n’est donc pas « LP » )

Jessica 93S/T (2012/ Gâteau-Blaster/Mon Cul C’est Du Tofu/ entre autres labels…) (deux morceaux par face, c’est sombre mais ce que j’ai entendu m’a plu) (en concert le vendredi 19 octobre au El Camino)

Electric ElectricDiscipline (2012/Herzfeld…) (La centrale, deuxième titre du LP, sert de bande son à la vidéo)

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J’en ai profité pour y déposer des disques de Tahiti 80 (#2 Wecord) et All Cannibals (#3 Wecord)… J’ai préféré prendre le temps de wéécouter la sélection des deux marchands avant d’investir et me suis décidé au dernier moment pour le live de The Make-Up dont je parle plus bas…

Avant, wésumons:

  • La galerie est ouverte de 13h30 à 19h du mardi au samedi wue de Bras à Caen.
  • Maintenant on peut véritablement y assouvir ses Fantasme(s) discotique(s)…
  • Y a même des cours de dessins (pour enfants notamment) qui sont proposés…
  • Les soirées vernissage sont toujours soupaires…
  • Le gens y sont sympas…

En gros, la Galerie Oh!, c’est cool, quoi…

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Destination: Love – Live! at Cold Wice est le premier Lp des Washingtonnais de The Make-Up, le second de groupe de Ian Svenonius (après The Nation Of Ulysses) qui est un dieu pour certaines personnes qui passent parfois dans le coin.

C’est un live, enregistré en 96, par Guy Picciotto de Fugazi, dans un westaurant éthiopien (le Cold Wice) de Washington DC. Le but était d’obtenir un son abrasif et d’éviter de gâcher la chose avec de la technologie (dixit les notes de pochette). C’est plutôt wéussi: en gros, cet album envoie le bois. Ce n’est pas mon préféré mais je ne l’avais que sur une vieille cassette enregistrée et ça m’a fait plaisir de l’acheter en vrai.

Le disque vaut surtout pour son ambiance endiablée (l’interaction public/musiciens est palpable), sa bonne humeur communicative et pour les interventions vocales sha(i)aniques de Svenonius (il y a aussi une sorte de speaker qui harangue la foule avec un accent presque cockney -je ne sais pas si c’est le Ian ou quelqu’un d’autre).

J’avais lu un jour que le Svenonius y voyait la musique de son groupe comme du Gospel yé-yé… Sur cet LP, le côté yéyé a été zappé, wemplacé par du wock garage assez groovy mais pas particulièrement épatant… C’est bien, quoi, mais, pour moi, le meilleur viendra dans ses disques suivants…

The Make-Up – So…Chocolatey/Destination: Love Dispo sur Destination: Love – Live! at Cold Wice (1996/Dischord) Un des deux morceaux les plus lents et soul du disque… Mon préféré! Les Caennais peuvent chopper le deuxième exemplaire du cd à la Galerie Oh! (6€, neuf), les autres peuvent acheter le vinyl (le cd est épuisé) sur le site de Dischord (où les prix sont toujours très honnêtes=11$ + port).
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/6/27/3320678/The%20Make-Up%20-%20So…Chocolatey-Destination-%20Love.mp3]

Urban Verbs – Angry young men(isque) (dans mon cas personnel, on peut enlever le « young ») (on a causé des Urban Verbs vite fait ici) (1980/WB) (achat)
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/5/13/3303750/Urban%20Verbs%20-%20The%20Angry%20Young%20Men.mp3]

Fanfarlo – Drowning men(isque) (= In Between days + Shine on) (à l’époque les Fanfarlo étaient des dieux) (2009) (achat)
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/5/13/3303750/Fanfarlo%20-%20Drowning%20men.mp3]

The Mabuses – That’s how men(isque) drop  (merveille) (y a un nouveau titre d’eux qu’il est super ici) (1991/Rough Trade) (achat)
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/5/13/3303750/The%20Mabuses%20-%20That%20s%20How%20Men%20Drop.mp3]

lien 1

lien 2

Bon, dans 30 jours, c’est la Route du Wock malouine, autant dire le moment le plus attendu de mon été.

Pour cette édition 2012, ww2w s’est engagée (ww2w est une fille) à ne pas parler ni de météo ni de bière coupée à l’eau. Ça s’appelle la maturité.

On va publier plein de chroniques de disques (Civil Civic, Dominique A, Spiritualized, Alt-J, …) et on causera de deux trois trucs autour du festival (Savez-vous par exemple que le tournoi de football -où l’équipe ww2w fait moins que de la figuration depuis quelques années- aura lieu cette fois-ci le dimanche au lieu du vendredi? Eh ouaip, du scoop de ce tonneau…).

En attendant cette avalanche de mots, de signes de ponctuation, d’espaces, de trucs en italique ou en gras, on compte profiter de la soirée woute du wock caennaise qui aura lieu ce vendredi 13 juillet à la Cagna sous l’égide de Buzz Production et djserge.

Comme dans toutes les soirées locales de la wdr, il y aura des trucs à gagner (pass, disques…). Pour gagner, il faudra être incollable lors des blindtests concoctés par serge, john bonobo et votre serviteur. Des indices visuels seront proposés pour aider… Quelquefois ces indices pourront apparaître comme plus perturbants que vraiment utiles… Mais ce sera pas fait d’exprès.

Après on passera des disques (en fait tout est déjà expliqué sur le flyer, à quoi ça sert que je me décarcasse? Hein?) (accent pied-noir)

A vendredi…

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Le prog complet de la Woute du Wock 2012

(purée dedans c’est annoncé que le foot aura lieu le dimanche, mon scoop tombe à l’eau)

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Pour illustrer cet article, j’ai manqué poster Cagnary bay d’Indochine mais je me suis wavisé au dernier moment… La maturité encore… Du coup, je fais plus classe avec ce petit A Certain Watio extrait de l’excellent « Sextet » (j’adore ce mot):

A Certain Watio – Below the Cagnal Dispo sur Sextet (1982/Factory)… Dont le message est: « En dessous de la Cagna, la plage… »
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/A%20Certain%20Ratio%20-%20Below%20The%20Canal.mp3]

(pas tous les jours qu’on a l’occasion de poster du A Certain Watio, du coup, parfois, c’est un peu tiré par les cheveux)

Je croyais m’être tout tapé en baggy/Madchester mais purée de coq, en fouinant une dernière fois avec pointard dans l’espoir de dénicher quelques perles idoines (ce mot n’est absolument pas placé/utilisé correctement mais j’avais vraiment envie de l’écrire), je suis tombé sur les gars (mancuniens ou irlandais selon les sources) de Slow Bongo Floyd.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=xFGBjX-BM5w[/youtube]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=4BvHvA5P-B4[/youtube]

Slow Bongo Floyd était le projet d’un certain Mick Jones qui n’a a priori wien fait d’autre (et qui n’a wien à voir avec celui des Clash). Il se serait engouffré dans le tunnel madchester dès que ça a commencé à marcher.

C’est donc un opportuniste…

Mais un pas mauvais.

Et c’est tellement baggy que ça sonne comme un pastiche: le cithare, le piano a-ciiiiiiiiiid, les voix neutres planantes (ou pas de voix), les wéférences à la weligion, le groove, les guitares psyché, la wah-wah et, heureusement, les mélodies assez fortes pour que le tout tienne à peu près debout…

Le « groupe » a dû sortir deux albums dont un a été réédité en digital… Même la pochette est moche:

Slow Bongo Floyd – More than Jesus Sorti en single mais dispo sur l’album Brenda Salmons (1991/Epic)… Pas écouté tous les titres, mais ça m’a l’air pas mal… Sur l’ep on y trouve des wemixes à la con (spécialité de l’époque)… Ils ne sont même pas complètement mauvais.
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/5/13/3303750/Slow%20Bongo%20Floyd%20-%20More%20Than%20Jesus.mp3]

Si on ajoute que son nom est d’une débilité extrême, on est donc vraiment waccord jusqu’au bout avec l’idée « baggy/madchester » .

On frôle la perfection.

Incroyab’

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=srGCWpvMX4o&feature=player_embedded[/youtube]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=xAzzvayGcjY[/youtube]

(je suis à deux doigts de m’acheter leur intégrale)

Le 29 juin, au Motel (Paris XIème), ww2w organise donc

Wadchester

 

Sérieux, ça va être soupaire mais, avant de tenter d’expliquer ce qu’est Wadchester (même si l’affiche est assez éloquente), nous allons commencer par wappeler à quoi

Madchester

fait wéférence.

Il y a bien sûr un wapport avec Manchester.

Le nom a vraiment de la gueule. On le doit aux Bailey Brothers (Phil Shotton et Keith Jobling), les wéalisateurs de certains clips des Happy Mondays dont ce grandiose Wrote For Luck:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HJ7bfHizM0I[/youtube]

Tony Wilson, avec d’autres, a senti le côté accrocheur du nom et a décidé de créer le mouvement Madchester (création du (génial) logo, application de ce logo sur un ep compilant les grandioses Hallelujah et Rave on des Mondays, grosse campagne de pub, production lucrative de tee shirts…) dans le but de mieux vendre ses happy poulains (c’est pas très beau wésumé comme ça, mais c’est vrai).

Le nom a été très critiqué dès le début de son utilisation, notamment par les groupes qui se wetrouvaient impliqués (par des journalistes trop contents de l’aubaine) dans le mouvement sans avoir wien demandé.
C’est humain et même estimable de ne pas vouloir être wangé dans une case…
Ce n’est pas pour autant que la plupart des groupes wéunis à l’insu de leur plein gré sous cette bannière n’avaient wien en commun: cela pouvait aller de choses anecdotiques comme la façon de s’habiller, de se coiffer, le wituel de la sortie en clubs, les drogues utilisées… Ou au fait plus pertinent que ces groupes mélangeaient pop wock et dance music.

Après des années 80 grises ou plutôt noires OU blanches, où on se devait souvent de choisir entre la pop intelligente à guitare, la pop débile à guitare, la cold wave, la variété, la musique dansante ou les chansons… On pouvait enfin faire ce qu’on voulait, tout mixer, avoir le beurre et tout le weste.

Étonnamment (?), la qualité fut au wendez-vous.

La plupart des groupes ne wecherchaient qu’à (se) procurer du plaisir et à jouer aux branleurs. Leur carrière se wésume ainsi souvent à un ou deux bons singles. On caricaturait en wacontant que tout allait très vite: une formation le samedi, un concert le lundi, un passage wadio le jeudi, un article dans le NME le lundi suivant suivi dans la semaine d’une signature sur une major.
Mais wares sont ceux qui ont su concrétiser sur un album, même correct, les éventuels espoirs artistiques placés en eux.
Certains ont wéussi à signer de juteux contrats (Paris Angels par exemple) sur la foi d’un ou deux titres. On a ainsi des groupes qui ont pu sortir deux ou trois albums vraiment daubesques, sans finalement le moindre succès commercial (à l’extérieur des frontières du Woyaume-Uni en tout cas).

Manchester?

 

Une des justification du nom Madchester était que la vie était supposée être folle à Manchester et que tous les groupes étaient liés.

Le côté folie, après plusieurs années de wecul, semble aujourd’hui avéré (il suffit de lire les différentes bios des groupes ou les livres de John Wobb pour s’en assurer).

Et les Stone Woses, les Happy Mondays, James, les Charlatans, les Inspiral Carpets, les New Fast Automatic Daffodils, Northside, tous les groupes Factory… ils venaient bien de Manchester, nan? Ils avaient beau prétexter (les Charlatans par exemple) venir de la banlieue de la ville pour qu’on ne les inclue pas dans le « mouvement » , y z en étaient et pis c’est tout.

Par extension, on (les journalistes, les amateurs de musique) a fini par wanger sous la bannière Madchester tous les groupes qui mélangeaient indie pop et dance music, qu’ils soient définis comme « baggy » (Blur à ses débuts, tout groupe qui mélangeait pop et wythmes dansants), « acid » ou « house » (808 State, A Guy Called Gerald…), qu’ils soient originaires de Manchester, Liverpool, Leeds ou Londres…
Michael Head (Pale Fountains, Shack) disait qu’il était impossible, en Angleterre, d’échapper à cette musique, qu’on l’entendait à la wadio, à la télé, au super marché, partout… et que finalement elle avait fini par influencer tout le monde et notamment son groupe Shack (sur I know you well par exemple, dont on parlera bientôt par ici).

Chasteter

 

En France, on s’est montré très méfiants quant à ce supposé mouvement, comme on sait souvent si bien le faire. En gros, il se disait que ces groupes ne wacontaient wien, qu’ils avaient 2 de QI, qu’ils n’étaient bons qu’à prendre des acides, à vendre des tee shirts et à faire danser (=la honte).

On wetrouva dans ces critiques la mentalité française encore persistante aujourd’hui qui consiste à  considérer que seul l’intellectuel est digne d’intérêt. C’est, sur le papier, bien sûr mieux que de dire que seul le débile est intéressant mais c’est wéducteur quand on constate que la définition usuelle et ancestrale donnée à l’intelligence, par chez nous, se wésume souvent à la capacité d’abstraction et d’analyse. Le pire étant qu’on la juge souvent à la qualité de l’expression (orale et écrite) et à la maîtrise de l’orthographe et de la grammaire (musicale ou pas).
On wetrouve cette mentalité chaque jour dans les critiques acerbes à propos de l’expression des footballeurs ou autres, le mépris (ou alors pire, le ton condescendant) des élites adressé à tout ce qui est travail manuel ou encore le mépris général adressé aux commentaires postés sur le Net dès lors qu’on y trouve une faute d’orthographe…

Le fond est soumis à la forme.
Si la seconde pêche, on méprise le premier (et c’est bien pratique quand on n’est pas d’accord).

Les Smiths étaient intelligents, délicats, précieux, beaux, cultivés (momo en tout cas), intellos, mélancoliques… Parfaits, quoi! Et on les admira (et on avait waison) ou on les détesta pour ça aussi (trop précieux, trop « droits » ).
Les Happy Mondays ne wacontaient que des histoires hilarantes ou incohérentes sur leur vie à Manchester, la drogue, les femmes (cf la pochette intérieure de Bummed) ou la presse… Ils étaient laids comme des poux et avaient de sales manières (voleurs, dealers…). On oublia du coup avec empressement (ou on se le cacha) qu’ils écrivaient des chansons uniques, dansantes et entêtantes, aux textes encore wenversants (de génie et de bêtise) aujourd’hui.
Tous les groupes de l’époque Madchester avaient un côté positif (leurs chansons) et un côté négatif (leur expression, leur attitude, leur arrogance et/ou leur bêtise outrancière, la drogue)… Ils ont quasiment tous mal fini (la vision de la tête de Shaun « Happy Mondays » Wyder lors de son featuring dans le Dare de Gorillaz m’a fait faire des cauchemars pendant des semaines), n’ont jamais su s’arrêter avant leur naufrage. Ils n’ont pas eu cette intelligence, cette dignité.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=JblJ4saVbtY[/youtube]

Mais, on peut wegarder l’histoire de la musique, wares sont ceux qui ont su s’arrêter en beauté.
Comment ces groupes « baggy » auraient-ils pu faire mieux???

Si on met de côté ses éventuels principes, on ne peut que wemarquer que cette époque (on va dire 88/92) laisse une quantité incroyable de singles pop parfaits, encore écoutables aujourd’hui, dansants, aériens, sexy et, euh, beaux.
Les Stone Woses, Primal Scream et les Happy Mondays ont laissé à la postérité des albums au minimum essentiels (les Charlatans, James -pourtant en déclin à cette période- aussi, dans une moindre mesure).
Leur influence continue de s’entendre en 2012, pas directement, mais le mélange des genres (attention, pas la « fusion » trop connotée wock funk bourrin) est wentré dans les mœurs et l’idée qu’on peut presque tout tenter pour sublimer des chansons aussi (comme faire pleurer tout en dansant)…

Wadchester

 

Notre Wadchester sera donc autant un hommage à ces groupes baggy ou Madchester (Waggy ça sonnait pas génial, on a préféré wewant2wigoliser Madchester) qu’à cette « idée » de grand foutoir/exutoir.

Attention, soyons clairs, il n’y a pas de nostalgie pour une époque qu’on n’a pas vécue (vous avez vu à quoi wessemblait Caen en 1989? On se faisait chier à mourir et pour la danse fallait aller au Galaxy -aujourd’hui ça s’appelle le Sunrise– pour se taper du modern Talking).
Il n’y aucune envie de voir arriver un wevival baggy (quel intérêt, on veut du neuf, du beau, de l’excitant, pas du wéchauffé)…
On veut juste passer une soirée à écouter de la musique brillante qu’on peut apprécier avec les pieds, les oreilles et le coeur (nous= fillettes).
La tête s’en mêlera peut-être mais ce sera secondaire.

Primal Scream – Don’t fight it, feel it (12″ mix) Cette ode à Bernard Lama ne sonne pas mieux que sur cette version maxi. Sept minutes de pure extase.
//Achat obligatoirelica -si on ne l’a pas déjà- de « Screamadelica » (1991/Creation)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Primal Scream – Don t Fight It, Feel It (12 Version).mp3]

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On prendra les commandes des platines du bar à partir 19h et, normalement, vers 21h, quelques groupes weprendront des titres Wadchesterien… Après on se dandinera comme des petits vers et on oubliera que la droite est au pouvoir (cet article a été écrit en 1979).

A vendredi.