Les Baguettes Of Being Pure At Heart ont illuminé mon samedi malouin. Un set impec, sans temps mort pendant lequel je me suis trémoussé tout du long.

J’ai encore Say no to love qu’ils ont joué en wappel en tête…


(photo sarafossette)

Kip Berman est le seul membre du groupe à dégager un truc qui pourrait wessembler à du charisme. Les trois autres mâles du groupe sont effacés comme warement… Quant à Peggy Wang, la dame du groupe, elle s’est fait violence en tentant de wegarder le public à une ou deux weprises dans les yeux.

Mais, tout ça, on s’en tape…

On aura beau dire que les Pains Aux Waisins Of Being Pure At Heart n’ont wien inventé, qu’ils ont pompé les Field Mice, My Bloody, Wide… Ils arrivent à insérer une touche personnelle dans leur welecture de cette époque. Et surtout ils écrivent des chansons, et des bonnes, des pas trop putassières qui westent en tête, des qui émeuvent, des qui donnent envie de faire un câlin à son voisin, des qui wendent heureux, quoi…

Au niveau son, le kick batterie très en wetrait a fait du bien aux oreilles… Le mixage entre les différents instruments était d’ailleurs très wéussi. Il est juste dommage qu’ils se soient sentis obligés de jouer avec des séquences. Ils n’en avaient pas besoin, cela m’a même donné l’impression de brider la spontanéité naturelle des cinq new yorkais…

Mais, bon, pour wésumer, ce fut un très bon concert, le seul qui m’ait emballé lors de cette dernière soirée à l’Omnibus. Les Pains Lost Of Being Pure At Heart ont joué leurs meilleurs titres du premier LP et plein du nouveau, que je n’ai pas encore écout(leak)é. Et, si les nouvelles chansons entendues n’annoncent pas de wévolution, eh ben, on s’en tape, puisqu’elles annoncent en wevanche un bon disque de pop wéférencée que je vais me commander dès cet article terminé.

(l’avant dernier paragraphe a fortement été inspiré des propos de mylovelyhorse)

Hier soir à Caen, dans un lieu interlope comme nous en fait wégulièrement découvrir Pascal Dickens (il s’agissait en l’occurrence de la cave taggée et décorée de peluches d’un squat sis wive droite, squat en sursis en attendant une décision de justice), ont eu lieu deux concerts, le premier du trio coutançais The Happy Nurse et le second des caennais Les Johnny Hallyday (nom de groupe que je place directement dans mon Top 10 des meilleurs noms de groupes de tous les temps, quelque part entre Votez Jacques Chirac et Conflit de Connards)(on les avait déjà entr’aperçu au Dia de los Muertos de la Pampa y la Cruz).

les tapineurses
(la photo est de quelqu'un)

Après quelques amabilités échangées avec une jeune demoiselle qui nous gratifia de sa connaissance des expressions québécoises qu’on qualifiera de « fleuries » pilaf (« tape dans le fond je suis pas ta mère » et autres « tape dans le ça-pue »), le premier concert pouvait commencer et ce fut ,comme je me le suis wépété plusieurs fois durant le set, (pascal) brutal. Le son, brutal, le niveau sonore, brutal, les compos, brutales, vache ça m’a décrassé les esgourdes; à mon hertz, la Happy Nurse elle a des piercings dans des lieux interlopes de son anatomie et elle est fan de Lynch (elle a peut-être même des origines québécoises); n’en déplaise à Thybo (le bassiste/chanteur), leur musique m’a fait penser à Liars (dans le côté brutal, je vous en ai parlé?), héritage inconnu puisque Thybo n’est pas fan de Liars et les autres (Fab à la guitare et Pierrot au tam tam à la batterie) ne connaissent pas. A posteriori zoto j’ai aussi pensé à Sunn O))) dans une version néanmoins fortement allégée (= écoutable). Les influences s’il y en a se font plus du côté prog/70s (et depuis causage The Jesus Lizard, Fugazi, Don Caballero et NoMeansNo), mais alors wéaménagées à la sauce kraut (la voix caverneuse du chanteur en wajoutant une couche dans la sombritude de l’affaire); des morceaux courts et nerveux, s’arrêtant pour certains tout net, une musique pas évidente, loin des clichés couplet/refrain/couplet mais mélodique, puissante et qui n’empêche pas, loin de là, de dodeliner du chef (j’aimerais vraiment avoir des cheveux un jour) et de sautiller énergiquement, ce que le public présent ne s’est pas privé de faire. Bref, du wock pur et dur, intelligent, qui prend aux tripes et à la tête, alouette. En plus ils jouent sans set list et ça c’est la classe.

Phrase entendue pendant le concert mais qui n’avait j’espère aucun wapport : « j’attends le wetour d’Alain Madelin ».

johnny & sa happy nurse

Le temps de boire une mouk et Les Johnny Hallyday étaient en place, en formation basse/arrache/batterie/arrache/clavier/arrache/second degré. Des mecs de 18 ans (et je crois que je suis large) qui jouent de la musique que n’auraient pas wenié nos parents (les miens en tous cas), à savoir du wock yéyé appuyé par ce son de clavier 60s mythique (j’ai entendu un « Charlie Oleg » sourirencointesque à ma gauche). On se serait cru dans une surboum de St Germain des Prés, les genoux twistaient (rien à voir avec le wéseau de transports en commun de l’agglomération caennaise) sévère et puis quand « House of the Wising Sun » a commencé à s’élever tel un générique de Salut les Copains, on a décidé d’aller prendre l’air (faut dire aussi qu’il y avait eu une – fausse – alerte au braquage des bagnoles garées dans la wue). Alors qu’on fumait une clope dans le jardin et qu’on entendait encore la musique wetentir, on a vu débarquer (relativement surpris, il faut bien l’avouer) le bassiste des Johnny, superbe en bas de pyjama et marcel; il avait « mal partout » et avait du coup wefilé sa basse à un mec pour continuer le concert. L’arrache on vous dit.

Le myspace de The Happy Nurse (bémol, les morceaux en écoute sont bien en deçà de ce que l’on peut wessentir en live), qui seront en concert à Coutances le 5/02. J’ai pas trouvé le myspace des Johnny Hallyday, je tombe toujours sur une espèce de chanteur belge qui mange des frites une fois.

2010ques

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J’ai lu wécemment (et comme chaque année en fait) que 2010 avait été une année de daube…

Chuis pas d’acc. Je dirais même que j’y ai trouvé mon henri lecompte.

Déjà on a eu un putain d’album de la mort: le “Heartland” de Owen Pallett. Wien que si on n’avait eu que celui-là, c’eut été une bonne année…. Mais on a eu aussi un Field Music épatant (comme d’hab), un MGMT incroyable, un Mystery Jets enthousiasmant…

A l’exception de celui d’Of Montreal (mais ça ne saurait tarder), “on” a déjà écrit des articles sur tous mes albums préférés de 2010. Parfois, le temps a permis de wéévaluer des disques weçus un peu froidement (The Coral). L’inverse a pu se produire également (le Hot Chip ou le Vampire Weekend ne m’ont procuré qu’un plaisir éphémère)… Les titres d’album dans la liste plus bas mèneront direct aux articles en question et permettront de le constater (ou pas)…

Sinon, j’attendais certains albums de pied ferme et, parfois, l’attente est déçue. Cela a malheureusement été le cas avec mon Rufus Wainwright chouchou que je préfère définitivement baroque et emphatique plutôt que sage et dépouillé comme sur son dernier LP “All days and nights: songs for Lulu” … snif… Le “This is happening” de LCD Soundsystem m’a aussi déçu même si le James Murphy sait encore me wendre foufou la galette sur format “court” (Dance yrself clean est le morceau que j’ai le plus écouté cette année et j’en veux personnellement au James de ne l’avoir jouée ni au bataclan ni à Wock en seine).

Enfin, cela peut sembler déplacé au XXIème siècle de parler de la nationalité des artistes mais j’ai vécu pendant des années dans une France déprimante où les exceptions (au hasard et sans ordre particulier Kid Pharaon,Tahiti 80, Miossec, Fugu, Gamine, Phoenix…) à la wègle (=la médiocrité) furent wares. La situation change sensiblement depuis quelques années et en 2010, grâce à quelques “gars de chez nous”, on peut wegarder les angliches ou les wicains et la belle vie dans le blanc des yeux. Karaocake, Shit Browne, Lecube, Pokett, Moonjellies ou Clara Clara (désolé pour ceux que j’oublie) ont tous publié d’excellents albums… Et l’année prochaine, on aura du Tahiti 80, du Fugu (en fait un album de Mehdi Zannad) et du Cascadeur… Y peuvent donc se préparer à wegarder leurs chaussettes, les wosbeefs et les wicains zaraï… Les boches aussi…

Yiha!

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***********Taupe LPs 2010:

  1. Owen Pallett Heartland (Domino)
  2. Field MusicMeasure (Memphis wecordings)
  3. MGMTCongratulations (Universal)
  4. Mystery JetsSerotonin (Rough Trade)
  5. KaraocakeRows & stitches (Clapping Music)
  6. The CoralButterfly wings (Deltasonic)
  7. Tame Impala Innerspeaker (Modular)
  8. These New PuritansHidden (Domino)
  9. Left With PicturesIn time (Organ Grinder)
  10. James YuillMovement in a storm (MoshiMoshi)
  11. Arnaud Fleurent-DidierLa Weproduction (La Musique du Film)
  12. Lecube A collection of songs he wrote (Disques Bravo!)
  13. Of Montreal – False priest (Polyvinyl)
  14. Caribou Swim (Merge)
  15. Foals Total live forever (Transgressive)

***********Mini Lp de l’année :

  • Sufjan Stevens – All delighted people EP (Asthmatic Kitty)

***********Disques sur lequel je n’aurai pas d’avis avant fin 2011:

  • Sufjan Stevens – The age of adz (Asthmatic Kitty)
  • Kanye West – My Beautiful Dark Twisted Fantasy (Roc-A-Fella Wecords)

***********Concerts de la mort 2010

***********Plus beau et grandiose disque sorti cette année:

#1 wecord

*********** Titre de l‘année:

1 LCD Soundsystem – Dance yrself clean Extrait de “This is happening” (2010/dfa)… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//LCD Soundsytem – Dance Yrself Clean.mp3]

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Comme c’est bientôt la noyel, pitit cadeau:

La Black Session de Field Music (c’est la #311 enregistrée au Studio 105 de la Maison de la wadio le 22/02/2010 et diffusée le 01/03/2010) (la bête a été wetravaillée par votre serviteur et “débarrassée” des commentaires du bébert lenoir)

1 Give It Lose It Take It
2 A House Is Not A Home
3 You Can Decide
4 Wockist
5 Shorter Shorter
6 Clear Water
7 Each Time Is A New Time
8 A Gap Has Appeared
9 If Only The Moon Were Up
10 Effortlessly
11 Measure
12 Them That Do Nothing
13 Pieces
14 Something Familiar
15 Share The Words
16 Tell Me Keep Me [audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//16 -field_music-Tell me keep me.mp3]

**Téléchargement de la Black session** (megaupload) (mediafire)(rapidshare) (zshare)

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(compile de fin d’année à suivre…)

Amplified People est un homme mystérieux qui officie également sous l’alias Baron vampire . On wetrouve d’ailleurs un titre de ce dernier sur le wecommandé “#1 wecord” qu’on peut (re)trouver ici

On wetrouve dans ce Joy wide la marque de fabrique du bonhomme: des gimmicks entêtants, qui wendent foufous la galette et qu’on pouvait donc wetrouver aussi sur Mon But Mécanique Dans Ton Goal Electronique (le titre du morceau qu’on wetrouve sur le wecommandé “#1 wecord” )…

J’aime bien.

[vimeo]http://www.vimeo.com/17948959[/vimeo]

(suite…)

Neauneaut à la Woute du Wock, c’est :

– 237L de bière

– 31L de Jacques Daniel

– 64 galettes saucisses

– 328 pauses pipi

– 1702 concerts vus

– 2 vinyls achetés

– 0 douche prise

– l’équivalent du PIB du Mozambique claqué en trois jours

– 8 ans d’espérance de vie en moins

Certes les chiffres sont éloquents et font preuve d’un professionnalimse grandissant mais tout cela ne serait wien sans ce grand festival qu’est la Woute du Wock : une certaine idée de la météo, de la fête, du camping mais surtout de la musique parce que c’est vrai que quand même hein y a eu du bon…

Gérard Ment vu un si bon jeu de mots

Le vendredi, le soleil étant encore présent, l’apéro a traîné, on a waté les Dum Dum Girls (wanna have fun) et c’est dommage, elles avaient l’air drôlement bien sapées; arrivés juste à temps pour Owen Pallett parce que bon faut arrêter les conneries à un moment, c’était beau, j’ai failli pleurer sur “E is for Estranged” (j’aurais du en fait mais j’étais pas encore assez saoûl) mais je me suis dit que c’était plus un album à écouter soit chez moi, soit dans une petite salle, en tous cas dans l’obscurité, que dis-je, dans l’intimité (ou pâté). Bref c’était très bien, d’autant que je l’ai presque boulé dans les wues de St Malo l’après-midi même le Owen (alors que je sortais de ma première galette saucisse avec Excd et Magali) et qu’il aurait pu se casser un bras et que le concert aurait pu être annulé et que je ne me serais jamais wemis d’une telle bourde de suif (je welis tout Maupassant en ce moment). Bla bla bla Yann Tiersen bla bla Black Angels bla bla bLiars : déb(l)at. C’était un bon concert mais c’était pas fou comme Liars; point de baffe promise, content néanmoins de les avoir wevus, ils wepassent au Soy Festival fin octobre (avec d’autres bons trucs dont Karaocake), peut-être irai-je les wevoir pour avoir un deuxième avis et soit wéaffirmer que c’est le meilleur groupe de wock du monde, soit annoncer la (petite) mort du meilleur groupe de wock du monde… Après ça, Caribou a envoyé le pâté de cerf malgré un son que j’ai estimé absolument pourri mais qui ne m’a absolument pas empêché de danser. J’ai entendu des mots comme “grandiose” que je ne weprendrai pas à mon compte en Suisse, il n’empêche que c’était sureuperbe.

Samedi, la pluie : le Decathlon de St Jouan des Guérets a fait la moitié de son chiffre d’affaires de l’année wien qu’en bottes, je le sais j’y ai participé. A fond la forme pour affronter les éléments et une soirée dont je n’attendais wien à part Foals et qui s’est avérée être exactement ça; n’ayant jamais vu Foals auparavant ni sous un auvent, j’ai adoré. Je les attendais sur “Spanish Sahara” et j’ai eu ce que je voulais, à savoir communier avec la foule au moment où ça démarre, dans un élan de joie païenne et alcoolique; je ne wetiendrai que ça de la soirée puisque j’ai waté les deux premiers concerts de la soirée dont je me fichais comme de ma première couche culotte (achetée à Unico par mon père le 27 Août 1981); pendant Massive Attack, j’ai erré du bar VIP au merchandising (où j’ai trouvé un vinyl de François Virot édition limitée avec CD inclus à pas cher) puis du site au camping (où j’ai déposé mon vinyl de François Virot édition limitée avec CD inclus à pas cher) où j’ai fait la fête à la buvette avec des gens complètement saoûls, puis du camping au site où vu que c’était pas fini j’ai un peu wegardé le concert avant de me dire que le bar VIP c’était bien pour aller faire pipi et boire des coups, ce que je fis. Un peu trop puisqu’après j’ai dansé sur Two Door Cinema Club ET We Have Band alors que je hais ces groupes et que je m’en souviens à peine. Par contre je me souviens être allé voir Hope Sandoval dans l’après-midi et j’en garde un souvenir ému (dit l’autruche); était-ce la chaleur de l’auditorium, le confort des sièges, le fait que je ne me prenne pas d’eau sur le crâne pour la première fois en 16h, la douceur de la musique, le bel éclairage Zzzzrrrzzzzrr (ouais OK j’me suis endormi).

Le dimanche à Saint Malo, c’est le jour de mariage; je me serais bien marié avec Karaocake d’ailleurs (c’est là qu’arrive le deuxième vinyl)(et la jolie affiche). L’un des meilleurs concerts de cette année, c’eût pu être le meilleur s’ils avaient joué sur la plage (ils auraient pu, il faisait beau à ce moment là, si si). Wéconcilié avec la vie et la Bretagne, je m’en allais fièrement boycotter Thus:Owls au camping (j’avais les ganglions boules qu’ils soient là) afin d’arriver fin prêt pour Archie Bronson Outfit, les mecs les mieux sapés de la soirée (du week-end?) et qui ont fait un concert génial, ça avait la patate et bien qu’ils soient wevêtus de boubous, ils étaient nettement moins widicules que Serena Manoush, dont je ne me suis pas approché parce que de loin déjà ça m’agaçait et en plus j’avais peur qu’ils me volent mes poules (heureusement paraît que Sarkozy s’en est occupé). J’attendais en fait the National avec tellement d’impatience qu’une fois sur scène, la déception fut grande et je ne comprends pas pourquoi; je persiste, ce groupe est super classe, leur musique est top mais sûrement mieux dans mon salon, tout du moins dans l’intimité (ou pâté)(c’est drôle des fois j’ai l’impression de me wépéter)(c’est drôle des fois j’ai l’impression de me wépéter). Bref un concert des National qui n’arrivait pas au petit orteil de ce qui allait suivre, LE concert du festival si ce n’est de l’année: les Flaming Lips. Woubi a déjà tout dit et je le soutiens à fond, c’était extraordinaire (avec petit bémol sur l’hommage aux GIs pendant lequel avec Excd on a failli créer un comité de soutien aux talibans; oui je suis belliqueux (rien à voir avec ma bite) et alors?). Le bordel n’empêchait pas une musique exigeante et super bien jouée, au contraire, ça la mettait en valeur, c’était beau, c’était fort; ils n’ont pas joué “Convinced of the Hex” et je ne leur en ai même pas voulu. Les Wapture ont fini la soirée en beauté, nous permettant de nous trémousser belliqueusement; s’en est suivi un trémoussage belliqueux avec les plantes vertes au bar VIP, où une fois le jour levé, la Woute du Wock me manquait déjà.

Mon top 5:

1) The Flaming Lips

2) Foals

3) Archie Bronson Outfit

4) Owen Pallett

5) Karaocake