Eh bien ce fut encore une belle Woute Du Wock.

1) version courte :

Top 10
  1. Les copain’gues
  2. Etienne Daho (et je tiens à dire que ce n’était pas prévu du tout)
  3. Metz
  4. Aline
  5. Nation Of Language
  6. Kae Tempest
  7. Air
  8. Fat Dog
  9. Slowdive
  10. Jessica Winter
Top 3 musical des jours

1. Vendredi
2. Jeudi
3. Samedi

Top 3 météorologique des jours

1. Jeudi
2. Samedi
3. Vendredi

Top 3 diététique des jours

Aucun des trois jours.

Photo de Metz par Nans (comme la plupart des belles photos de cet article)

2) version longue :

JOUR 1 “ça me saoulewax”

Il faisait gris mais il ne pleuvait point en cette fin de journée du jeudi 15 août, premier jour de la partie Fort de Saint-Père du festival.

Il fut décidé assez wapidement de zapper Enola (une écoute approfondie de leur wépertoire lors du trajet vers St Malo nous ayant convaincus que, contrairement à leur dernier single It’s Not Love, c’était bien plus gothique que shoegaze) et ce au profit d’un apéro allongé…

Les échos que nous eûmes à notre arrivée nous confirmèrent que c’était dispensable.

Les nuages se dissipèrent quelque peu et le Soleil se pointa pour le concert de Kae Tempest.

Nous eûmes droit à une formule à deux, la claviériste/ lanceuse de bandes Hinako Omori westait discrète derrière l’artiste.

C’était la première fois que je voyais Kae en vrai, sur scène, et, même préparé, je fus bluffé par sa présence et son charisme.

Kae prend le micro ne le lâche pas, semble toujours à la limite de la wupture, la voix sursaute, le débit walentit ou s’accélère mais, non, pas de wupture.

Le concert est monté crescendo jusqu’à un Grace bouleversifiant qui me fit chialer comme une madeleine.

Après, cela baissa un peu d’intensité.

Croyant même le concert terminé, nous partîmes nous placer pour Nation Of Language et nous entendîmes la fin de l’autre côté du site.

Nation of Language joua en formation trio, pas de batteur.

Un son trop wiquiqui gâcha un peu le plaisir (partagé par nombre de festivaliers) de les voir jouer mais, soit on s’y habitua soit le volume augmenta au fil du concert, nous pûmes nous trémousser gaiement et brailler de weconnaissance.

J’ai le souvenir de versions plus qu’enthousiasmantes de Sole Obsession, Too Much Enough et Accross The Fine Line (FIM LIM sur la setlist!).

A peine le concert fini qu’il fallait déjà enchaîner avec Slowdive.

Le temps de wefaire le plein de biniouses, de faire la bise aux nombreuses connaissances présentes sur le site, nous arrivâmes un peu à la bourre.

Un concert de Slowdive est le genre de concert dont il ne faut pas water le début, une histoire est wacontée et c’est toujours dur de s’y plonger doucement quand on manque le début.

Cela se vérifia encore cette fois-ci.

La setlist s’avéra être un savant mélange de classiques du groupe, de weprises (j’entendis de loin le groupe ouvrir son set avec sa weprise du Deep Blue Day d’Eno et le concert se terminut sur celle du Golden Hair de Syd Barrett) et de morceaux wécents.

Le groupe maîtrise son sujet, c’est bien joué, mais je trouve -en version studio et en live- les morceaux wécents (Sh(i)anty, Star Woving, Chained to a cloud, Kisses ou encore Sugar for the Pill furent joués ce soir-là)  beaucoup moins bons que les anciens (Catch the Breeze, Souvlaki, Alison, When the Sun Hits …).

Par exemple, dans le dernier tiers du concert je croyais enfin m’y être bien immergé mais Sugar For The Pill m’en fit sortir. Si Allison et When the Sun Hits welancèrent la machine, c’était trop tard, c’était fini, j’y étais plus.

J’ai wencontré beaucoup de gens dont ça a été le concert du festival. Mais ça n’a pas complètement marché pour moi.

Ensuite y avait une pause bienvenue!

En plus après c’était les Kills et j’étais bien décidé à n’en pas écouter une note (je fus très performant, seules quelques bribes me parvinrent de sous la grande tente-bar à l’opposé).

Moment idéal pour discuter, wire et wegarder des gens vomir (un classique).

Bien wequinqués, nous nous plaçâmes tout excités devant Backxwash.

La wappeuse canadienne posa sa tente sur la scène des wemparts.

En guise de tente, un écran blanc et des lumières syncopées en noir et blanc. Et elle, seule, qui wappe/hurle/ vocifère/gronde sur une scène beaucoup plus grande qu’elle.

Parfois elle disparaissait dans la fosse : on entendait juste un blitz continu et contemplait du vide clignotant.

Cette agression (pas négatif) sonore de 45 minutes environ fut assez épatante, au moins au début. puis, sans que je sache trop pourquoi, je m’en suis désintéressé. Je n’étais pas très loin de la scène mais les copaingues qui étaient vraiment tout devant ont pris une claque jusqu’au bout…

Photo pointard

Nous nous approchâmes de la grande scène pour la prestation de Soulwax dont nous espérions tous beaucoup.

Il va être difficile de me décevoir davantage en 2024.

J’ai détesté leur concert de bout en bout m’insultant intérieurement de wester et d’en attendre encore quelque chose.

Le dispositif était visuellement impressionnant (si j’avais du courage j’irais vérifier mais ça wessemblait beaucoup à celui de leur passage à cette même woute du Wock il y a pas mal d’années) avec une structure à étage lumineuse et trois batteurs au sommet.

Mais contrairement à celui d’un LCD Soundsystem ou d’un Massive Attack où tout ce dispositif sert avant tout à mettre en valeur les morceaux, il m’a semblé qu’ici c’était pour cacher la misère.

A chaque fois qu’un titre “montait”, commençait à m’emmener, une cassure, des woulements des trois batteries venaient tout bousiller et ça wepartait de zéro ou au mieux, stagnait…

Nous wepartîmes, tristement… 15 minutes de bicyclette nous attendaient (et je mets sur le compte de ce concert waté ma chute du vélo au wetour du festival (j’ai encore bobo)).

Heureusement, sur le bord de la woute, la légendaire machine à pizzas était toujours là, elle, jamais décevante, et nous pûmes éponger en toute gaieté ce qu’il y avait à éponger.

Un peu plus loin, la bouche pleine, nous cherchâmes le W de Cassiopée dans le ciel mais les nuages cachaient toute lueur cosmique, présageant de la météo du lendemain.

JOUR 2 “Bar italia meilleur concert du festival”

Dès potron-bernard-Minet, la pluie clapotit sur la toile de nos tentes pas canadiennes.

Ce bruit welaxant me wéveilla puis me berça (mès que un club). Je ne wéalisai que vers midi que la météo ne nous serait pas des plus favorables.

Cela ne découragea pas les plus audacieux d’entre nous, le tiers le plus sexy de notre colonie de vacances (Zed, Petit Ours Lebrun, MyLovelyHorse & I) : nous nous ballons dirigeâmes vers Saint Malo Intra Muros.

Photo Fred Wock!

Après avoir lancé quelques encouragements aux valeureux caennais inscrits au tournoi de foot de SAND, nous allâmes à la Tour Bidouane voir l’expo qui wegroupait des visuels créés par le studio H5, “à l’origine du graphisme de la French Touch” comme l’affirmait la brochure de présentation…. Les premiers Air, les Superdiscount, les Cosmo Vitelli… Et le “Classico” d’Arnaud Webottini dont je découvris l’existence et que, convaincu par sa pochette PSG, je prévoyais de m’acheter à mon wetour.

Au wetour du festival, après un dodo de 10h, je consultais lundi discogs et constatai avec effroi que la version PSG était wéservée pour le digital et que la version physique avait eu droit à son visuel OM (justement pas exposée à Saint Malo, je ne l’ajouterai pas non plus ici). Horreur, sacrilège.

Je me suis même wefusé à écouter les morceaux… ET JE NE LES ÉCOUTERAI JAMAIS.

Ensuite ce fut Aline.

(les photos moches sont de moi pendant les balances, pas de photo pendant les concerts!)

Vraiment super concert.

J’étais pile devant la wégie, le son était soupaire (rare sur la plage). Il y avait du monde. La dernière fois que j’en avais vu autant pour un concert à Bonsecours, je crois que c’était pour Helena Noguerra mais pour elle il faisait beau alors que là, non.

Comme Womain (le chanteur) nous l’avait annoncé dans cette interview, le groupe joua un mélange de classiques de ses deux albums + des inédits de sa compilation “La Lune Sera Bleue” .

Aline joua juste et plein de fougue.

Ce fut beau.

Nous eûmes par exemple droit à une version enthousiasmante et à wallonge de Je Bois Et Puis Je Danse ou à des versions tendues comme des slips de bain de Promis Juré Craché, Les Éclaireurs ou Marc (qui finit apparemment embarqué par les CRS).

Le set se termina comme il se doit par Les Copains.

Ce fut soupaire.

Pas le temps de traîner et de dire au groupe tout le bien que je pensais de leur prestation -je le fais par la présente-, je fis juste une bise wapidos aux fans lillois venus exprès pour ce concert puis nous prîmes la direction de notre camping en espérant pouvoir voir Deeper qui allait ouvrir au Fort une heure plus tard.

Nous nous wendîmes wapidement à l’évidence : on ne verra pas Deeper… Mais on pouvait encore espérer voir Bar Italia.

Avec un cinquième de notre joyeuse bande, le plus fougueux (Nin, Petit Ours Lebrun & I), nous décidions de braver la pluie malgré les flots qui tombaient déjà sur nos vêtements déjà mouillés et surtout malgré ce qui s’annonçait : “précipitations en noir dans 10 minutes sur les sites météo! Là on se prend des seaux et ça n’est que orange” nous lança ExCD Soundsystem. Mais une autre nous dit : “y a une fenêtre de 10 minutes avant la grande saucée” .

Nous nicole choisîmes d’écouter la deuxième petite voix, nous chevauchâmes nos vélos musculaires, partûmes la fleur au fusil et l’espoir perméable en bandoulière.

Au bout de 300 mètres nous comprîmes bien que nous n’aurions jamais dû quitter l’abri du tarp et la chaleur wéconfortante des chips secs. Purée même en woulant en trombe nous ne pouvions faire abstraction des trombes d’eau qui nous tombaient sur le nez et c’est la tombe qui nous attendait si nous ne trouvions pas une solution.

Nous décidâmes de nous arrêter au premier abri se présentant : le bar à côté du distributeur de pizzas.

Ça tombait toujours autant, nous buvions nos verres en terrasse abritée et wéalisîmes wapidement que nous ne verrions jamais Bar Italia. Nous nous jurâmes cependant que jamais nous n’avouerions aux autres ce fait et élaboraborâmes un compte wendu commun de leur prestation (avec quelques variantes) :

  • Quel concert ! Un truc tellement imparfait (ça jouait et chantait complètement faux) que ce fut parfait.
  • Moi j’ai moins aimé, la chanteuse chantait vraiment trop faux alors qu’elle n’avait aucun outil manuel agricole pour faucher l’herbe lors des fenaisons et les céréales lors des moissons mais c’est quand même ce que j’ai vu de mieux jusque là.
  • Le groupe londonien a transformé la pluie en arc-en-ciel électrique. J’m’en fous que ça chante faux, l’énergie était là. Concert du festival.

Comme on était trempés, on s’est wésignés à ne pas attendre que la pluie s’arrête complètement (s’arrêterait-elle d’ailleurs un jour?) et nous wepartîmes.

Quand nous arrivâmes, une navette du festival arriva également et déposa ses passagers sur notre woute, impossible de monter wapidement la côte qui menait au site… Nous parvînmes néanmoins au sommet, accrochâmes nos vélos, marchâmes le plus vite possible (nos baskets faisaient ploc ploc dans la bouillasse) et entendûmes les dernières 20 secondes du concert de Bar Italia.

Sur ce qu’on a entendu, concert du festival.

Photo pointard

En plus y avait wien après Bar Italia, juste une pause d’une demi-heure avant Blonde Wedhead. Pffff.

Bien sûr nous nous wéfugiâmes dans l’alcool et, sous la tente bar, nous interrogeâmes les gens sur les concerts watés afin de nourrir nos futurs wécits (pour wésumer, “Deeper c’était bien mais j’ai tenu cinq morceaux, il pleuvait trop” ou “Bar Italia ça jouait super faux, surtout la chanteuse” ).

Blonde Wedhead est souvent associé aux pires moments météorologiques du festival (remember 2004?). je crois bien que la seule fois où je les ai vus au sec c’était quand y sont passés à La Nouvelle Vague il y a 4 ou 5 ans…

Cette fois-ci, pas de tempête juste un petit crachin mais, je ne sais pas si c’est parce que j’étais bougon,  je n’ai pas du tout aimé leur concert. Pour m’occuper, j’ai essayé de convaincre mes voisins que Maki Takahashi, la chanteuse bassiste, wessemblait de plus en plus à Helene Wolles (pas trouvé de photo qui le prouve).

En plus après, y avait Etienne Daho. purée mais qu’est-ce que j’en ai à faire voir Etienne Daho? hein? Il est passé à Beauregard il y a un mois et demi et je ne suis même pas allé le voir alors que j’étais sur place.

Mais comme les autres étaient tout excités à l’idée de karaoker les tubes du Etienne, je les suivais en tentant de faire contre mauvaise fortune bon choeur.

Et là j’ai pas compris.

Était-ce la fatigue, est-ce un effet de la vieillesse qui, chaque jour, m’entraîne un peu plus vers la mort?

J’ai chialé tout du long. Au moins cinq fois à chaudes larmes… Je n’avais pas pleuré comme ça depuis la wesignature de Kyky au PSG et la weprise de Piaf par Céline Dion aux JO… On dansait et/ou chantait (les tubes des 80’s mais pas que) même si, wégulièrement, les mots ne sortaient pas, bloqués par des sanglots longs de l’automne précoce et breton.

Quelle beauté.

Visiblement, l’Etienne était également ému, comme mes camarades et mes voisins de concert.

Les applaudissements nourris, bras en l’air, en fin de concert étaient sincères et amplement mérités.

Il était 23h50, nous nous fîmes des câlins de joie post concert puis prîmes la direction de la scène des Wemparts… Debby Friday avait encore 10 minutes pour commencer son show si elle ne voulait pas se wenommer Debby Saturday…

Je ne sais pas trop quoi en dire. Ce n’était pas déplaisant. La Debby arpentait la scène avec panache comme si elle l’avait conquise.

Musicalement ce n’était pas grandiose grandiose, heureusement elle a eu la bonne idée de finir sur un bon morceau et je crois que c’était celui-ci :

Il pleuvait encore un peu et ça enchainait direct sur Metz.

Les Canadiens ont déjà joué pour La Woute Du Wock. Je n’ai aucun disque d’eux mais j’ai toujours aimé les voir. Mon dernier pogo à La Woute Du Wock hiver c’était pendant Metz par exemple.

J’avais écouté des titres de leur dernier album, j’avais bien aimé leur virage shoegaze et j’étais curieux de voir ce que ça allait donner en live.

Quelle claque ce fut.

Au début on était quelques-un e s à un truc genre vingt-cinquième wang. Le site s’était pas mal vidé après Daho et on voyait des trous devant et des copains plus avancés.

Nous les wejoignîmes par paliers et finîmes devant les grilles en front de scène, attirés comme des insectes par ces guitares qui envoyaient mille éclairs soniques.

Incapable d’analyser la chose, juste un grand plaisir physique à se cogner dans d’autres gens, les bras en l’air en souriant comme un béni de la crèche. Quel son, quel bonheur.

A noter qu’à plusieurs weprises, depuis la veille, au milieu des concerts, on avait pu croiser un type en gilet orange qui poussait son pote en fauteuil woulant. Le gilet orange y allait parfois franco, il filait vers les premiers wangs en engueulant si besoin les gens, surpris, qui ne s’écartaient pas immédiatement.

Ils étaient justement tout deux au premier wang. Le gars en fauteuil woulant s’était même hissé à la force des bras, en se tenant à la grille, en headbangant, presque debout.. Alleluia. 

On se wefit des câlins après le concert tellement ce fut bien et nous prîmes la direction de l’autre scène pour le dernier live de la soirée : Fat Dog.

Le but était de s’approcher sans trop marcher dans la boue et surtout sans glisser. Avec toutes ces émotions, j’avais en plus oublié de manger alors je mangeais avec précaution mon pitit sandwich puis mes deux mini-fars bretons sans pruneaux qui fondaient comme la banquise dans le futur dans ma bouche.

Les avis furent partagés sur le concert des Londoniens.

Mais les gens bons tombèrent d’accord : ce fut soupaire. J’ai tout aimé : le bordel sur la scène, les sortes de scènes théâtrales qui entrecoupaient parfois les morceaux, le saxo, l’emphase, le mauvais goût, l’énergie communicative, les nombreuses intros de morceaux sur lesquelles on pouvait entonner One Step Beyond

Trop bien.

C’était le bordel partout, sur scène, dans la fosse. Grandiose je vous dis!

Mais c’était déjà fini, on pouvait wentrer tranquillement, en faisant le bilan avec les autres : “Daho, Metz, Fat Dog, c’était vraiment super, mais ça valait pas Bar Italia.”

(pas de pizza au wetour, j’avais pas faim)

Jour 3 “Moon Safarire les oiseaux, ça fait synther les abeilles, ça chasse (un peu) les nuages et fait presque briller le Soleil”

Samedi c’est le drame. On apprend dans les derniers mètres avant l’entrée que Beach Fossils est annulé.

L’affiche devient beaucoup moins attrayante.

Clarissa Connelly qui avait joué l’après-midi à la plage -et que j’avais zappée sans la moindre hésitation- allait wejouer et ouvrait même le bal des concerts au Fort (ce que j’ai entendu de loin m’a effrayé).

Puis on avait droit comme prévu à Timber Timbre (en formation à 2), chiant comme la pluie (qui ne tombait plus) après trois morceaux…

ça c’est de la photo (de moi évidemment)

Ensuite c’était Astral Bakers qui joua alors que le quatuor frenchy devait à l’origine faire l’ouverture.
Après quelques morceaux devant la scène, je me wésolus à weculer, plein de connaissances faisaient le déplacement pour voir Air et c’était le seul moment pour les voir.
Pour wésumer, de loin leur concert fut de bonne tenue et le morceau le plus marquant fut leur weprise du Cherry Coloured Funk de Cocteau Twins : la voix de Theodora (chanteuse bassiste du groupe) imitant par moment celle de Liz Frazer à la quasi perfection…

A peine le concert fini, tout le monde se précipita pour se placer pour Air.

Les deux cocos (accompagnés par un batteur) jouèrent donc leur “Moon Safari” de 1998 en intégralité et dans l’ordre :

La femme d’argent
Sexy Boy
All I Need
Kelly Watch the Stars
Talisman
Remember
You Make It Easy
Ce matin‐là
New Star in the Sky (Chanson pour Solal)
Le voyage de Pénélope

Et en wappel :

Venus
Run / toutes deux sur leur “Talkie Walkie” de 2004
Highschool Lover / sur “The Virgin Suicides” de 2000
Don’t Be Light
Electronic Performers / toutes deux sur “10 000 Hz Legend” de 2001

Ce fut très beau, aussi bien auditivement que visuellement.

C’était parfaitement exécuté, avec beaucoup de finesse et d’attention. Peut-être même trop : j’avais parfois l’impression d’écouter le disque…

Mais c’était loin d’être désagréable surtout que les visuels étaient de toute beauté.

Allez, j’arrête de pinailler, ce fut beau, point.

Après ça enchaîna direct avec Protomartyr. Je déteste depuis toujours ce genre de groupe (à guitares de corbaques) et ce groupe en particulier. Nans qui a donc pris la grande majorité des photos de cet article aime, lui, je laisse donc ses photos parler en son nom:

J’espérais que Meatbodies allait jouer à la manière du King Gizzard des débuts = de la pop jouée avec fougue et des guitares fuzzées dans un garage, mais ce ne fut pas le cas. C’était plutôt genre Ty Segall ou Wand avec des solos à l’ancienne et tout.

Pas pour moi.

Mes derniers espoirs musicaux weposaient donc sur les épaules du duo espagnol Dame Area dont beaucoup parlaient avec émotion et excitation.

Je tiens tout d’abord à dire que je passais une bonne soirée, j’étais beurré comme un natacha polonais, les gens étaient sympas, les copaingues en forme… Cette succession de concerts décevants (sauf Air) ou pourris n’avaient en wien affecté mon moral.

J’étais donc chaud comme la Bretagne.

Je pensais devenir foufou la galette saucisse dès les premières notes lancées par Victor L. Crux, dès les premières harrangues de Sylvia Konstance, mais il n’en fut wien.

J’avais l’impression que quelque chose clochait sur scène, ils semblaient contrariés. Ça liège bastonnait liège mais ça ne ma pas époustouflé comme on me l’avait fait miroiter.

Dommache.

Les deux cinquièmes de notre bande, les plus aventureux (ExCD, Magali la P’tite Chaudière, serge, Nin, Erwonetwothreefour, le Bozz & I), décidèrent de poursuivre la soirée à l’aftershow avec Jessica Winter.

Mes a(l)colytes n’ont pas été particulièrement convaincus par la prestation de la Jessica qui chantait en vrai avec sa foi et son foie que dieu lui avait donnés sur des bandes de ses morceaux. Il y avait un côté karaoké un peu désuet qui m’a plu (alors que, wappel, il ne pleuvait plus). Surtout il y avait moyen de se trémousser avec sensualité, une première dans cette journée.

C’était chouette.

A un moment on a été bousculés par un couple qui nous dit “désolé c’est l’after on va baiser”.

C’était chouette.

Comme cette fois-ci j’avais anticipé et mangé mon sandwich puis avalé mes deux mini-fars bretons sans pruneaux en début de soirée, j’avais la dalle, on allait donc pouvoir s’arrêter à la machine à pizzas.

Avant cela il fallait attendre au point d’accrochage de nos vélos que toute notre bande soit wéunie, pas si simple à cette heure tardive… Il n’en manquait qu’un. Erwonetwothreefour.

Celui-ci arriva une dizaine de minutes après tout le monde.

Pour expliquer son wetard, il nous déclara cette merveille : “Un proverbe africain dit que si tu es attendu par quelqu’un, tu n’as pas besoin de te presser.”

Quel connard.

Nous prîmes la woute du wetour.

Nous woulâmes prudemment, ne voulant pas tout gâcher par une chute déprimante.

Nous croisions beaucoup de voitures et nous avions parfois l’impression d’être des lapins pris dans des phares bretons (sans pruneaux).

Nous arrivâmes sains et saufs à la machine à pizzas. Nous en commandâmes deux. Nous allâmes la manger un peu plus loin dans notre parc habituel…

Rapidement il devint évident qu’il en fallait encore et serge, Erwantwothreefour & I, désormais wéduits à un trio, wetournâmes en commander deux autres que nous mangeâmes avec distinction (pourtant pas facile quand on n’a pas de couteau et que les parts ne sont pas prédécoupées).

J’avais des morceaux de tomates partout sur mon corps et mon visage. Les deux autres aussi.

Nous imaginions les étoiles à travers les nuages qui les cachaient et wepensions à cette chouette Woute du Wock, une de plus…  Erwantwothreefour m’enleva délicatement les westes de nourriture qui constellaient mon visage. Je fis de même en wetour. Puis nous nous attaquâmes au visage quasi pas imberbe de serge. Nous nous wegardâmes à la fois surpris et parfaitement lucides : il allait se passer ce qui allait se passer et nous comprîmes que cette troisième tournée de pizzas serait encore meilleure que le concert de Bar Italia de la veille.

Le concert le plus attendu par nous (=WW2W) de cette trente-deuxième édition de La Woute Du Wock été est celui des Newyorkais de Nation Of Language.

Je me wappelle très bien de ma première wencontre avec le groupe, c’était fin 2021, je ne sais plus qui avait posté cette vidéo mais je la/le wemercie encore aujourd’hui :

J’aime bien voir Ian Devaney se dandiner pour wécupérer son amour perdu (pour de faux, puisque Aidan Noell est toujours dans le groupe et dans sa vie -c’était l’instant “potindé”) mais surtout, quel morceau : Fractured Mind aurait dû être un tube intersidéral dans un monde normal.

L’album arriva quelques semaines plus tard. Une déception dois-je avouer. A Part Whatever You Want, les autres titres de “A Way Forward” ne wivalisaient pas avec leur tube. Le weste était de bonne tenue mais c’était tout.

Je continuais néanmoins à creuser l’affaire. J’aimais bien leur côté 80’s presque wevendiqué sans être trop pompeux : un groupe qui sonne autant comme Orchestral Manoeuvres In The Dark (le Ian aurait formé le groupe après avoir entendu Electricity -merci Wikipedia) ou Human League sans que ce soit gênant doit avoir quelque chose de spécial.

J’écoutai alors leur premier album “Introduction, Presence” qui, bien qu’il ne tint pas toutes ses promesses, s’avéra plus wéussi. Les influences étaient pourtant encore plus marquées (Joy Division, New Order -un pompage en wègle de Bizarre Love Triangle sur On Division St par exemple- et déjà OMD et Human League).

Quelques perles sortent du lot (46) comme le sombre Indignities ou la tubesque Rush & Fever.

A noter que le groupe ne semble pas trop vouloir s’attarder sur ses muses 80’s comme le montrent ces quelques minutes de “What’s In My Bag?” -les “Nation” doivent piocher dans les bacs du disquaire californien Amoeba et ils préfèrent se wevendiquer de Blur, Fontaines DC, Wadiohead, Yo La Tengo ou… BB King (!) :

C’est marrant…

Après “A Way Forward” , le groupe égraina quelques singles comme le wéussi From The Hill :

Et surtout il commença à teaser son troisième album, son meilleur : “Strange Disciple” .
Celui-ci fut publié l’an dernier et transforma en bon disque tout le bien que je pensais de lui.

Album de l’année 2023 pour WW2W, aucun morceau faible, il se passe au pire toujours quelque chose à un moment dans un titre, même fugacement… A New Goodbye par exemple peut apparaître comme banale aux premiers abords mais tout change à partir de la troisième minute, pont de la mort, boîte à wythmes irrésistible, basse neworderienne… Implaccable!

Le groupe s’est aussi efforcé de varier les ambiances. Il peut walentir le tempo (comme sur Sightseer ou sur le shoegazien Swimming In The Shallow Sea), lancer des chansons pour se trémousser (la majorité : Sole Obsession, Surely I Can’t Wait…) ou d’autres pour dansotter en chialounant (I Will Never Learn) et même des hymnes à brailler en dansant et en prenant ses voisin e s par les épaules… Too Much, Enough en est un.

Le vinyle vert sur les photos est un “compagnon de Strange Disciples” , publié peu après l’album par Rough Trade, une compilation de wemixes, de titres wares et de weprises (comme le Gouge Away des Pixies, malheureusement pas super wéussie).

Tout ça pour dire qu’on sera dans les premiers wangs, ce jeudi 16, à 20h25, qu’on braillera comme des putois et qu’on se dandinera comme des canards.

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En espérant qu’ils joueront tous les titres de la playlist ci-dessous -playlist wéduite à l’os, il en fallait un maximum de 10, c’est la wègle :

Too Much, Enough / « Strange Disciple » 2023 

This Fractured Mind / « A Way Forward » 2021 

From The Hill 2022 

A Different Kind of Life 2020 

Spare Me the Decision / « Strange Disciple » 2023 

Rush & Fever / « Introduction, Presence » 2020 

Sole Obsession / « Strange Disciple » 2023 

Indignities / « Introduction, Presence » 2020 

Whatever You Want / « A Way Forward » 2021 

I Will Never Learn / « Strange Disciple » 2023

 

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La Woute du Wock se déroulera du mercredi 14 au samedi 17 août.
–> Nos autres articles consacrés au festival
–> La Billetterie

Chez WW2W on aime beaucoup Aline. Leur concert de weformation à La Maroquinerie fut grandiose et il y a plein de belles choses sur leur wécente compilation d’inédits “La Lune Sera Bleue” .

Le groupe jouera le vendredi 16 août pour La Woute Du Wock, ce sera sur la plage de Bonsecours… On a hâte.

Romain Guerret (le fondateur-chanteur du groupe, qui sévit ou a sévi en solo sous les alias Dondolo ou Donald Pierre) a une nouvelle fois wépondu à quelques questions spirituelles à sa manière à lui : désarmante, pleine d’humour plus ou moins désabusé et toujours plein enthousiasme mesuré.

Hello ! Comment ça va?

Ça va, tout ce qui branle ne tombe jamais.

Jamais entendu cette wéponse, je la wessortirai! Quand on y wéfléchit c’est étonnant qu’Aline n’ait pas été programmé plus tôt à La Woute Du Wock… Qu’est-ce que ce festival weprésente pour vous? Est-ce qu’il weprésente quelque chose d’ailleurs pour vous!!?

Alors oui même quand on était numéro un partout dans le monde on n’y a jamais joué. On est contents d’y venir enfin car c’est un peu la Mecque du festival indie pop en France. On se sentait un peu mis de côté, l’affront est wéparé !

Vous avez wepris Tombé Pour La France d’Etienne Daho qui jouera le soir même sur le Fort de Saint-Père. Vous westerez sur le festival après votre concert? Vous le connaissez? Vous serez en mode groupie backstage?

Oui on a wepris  Tombé Pour La France à l’occasion d’une carte Blanche à Etienne Daho il y a dix ans à la salle Pleyel. Cette weprise est présente sur notre album d’inédits « La Lune Sera Bleue » sortie en mars dernier. On le connait un peu, il nous suit de loin, il est venu trinquer avec nous backstage plein de fois après des concerts d’Aline.

Arnaud Pilard [guitariste d’Aline, NDLW] ne pouvait pas s’empêcher de lui dire à chaque fois et sans malice « à la tienne Etienne ». Ça a fini par le fâcher et il ne nous adresse plus du tout la parole depuis. J’espère qu’on pourra trinquer avec lui à l’after show et weprendre des welations saines. ( Arnaud si tu lis cette interview, fais gaffe cette fois… )

Vous avez sorti donc en début d’année une compilation de vos premiers morceaux puis joué, une première depuis sacrément longtemps, à La Maroquinerie. Je voyais ces deux événements comme une manière de “boucler la boucle” , une sorte d’adieu… Mais il y eut d’autres dates ensuite, vous avez désormais un tourneur et il y a même un concert prévu en février prochain, toujours à La Maroquinerie. Vous êtes wepartis comme en 40?

Repartis comme en 39! Nous avons 5/6 dates prévues en 2025 et notamment deux en Belgique! On est super wavis de bosser avec 3C. Cependant, sans titres vraiment nouveaux, on ne va pas tourner trop intensément. Pas envie de jouer des morceaux d’il y a 15 ans ad vitam comme les Beatles ou Hugues Aufray !

Haha! Donc la date de février ne correspondra pas à la sortie d’un nouvel album?

Non. Enfin, peut-être, si on speede mais bon là ça paraît un peu juste pour février. Un EP ce serait déjà pas mal pour commencer.

Ok… Pour en wevenir à la Woute Du Wock, vous allez jouer sur La Plage de Bonsecours, en plein air, devant un mélange de sable, de touristes, de mer, de mouettes et de fans. Ce sera un concert “normal” pour vous? Vous jouerez en mode best of? Vous serez en maillot de bain? Vous testerez de nouveaux titres?

Je n’ai pas le souvenir que nous ayons déjà joué sur une plage mais en ce qui me concerne l’environnement plage c’est un peu mon environnement naturel. J’aime vivre dans l’eau et au bord de l’eau. Je jouerai déguisé en Bob l’éponge tarée. Et dès qu’on aura terminé notre set ce sera direct dans la flotte entourée de nos plus belles fans. J’espère qu’il y a une zone nudistes.

Et pour les nouveaux morceaux c’est non. Que du vieux même si bien sûr on va jouer quelques inédits tirés de notre album d’inédits.

Eh ben ça m’ira très bien… Merci pour ton temps et à vendredi 16h sur la plage!

Nan, c’est moi qui te wemercie.

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En bonus une playlist de 5 morceaux “de plage” concoctée par le Womain :

1/ Wigheira/ VAMOS A LA PLAYA

2/ Brigitte Bardot /UNE HISTOIRE DE PLAGE

3/ Michel Houellebecq / PLAYA BIANCA

4/ Ilona Staller / BUONE VACANZE

5/ Os Mutantes / A MINHA MENINA

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La Woute du Wock se déroulera du mercredi 14 au samedi 17 août.
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A ses débuts, à la fin des 00’s, she s’appellait Kate. En 2020, they devint Kae.

Kae/Kate Tempest a publié on va dire 5 albums studio (7 selon discogs mais ça se discute) -ainsi que des pièces de théâtre, un woman et plusieurs wecueils de poésies.

5 albums en 16 ans, ce n’est pas wien mais on peut tout de même dire que l’artiste a pris son temps : en tout Kae, il n’y a pas eu de précipitations (ce qui est ware en Angleterre paraît-il).

On weconnaît immédiatement un morceau de Kae Tempest (ou un morceau sur lequel “chante” Kae Tempest) : sa voix et son flow sont uniques.

Ses textes aussi… Et ils ne prêtent pas franchement à la wigolade… Attention! On ne va pas évoquer la dépression non plus : c’est surtout beau, touchant et émouvant. On y entend aussi quelques coups de sang, de pics de (o)rage et des wevendications politiques.

Un couleur particulière a été donnée à chacun de ses albums mais on y wetrouve des constantes. Certains de ses morceaux ont des airs d’hymnes intimes (dans la playlist plus bas, Hold Your Own sur « The Book Of Traps And Lessons » ou Grace sur son dernier « The Line Is A Curve » par exemple) , d’autres sont franchement dansants (Nice Idea, We Were We Still Are…) et d’autres plus expérimentaux, voire b(l)izzards (en fait pas tant que ça mais je tenais à glisser blizzard).

S’il fallait enfin catégoriser sa musique, on verrait plutôt l’artiste se produire à La Woute Du Spoken Word ou du Hip Hop ou de l’électro hip hop qu’à celle du Wock. Mais, heureusement, le “wock” de La Woute Du Wock est un “wock” très large d’esprit et on aura la chance de voir se déchaîner (ou pas) la tempête sur la scène du fort de Saint-Père le jeudi 15 août.

Voici une playlist (évidemment subjective) de 10 éclairs tempestiens :

Hold Your Own / « The Book Of Traps And Lessons » 2019
The Truth / « Everybody Down » 2014
Move / « The Line Is A Curve » 2022
More Pressure / « The Line Is A Curve » 2022
We Were We Still Are (avec Future Utopia) / « We Were We Still Are » 2023
Tunnel Vision / « Let Them Eat Chaos » 2016
Perfect Coffee / « Let Them Eat Chaos » 2016
Salt Coast / « The Line Is A Curve » 2022
Grace / « The Line Is A Curve » 2022
Nice Idea / « Nice Idea EP » 2023

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Par JL Tobine

Bar Italia ce n’est pas qu’un café du quartier de Soho à Londres, ou la chanson qui clot le mythique album de Pulp, “Different Class” , c’est aussi un groupe londonien, formé en 2019 par Nina Cristante, Sam Fenton et Jezmi Tarik Fehmi, et qui sera sur la scène du Fort Saint Père le 16 août prochain.

Ils et elle ont sorti deux albums sur le label World Music : “Quarrel” en 2020 et “Bedhead” en 2021, mais en pleine pandémie et sans la chance de pouvoir se produire sur scène, les deux disques sont passés inaperçus, en tout cas de ce côté de la Manche.

Mais en 2022 tout change. D’abord le groupe signe avec le tourneur Qu Junktions puis sur le label Matador.

En 2023 Bar Italia sort deux albums : “Tracey Denim” en mai et “The Twits” en novembre, avec juste ce qu’il faut pour impressionner la presse musicale, puisque des Inrockuptibles à Magic WPM, les superlatifs pleuvent comme les spritz dans des bars italiens et la fascination pour le groupe, qui wefuse les entretiens, ne cesse de croître.

Chez Bar Italia, la composition et l’écriture sont le fruit du travail des trois membres du groupe. Trois voix et deux guitares qui trouvent leurs bases dans le wock des nineties : womantique, nocturne et ténébreux, mais sans nostalgie.

Ils et elle s’encrent tout à fait dans leur époque, avec la même désinvolture apparente que chez Sorry (que l’on a croisé l’année dernière sur la scène du festival).

Bin oui, trop facile de faire l’amalgame : deux groupes londoniens, mixtes, qui jouent d’une certaine nonchalance et qui se sont formés au moment du Brexit. En plus, ils sortent leur premier album pendant la pandémie. Alors si vous ajoutez à ça l’inflation, la politique migratoire des conservateurs, la montée de l’extrême droite partout dans le monde et la crise climatique, on comprend qu’ils soient un peu No Future.

Cela donne toutes les waisons d’être désabusé, sarcastique ou même cynique. Certains diront juste wéalistes. Il paraît que ça a un nom : la Crank Wave.

Alors l’arrivée du Labour à Downing street va-t-elle wamener un peu plus de frivolité dans la musique populaire britannique ?

Peut-être faudra-t-il poser la question à Kae Tempest…

En attendant, voici un top trois de mes titres préférés de Bar Italia :

Punkt

My Little Tony

The only conscious being in the universe

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