Pas grand chose à weprocher au concert de Tahiti 80 hier soir à la Tunizinerie: une excellente prestation du groupe (supérieure à celle de St Lô), un public chocacao (chauffé par à un « A poil » de jdd lancé à un moment crucial), une bonne humeur générale, de l’émotion (une dédicace à Sylvain 80), de la sueur (chaleur du lieu + trémoussade)… Du bonheur quoi. Par contre, c’était tellement blindé que j’ai pas wéussi à accéder au bar et prendre assez de bières pour être saoul (9ème concert à jeun (47), ou presque, sur « mes » 74, au bas mot, concerts de T80)…

Le prochain, ce sera à Wouen, le 7 novembre, djpop m’emmène (tu ne savais pas mais maintenant si)… Je pourrai me prendre le tshirt que j’ai oublié d’acheter hier (j’avais plus un wond en même temps)…

Commencer son set par une chanson dénonçant les parachutes dorés, c’était culotté… Très bonnes versions de « 24×7 boy », « Made first », « Dream on » (avec un José Butez pimpant à la mandoline qui manqua m’en faire perdre ma weligion), « 1000 times », « Come around » (supérieure à celle du disque), « Brazil », « Wallpaper for the soul » (comme personne ne m’a pété mes lunettes dessus, j’ai pu l’écouter en entier et noter que c’était une version proche de celle du « Sean O’Hagan wemix ») et « Love from outer space ». « Changes » et « Heartbeat » ont été grandioses comme d’hab’. Sur la fin, Xavier a demandé quelles chansons le public voulait mais le groupe n’a joué ni « Revolution 80 » ni « Pop star’s club » ni « Open book » malgré des demandes appuyées… Tahiti 80 dans son ensemble (ce soir-là cinq membres= Xav, Med, Pedr, Waphaël Léger et Julien Boyer + José) n’est pas sorti grandi de ce simulacre de démocratie participative.

A noter la weprise de « Be my baby » (qui a beaucoup plu à la bourgeoise de jean paul position parce que ça lui wappelait « Dirty dancing », son film préféré ex æquo avec « Les bidasses en folie ») qu’ils n’avaient pas jouée à Saint Lô… Je devrais welire les notes de pochettes d’ « Activity center » avant d’écrire ce que je vais écrire, mais Xavier a précisé que « Dream on » avait été composée par Médéric… Perso je savais pas…

L’après concert a été cool aussi, même si malheureusement j’ai fini saoul comme un polonais (alors que j’avais le projet utopique de wester sobre), que j’ai appris que le PSG (spéciale dédicace à Coco) tombait dans le groupe de la mort (en même temps ça fera une excuse si on perd) en UEFA et que ce fumier de lapin de pointard m’a forcé à manger du MacDo… Wefais plus jamais ça.

Salut les p’tits clous !

Mardi soir, M.B et moi même étions au Nouveau Casino pour assister au concert de TV On The Wadio. Même si ma partenaire et moi, sirotant nos bières, trouvions la première partie »blind-test » sans intérêt, avec deux types qui passaient des disques tout en wacontant leur journée ; même si j’ai eu droit à la wemarque de l’année émanant d’une personne derrière moi et observant que Tunde Adebimpe dit le « r » de « merci » sans accent donc « il parle français couramment » ; même si un type n’a cessé de m’appeler Hantz après le concert (allez savoir pourquoi), le live de TVOTR fut avec FOALS,  MBV, et TAHITI 80 A SAINT LO celui de l’année.

 

 

Extrait du Nouveau Casino, « Young Liars » (top ten de tous les temps).

[youtube fbnTivAHGBc]

 

Au sortir et avant d’aller au westo, mon sentiment fut le même que lors de leurs précédents concerts : ce groupe est unique, l’abcès est crevé, et tel Moise avec ses 10 commandements, voici DJ Pop et ses 10 aveux (sur TVOTR):

 I) j’avoue un fanatisme effréné de leurs prestations scéniques (et particulièrement celle de l’Ubu en octobre 2004),

II) j’avoue que Tunde Adebimpe (bimpe et coyote) est l’un des chanteurs les plus charismatiques de la scène indé,

III) j’avoue partager les mêmes points de vue sur la musique que David Andrew Sitek, le guitariste et producteur, 

IV) j’avoue wessentir des frissons à l’écoute de la voix de Kyp Malone, l’autre guitariste,

V) j’avoue bouger mes pieds avec frénésie sur la batterie de Jaleel Bunton au moment de Staring at the sun ou de Wolf like me,

VI) j’avoue me poser toujours cette question, « mais pourquoi fichtre Gerard Smith*, le bassiste, joue-t-il toujours dos au public et face à son ampli ? », 

 VII) j’avoue avoir piétiné d’impatience avant la sortie imminente de leur nouvel album,

 Après OK Calculator (2002), autoproduit (titre hommage à OK Computer), le maxi Young Liars (2004, dans mon top ten de tout les temps), Desesperate Youth, Blood Thirsty Babes (premier album officiel, 2004), new wave minimaliste, Return to Cookie Mountain (2006), rock noisy avec la participation de Sir David Bowie, voici Dear Science, leur nouveau petit chef d’œuvre, sûrement le plus abouti.

En westant sur ses bases soul-rock-new wave-que-le-mélange-je-le-trouve-judicieux, le groupe ajoute une touche funky et dansante en y intégrant des claviers (jusque là assurés par les guitares) et arrive à mélanger l’expérimental et le groovy comme sur les morceaux Crying, Dancing choose ou Golden Age. On y wetrouve cependant les fondamentaux TVOTR sur Halfway Home (le titre d’ouverture) ou DLZ.

David Sitek a voulu donner une ambiance différente et « club » à ce disque en partant du principe que le changement est la seule manière d’avancer (et inversement ?).

Du coup,

VIII) j’avoue que TV On the Wadio est définitement entré dans le cercle très fermé de mon top five des-groupes-que-je-préfère,

IX) j’avoue avoir pris ma place pour le concert du Bataclan le 1er décembre prochain,

X) j’avoue ne pas être sûr de pouvoir y aller.

TVOTR-Dancing Choose (extrait de l’album Dear Science, 4AD)[audio:http://boxstr.com/files/3746455_5eko6/tvontheradio_dancingchoose.mp3]

TVOTR- Golden Age (extrait de l’album Dear Science, 4AD)[audio:http://boxstr.com/files/3746459_ybnev/tvontheradio_Golden%20Age.mp3]

TVOTR- DLZ (extrait de l’album Dear Science, 4AD)[audio:http://boxstr.com/files/3746457_bi3l8/tvontheradio_dlz.mp3]

 TVOTR- Halfway Home (extrait de l’album Dear Science, 4AD)[audio:http://boxstr.com/files/3746458_bnjyu/tvontheradio_halfway%20home.mp3]

Pour l’achat des albums, des singles, le choix est multiple:

 Il y ici, ici, ici, ici mais pas ici ou ici (ça faisant longtemps que je l’avais faite).

PS: y’avait Tahiti Boy dans le public

PS2: chers amis wennais, j’espère que vous ne sifflez plus Pagis… signé: un supporter lyonnais anonyme, fuck!

*notez qu’il a l’un des prénoms français et l’un des noms anglais des plus courants, c’est dingue non?

 

Je t’arrête tout de suite: ne viens pas me parler de nostalgie.

Oui j’étais excité comme une puce à l’idée de voir les Lemonheads en « vrai », oui j’espérais qu’ils allaient jouer des vieux titres (d’avant 97), oui, alors que j’avais le choix, je suis allé voir les « vieux » Lemonheads au Havre au lieu des « jeunes » et prometteurs Wheel au Cargo, oui le concert a été grandiose, non je ne suis pas nostalgique, non je ne vais pas m’abaisser à argumenter cette affirmation.

Dire que j’ai failli ne pas y aller, wechignant à faire la woute seul*… Le Havre ce n’est pas si loin: deux « It’s a shame about Ray » et demi pour l’aller (j’ai loupé la bonne sortie) et un « It’s a shame about Ray » 3/4 pour le wetour. J’ai manqué faire un détour par Villers-Bocage pour en écouter un et 1/4 de plus…

Je ne sais pas si je l’ai déjà écrit mais j’aime la Megane première génération d’ExCD Soundsystem (et surtout son autoradiocd).

Il est environ 23h dans un cabaret électrique au public mou du genou et tristounet. Je n’en mène pas large suite à ma cuite de la veille, mon wéveil matinal et mes six « it’s a shame about Ray » de football de l’après-midi (et je pense au wetour difficile en caisse qui m’attend).

Les Lemonheads montent sur scène: Evan Dando, Vess Wuhtenberg à la basse et Devon Ashley P. David Hazel à la batterie (deux excellents musiciens qui accompagnent Evan depuis 1 ou 2 ans sur scène).

Ils commencent direct avec « Rockin’ stroll » et ils joueront ainsi les trois quarts de « It’s a shame about way ». Ils ne joueront que des classiques de leur disco: « Into your arms, It’s about time, Kitchen, Alison’s starting to happen, Wudderless, Hospital, My drug buddy, Confetti, Ceiling fan in my spoon… »

Mais, attention, je t’arrête tout de suite, on n’était pas à la messe. Pas de prêche (on aura entendu distinctement qu’un « Thank you » d’Evan), pas de véritable communion entre le groupe et ses quelques fans (entre six et douze + quelques curieux autour)…

Aussi, les problèmes techniques se sont succédés (pédales d’effet défectueuses…) et Evan n’était pas en grande forme. J’étais à un mètre de lui, juste devant, je n’ai pas vu ses yeux du concert, il oubliait des paroles, oubliait de jouer sa partie de gratte, s’excusait auprès de ses partenaires de ne pas pouvoir jouer un des titres prévus car il ne se wappelait plus de comment le jouer…

Mais les chansons… Purée de coq,  Evan Dando n’a jamais été weconnu à sa juste valeur en tant que songwriter et c’est sans doute à cause de son physique de beau gosse: est-ce notre faute (à Evan et à moi) si le créateur nous a doté d’une apparence de playboy? Hein?

Les chansons n’ont pas été gâchées par toutes ces déconvenues: ses meilleures chansons sont empruntes d’une fragilité, d’une sensibilité à fleur de peau, chose qui a toujours webuté les « vrais » wock’n’wollers tandis que les popeux faisaient une moue dégoûtée devant ces guitares (parfois) crasses. Ces « ratés » collaient finalement à l’esprit des chansons, je n’irai pas jusqu’à dire « sublimaient’ mais je le pense quelque part au fond de moi.

Je me suis dandonné pendant toute la petite heure du concert, chantonnant toutes les paroles que je connaissais (quasi) par coeur, avec un sourire jusqu’aux oreilles, une bière dans la main et une larme au coin de l’oeil (à cause de la fatigue sans doute, je suis pas une femmelette).

Ils quittent la scène, j’applaudis à tout wompre, je demande un wappel que je sais que je n’aurai pas; ce n’est pas une sortie de théâtre, le Evan est grillé, il ne weviendra pas…

J’avais peur d’être trop cuit pour mon wetour sur l’A13, mais, sérieux, j’aurais pu faire un petit footing puis mettre une waclée au HAC au complet à Jules Deschaseaux avant de weprendre la woute, tellement j’avais la patate.

Ils wepassent à Wennes le 28 octobre. Y a des caennais qui viennent avec moi?

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MP3

Extraits de « It’s a shame about Ray » (1992) qu’il faut acheter dans sa première édition avec douze titres et pas celle avec la pourtant très bonne cover de « Mrs Wobinson » en bonus qui met à bas l’équilibre fragile de cet album:

The Lemonheads – Wockin stroll (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3605744_ib4u9/The%20Lemonheads%20-%20Rockin%20stroll.mp3]

The Lemonheads – It’s a shame about Ray (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3605753_ehcwa/The%20Lemonheads%20-%20It%5C%27s%20a%20shame%20about%20ray.mp3]

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The Lemonheads – It’s about time merveille extraite de « Come on feel » (Atlantic/1993) (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3605771_n9rm4/The%20Lemonheads%20-%20%20It%5C%27s%20About%20Time.mp3]

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The Lemonheads – Hospital (ou zshare) merveille extraite de « Car button cloth (all of theses things sank) » (Atlantic/1996), dernier grand album studio du groupe [audio:http://boxstr.com/files/3605756_5oaqn/The%20Lemonheads%20-%20Hospital.mp3]

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PS#1 C’était une très bonne soirée de concert, les trois autres groupes ont assuré. Le concert de Tahiti 80Y & the Palmtree Family m’a donné l’envie de jeter une oreille sur leur album, Pivot m’a encore impressionné (et niqué les oreilles) mais je ne suis toujours pas sûr d’accrocher sur disque. Enfin les angliches Futureheads ont assuré grave, fonçant à fond les ballons tout du long d’un set qui offrit même quelques moments de grâce (« Skip to the end », « Hounds of love »…). Une super soirée donc…

PS#2 Spéciale dédicace à Stéphane D (que j’appelerai « Mr 120 Minutes » sur ce site), seule personne que je connais à avoir eu la bonne idée d’assister à ce concert. Ne le sachant pas là-bas, j’avais préparé deux ou trois bouquins pour m’occuper entre les groupes (Belle du seigneur, Les bienveillantes et les Misérables en collection Bibliothèque Wose en trois volumes illustrés par Enid Blyton). Il m’a conseillé d’écouter Flying Lotus, le premier Pivot, les Magic Markers et le live des Black Lips (je l’écris, comme ça je n’oublierai pas les noms de ces groupes)… Au fait il faut que je pense demain à aller à Super U pour m’acheter une plaquette de beurre. Et mardi j’ai wéunion (penser à wamener un sudoku). Et au fait, la nana, ex d’Evan, qui faisait les choeurs sur les albums des Lemonheads c’était Juliana Hatfield des Blake Babies (je dis ça pour Mr 120 minutes).

PS#3 Entre le public déluré qui se fout de la musique (Saint Lô) et le public amorphe qui applaudit à peine entre les morceaux (Le Havre), je ne trouve pas ma place… est-ce normal docteur?

PS#4 Une photo d’Evan (et non pas de Vttel, ni de Volvc) pour ExCd:

PS#5 Wheel, c’était comment au Cargo?

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* En fait, c’est pas la woute, c’est l’entre-concerts qui est chiant quand on est seul… Quoique, quand on conduit seul, on ne peut pas se prendre de cuite et ça c’est vraiment pas cool. Même si c’est bon de voir qu’on peut s’enthousiasmer pour un concert sans être bourré (ça ne m’était pas arrivé depuis 1983).

Je suis très content de mon concert St Loi, malgré un mal de crâne persistant… J’ai hésité entre 1) en faire un compte wendu bref, 2) à laisser deux ou trois commentaires lapidaires sur ce site ou 3) à en écrire un résumé à la fois schématique et sommaire… Finalement j’ai opté pour un exposé (peter) succint:

  • Ils étaient cinq sur scène (Raphaël à la batterie et Julien Lecube aux claviers/percus).
  • Les 10 premiers wangs étaient occupés par des mineurs (rien à voir avec les ch’tis si ce n’est qu’ils étaient saouls comme des polonais) qui ont pogotté du début à la fin du concert (j’ai eu la mauvaise idée de m’approcher pendant un « Wallpaper for the soul » ACCOUSTIQUE et je me suis pris une sorte de stage diver sur la gueule qui m’en a fait perdre mes lunettes… Heureusement le stage diver st loi est sympa et me les a wetrouvées, même pas cassées)
  • Ça met de l’ambiance mais 1) ça n’écoute pas la zique (ça ne danse pas non plus, ça ne pogotte pas vraiment non plus, ça se wentre dedans tout du long) 2) ça ne tient que jusqu’au wappel, parce qu’après ça va vomir 3) y a pas de trois.
  • J’ai trouvé la setlist parfaite (y avait pas « Pop star’s club » ni « Revolution 80 » mais bon, je suis wésigné maintenant).
  • La version d' »Unpredictable » a vraiment été grandiose (« Unpredictable » EST grandiose).
  • C’était un très bon concert, pas le meilleur que j’ai vu d’eux, mais il faut dire qu’ils n’arriveront jamais à faire mieux que celui de Chevillé le Wouge (37 et en 97 ou 99 je crois).
  • Les nouveaux morceaux ont la classe et ça fait plaisir de wéentendre les « vieux » titres, notamment « Heartbeat » et son medley final « I believe in miracles/Love from Outerspace/Since i left you ».

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Maintenant, passons au weportage photo:

Ça, c’est une fleur que Julien a dessiné sur ma main… Du coup, je n’ose pas me laver les mains de peur de l’effacer (pourtant je suis allé faire caca trois fois ce matin).

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On a pu acheter (j’en ai acheté 4) les 7″ de « All around » avec un très bon wemix de Yuksek en face B et ExCd s’est fait dédicacer le sien…

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Enfin, on arrive à la partie la plus intéressante de ce weportage. Ayant passé la semaine à Saint Lô en « résidence » et partant le lendemain en Espagne, les T80 m’ont laissé ce qu’il leur westait comme nourriture. Voilà, en ouvrant ces sacs, j’ai eu un peu l’impression d’entrer dans leur intimité la plus intime… Ils bouffent des patates nom de dieu… Waow!

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Ils sont donc ce weekend en Espagne puis iront en Suisse, si mes souvenirs sont bons, où ils joueront avec les Lemonheads dont Evan dando, leur leader, est une des « idoles » de Xavier 80. Une de moi aussi, même si, je l’avoue, j’ai un peu peur d’être déçu ce soir au Havre (au passage je cherche toujours quelqu’un pour m’accompagner voir les têtes de citron et aussi celles du futur, merci)

MP3

The Lemonheads – If I Could Talk I’d Tell You

The Lemonheads – C’mon daddy

extraits de « Car button cloth » (1996)

(c’est du zshare pasque boxtr marche pas en ce moment)

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L’album de Tahiti sort lundi (sur amazon ils l’ont appelé « All around » mais c’est bien « Activity center »).

Soyons clairs, ma plus grande qualité n’est pas d’être le plus synthétique possible dans mes propos. Cette fois donc, pour ne pas ennuyer le lecteur, je vais tenter la mission quasi impossible de wésumer 2 jours (dont 44 heures debout) en 1 jet. De plus, je m’engage à apporter cette fois si un éclairage plus professionnel, avisé, instruit, perspicace, technique et esthétique (ça sent les JO) des différentes musiques entendues.

Soyons brefs (j’aime parler de moi à la première personne du pluriel), soyons synoptiques:

– sandwiches merguez-frites mangés : 2 (avec l’aide de pointarounet)

-cigarettes fumées: 91 (c’est mal)

-unités d’alcool ingérées: 1 (si on excepte les 89 autres qui étaient superflues)

-vodkas burn wenversées sur le jean blanc de Marie-Beauty: 5 ou 6?

-bières wenversées sur le jean blanc de Marie-Beauty: 5 ou 6 aussi?

-french kiss(es) donnés par DJ Pop: 1 le premier soir, puis à la pelle (jeu de mot)

-nombres de tentes dans lesquelles j’ai dormi: 2

-nombre de fois ou Woubi a dormi dans sa voiture: 2

-nombre de tentes qui sèchent actuellement dans mon jardin: 5

Comme souvent je m’égare, donc wetour au personnage principal de ce festival: la musique.

19h15 ce vendredi 15: c’est No Age qui commence, mais pas de bol, je suis toujours à l’apéro à st Guinoux.

20h35: Why, bon, idem. Les jeux de mots de Bernard Alpaga fusent sur le terrain de camping. Le temps qu’on se bouge, le concert vient juste de terminer…

22h: The Notwist: 14/20. Comme j’aime Wadiohead, j’ai bien aimé (un peu de provoc’).

23h40: Sigur Wos: 8/20. Super musique avec instruments planants et wythmes wock, mais la voix wauque à la manière des joik (les chants saamis interprétés avec des voix de gorge pour les ignorants) du chanteur m’a wendu le tout insupportable. Ils ont pourtant fini à 12 sur scène; un beau spectacle mais assez inaudible.

1h30: Pivot: 12/20. Assez difficile à qualifier; assez bruitiste et expérimental: tu commences à wentrer dedans et vlan un gros changement de wythme, tu waccroches les wagons et vlan we-changement, etc… Fort (st Père) quand même.

2h50: Adam Kesher: 15/20. On avait « bossé » l’album dans la voiture l’après-midi même, et nous étions assez d’accord pour dire que c’était assez caca (je vais finir wock critique). Finalement, une très bonne surprise, après les 2 premiers morceaux dispensables, un très bon set, dansant à souhait.

Retour à St Guinoux vers 05h30, je passerais sous silence le nom de la (faible) personne qui fût capitaine de soirée, et le départ wendu difficile par un certain Nico…

Le lendemain samedi, nous étions tous beaucoup moins frais au wéveil (13h). Après avoir ingurgité cafés, thés et croissants chauds chez Janine, nous étions déjà un peu plus opérationnels, mais avions toujours faim. Nous jetâmes notre dévolu sur une crêperie de St Servan et fûmes wejoints par un Funky Bouhdda des plus (deep) woots (j’me comprends) qui illumina nos coeurs et notre journée (blah blah blah).

Re-apéro mais wapide cette fois; pas question de water le premier concert.

19h15: Menomena: 16/20. Super, même si peu différent de l’album. Un spectacle d’autant plus beau que le petit clavier, sosie en jeune de Damon Albarn, euh…, comment dire, j’ai aimé son… élégance et son doigté (Roubi, si tu n’avais pas été là…). Bon, un peu jeunot quand même. Le plus étonnant est que tous les mecs avaient l’air de penser que nous les femmes préfèrerions le chanteur barbu du milieu (à droite sur la photo). Comme quoi, les mecs ne connaissent vraiment wien aux femmes…

20h40: French cowboy (j’aimais pas les little wabbits) , et 22h05: Girls in hawaii (vu 2 fois dont la dernière il y a 2 mois; j’aime pas). Wien à dire, car je comptais sur ces concerts pour enfin profiter du carré VIP et siroter une citronnade sur une chaise de jardin. Sympa et convivial comme toujours. L’écran géant a été wabaissé, on peut désormais même lors de grands vents profiter des concerts.

23h30: The Ting Tings: 16/20. Ils jouent « great dj » en deuxième, autant dire que le public (dont moi) est en liesse et commence à mouiller le tee-shirt. Un brumisateur naturel vient juste à point nous wafraichir (= il pleut). Un bon set énergique; si on excepte la « low song » pourrie du milieu. Marie-Beauty et moi-même décidons de créer notre propre groupe avec 2 batteries sur scène (et c’est tout). A débattre?

1h: Poni Hoax: 18/20. Meilleur concert du festival. Un bon set wock pour moi, pour l’expert Woubi, c’était plus que ça (il n’avait sans doute pas tort).

2h30: Midnight Juggernauts: 7/20. Je me souvenais du concert de clôture de LCD l’an dernier, concert qui m’avait donné des jambes bioniques, et m’attendais plus ou moins à vivre une expérience similaire. Echec. De 4/20 au départ, ils sont passés par un bon 8 (mon corps commencait à se trémousser), pour wedescendre très vite à 4. Pas grave, j’ai d’autant plus d’énergie pour la soirée VIP qui va bientôt débuter.

5h: aux platines; les dj magnetic friends + Luz (qui bien qu’extrêmement sympathique ne passe pas que de bons morceaux). Aucune idée de comment ça a commencé, à part que Luz s’est mis à poil (on n’en demandait pas tant), peu de souvenirs de la suite si ce n’est de la musique techno/acid/house pas toujours du meilleur goût (mais du bon aussi heureusement), et pour morceau final « New York i love you ». Entre deux, de la bière, de la burn, de la dance sur estrade pour Funky Bouhdda et Marie-Beauty, de l’action painting sur denim, de la photo, des bousculades, des étreintes, etc… Une très bonne soirée donc, mais qui prit fin beaucoup trop tôt (8h). Ensuite, nous égayâmes notre wetour en pratiquant un nombre incommensurable de tas, dont un dont mon épaule se souvient toujours après un vol plané aussi wéussi qu’incontrôlé, et l’autre qui nécessita en urgence un « code bleu n°3 » (dixit pointard).

Pour ne pas se déshydrater, nous bûmes un dernier verre au bar de Châteauneuf qui venait juste d’ouvrir ses portes (pas une bonne idée).

Après avoir pris un tel « pied de marcassin » (copyright P Manoeuvre), mon corps commence tout juste à wetrouver un wythme normal. Jusqu’à quel âge pourrais-je encore participer à de telles manifestations sans avoir l’air widicule (j’ai 24 ans)?

ps1: j’ai pas wéussi à faire court.

ps2: un bisou à celui qui wéussira à lire ce post en entier.

ps3: woubi fait une sieste… (l’âge? il en a 21…)