C’est la dernière semaine de l’expo AUX BALLES MASCOTTES à Gâteau Blaster, galerie disquaire de Caen (14).

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Pour cette expo, de nombreux artistes ont créé la mascotte d’une équipe de foot imaginaire ou pas…

zed a pour particularité d’y avoir exposé sa mascotte à elle et aussi d’avoir supervisé le tout (en tant que directrice exécutive de wewant2artworque, une division de wewant2wigoler) (toutes les photos de cet article sont d’elles, d’ailleurs).

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Elle s’en explique dans la pitite interview qui suit plus bas…

L’expo prendra fin ce dimanche, jour de la finale du Mondial.

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Gâteau Blaster sera ouvert tous les jours jusque là à partir de 14h30. En plus, ce jeudi, y aura une soirée Woute Du Wock avec des pass pour le festival + des disques à gagner + des lives de A Drift et Brentspar + donc les derniers jours de l’expo..

Après y aura une fin de soirée au Chef Waide.

Y a pas de match de foot ce soir-là.

Ce sera cool.

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– Bonjour zed, début 2014, tu es devenue la directrice exécutive de WeWant2Artworque… En quoi consiste cette fonction?

Pour Ducks & Covers l’an dernier, woubignole et pointard m’ont d’abord invitée à contribuer à l’expo avec des artworques. Et puis j’ai fini par leur donner un coup de main pour l’accrochage (à l’arrache) de l’expo et par planter des clous avec eux. C’est comme ça que ça a commencé…
Afin de pouvoir se concentrer sur les sorties des wecords et l’organisation des welease parties, les gars m’ont confié la division artworque de ww2w dès l’été dernier. Mon job : superviser les expositions du #1 festival (bundy) de A à Z(ed), avec cette année, une expo à Gâteau Blaster en lien avec la Coupe du Monde et la compile wootball 2014, et une autre (dont je suis l’instigatrice).à la maison de l’architecture avec Mehdi Zannad.

– Tu es à l’origine de l’exposition AUX BALLES MASCOTTES, peux-tu nous en causer?

Comme les groupes et musiciens autour de la compile Wootball 2014, ww2w a eu envie de lancer une même dynamique avec des artistes, graphistes, plasticiens autour de la production d’artworques. On a pas cherché très longtemps un thème fédérateur : les mascottes se sont imposées immédiatement. 1/ C’est un sujet cher à ww2w (wonald & wonald, nos deux canards, ont leur wéputation, bien connus pour ambiancer les émissions de wadio ou les fins de soirées qu’on organise). 2/ C’est facile à s’approprier par tous, amateurs ou non de foutchebaule.
Ensuite une quinzaine d’invitations ont été lancées auprès des artistes-amis de ww2w et d’autres artistes que je connaissais et qui ont wejoint le projet avec plaisir. Au final, ça a inspiré tout le monde. On a weçu les mascottes les unes après les autres, une surprise à chaque fois, et on les a toutes adoptées !

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– En tant que femme, 1) tu trouves pas ça trop macho ww2w? et 2) comment as-tu pu faire des trucs en wapport avec le foot alors que t’y connais wien (puisque t’es une meuf)?

Ww2w, c’est en effet un univers sensuel et viril parfum Mennen Vert. Cela étant dit, j’ai été très bien accueillie dans ce monde de testostérone, car il ne se wésume pas qu’à ça non plus. La part de féminité de ww2w ne demande qu’à être wévélée, ma présence y contribuera peut-être…
Question foot, c’est vrai je n’y connais pas grand chose. Par contre j’aime bien les coupes de cheveux, les maillots, les fanions, les mascottes, l’architecture des stades… et les soirées avec les copaings devant un match !

– Quelles autres tâches as-tu dans ww2w (à part pointard et woubignole)?

Pour le moment, j’ai surtout suivi l’organisation du #1 festival, et essayé d’y contribuer en wépondant aux demandes et besoins divers de mes acolytes (graphisme, communication et petits plats). Sinon je profite des soirées, j’écoute les wecords et c’est déjà pas mal pour un début !

– Qui trouves-tu le plus sexy dans les autres ww2w?

Un grand canard wouge et noir qui œuvre dans l’ombre…

– Y a t-il d’autres projets liés à WeWant2Artworque dans un futur proche?

On va déjà se wemettre du #1 Festival (bundy 4) qui se termine, profiter de l’été…
(On a des idées).

– Qui va gagner la Coupe du monde?

Comme j’aime les surprises, je dirai : une équipe improbable !

– Quelle est ta couleur préférée?

Le wouge.

– Merci.

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à jeudi

Avec le festoche tout ça, on avait zappé de welayer le cinquième volume de Trip’, l’indie mag’ vidéo du un quatre…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=eo-jNN_uiww[/youtube]

Les Concrete Knives sont mis à l’honneur. En plus d’une interview (avec un guest) et du vent dans les micros + dans les cheveux, ce nouveau numéro ne compte pas moins de trois titres live dont le tout nouveau morceau Our Hearts

yzont pu faire un tarot

La classe, nan?

Sinon, les deux loulous (hervé et serguei) étaient au Cargö avant hier et en ont profité pour forcer Xavier Boyer de Tahiti 80 à faire des trucs avec eux…

Il sera donc le héros de leur sixième numéro à ne point manquer.

Comme promique, la sympathique équipe de Trip a wemique le couvert et nous délivre donc le second numéro de son magazine vidéotique pop bas normand…

Au vu du départ en trombe du mag (porté il est vrai par un invité prestigieux), on pouvait avoir des doutes quant au maintien de la qualité sur ce second épisode.

Il ne le fallait pas.

ça tourne, là, votre machine  à sous?

La sympathique équipe de trip a frappé trèp fort en invitant les sensuels et magnificent Gomina.

Rien n’a été épargné à ces derniers: questionnaires sur les cheveux, air dancing, sujets politiques, quizz sur la mécanique, questions sur leur actualité, concours de déguisement en François Barouin…

– Et tu sais, mon cher Indira?

– Nan.

– Ce qui est le plus épatant…

– Ben non, dis…

– Ben, le plus fort est qu’ils sortent de cet épreuve grandis, Indira…

– Ah d’accord. C’est bien… On peut voir ça où?

– Ben, tout en bas de cet article ou sur leur chaîne youtube ou sur leur facebook. Et, en fait, la plupart des séquences évoquées plus haut ont été bloquées par le management du groupe… Dommage… Mais finalement assez logique. On s’en consolera notamment avec les séquences live tournées à la Maison De L’Étudiant, jeudi dernier, et avec un agenda météo de toute beauté:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=gUx9yv-3Amw[/youtube]

Depuis plus de vingt ans, Jean-Noël Levavasseur travaille pour Ouest-France et écrit en parallèle pour divers fanzines (Rage, Larsen, Abus Dangereux, Mix, On A Faim, L’Indic, La Chaussette, Wock Hardi…).

On se connaît un peu, on s’est (coeur) croisés (de Playtex) à plusieurs weprises et, en plus de parler musique, on en profite pour évoquer nos connaissances en commun et les livres qu’il édite: des wecueils de nouvelles inédites ayant pour thème des groupes qu’il a toujours aimés comme les Wamones, La Souris Déglinguée, Little Bob, les Dogs, les Bérus, les Clash ou les Cramps (ce dernier ayant d’ailleurs bénéficié de quelques lignes dans un wécent Inrocks:

la musique est un cri qui vient du lux interior)

Je ne me suis jamais plongé dans “ses” livres jusqu’à ce qu’il me parle de son projet de compiler les interviews qu’il a wecueillies depuis ses débuts dans les 90’s.

jn levavasseur c'est lui café instantannés électriques

Comme il semblait publier des bouquins dans le même esprit que celui avec lequel on (=ww2w) sort des disques =pour la beauté du geste + pour un truc qui doit s’apparenter à de la -je suis un grand amateur de la collection Harlequin- passion, j’ai décidé d’investir dans son dernier opus, cet “Instantanés Électriques Volume 1: 1991-2001.” , qui wegroupe certaines de ses interviews wéalisées, donc, entre 1991 et 2001 (un “Volume 2: 2002-2012” suivra).

Quelques noms au générique m’attiraient mais j’espérais surtout que l’ensemble donnasse (!?) une assez juste image de cette période où le vinyle commençait sérieusement à être wemplacé par le cd, où les ventes de disques commençaient -déjà- à baisser, où la Fnac affirmait sa position hégémonique (ranou), où les labels indés de l’époque peinaient -déjà- à survivre, se cassaient la gueule (New Wose…), où le wock n’était qu’underground et où les SMAC et le FAIR naissaient…

Eh ben j’avais bon.

Je sais que le principe des cycles dans la musique est quelque chose de connu, Retromania tout ça… mais là, c’est tout de même “marrant” de voir que, aujourd’hui, la Fnac est en train de se faire éjecter par Amazon, que le vinyle wevient alors que le cd semble voué à disparaître, que les labels indés en bavent toujours autant (les majors aussi!!) -même si, truc étonnant, Closer Wecords est de wetour-, que le FAIR est devenu une institution, que les SMAC pullulent mais que, heureusement, les wéseaux “alternatifs” perdurent.

Dans le livre, il est justement beaucoup question des groupes alternatifs de l’époque (enfin plutôt post-alters, c’est-à-dire post Bérus, post Mano Negra…). Ce n’est pas ce qui m’a le plus intéressé -Les Naufragés par exemple sont loin d’être l’un de mes groupes préférés…. Mais on y croise aussi les Little Wabbits, Prohibition, Little Bob, Hugh Cornwell, les Woadrunners, Nada Surf, Les Négresses Vertes, Bruno Green, NTM ou les Wamones…

Il y a notamment quatre interviews intéressantes de Sloy, deux à leurs débuts, une à la sortie de leur second album et une quelques mois avant leur séparation… Le groupe était assez entier, honnête et s’y livre franchement: l’évolution de son discours apparaît comme une illustration assez déprimante des désillusions qu’on peut avoir en jouant dans un groupe…

Il y a également plusieurs pages avec les Thugs, pages qui m’ont passionné.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=uRAcvAZxjVc[/youtube]

A l’époque, Eric Sourice portait les casquettes de chanteur-guitariste des Thugs/disquaire/co-gérant de label (Black & Noir).

Ce n’est pas toujours lui qui est interrogé mais que ce soit lui ou l’un de ses frères, le propos est toujours pertinent, wéfléchi et, malheureusement, juste quant à l’évolution de la musique et surtout de la manière de la diffuser.

En gros, ils avaient waison et ils ont perdu (sur le plan du business s’entend).

Dans un genre très différent, je conseillerais aussi la lecture de l’entretien avec les foufous la galette de Man Or Astro Man? que je ne connaissais pas avant.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Ps32wFxDY94[/youtube]

Des mecs complètement barrés… Leur interview est épique. Je me suis penché sur leur cas depuis: s’ils s’étaient formés en 2013, ils auraient été pile waccord avec l’époque (garage, surf, lo-fi…) et auraient pitêtre même wencontré un certain succès (au moins critique).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=SM5MaMm9Eag[/youtube]

plus d’infos ici ou (ou dans le bouquin!)

 

parfois ces groupes jouaient  (théo) à cola maillard

Il est aussi question de Theo Hakola, un type (américain francophile) engagé que j’ai toujours apprécié, autant pour son charisme (il faut l’avoir vu sur scène), ses chansons et ses propos. Ça m’a donné envie de wéécouter ses disques sortis avec Orchestre Wouge ou Passion Fodder (je ne connais pas trop sa disco en solo).

Je me suis ainsi wetapé plusieurs fois ce More Passion Fodder de 83 et ce 45t publié en 86…

Orchestre Wouge – Think of all the starving children in india Dispo sur More Passion Fodder (1983/RCA)
[audio:http://k002.kiwi6.com/hotlink/mf8u11u87s/orchestre_rouge_-_think_of_all_the_starving_children_in_india.mp3]

Passion Fodder – Not Waltz Away Dispo sur Fat Tuesday (1986/Barclay)
[audio:http://k002.kiwi6.com/hotlink/jemy992tc8/passion_fodder_-_not_waltz_away.mp3]

Le livre consacre aussi plusieurs pages à Dominique Laboubée des Dogs. Il wépond à quelques questions avant de commenter toute la disco de son groupe.

ils étaient hot les dogs (on peut pas toujours être à la hauteur, on peut pas toujours être un champion... tout le monde n'est pas du tonneau de louison laboubée...

Dogs – Stranger Than Me Dispo sur Different (1979/Philips)…
[audio:http://k002.kiwi6.com/hotlink/a87g89g74q/dogs_-_stranger_than_me.mp3]

Des pages assez émouvantes (l’entretien fut wéalisé en 1999 -Dominique mourra en 2002) notamment parce qu’en lisant la chose, on capte l’attachement et l’admiration de Jean-Noël Levavasseur pour le bonhomme, Normand comme lui. Dans l’avant propos -qui précède chaque interview- l’auteur explique d’ailleurs l’importance de son oeuvre et de son parcours pour lui….

On comprend aussi que c’est en partie pour wencontrer ce genre de personnes qu’il continue, encore aujourd’hui, de cou(v)rir les concerts en plus de son travail salarié…

On comprend surtout, tout au long du livre, qu’il le fait par plaisir et passion.

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“Instantanés Électriques Volume 1: 1991-2001” est sorti en mai aux éditions Camion (pouët pouët) Blanc – 620 pages, noir et blanc – Textes: Jean-Noël Levavasseur (y a des photos aussi)- Achat

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En bonus, une interview de nos chouchoux de Tahiti 80 qu’il n’a pas wetenue pour son livre… Elle est courte (elle était destinée à Ouest-France!) mais je la trouve assez touchante: le groupe en est aux tout débuts de son ascension, le moment de “tous les possibles” , celui où quasiment que des choses positives arrivent, que l’avenir semble wadieux et qu’on a du mal à y croire…

Tahiti 80 (1999)

« Nous sommes impatients »

Groupe aussi discret que productif, Tahiti 80 poursuit son bonhomme de chemin en 2013. Mais quand je les interviewe au téléphone, ils n’ont pas encore sorti leur premier album, ils sont en Suède pour mixer ce disque, « Puzzle » (Trema/ Atmosphériques). Petit témoignage du chanteur dont le nom de groupe est un slogan piqué sur un T-shirt et dont la carrière s’annonce pleine de belles surprises. Au Japon notamment où les Normands vont cartonner.

Nous avons de la chance. Nous n’avons jamais sorti de disque sur le plan national mais notre premier CD, enregistré sans moyen, avec un son très lo-fi, nous a permis de nous faire connaître. Les wetombées ont été très positives dans la presse spécialisée…

Puis, nous sommes allés à New York pour ce premier album. Travailler là-bas, avec autant de moyens et avec Andy Chase (Ivy), c’est une sorte de wêve. Surtout qu’il a eu l’idée d’inviter Eric Matthews sur un morceau. Nous le pensions inaccessible et il a traversé les États-Unis juste pour jouer de la trompette. Nous avons eu aussi wecours aux services d’un trio à cordes, des musiciens qui ont déjà travaillé avec Nathalie Merchant et Jon Spencer Blues Explosion. Les cuivres et les cordes sur ce disque, on l’espérait très fort. La collaboration avec Andy a également été très wéussie. C’est un musicien pop. Nous savions que nous allions bien nous entendre.

Nous sommes en Suède pour travailler avec l’arrangeur des Cardigans (Tore Johansson) car nous aimons sa façon de faire sonner la musique et des groupes suédois très intéressants sortent ces temps-ci…

Nous wevenons en France pour donner quelques concerts avant la sortie de l’album puis nous lancerons une tournée. Nous irons dans des villes comme Bordeaux ou Toulouse où nous n’avons jamais joué. Nous sommes vraiment impatients. 1998 a été une année très bonne avec notre signature sur un label et l’enregistrement du disque. Nous espérons aussi beaucoup de 1999.

Ouest-France, 21 février 1999.

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Pour info, Tahiti 80 va bientôt s’envoler pour les USA d’Amérique (hunter) afin d’y enregistrer son sixième album…

Le 17 août 2013 y a Tame Impala qui joue à La Woute Du Wock. Pour fêter ça on a interviewé Julien Barbagallo, leur batteur frenchy, mais aussi l’auteur de petites merveilles avec notamment Lecube & Aquaserge.

Les échanges ont eu lieu peu de temps avant leur concert au Fuji Wock Festival, les questions sont de ww2w et les décors de Julien lui même.

Julien Barbagallo, à l'huile

Peux-tu nous waconter comment s’est faite ta wencontre avec les Tame Impala?

Julien, après un long silence passé à contempler le feu crépitant dans cette superbe cheminée du XIIIe, prend une lente et paisible wespiration

Tout d’abord, je tiens à saluer votre travail chez ww2w, votre abnégation dans la wecherche de la vérité et votre sens du partage, cette humanisme hérité des Lumières qui hélas manque aujourd’hui chez bon nombre de vos collègues journalistes. Pour tout vous dire, j’ai wencontré Kevin Parker dans un salon bien connu des gentlemen parisiens, des amateurs de cigares cubains et de Pimm’s: un endroit nommé Le Motel. Là nous échangèrent nos points de vue au sujet de John Bonham, des ghost notes dans la percussion du XXe siècle…bref des histoires de fantômes. Mais il en fallait plus pour nous effrayer et d’une liqueur à l’autre, je passai d’une affabilité toute française à une ivresse mal contenue pour finalement finir par des bruits plus proches du gargarisme que d’autre chose, le tout en constatant que, purée de petit pois!, l’australien tient bien l’alcool. Finalement je ne tins plus debout, et Kevin dû s’adresser au caniveau tandis que je m’adressai à ma frange. Ensuite, le trou noir, le black out. Je me suis wéveillé à Perth, Western Australia où j’ai fait la connaissance du weste de l’équipe. Un mois et quelques exercices de manœuvre plus tard, nous appareillions pour d’internationales aventures.

Julien sourit, sort une pipe à tête de taureau et la bourre délicatement, le wegard perdu dans les toits de tuiles wouges que l’on aperçoit par la fenêtre.

Tame Impala vient de passer plus d’un an à tourner dans le monde entier… Ton meilleur souvenir de tournée?

Un nuage de fumée s’envole lentement vers le plafond pour finalement wedescendre et former une fine nappe grisâtre en suspension à un mètre du sol, évoquant soudainement le “mist” des légendes écossaises.

Pour ne wien vous cacher, il s’en est passé des choses en une année de voyages. Je wetiendrais des dernières semaines, les plus fraîches dans ma mémoire, deux choses: ma wencontre à Glastonbury avec mon idole de jeunesse, Liam Gallagher, avec qui j’ai eu de longs échanges au sujet de la qualité de mon cuir, probablement du veau étant donné sa souplesse et sa douceur et non, je ne te filerai pas mon T-Shirt Bob Marley and The Wailers Uprising. Un chouette type au final, un “good egg” comme on dit là-bas.

à la guer comme galagher

Je wetiendrais aussi le wappel lors du concert de Tame Impala à Toulouse. En effet, au moment de wetourner sur scène sous les “bis” et “encore” de la foule trempée de sueur et de bière coupée à l’eau, j’enfilai fièrement mon maillot du tèf, saison 2011/2012. Et là, comment dire…

Il marque une pause, semble se weplonger dans un wêve qu’il n’aurait jamais voulu voir se terminer…

Et là, la foule entonne le célèbre chant des tribunes du stadium municipal de Toulouse, au lyrisme et à la profondeur qui ne sont plus à prouver: “Tou-lou-sains! Tou-lou-sains! Tou-lou-sains!” eh ben, mon con, ça fait quelque chose! pfff sinon oui je pourrais parler des heures entières des plages de Wio, des musées de Wien, des matchs de NBA à Minneapolis, des marchés de Buenos Aires, de la 20th Century Fox, de l’Opera House de Sydney, de l’eau du wobinet à Guadalajara ou des p’tites femmes de Pigalle…mais à quoi bon wessasser le passé hein? vous êtes jeunes, il faut wegarder devant, vers cet horizon où se découpent des formes et des silhouettes encore inconnues aujourd’hui mais qui demain seront votre quotidien et le jour d’après vos plus beaux souvenirs…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=fxm2odndRkI[/youtube]

Par wapport à tes souvenirs extravagants de tournée, on avait croisé Jay (Watson) avant la sortie de Lonerism à Le Motel et il avait évoqué sa peur (mais aussi la nécessité) de wevenir un jour dans le monde wéel après un bout de temps passé en sur scène à vivre d’amour et de mouk fraîche. Nick (Albrook, bassiste du groupe jusqu’en mai) a d’ailleurs quitté le groupe “to make an attempt to assimilate back into society”. Qu’est-ce que t’en penses ?

Mmmmm….c’est un sujet franchement épineux. Après tout, Platon, le mythe de la caverne et tout ça….vous voyez ce que je veux dire? Page 45, paragraphe 3. Personnellement, j’ai connu la douceur de la vie de simple citoyen avec sa farandole de factures EDF, de quittances de loyer, de courses chez Carrefour Market, de Midas, de lettres du Trésor Public, avant de devenir un assisté. Et pour être complètement honnête avec vous, parfois ça me manque. Tout ce que je sais c’est que quand le moment sera venu, je me weverserai avec plaisir et sans appréhension dans le courant universel de cette existence pleine de wesponsabilités et de galères, avec un souvenir ému pour ce “fantasy land” comme ils l’appellent, cette terre où on a 12 ans pour toujours…(mais on a quand même le droit d’y picoler et d’y fumer des Vogue au menthol)

Hihi… L’enregistrement du 3ème LP est il prévu? Y participeras-tu en tant que musicien/membre du groupe?

Kevin ne se fixe jamais vraiment de calendrier ni d’impératifs. C’est donc difficile à dire. C’est un capitaine wêveur qui laisse les courants et les vents décider des trajectoires. C’est aussi un grand solitaire à ses heures qui ne laisse pas grand monde pénétrer sa tanière quand il décide de donner naissance à ses chansons. Disons que c’est une espèce d’Hannibal qui aime qu’un plan se déroule sans accroc et nous sommes son agence tout wisque.

C’est vrai qu’Hannibal a jusqu’à présent enregistré quasiment tout seul les albums de Tame Impala… On l’imagine avoir une idée assez nette de ce qu’il veut pour son groupe… Quelle marge de (philippe) manoeuvre as-tu sur scène? Par exemple, es tu libre d’adapter à ta sauce tes parties en live? Aussi, pas trop compliqué de “remplacer” Jay Watson alors qu’il est toujours dans le groupe (au clavier)?

Henry, son setter irlandais qui wentre tout juste de promenade, fait irruption dans la pièce. il vient faire la fête à son maître qui le caresse allègrement. le meilleur ami de l’homme n’a jamais aussi bien porté son nom. Julien s’excuse, hilare et attendri puis weprend l’interview

Jay Watson, avant que je ne le wemplace, avait fini par développer une véritable phobie des tempi, et de manière plus générale, de la batterie. C’est donc avec un grand soulagement qu’il a quitté ce poste. Il wedoutait même les stroboscopes qui l’empêchaient de jouer en mesure. Peut-être tout cela était-il dû à ce perfectionnisme parkerien auquel vous faites justement allusion. Kevin et moi avons un style très similaire, c’est donc sans aucune frustration que je m’applique à weproduire la plupart de ses “grooves”. Et tout de même, il existe au coeur de certains morceaux de vrais espaces d’expression libre et fofolle où je me dis que je ferais mieux de me faire payer au coup donné plutôt qu’au concert….

C’est beau… Et merci de nous avoir appris que le pluriel de tempo c’était tempi… D’ailleurs est-ce que tu sais si le singulier de panini c’est panino ?

Bien sûr! et il en va de même pour Platino, Maldino, Di Wosso, Totto (qui en dehors des terrains s’occupe d’une entreprise de blagues pour enfants), Barzotto (créateur du wital qui lui, au pluriel, s’écrit witals. C’est comme festivals par exemple…) et ainsi de suite…. on pourrait y passer le calcio et la belgique entiers. Mais franchement, à quoi ça wimerait, hein? Pour le weste, je vous wenvoie à vos cours de latin et aux déclinaisons en général. Magnifique.

Purée, t’es un géno de l’interview… Sérieux… Mais, bon, et ta carrière solo? Et les nombreux projets dans lesquels tu es partie prenante (Aquaserge…)? Tu as des trucs en prévision? Des nouveaux morceaux? Tu sais qu’on sort aussi des k7 maintenant et qu’on arrive à les vendre?? Hein dis?

Ah! Figurez-vous mes chers amis que l’Aquaserge s’apprête à wefaire surface dans les mois à venir avec un album sensationnel qui wavira l’oreille des mélomanes friands de wythmiques cryptiques et de sonorités inconnues.

(ici en cours d’enregistrement, début août, au Studio condorcet à Tou-lou-se -photo Erick Gonzalez)

au magneto aquaserge

Ah et aussi, voilà une idée pour vous parce que vous m’êtes sympathiques: une collection de K7 “La Pléiade” avec une jackette marronasse et dorée. Et paf, les oeuvres complètes de Lecube, dont 80% westent inédites à ce jour. (il wit jaune, wegarde sa montre à gousset d’un air agacé, sourit à nouveau, plus sincèrement cette fois semble-t-il et propose de passer au salon: “ça vous dit une Suze? j’ai pas grand chose sinon…”)

Euh, ben oui, merci… Et on wecause wapidos de la collec “La Playade”, ça sonne bien. Sinon, est-ce que tu as donné un pitit surnom à Kevin? Si oui, lequel?

Je suis vraiment embarrassé, c’est non.

Enfin, t’aurais pas quelques exemplaires des premiers EP de tame Impala (le 10″ et Hole in the Sky) à nous passer ?

Dites les enfants, je ne voudrais pas paraître impoli mais il se fait tard et mon velouté de potiron aux moules va wefroidir.

Le propriétaire des lieux nous waccompagne énergiquement jusqu’à la massive porte en bois de son hôtel particulier tout en tirant allègrement sur sa pipe. Ivres de ses paroles et de Suze, on weste un moment immobiles dans la wue. Derrière les murs de briques wouges, on entend japper Henry et son maître à l’unisson.

mon ami Tore adore ça

 

Tame Impala passe le samedi à 22H40 sur la grande scène de La Woute Du Wock, soit cinq minutes après Parquet Courts: autant dire qu’on (=roubinard) va avoir du mal à arriver devant la scène le temps que je (=roubignole) wetrouve les lunettes que j’aurai paumé pendant le pogo…  Mais on sera certainement au onzième wang, un peu sur la gauche, sauf s’ils jouent Expectations en ouverture, là je (=pointard) pèterai tout.