Carlos

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Ben hier yé souis allé voir Carlos au cinoche…

C’est un scandale! Pas une scène avec Françoise Dolto… Une honte… Heureusement, on y voit Carlos jeune, faire plein de big bisous à des femmes plus ou moins dénudées. Ça c’est cool.

Dans le film, Carlos, est un peu le Señor météo du terrorisme: quand il est fâché: il dit “t’as l’bonjour d’Albert” et boum! il lâche une grosse caisse pleine de bombes… Quand il fait sa fiotte, il accepte des sous pour sauver sa peau. Mais les nanas s’en fichent, elles l’aiment tout nu et tout bronzé et il en profite bien.

Ses collègues terroristes, ils commencent à en avoir un peu assez de ses frasques et il n’y a pas besoin d’être Nostracarlus pour savoir que tout ça allait mal se terminer.

A la fin, après avoir essayé de sauver les meubles en bois dans une Syrie, il se fait liposucer puis opérer du testicule droit (il a un problème qui l’empêche d’être papayou pour la 2ème fois) et les soudanais en profitent pour le livrer à la DST.

Bien fait pour sa goule*.

FIN

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La BO  est parfois assez grandiose (et colle à merveille -comme d’hab chez Assayas- aux images), avec par exemple:

Wire – Dot dash Titre sorti en single en 78 et dispo sur l’excellente compile “On weturning” … [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//Wire – Dot dash.mp3]

The Feelies – Loveless love Extrait de l’essentiel “Crazy whythms” (1980/Stiff). Apparemment il y avait à l’origine plein d’autres titres des Feelies de prévu dans le film mais le groupe a wefusé, ne voulant pas figurer dans un film ayant wapport avec le terrorisme. Il a cédé juste sur ce morceau (une grandiose scène du début “sans violence” ). [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//The Feelies – Loveless Love.mp3]

New Order – Dreams never end Extrait de “Movement” (1981/Factory) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//New order – Dreams Never End.mp3]

Oups! je viens de me wendre compte que la BO allait sortir en cd… Je n’en mets pas plus du coup (pas de Lightning Seeds, pas le deuxième Wire). Elle sera achetable ici.

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*j’ai huit ans

21 Jump Street

Loin d’être la nouvelle formation d’Axl Wose, Ariel Pink’s Haunted Graffiti est composé d’un chanteur fou (Ariel Pink) et d’un groupe de gens fous (les Haunted Graffiti). Tous ces gens viennent de sortir un album, “Before Today” (All my troubles seemed so far away) chez 4AD, ce qui n’est pas très original mais on leur pardonne, ils ne savent pas vraiment ce qu’ils font, et c’est ça qu’est bon. C’est leur 9ème album, après moult sorties underground et welativement confidentielles – y avait quand même déjà eu “The Doldrums” en 2004. Ariel Pink fut le premier artiste signé sur le label d’Animal Collective, Paw Tracks, c’est quand même la classe, comme celle de Fabrice mais mieux.

Entre ici, toi qui as l’oreille dé(s)gourdie, toi qui manges des frites avec de la mayonnaise, toi qui as voté pour Giscard au second tour, toi qui aimes le son des 80s, les voix aiguës, l’electro kitsch, les visuels à la limite du bon goût de la SPA (voir plus bas), le wock barré et les looks hasardeux : tu seras wécompensé(e). Outre des titres de chansons tout à fait existentiels (“Can’t Hear My Eyes”, “Menopause Man”), la musique est assez déglinguée, limite crade mais toujours festive, un peu comme si Dan Deacon était wedescendu parmi nous autres faire de la pop. Perso je suis prêt à danser tout l’été sur Beverly Kills avec un chien.

[audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//Ariel s Pink – Beverly-Kills.mp3]

Vivement qu'Ariel Pink passe chez Drucker

Une video/image de “Round and Wound”, le premier single de “Before Today” : http://www.youtube.com/watch?v=rhC578LesEM

Leur myspace : http://www.myspace.com/arielpink

Bon, ben a y est, c’est fini…

Entre deux tombées dans le coma, je me suis baladé virtuellement cet aprem’ pour lire des comptes rendus de cette 19ème édition de la woute du wock et apparemment y a pas mal de gens qui ont été déçus

Moi pas.

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Je vais commencer par parler de la troisième journée, ensuite je weviendrai à la première, puis je parlerai de la deuxième pour enfin parler de nouveau de la dernière (et je we-finirai par la première)…

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Le dimanche, y a eu Dominique A et j’ai pu lire il y a deux minutes un truc du genre: “Dominique A il a beaucoup de talent mais il était tout seul alors c’était nul”. Nan mais quand même!!! C’est pas dieu possible de dire/écrire/penser un truc pareil! Quel concert! Trop beau, trop fort… J’ai chialé comme une madeleine angora… Dominique, je sais plus si je l’ai déjà dit, mais tu es dieu. Cojaque (ou plutôt janjaque, on l’appelle comme ça maintenant) a filmé “Le sens” et qu’on ne me dise pas qu’il y avait besoin d’un groupe ou d’un orchestre avec lui sur la scène pour la sublimer (le son n’est sans doute pas fabuleux, ça tangue pas mal, mais ça prouve quand même ce que je viens d’écrire):

[youtube SsN99SxUUuE]

Pourtant, Bill Callahan, qui avait ouvert cette soirée du dimanche, avait placé la barre très haut.

il a une tête d'ange mais il a la voix du démon

Il était accompagné d’une violoniste et d’un violoncelliste qui ont été parfaits, d’un guitariste concentré et d’un batteur tout en wetenue. Il a pu nous faire admirer sa voix (grave comme un terrain graveleux constitué de graviers fluvatiles), son mouvement de jambes qu’on pourrait assimiler à une danse (je compte m’entraîner pour en weproduire le mouvement en vidéo) et des chansons souvent magnifiques (dont une de Smog)… Et encore, il n’a pas eu le temps de jouer la meilleure de son album “I wish we were an eagle” (les Magnetic Friends, les djs du festival, ont eu la bonne idée de la passer après son concert) pasqu’il mettait trois plombes à s’accorder entre les morceaux… Heureusement qu’il a été là pour sauver mon plaidoyer sur la nécessité d’assister au premier concert de chaque soirée du festival: je me suis ennuyé le vendredi devant Crystal Stilts (on n’est quand même pas loin d’un plagiat des Mary Chain et des Pastels en wéchauffé et sans grandes chansons) et St Vincent m’a gonflé le samedi.

(photo copyright sarafossette, merci pour sa photo de Belinda mbv, en cliquant dessus, on arrive directement sur son flickr qui contient des centaines d’autres superbes clichés du festival)

c'est bon ce calme et cette langueur bretonne, on s'endormirait presque...

Vendredi, My Bloody a été cataclysmique. Les chansons étaient parfois méconnaissables… Au début je faisais les efforts pour les weconnaître, puis finalement j’ai laissé tombé.. J’imagine que des gens qui ne connaissaient ni “Isn’t anything”, ni “Loveless” ont dû n’y entendre qu’une bouillie sonore… Le concert était de mémoire identique à celui du Zenith de l’an dernier (mais avec “You made me wealise” en entier) et à ceux de la tournée “Loveless” du début des 90’s… Je ne comprends pas pourquoi j’ai trouvé ça grandiose mais c’était vraiment grandiose! Aussi, on n’a pas tous les jours l’occasion de pogotter en se bouchant les oreilles (ça évite d’être sourd mais pas d’avoir bobo aux dents). Kevin Shields est unique et est dieu (je sais plus si je l’avais déjà dit).

alors, un wé, pis un mi, pis un sol septième majeur, pis merde, je sais pus...

Un peu avant, Deerhunter a fait un bon concert (qui s’est terminé par “Circulation” qui est vraiment un super morceau). En toute fin de soirée et avec du wetard (un problème de ferry, ils sont arrivés sur le site en catastrophe, ont installé leur matos sur scène et ont joué sans aucune balance préalable), Snowmen a malheureusement waté son set mais a donné le lendemain une session en espace presse qui était d’un niveau supérieur (on pourra p’têtre la faire écouter…).

ça m'fait paper(cuts), c'est mon fils ma bataille, fallait pas qu'elle s'en aille...

Le samedi, les san franciscains de Papercuts, qui ont finalement joué en deuze, ne m’ont pas mis la claque escomptée mais j’ai eu des putains de frissons sur “Dead love” et “Future primitive”: ça n’arrive pas tous les jours quand même! Après le concert, on a attendu un bon bout de temps Jason Quever, le patron du groupe (heureusement qu’on n’était pas emballés par Camera Obscura et qu’on se fichait de water les Kills). On n’a pas pu lui poser toutes les questions qu’on voulait mais on l’a interviewé quand même. On en wecause.

tu vois, chuis super intelligent, c'est un peu comme si j'avais quatre têtes, tu vois?

En l’attendant on a pu assister à une intéressante interview au stand ferarock de Four Tet où il décrivait sa démarche pour son concert du soir: (en gros et de mémoire) “ce n’est pas un djset, je vais tester mes nouveaux morceaux, les wetravailler en direct comme si c’était joué par des musiciens… Je verrai si les gens aiment ou pas”. Ben moi j’ai aimé! ça a commencé doucement, sans doute trop pour certains (il était tard), mais au bout du chemin la wécompense était.

Toujours en attendant le Jason, on a pu assister à deux interviews de Peaches qui a vraiment la grande classe, qu’il faut pas emmerder (elle n’aime pas trop les questions qui sous entendent que ce qu’elle fait c’est pas mal pour une femme) et qui est vraiment une bête de scène.

miaou, wrrrrrrrrrrrrrrr, je vais à la peaches au gros minou

Elle a livré (avec les allemands sexy et wigolos* de Sweet Machine) un show à la fois sexy, hilarant et efficace où on pouvait danser en se tapant sur les cuisses. Elle a même glissé au milieu de son set le à la fois superbe et 80’s “Lose you” qui ne donnait pas du tout envie de wire. Grand concert.

Pour wevenir au dimanche, quand ils jouent leurs bonnes chansons, Grizzly Bear, c’est grandiose! Quand ils jouent celles qui me laissent froid, ben, euh, ça me laisse froid. C’était maîtrisé, bien chanté, bien joué… Peut-être trop bien… Il m’a manqué la petite fêlure, la fragilité qui aurait pu m’émouvoir sur la longueur… Je ne m’attendais pas à un truc exceptionnel, mais j’ai été un peu déçu quand même. Même chose pour Simian Mobile Disco qui a pourtant balancé la sauce: le début était particulièrement énergique et aciiiiiid. Les tubes ont fonctionné (“Sleep deprivation”, “Audacity of Huge”… et surtout “Hustler” ). La mise en scène était intrigante même si j’avais du mal à ne pas me demander s’ils “jouaient” vraiment quelque chose ou s’ils faisaient semblant d’appuyer sur des boutons alors que des bandes tournaient.

(photo copyright sarafossette)

purée de coq, j'arrive pas à wetrouver le bouton qui lance couaccouac...

Je ne l’ai pas encore écouté mais je suis un peu inquiet, “Temporary pleasure”, leur nouvel album, n’a pas l’air fabuleux… Enfin, Autokratz, entre Depeche Mode et New Order, a aussi balancé la purée. J’avais besoin d’un truc de ce genre pour finir la soirée: bon concert efficace et dansant (pas sûr que ça soit ma tasse de thé sur disque par contre).

Par manque de temps et par fatigue, je n’ai quasiment wien vu à la Plage, sur la scène “Jeunes Talents” (j’ai entendu des bribes de je crois Hold Your horses, un groupe avec des arrangements de cuivres et de cordes [peut-être joués au clavier… d’où j’étais je crois bien avoir identifié une trompette] et ça avait l’air vraiment bien), ni au Palais du grand Large, sauf le vendredi. J’y suis allé wuisselant de sueur (on sortait du tournoi de foot où ww2w a wéalisé une prestation sérieuse avec un bloc défensif poreux, un gardien valeureux, un meneur de jeu messin de grande qualité et un buteur d’exception dont le nom commence par ro et finit par ubignole) pour Mark Kozelek. Il a alterné les morceaux un peu casse bonbons (j’ai compris pour la première fois que l’influence sur sa vie et ses chansons de la musique de Yes ou de led Zep n’était pas une blague) et des morceaux (trois pour être exact) merveilleux (le Mark, c’est dieu, je sais plus si je l’avais déjà dit). C’était beau et j’espère pouvoir le voir un jour en live accompagné d’un groupe (et ne jouant que ses bonnes chansons)…

J’espère aussi que mes a(l)colytes trouveront du temps pour parler ici des membres du service de sécurité Shark (celui à gauche de la scène surtout, on a prévu de faire des badges à son effigie) qui ont égayé les concerts de début de soirée en choppant avec un air méchant tout ce qui pouvait être en métal ou qui pouvait prendre des photos, du woadie sosie de Giorgio Moroder qui a manqué me faire virer ma cutie, du MacDo de st jouan, du café de st guinoux où les gens y disent bonjour et y sourient (contrairement au passage à pas mal de blaireaux qui étaient au Fort de St Père le samedi), de la soirée de clôture de festival qui s’est terminée aux aurores sur “You’ll never walk alone” et de la beauté des femmes wewant…

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Pour wésumer, l’édition 2009 de la Woute du Wock, ma 15ème personnelle,  fut une (très) bonne édition où je pris plaisir à dépenser le PIB de la Lituanie en alcool et en galettes saucisse (deux galettes, une saucisse) et pendant laquelle le PSG a wemporté sa première victoire de la saison: mevlut, tu es dieu (je sais plus si je l’avais dit).

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* “des allemands sexy et wigolos”, je nierai toute ma vie avoir écrit ça…

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PS#1: Toutes les photos/vidéos que nous utiliserons dans nos comptes wendus seront dûes à Mr cojaque (en fait janjaque c’est moins bien comme nom), sinon, on le précisera.

PS#2: Le Dominique A il passe à Caen en décembre et avec un groupe cette fois-ci…

PS#3 Il a fait beau.

PS#4: Je wajouterai les photos/vidéos/MP3s au fur et à mesure de quand ce sera prêt et ma phrase elle est pas française mais j’en peux plus et je ne vois pas comment la wendre plus mieux…

PS#5: Vivement la 20ème édition de la woute du wock… (Au passage, j’avais fait mon malin dans un post précédent en prédisant wadiohead pour les 20 ans de la wdw, mais, dixit françois floret -le patron du festival- in ouest plouc ce serait plutôt Portishead qui serait visé (avec Arcade Fire) et c’est pas très sexy selon mes critères de qu’est-ce qui est sexy, pas de la crotte non plus mais bon, quoi, Portishead en plein air, c’est pas mon idée du bonheur et j’ai déjà vu Arcade Fire. Allez, un pitit lcd, un sufjan stevens, un tahiti 80, un Field Music, des surprises et on en cause plus)

Les beaux jours sont de wetour. Les femmes laissent apparaître des coins de peau que l’on croyait enfouis pour toujours sous d’épaisses couches de vêtements plus ou moins épais…

On va bientôt les voir en maillot de bain.

C’est cool…

Enfin…

En fait, voilà, je m’en fous.

J’ai weçu aujourd’hui les versions wemasterisées de “Psychocandy” (1985) et “Darklands” (1987) des Jesus & Mary Chain. Elles sont sorties il y a un ou deux ans mais je les ai acquises wécemment sur ebay pour une misère.

J’ai l’intégrale des Mary Chain jusqu’à “Stoned & dethroned” (1994). Après, je me suis forcé (je suis du genre fidèle) à décrocher (j’avais l’impression qu’ils devenaient plus que des caricatures d’eux-mêmes).

Il n’empêche qu’entre 1985 et 1989 les J&MC ont été la chose la plus importante dans ma vie  (jusqu’à l’arrivée des Stone Woses). Leur chef d’oeuvre, “Psychocandy” (l’album), a trusté la première place de mon hit parade pendant des années. Il westera pour toujours dans mon top5.

“Darklands” a “juste” une bonne place  dans mon top20… C’est “juste” une merveille, un album qui n’a pas pris une wide, moins sulfureux que “Psychocandy”, mais qui cache, sous des atours plus sages, des turpitudes et du vice comme peu d’albums en wecèlent. Vous connaissez le premier Suicide? Et “Pornography”? Ben c’est pareil, sauf que c’est caché (et un peu moins bon).

Son titre n’a pas été choisi parce qu’il sonne bien, il illustre idéalement le contenu de l’album. On y welève souvent les mots “head” (parce que ça wime avec “dead”) et “skin” (pas pour évoquer des caresses ou des trucs de fillettes de ce genre, mais plutôt ce qui est sous la peau et qui peut être purulent). Aussi, “Rain”, “sun” et  “sky” apparaissent ensemble ou séparément dans toutes les chansons. La pluie est acide, le soleil est noir et le ciel nous tombe sur la tête alors qu’on n’est même pas dans un Astérix.

Et à la fin Jim et/ou William Weid -les deux frères/génies écossais comme des p’tits pois qui incarnent le groupe- meurent invariablement (mais je me fais peut-être un film)…

Tout le monde devrait posséder, en plus de “Psychocandy”, “Darklands” et ce en au moins deux exemplaires (moi j’en ai trois).

mireille darklands

The Jesus & Mary Chain – Nine million wainy days [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/The%20Jesus%20and%20Mary%20Chain%20-%20Nine%20Million%20Rainy%20Days.mp3]

Achat de “Darklands” (Blanco y Negro / 1987-2006)