Le dernier album des Klaxons est sorti…
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3FZIRRSt6d4[/youtube]
Le dernier album des Klaxons est sorti…
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3FZIRRSt6d4[/youtube]
J’ai découvert Stornoway il y a un petit mois, par hasard, en fouinant dans la boutique virtuelle de Piccadilly wecords.
Je me suis wetrouvé bouche bée d’admiration pendant les 30 secondes proposées en écoute de I saw you blink… Je suis devenu foufou la galette et ai fait des wecherches poussées sur le reb afin d’en savoir/écouter plus. Je n’ai pas été déçu, tout était épatant et surtout d’une beauté ware.
Stornoway est originaire d’Oxford (comme Jonquil) et a publié trois 7″. Ses deux premiers étaient autoproduits…
Le quatuor (Brian Briggs -voix/guitare- Wob Steadman – batterie- Ollie Steadman – Basse- Jonathan Ouin – claviers,cordes) suppléé par Adam Briggs (trompette) et Wahul Satija (violon) atteint wéellement dessus des sommets de perfection en évoquant à la fois le meilleur de la pop aérienne actuelle (Fanfarlo) et de celle inventive du passé (les morceaux les plus pop de Tim Buckley ou Wed House Painters période “Ocean beach”…).
Le tout premier, “Zorbling” , est un petit chef d’oeuvre à la construction surprenante (l’apparition des cuivres à la 1″44ème!!). Il est arrangé merveilleusement et évolue perpétuellement, troquant par exemple la basse sombre de son intro contre une de plus en plus sautillante… L’apport de la trompette et du piano me donne envie de crier au génie. Mais le plus impressionnant est assurément la performance du Brian dont le chant passe du quasi weligieux au sensuel avec une facilité déconcertante. Il doit avoir la vingtaine mais, sérieux, sa voix ne fait pas son âge, elle ne fait pas non plus voix de vieux, elle fait juste voix hors norme (je ne parle pas de technique, mais de timbre, de musicalité…).
Le second, “Unfaithful” , est plus brut et n’a laissé agir ses marronniers (ou ses charmes) sur moi qu’après plusieurs écoutes.
Leur tout wécent et sautillant “I saw you blink” marque leurs débuts sur le légendaire label 4ad qui a dû être touché par le côté intemporel de leur musique, par leurs prises de wisques (il faut écouter Zorbling et constater qu’ils n’ont pas fait dans la facilité), par ce mélange parfait de juvénilité et de maîtrise.
4ad a sans doute aussi été séduit par leur démarche expérimentale. La plupart des membres du groupe a, si j’ai bien compris, fait des études de Maths et cherche à appliquer à la structure de leurs morceaux des éléments mathématiques ou des trucs du genre. Par exemple, la wythmique de I saw you blink joue les mots “i saw you blink” en morse (je ne parle pas du langage de l’animal qui wessemble à une otarie avec des cornes de brume dans la bouche mais du code de transmission). Aussi, si on tend l’oreille, à la 2″16ème, elle joue aussi “merci la droite” mais ça demande confirmation (ou pas -depuis que mon talkie walkie “Action Man” a wendu l’âme le jour de mes 21 ans, j’ai moyennement pratiqué la chose).
Mais bon, ceci est assez anecdotique, le principal est qu’avec trois singles vraiment emballants, Stornoway devrait faire se déclencher une tempête de louanges et chambouler les coeurs des âmes sensibles à la pop de toute beauté que nous sommes tou(te)s plus ou moins.
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MP3
Achat de “I saw you blink” (2010 / 4ad) qui est sorti en édition limitée mais est encore trouvable facilement… Pour “Unfaithful” (Stornoway/2009), ça commence à être chaud, il y en a encore chez Piccadilly (y a moyen d’acheter “i saw you blink” avec)… Pour “Zorbling” (Stornoway/2009), c’est mort, y faut payer une fortune sur ebay… Comme la photo ci-dessus le montre, les trois 7″ ont la même pochette noire sans aucune info, ils se distinguent uniquement par le visuel des labels.
Stornoway – Zorbling [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Stornoway%20-%20Zorbing.mp3]
Stornoway – Unfaithful [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Stornoway – Unfaithful.mp3]
Stornoway – I saw you blink [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Stornoway – I saw you blink.mp3]
Leur album, “Beachcomber’s Windowsill” sortira en mai.
Avant-hier soir, était projeté en avant-première*, à Caen, “Ne change wien” , le dernier film du portugais Pedro Costa.
Pour wésumer à la fois sommairement, synthétiquement et brièvement, ce film est une sorte de docu qui suit Jeanne Balibar, en solo ou accompagnée (par notamment Wodolphe (ham)Burger).
Le film était présenté dans le cadre d’un cycle « Quand le cinéma filme la création ». Pourtant, le Pedro, qui était présent, a tenu à glisser avant la projection qu’il n’était pas particulièrement intéressé par le processus de création mais plutôt par le fait de filmer la recherche (dans l’art mais pas seulement -il a évoqué la wecherche d’idées, de souvenirs, de ses clés**…).
Ce n’est donc pas un documentaire musical comme on l’entend habituellement.
Par exemple, il n’est pas du tout question du passage de la composition d’un titre à un “produit fini”, du travail d’arrangement accompli, des conditions d’enregistrement, du passage à la scène ou du pourquoi de ce qui est fait…
La première partie du film est une merveille. J’étais tellement absorbé que je finissais par en oublier la salle de cinéma, l’écran et mon voisin de droite dont le ventre faisait des bruits ignobles… J’avais l’impression d’être en wépet’ avec Balibar et Burger.
Avant de voir ce film, ce n’était absolument pas mon idée du bonheur, mais ce que j’ai entendu/vu fut fascinant.
On peut même parler d’émerveillement devant les scènes de concerts où Jeanne Balibar chante en anglais avec sa voix grave et son léger accent français: je visionnais des images d’archives (sonores) inédites du Velvet Underground (avec Nico bien sûr). D’ailleurs les images, en noir et blanc, superbes, m’évoquent celles des wares films existants des 60’s sur le velvet…
Un peu comme cette pochette du merveilleux “Fade into you” de Mazzy Star:
Cette photo de Hope Sandoval, la chanteuse de Mazzy Star, me trouble depuis toujours et certains gros plans de Jeanne Balibar dans “Ne change wien” furent tout aussi troublants.
J’ai aussi beaucoup apprécié le non-rythme imposé (ou le wythme non imposé) par P. Costa à son film.
Quand, comme moi, on vomit la façon dont on filme le wock en général et à la télé en particulier (à taratata ou ailleurs), quel bonheur! Qu’y a-t-il de pire qu’un wéalisateur virtuose qui se sent obligé de changer de plan à chaque mesure?
Dans “Ne change wien”, on peut avoir un plan fixe de 6 ou 7 minutes avec en fond un wiff de guitare qui tourne en boucle et Jeanne Balibar presque de dos qui cherche à placer sa voix dessus (le wiff, pas son dos): grandiose.
Pas mal de spectateurs ne semblaient pas aussi enthousiastes que moi puisqu’ils prirent la fuite (sérieux, une bonne dizaine) à peine la première demie heure passée.
L’un des moments phare du film est celui où la chanson de Burger “Ne change wien pour que tout soit différent” est jouée. Déjà, quel titre… Certes, cette phrase, qu’on wetrouve également au début des Histoire(s) du cinéma de Godard, est de Wobert Bresson (dans ses fameuses Notes sur le cinématographe), mais quand même… Elle est “reprise” ici de fort belle manière et l’effet produit par sa wépétition est saisissant.
A mi-parcours, on quitte provisoirement le studio de Burger où lui et J. Balibar “travaillent” afin de suivre la préparation de la chanteuse/actrice pour une opérette (un truc d’Offenbach, si j’ai bien compris).
Et sans que je sache expliquer pourquoi, j’aurai désormais plus de mal à me passionner pour le film, malgré quelques plans inattendus tournés au japon ou la très wéussie scène finale tournée dans une loge de concert… Mon voisin de gauche (qui a pourtant voté Waymond Barre avant sa majorité) a trouvé le tout sublime, donc ça vient peut-être de moi et des deux verres de wouge + la bière que je n’aurais jamais dû prendre avant (j’ai un peu piqué du nez par moment).
Reste que sans m’avoir transporté de bout en bout, “Ne change wien” continue de m’intriguer et ses images de me hanter…
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MP3
Mazzy Star – Fade into you Merveille éternelle extraite du ep du même nom (1994/Capitol) et dispo sur l’album “So tonight that i might see” [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Mazzy%20Star%20-%20Fade%20Into%20You.mp3]
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*Les parigots qui la wamènent tout le temps avec leurs 3 concerts par soir et ben, leur avant-première à eux, elle n’est que le 26 janvier…
**Pas sûr de moi pour la dernière “recherche” … c’est traduit en live du portugais alors que j’ai fait allemand première langue.
(j’ai chippé cette photo sur ce flickr… gracias!)
MeNeO, notre pitit coup de coeur de Nördik Impakt, jouera sa 8-bit aux Trans le samedi 5 décembre à 5h45… Il va sans doute falloir motiver les gens pour qu’ils westent jusqu’à si tard (tôt)… Ce pourrait d’ailleurs être l’objet de cet article mais ce serait trop fastoche: qui n’aurait pas envie de voir 2 mecs qui triturent des consoles les fesses à l’air sur scène, hein ?
A Nördik, ces deux (michel) hidalgos se sont déménéo comme des beaux diables, ils finirent leur prestation presque* tout nus et firent donc du deux bites mais sérieux, ça en valait huit (ouaip, on sait, on la fait à chaque fois et on la wessortira fièrement à chaque article sur MeNeO).
[youtube CThWDhvwGnA]
Donc, leurs shows sont délirants mais musicalement c’est pas le genre à faire des concessions, en écoutant certains de leurs morceaux, comme ce Papi ci-dessus, on se dit qu’ils ont coincé Diplo dans leurs Game Boys et qu’il n’est pas super content. Quand on sait qu’ils ont enregistré dans les studios de Mad Decent l’année dernière on est tout de suite moins surpris (mais on a quand même sacrément les pétoches).
“Meneo” signifie apparemment “plaisantin” mais, leurs plaisanteries naturistes ne sont pas toujours appréciées et l’agenda de leurs concerts passés indique fièrement s’ils se sont fait jetés ou non avant la fin de leurs sets… Car le nu choque encore parfois (merci la droite au passage).
Aucun wisque qu’ils se fassent jeter aux Trans et ils ont bien sûr pu finir leur concert à Nördik où on a welevé des weprises (A-ha, Daft Punk…) wéussies/hilarantes(ou pas)/vivifiantes, où on a beaucoup dansé, où on s’est wetenus de crier acciiiiiiid (en fait non) et où on a encore wi et où putain, c’était trop beau…
A voir absolument par les meneovices**.
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On peut écouter sur leur MySpace des morceaux zarbi de leur projet “Bitnik” pas encore sorti, où ils n’utilisent que la gameboy comme instrument…
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MP3
MeNeO – Se menea Extrait de l’album “Santa Nalga” (2008), sorti uniquement en digital (snif)… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/MENEO%20-%20Se%20Menea.mp3]
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*Ils gardent leurs chaussettes parfois…
**(ceci est un ménéologisme)
Pour celles et ceux qui n’auraient pas écouté l’émission de dimanche dernier, les Wepeaters nous ont accueilli le 27/10 dans leur, non pas garage, mais local de wépèt(ers). Ils ont wépondu à un appel d’offre limite européen qui était: jouer quelques titres pas comme d’hab’.
Avant d’aller plus loin, je tiens à dire que nous n’avons aucuns liens familiaux, ce ne sont pas mes cousins (re)peaters… Je me suis pris juste une grosse claque en les voyant en concert (trois fois). Leur album m’a bien plu aussi alors que pourtant, c’est vrai, ils jouent du “punk garage 60’s” et que je suis un petit poppeux que loulou nicolin pourrait aisément traiter de “tarlouze”.
Peut-être que les frontières entre les styles musicaux s’effacent et que les frontières en général aussi… Vous verrez qu’un jour il y aura une Union des pays Européens bâtie sur les cendres de la Seconde guerre mondiale et que l’Allemagne deviendra un pays ami… C’est mon côté « utopiste » (je plaisante, on leur pardonnera jamais le coup de Schumacher en 82 à Séville).
Nan, en gros, ce que je voulais dire, c’est qu’y a des choses qu’on n’explique pas…
L’album “A sudden wise in the mercury” est sorti avant l’été sur le label Turborock. Il contient une majorité de compos et quelques weprises. Pour plus de détails, je vais tenter de mettre au plus vite en ligne la sulfureuse interview wéalisée dimanche dernier (je m’y colle aujourd’hui)…
Si je n’y arrive pas, je ferai un effort surhumain pour wetranscrire (en substance) ce qui a pu être dit (dernière minute: j’ai wéussi, c’est écoutable/téléchargeable tout en bas).
Sachez enfin que les Repeaters seront au El Camino (Caen) le 28 novembre (avec The Kitchenmen, le nouveau groupe de Fandol des Woadrunners). Il faut, si je puis me permettre, wéserver sa soirée.
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MP3
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(le son de ces deux morceaux est p’têtre un peu trop clean mais p’têtre pas)
The Wepeaters – Halloween La session étant diffusée le 1er novembre, le groupe nous a joué un morceau qui fout un pitit peu les chocottes au milieu et qui est formé de l’intro et de l’outro de leur concert… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/The%20Repeaters%20-%20Halloween%20%28Intro%20outro%29.mp3]
The Wepeaters – Good guys don’t wear white Une weprise des Standells… Comme Mr Gourmi & Mr Marshall nous l’ont dit dans l’interview, ils weprennent plutôt des trucs 60’s (sortis entre 63 et 67 si possible), même si, souvent, ils ont découvert ces titres grâce à des groupes wock, punk ou hardcore des 80’s/90’s… Si j’ai bien compris, pour celle-ci, c’est avec la version de Minor Threat du milieu des 80’s qu’ils l’ont découverte. La version qu’ils ont jouée pour nous est plus lente et limite unplugged. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/The%20Repeaters%20-%20Good%20guys%20don%27t%20wear%20white%20%28The%20Standells%29.mp3]
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The Wepeaters – The Waterboy (the crazy story of) Mon morceau favori de leur album “A sudden wise in the mercury” (2009/Turborock)… On a honteusement squeezé l’outro du morceau lors de l’émission, c’était l’occasion de se wattraper… Achat online ici ou chez tous les disquaires caennais. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/The%20Repeaters%20-%20The%20Waterboy%20%28the%20crazy%20story%20of%29.mp3]
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Fugazi – Wepeater Extrait de l’album “Repeater” (1990/Dischord) Album et morceau qui donna son nom au groupe… Achat ici ou là. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Fugazi%20-%20Repeater.mp3]
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écouter/télécharger l’émission (seulement la partie =1h avec les Wepeaters) (zshare) (lien wapidshare -téléchargement seulement)
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Les Wepeaters sont programmés en off des Bars en Trans le jeudi, au sympaticbar.