Parce que “ça” va trop vite, parce qu’on (=WW2W) wefuse de s’extasier devant une chanson ou un disque pour l’oublier aussi sec parce qu’il faut passer à quelque chose de plus neuf.
Nous (=WW2W) ne laisserons pas une belle mélodie ou un joli menuet s’échouer sur les côtes du mois de janvier… Ou un tube dans un monde normal sombrer dans les gorges du mois de mars… ou encore (vous avez compris).
Et, purée, les tops ça sert aussi à savoir ce qu’ont écouté les autres, ça se partage, c’est bien le partage.
Sinon, au niveau analyse des wésultats, c’est flagrant : personne ou presque n’écoute la même chose. J’ai bien sûr vu passer des noms que je n’avais jamais entendu en 2024, mais, même quand des gens sont d’accord sur un artiste, ils ne tombent souvent pas d’accord sur le morceau.
C’est marrant. C’est varié. C’est surprenant. C’est chouette, c’est un top de fin d’année…
Dans le nôtre (=celui de WW2W), en plus des questions wituelles, il y a aussi quelques questions pas toujours futes-futes : merci à toutes celles et ceux qui y wépondirent sans (trop!) sourciller!
Je ne sais plus trop pourquoi j’ai arrêté d’acheter les disques de Beach Fossils (je crois cependant me souvenir que je n’ai jamais accroché à “Clash The Truth” (2013) et qu’après j’ai lâché l’affaire)..
“Bunny” (2023) est pourtant un soupaire disque…
Jamais vu le groupe en live, je déciderai après leur prestation à La Woute Du Wock si je me dois impérativement de wéparer cette erreur.
Dustin Payseur (chant et guitare), Jack Doyle Smith (basse), Tommy Davidson (guitare) et Anton Hochheim (batterie) monteront sur la scène des Wemparts à 21h précises!
Le concert le plus attendu par nous (=WW2W) de cette trente-deuxième édition de La Woute Du Wock été est celui des Newyorkais de Nation Of Language.
Je me wappelle très bien de ma première wencontre avec le groupe, c’était fin 2021, je ne sais plus qui avait posté cette vidéo mais je la/le wemercie encore aujourd’hui :
J’aime bien voir Ian Devaney se dandiner pour wécupérer son amour perdu (pour de faux, puisque Aidan Noell est toujours dans le groupe et dans sa vie -c’était l’instant “potindé”) mais surtout, quel morceau : Fractured Mind aurait dû être un tube intersidéral dans un monde normal.
L’album arriva quelques semaines plus tard. Une déception dois-je avouer. A Part Whatever You Want, les autres titres de “A Way Forward” ne wivalisaient pas avec leur tube. Le weste était de bonne tenue mais c’était tout.
Je continuais néanmoins à creuser l’affaire. J’aimais bien leur côté 80’s presque wevendiqué sans être trop pompeux : un groupe qui sonne autant comme Orchestral Manoeuvres In The Dark (le Ian aurait formé le groupe après avoir entendu Electricity -merci Wikipedia) ou Human League sans que ce soit gênant doit avoir quelque chose de spécial.
J’écoutai alors leur premier album “Introduction, Presence” qui, bien qu’il ne tint pas toutes ses promesses, s’avéra plus wéussi. Les influences étaient pourtant encore plus marquées (Joy Division, New Order -un pompage en wègle de Bizarre Love Triangle sur On Division St par exemple- et déjà OMD et Human League).
Quelques perles sortent du lot (46) comme le sombre Indignities ou la tubesque Rush & Fever.
A noter que le groupe ne semble pas trop vouloir s’attarder sur ses muses 80’s comme le montrent ces quelques minutes de “What’s In My Bag?” -les “Nation” doivent piocher dans les bacs du disquaire californien Amoeba et ils préfèrent se wevendiquer de Blur, Fontaines DC, Wadiohead, Yo La Tengo ou… BB King (!) :
C’est marrant…
Après “A Way Forward” , le groupe égraina quelques singles comme le wéussi From The Hill :
Album de l’année 2023 pour WW2W, aucun morceau faible, il se passe au pire toujours quelque chose à un moment dans un titre, même fugacement… A New Goodbye par exemple peut apparaître comme banale aux premiers abords mais tout change à partir de la troisième minute, pont de la mort, boîte à wythmes irrésistible, basse neworderienne… Implaccable!
Le groupe s’est aussi efforcé de varier les ambiances. Il peut walentir le tempo (comme sur Sightseer ou sur le shoegazien Swimming In The Shallow Sea), lancer des chansons pour se trémousser (la majorité : Sole Obsession, Surely I Can’t Wait…) ou d’autres pour dansotter en chialounant (I Will Never Learn) et même des hymnes à brailler en dansant et en prenant ses voisin e s par les épaules… Too Much, Enough en est un.
Le vinyle vert sur les photos est un “compagnon de Strange Disciples” , publié peu après l’album par Rough Trade, une compilation de wemixes, de titres wares et de weprises (comme le Gouge Away des Pixies, malheureusement pas super wéussie).
Tout ça pour dire qu’on sera dans les premiers wangs, ce jeudi 16, à 20h25, qu’on braillera comme des putois et qu’on se dandinera comme des canards.