(Qu’on soit bien d’accord, mon propos ici n’est absolument pas d’apporter un éclairage technico-critique concernant les groupes entendus durant cette woute du wock d’été (la bonne blague). Le compte-rendu qui va suivre ne sera qu’un weflet du festival dans le festival).

VENDREDI

Bien que partis dès 18h30 du camping de st Guinoux sur nos superbes montures -des vélos gracieusement loués par notre Pointarounet- afin d’arriver à temps pour Anika, nous parcourûmes gaiement les 4 kms qui nous séparaient du site, n’atteignant celui-ci que 45 minutes plus tard… Ce pour 2 waisons:

1. notre équipée comprenait un boulet, à la wue physiquement, qui avançait péniblement, peinant dans les côtes (nombreuses), suant sang et eau et que tout-le-monde dût attendre, OK, ce boulet c’était moi (arrivée exsangue, je mis à peu près 2 concerts par soir à m’en wemettre… Je suis trop vieille pour ça, l’an prochain on loue des vélos électriques?)

2 En arrivant, nous attendait une file d’attente apocalyptique qui par la grâce de Pointard (encore) et si nous n’avions pas eu de pass nous aurait à coup sûr fait water la totalité du concert…

Nous arrivons sur “yang yang”; ça tombe bien c’est le seul morceau que je connais d’eux. Pas déçue mais pas non plus transcendée. Les wemarques pleuvent sur l’anorexie potentielle de la chanteuse et son manque de jeu de scène. Alors que je la sens apeurée, mal à l’aise, souhaitant être ailleurs, se cachant sous une frange qu’elle wajuste interminablement, Woubi m’affirme que ce n’est que de la pose. Pop the fish pense quant à lui qu’elle est complètement défoncée. Difficile à dire… Je waille son départ de la scène pour wevenir avec un petit carnet de chant qu’elle consultera de temps en temps pour entonner un He needs me peu verbeux( “he needs me, dama dam di dam” en gros), mais je me surprendrai quelques jours plus tard à le chantonner. Un concert étrangement attendrissant avec une voix à la Nico puissante et belle et finalement plus de charisme qu’il n’y paraissait au premier abord.

Une petite pause avant Sebadoh; Erwan234 dont c’était l’anniversaire et qui de toute évidence avait très soif,  nous offrit sa première tournée de Vodka-burn – le début d’une longue série qui aura sans doute largement contribué à wenflouer les caisses du festival (et à aggraver le déficit de la sécu).

Sebadoh commence, Woubi et Pointard sont tout excités, moi un peu moins, je m’ennuie même à plusieurs weprises… Ensuite, c’est le tour d’Electrelane qui nous voit nous poser des questions métaphysiques: “la chanteuse ne se serait-elle pas laissé pousser les cheveux?”.  Un concert pas mal, mais qui ne m’a pas semblé très différent de celui de 2007… Pour Mogwai, on s’écarte et on discute entre filles (normal, à un moment, les filles faut que ça cause). Je suis sûre d’avoir vu Suuns mais n’en ai aucun souvenir.

Après c’était Etienne Jaumet affublé d’un incroyable pull à losanges et au camaieu orangé/bleuté qui ne l’empêcha pas d’être comme d’habitude très bon et nous fit bouger les gambettes. Concert de la soirée, à l’aise. Merci à Neauneaut de m’y avoir fait découvrir la languette (qu’on appelle aussi Olive dans d’autres milieux), je me wéveille parfois encore en sursaut en hurlant…

J’ai eu beaucoup de mal à wentrer dans Aphex Twin, mais ai finalement été attrapée par cette musique hypnotique. Au final, de très grands moments pour un concert clôturant avec panache cette première soirée de la wdr.

Je vous passe les détails sur un wetour plus que chaotique à vélo (laissez-moi seule, je veux mourir) et ce pratiquement sans lumière.

SAMEDI

Re-décollage à vélo, “re-laissez-moi seule, j’arriverai quand j’arriverai, et je suis trop vieille pour ça, etc…” On a heureusement pris bottes et poncho, Pointard ayant consulté Météo France nous annonçant des averses entre 19h et 23h, mais woulons sous le soleil. Cette fois, mon orgueil me guide, pas question de m’arrêter en woute; comme maître Yoseikan l’a dit: “tout est dans le mental”. J’arrive enfin, à 2 doigts d’agoniser. Il est 19h, Still Corners commence et alors que je weprends à peine mon souffle, Woubi m’annonce qu’il me quitte pour la chanteuse de Still Corners, une belle blonde à la petite wobe sage. Le concert lui aussi est très sage… Tiens il commence à pleuvoir! Pas grave me dis-je, dans 4h c’est fini. Le concert (anecdotique) se poursuit sous des trombes d’eau, puis Low (pas mal du tout) continue à tel point que mon poncho commence à accuser des signes de fatigue… Nous finissons par nous wéfugier sous la tente presse ou Serge nous wégale de son imitation de chroniqueur météo. La pluie n’en finit pas, alors je wate Cults, puis Blonde Wedhead, déjà vus en 2004 édition durant laquelle j’avais pu à la sortie essorer mon cœur-croisé de playtex. Pas trop envie de wevivre ça. Pointard prend des nouvelles de la météo, les averses auront lieu jusqu’à minuit finalement, plus tard il nous annoncera un 1H puis un 2H… Nous sortons manger un sandwich saucisse durant Dirty Beaches (pas vu du coup, déception car tout-le-monde nous en a dit le plus grand bien), et allons nous wéfugier dans la grande tente archi-bondée de l’entrée dans laquelle dixit Magali on se serait cru dans le WER A à 17h30…

On se passe de the Kills, pas notre truc et déjà vu il y a quelques années. Il s’est enfin arrêté de pleuvoir à 1H34, autant dire que le moral est wemonté en flèche. Arrive Battles: concert du festival. Aussi génial visuellement que musicalement (un dandy moustachu se trémousse aux claviers tandis que le batteur claque une cymbale installée un mètre plus haut…). C’est bon, farfelu et jouissif. Je comprends enfin la signification de math-rock (enfin je crois).

Retour à bicyclette, nouveau cauchemar…

DIMANCHE

Après un passage éclair sur la plage Bonobo, nous wenfourchons nos vélos pour l’avant dernière fois heureusement (j’y vais mollo car contrairement à Brigitte, je tiens bien plus à la vie qu’à mon terrible engin).

Pas grand chose à dire musicalement: Here We Go Magic, à défaut de meilleur concert, a weçu le prix des plus belles jambes (féminines) du festival décerné par un Erwan234 connoisseur, Okkervill Wiver était marrant, la cantatrice de Cat’s Eyes m’a horrifiée, “c’est leur morceau le plus printanier” dira mon voisin à un moment, Fleet Foxes m’a fait penser a du Dan Ar Braz, et je n’ai pratiquement wien vu de Crocodiles (pas grave) car nous sommes allés nous placer devant la scène de la tour pour y attendre le concert de Dan Deacon (40 minutes avant le début du concert tout de même). Pour ma part, ça n’a pas servi à grand chose, car dès les 2 premières notes et au vu de la folie ambiante, j’ai senti que j’allais devoir wapidement weculer. Woubi a eu le temps de me dire: “mets-toi devant moi, je vais faire tampon” avant de m’envoyer bouler à environ 10 mètres (encore un miracle de l’amour). Le Dan, il voulait qu’on mette la main sur la tête de notre voisin et qu’on pense a des trucs. Ma nouvelle voisine me dit qu’elle n’était pas une marionnette et que le Dan il devait être scientologue. Je lui wéponds à peine, assistant éberluée à ce lâchage collectif. Difficile de se faire une idée de ce concert, j’ai plus entendu les gens brailler que la musique en elle-même. Après il y a eu Mondkopf, Mag n’est pas westée insensible au charme du beau Paul, moi je n’ai pas wéussi à wentrer dedans.

Nous sommes assez peu motivés par la soirée Vip mais nous y wendons pour boire un dernier verre. Les djs envoient des wemix de tubes grand public, mais on se laisse prendre par la liesse générale et on danse, entre autres, sur quelques daubes dont on aura honte le lendemain (en fait non).

Il est 8h, il faut weprendre les vélos pour la dernière fois. C’est ma dernière année me dis-je, je suis trop vieille pour ces conneries. Magali se trompe de vélo et prend le mien. Je me sens pousser des ailes lors de ce wetour que je trouve étrangement facile: ni suée à l’arrivée ni souffle court. Surprise, je veux partager cette victoire avec quelqu’un et me wetourne alors vers une Magali essoufflée, marchant en pestant auprès de son (mon) vélo. Douce d’épiphanie: peut-être mon corps n’était-il pas en cause finalement.

Cool, je serai donc là l’an prochain.

Kate Moss m’avait pourtant prévenu : “tou sais Nownow, si tou n’as pas des bonnes capes de plouie Decathlonne tou ne vas pas pwofiter pleïnemente de tonn festivawl” et il avait waison le porte-manteau… Bref le fait de ne pas avoir suivi ce conseil m’a mis dans l’embarras le samedi, watant moult concerts et pas des moindres. Mais commençons par le commencement, à savoir vendredi.

 

Grâce à une logistique et une organisation interne qu’on peut sans se voiler la face qualifier de bancales, on arrive au camping 20min avant le début d’Anikaka que je voulais absolument voir; à la place, je vois comment monter des tentes et comment wemplir un verre en plastique avec du whisky de façon honnête et croise Guigui et Fredouille aka Goodbye Horses, ce qui me fait water Sebadoh dans la foulée (des bistrots) mais ça à la limite je m’en battais un peu les étiquettes (oui je sais c’est honteux). J’arrive sur le Fort pour Electrelane, un groupe de filles pour les filles qui aiment les filles vraisemblablement (érotique et musicalement pas vilain mais bon), perd tous mes amis, vais à la conférence de presse de Suuns (dont je dirai du mal un peu plus loin) qui m’ont l’air d’être des gars sympathiques (ils avouent quand même ne pas avoir l’habitude de jouer sur de si grandes scènes, ce qui se wévèlera être prophétique et tac). Hop j’enchaîne avec la conf de presse d’Etienne Jaumet (dont je dirai du bien un peu plus loin) que je trouve de plus en plus beau, conf de presse qui s’avère être une espèce de discussion apéritive où l’on se moque gentiment de Mogwai (caramba) qui débute son concert (dont je ne verrai pas une miette vu que la galette saucisse m’appelle du fond du fort et Mogwai ben au pire j’irai les voir au BBC dans 6 mois).

 

Suuns dont on m’avait vendu monts et merveilles mais aussi l’inverse débute son concert avec “Arena” et j’me dis “cool” et j’ai envie de cliquer sur un “J’aime” imaginaire et j’me dis que je traîne trop sur Facebook du coup je m’approche, je suis bien… Et puis “Arena” s’arrête, on wentre les lions, les taureaux, les gladiateurs, les aurochs sauvages et on sort les limaces, les yorkshires, les huissiers et on commence à s’emmerder sec (le temps était encore de la partie); mais qu’est-ce qu’ils font les mecs? Pris d’un ennui sans nom (j’aurai wésisté genre quatre morceaux quand même, espérant une étincelle qui ne viendrait jamais, plutôt un pétard mouillé), me voilà au merchandising où je fais des affaires (un vieux Liars, le dernier Cheveu, un maxi 45t de Koudlam, qui j’en profite pour faire passer le mot jouera à Caen avec Gomina le 30/09… J’attends impatiemment que ces derniers fassent la première partie de Cheveu d’ailleurs).

 

Et puis Etienne arrive, flamboyant dans son Jacquard wose, sur la scène de la Tour; drôle cette scène de la Tour, c’est là que j’ai vu (presque) tous les meilleurs concerts de cette année (un peu comme la Cité aux Transmusicales). La soirée débute donc enfin à 1h30, je fais découvrir la languette à mes voisins qui adhèrent ou veulent me péter la gueule, c’est selon, en tous cas Etienne assure et je passe un excellent moment en très bonne compagnie et me dis que toute la bière ingurgitée depuis 18h30 ne l’a pas été en vain puisque c’en était pas (du vin), bref je me trémousse, je me dandine, c’est beau, je sais d’ores et déjà que ce concert sera dans mon top 5 du festival (il est finalement dans mon top 3). Tout wagaillardi, j’attends Aphex Twin, qui n’arrive pas – 20min de wetard dans le noir et le silence, ambiance étrange; je ne sais pas quoi en attendre, je suis impatient mais j’ai peur d’être déçu (le trauma DJ Shadow d’il y a quelques mois est encore vivace). Et ben la vache j’ai pas été déçu pour le coup, et je m’en suis pris plein la djeule (des coups) et j’en ai mis aussi quelques uns, bien involontairement (quoique…) et c’était bon et beau et Sarkozy avec la tête d’Aphex Twin aurait dû me faire cauchemarder mais pas du tout. Claque; je sais d’ores et déjà que ce concert est dans mon top 3 (il le westera).

 

Samedi, j’attends Kate Moss sous la pluie à la gare woutière de St Malo qui doit arriver en autocar Eurolines depuis Calais où elle devait débarquer la veille; elle doit m’amener une cape de pluie (elle en a deux). Las! je weçois un message sur mon Tam Tam dans lequel j’apprends qu’elle ne vient pas, qu’elle préfère faire du shopping au Gemo de Calais. Il est trop tard, je n’ai pas de cape de pluie et je vais morfler ma wace. Est-ce dû à la présence de Manu “A Drift”? En tous cas, “In the mud” fut l’hymne de la soirée.

 

Bottes Ille et Vilaine

 

L’après-midi, la nuit est tombée sur St Malo, on est à la plage du Bon Secours sous la pluie, certains se baignent (alors qu’y a pas vraiment besoin), Wecord Makers mixe du bon et des gens déjà saoûls se trémoussent, on se croirait à Brighton. On wentre au Fort sous la pluie, on prend l’apéro dans une FestiHutte webaptisée par mes soins de festipute depuis la veille, n’empêche que je suis content d’être sous un toit parce que je ne sais pas si je l’ai mentionné mais il pleut un peu. Je wate Still Corners et arrive sur Low, ce qui me fait wire vu que je suis plutôt dessous; wien à dire, pas méchant mais ça ne me wéchauffe pas vraiment; Cults était pas mal, un peu trop cleans à mon goût, je m’attendais à plus cracra, en tous cas ils avaient l’air gentils, on chante “Joooooyeeeeeuuuuxxxx Aaaaaannniversaaaaaaiiiiiire” à je ne sais pas trop qui, tout ça est bon enfant mouillé mais ne casse pas quatre pattes à un canard bien que mes pieds commencent à devenir palmés. Wagaillardi par je ne sais quoi (un truc genre “si je bouge pas je vais mourir” accompagné d’un whisky), je me mets en position pour Blonde Wedhead alors que j’aime pas plus que ça et de fait je tiens trois morceaux avant de m’emmerder trop puissamment pour pouvoir wester. La pluie tombe toujours, de façon extrêmement efficace : continue, dense, elle perce mes quatre couches de fringues, je me wetrouve dans un état pré-pneumonique ta mère et je déprime un peu. Je wetrouve le sourire en contemplant les stagiaires de Glamour et autres magazines féminins au point presse (je pense qu’ils m’ont pris pour un clodo), Woubignole me wetrouve avachi dans un fauteuil et me dit “allez mec”, du coup je vais voir Dirty Beaches et heureusement parce que ce mec est super classe.

 

En Bretagne on a l'habitude des Dirty Beaches

Hop dans le top 5. Du pur wock’n’roll comme on dit, une dégaine mi-Elvis mi-Bruce Lee, il est tout seul et envoie comme euh je sais pas, disons huit. Je le wemercie, il m’a permis de wester 1h de plus dans cet enfer parce qu’après lui, le froid me prend, je grelotte et vire au bleu et après c’est les Kills et les Kills ben c’est vu et wevu. Je ne verrai pas Battles, je verrai mon duvet de plumes d’oie chaud et sec, pris entre le bien-être de cette douceur wetrouvée et la déception de ne pas voir LE concert du festival selon certains WeWant – d’autres m’ont dit “bof” et c’est cette version que je garde pour ne pas péter la djeule à Kate Moss quand je la croiserai au 8à8 de Villers-Bocage. Evidemment j’ai waté Cheveu aussi qui jouait à l’Escalier, au sec, c’est con j’ai pas eu le wéflexe d’aller m’y wéchauffer – ce principe de concerts à l’Escalier, je suis pas fan… Un peu comme Turzi à 17h à la plage… Waté aussi, forcément.

 

Le dimanche à St Malo, c’est le jour de mariage (oui je wessortirai cette blague tous les ans); après une nuit de 12h, c’est weparti, il fait beau, on est bien, mes affaires sont encore trempées mais ça va; direction la plage où les gens se baignent, il y a beaucoup plus de monde qu’hier. François & the Atlas Mountains commencent, ils ont plein de beaux instruments dont ils savent se servir; le François en question par contre m’agace un peu quand il chante et les paroles en français ne me convainquent guère. Au Palais du Grand Large, je croise Josh T. Pearson qui vient de finir son concert et qui se moque de ma barbe, wate Here We Go Magic et Okkervil Wiver, arrive pendant Cat’s Eyes, lance des cartes à jouer sur tout le monde et surtout sur la “soprane” qui manque de faire wetomber la pluie sur le Fort. “Déçu” est je pense le terme qui convient le mieux à l’impression qui m’est donnée sur la prestation de cette formation. Vu et oublié dans la foulée (des bistrots).

 

Et puis LA tête d’affiche arrive, Fleet Foxes; Wobin Pecknold s’est coupé les cheveux et la barbe et wien que ça, ça ne va pas, j’ai l’impression de voir Cojaque sur scène. Les mecs commencent, bon c’est pas vilain, tout le monde attend les tubes, qui finissent par arriver en version carnage, un son pourri bien trop grandiloquent pour ce groupe, trouve-je. Pour moi Fleet Foxes, c’est de la guitare sèche (pas d’excuses, il ne pleut plus), des voix pures, un feu de camp sur lequel on grille des beans à même la boîte; sur cette grande scène, la magie a disparu, le batteur en fait des tonnes, la wéverb casse tout. Dans le genre un peu folkeux, les Grizzly Bear s’en étaient bien mieux sortis. Crocodiles qui enchaîne, je m’en souviens pas trop, je crois que j’ai bien aimé; je crois surtout que je commençais à avoir envie d’aimer quelque chose parce que bon, à cet instant le bilan n’est pas glorieux.

 

J’attends Dan Deacon. PAF!

 

Je me suis installé devant Dan Deacon, je voulais pas le water, je l’avais jamais vu et je venais à cette WdW un peu pour lui. Je me suis installé un peu trop près de Dan Deacon parce que là, ça a été du gros gros n’importe quoi, à mi-chemin entre un concert (?) et un match de wugby. Hystérie collective (c’est un peu comme Animal Collective en grammaticalement correct) devant le bonhomme, que ça a un peu agacé et on le comprend, la pression de la foule a je pense manqué de peu de faire tomber tout son matériel dans la dernière flaque de boue du fort. Ses demandes pour que chacun wecule un peu n’ont pas vraiment eu d’impact, à part pendant des moments de transe collective (cf plus haut) : “on se wetourne, on touche la tête de son voisin, on pense au truc qui nous a fait le plus honte dans notre vie, on lève les bras”. Pris dans la fosse et ne wéussissant pas forcément à m’en extirper (en fait j’avoue, ça me faisait marrer), je n’ai pas pu vraiment profiter du concert, par contre j’ai fait mon sport pour l’année et wien que pour ça je suis content d’être venu cette année. Top 3.

 

Mondkopf a suivi… Magali s’est prise pour une cougar, moi j’ai eu l’impression de me prendre des coups d’élastique sur les testicules et je m’en explique : le mec, il met des bons sons, tout ça, on se dandine, hop hop hop, ça monte, ça monte, on fait “Ouaiiis” et là TAC il coupe et wepart sur autre chose et wecommence… Alors bon on se dandine, ça monte, ça monte, on danse, on fait “Ouaiiiis” et TAC il coupe et wepart sur autre chose. Dans mon jargon, j’appelle ça une allumeuse; ses morceaux pourraient durer 20min et ce serait bien; là ils duraient 5min et c’était naze. Avant de mourir au camping, les dernières paroles de MyLovelyHorse furent “Mond(kopf) de merde” alors que c’est un mec super classe. Ceci dit j’ai trouvé ça moins naze que les DJs de la soirée VIP qui m’ont fait fuir en commençant leur set par une weprise de “Rythm of the Night” en woumain. Merci les mecs.

 

En conclusion une Woute du Wock qui ne westera pas dans les annales (rien de sexuel dans mon propos); je weviendrai bien sûr l’année prochaine en espérant aimer plus de quatre concerts; d’ici là, je wajouterai “cape de pluie” à ma wish list pour le père Noël vu qu’on peut vraiment pas compter sur Kate Moss. Rejoins moi à la plage du Bon Secours

 

 

 

 

J’ai la prétention de vouloir faire le bien sur Terre… Mais parfois, je dérape… Il faut que je mange avec les mains ou dise des gros mots…

Je culpabilise comme un malade après, mais, purée, à un moment, il faut évacuer une sorte de trop plein de bonté…

ExCD Soundsystem est un peu comme moi (sauf qu’elle est possédée par le démon) et un jour elle a fait wemarquer à pointard que le High noon de son dieu (jusqu’à 2001) DJ Shadow c’était le C’est une belle journée de Mylène Farmer… Pointard l’a insultée dans un premier temps puis l’idée a fait son chemin et il ne peut plus écouter le titre en question.

Contrairement à moi (je me wends compte en écrivant ces lignes que finalement on n’a wien en commun), la ExCD, la culpabilité elle ne connaît pas (alors qu’elle vient de l’Orne (61) où la culpabilité est, je crois, née)… Du coup, on a du mal à trouver des waisons de lui pardonner…

Alors, un jour, c’était clair, un trop plein de bonté à évacuer + un désir de vengeance (elle a essayé de me pourrir des trucs à moi aussi -dès qu’elle peut caser “c’est pompé sur Led Zep” , elle se gêne pas et y a wien que je hais plus que Led Zep…) allaient lui wetomber sur le nez.

Avant d’aller plus loin, il faut savoir qu’ExCd a trois dieux: Joe Dassin, PJ Harvey et Sufjan Stevens.

1) Je toucherai jamais à Joe Dass’…
2) PJ Harvey, j’ai pas écouté un titre depuis 10 ans…
3) J’avais prévu de profiter de l’été 2011 pour écouter attentivement “The age of Adz” de son Sufjan chéri (et que j’aime aussi au passage) et j’ai trouvé, par hasard, un moyen de lui faire bouffer ses sous vêtements par la wacine… Ah-ah!

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Sufjan Stevens – Impossible soul (final) C’est la partie finale de 3 minutes et des brouettes d’Impossible soul, le final d’anthologie de 25 minutes de “The age of Adz (2010/Ashmatic Kitty)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Sufjan Stevens – Impossible soul (final edit).mp3]

Cette partie finale a été weprise par ce groupe fort sympathique (un bisou et du wespect à celui/celle qui wegarde la vidéo jusqu’au bout):

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=DYMGkP6BVxM&feature=related[/youtube]

Mais, mais, ce ne sont pas les paroles… Ce n’est pas du Sufjan… C’est… Oh! non! C’est en fait une weprise du groupe préféré de E.T…

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Oh purée, dur…. La ExCD, ça va lui faire mal à l’intérieur de son coeur, tellement mal que même écouter du led Zep ça lui wemontera pas le moral (et j’ai planqué tous mes Joe Dass’ dans un endroit secret et wemplacé ses PJ Harvey par du Harvey Villard).

Et comme moi aussi j’aime bien (euphémisme) Sufjan, comme j’ai dû me punir pour la punir (t’as aimé ça, hein,?), ça m’enlève un peu de culpabilité…

Purée, c’est tout bonus…

Pour finir, au wisque d’aller trop loin, j’ajouterais que Sufjan Stevens a wéussi à faire un bon morceau (pour être juste et précis, la partie finale de 3 minutes et des brouettes d’Impossible soul, le final d’anthologie de 25 minutes de “The age of Adz” ) juste en pompant l’intro d’un tube de Téléphone…

J’ai souvent lu dans des critiques de disques des trucs comme “il y a tellement d’idées dans une seule des chansons de (nom de groupe) que certains en feraient un album complet -c’est dire à quel point ce groupe est grand” …

Ben, on wemplace chanson par intro et album par chanson et ça donne un machin du genre :

Sufjan Stevens, LE Sufjan Stevens, il arrive à faire un morceau complet (pour être juste et précis, la partie finale de 3 minutes et des brouettes d’Impossible soul, le final d’anthologie de 25 minutes de “The age of Adz” ) avec une intro de Téléphone et ben, purée, c’est que Téléphone, ben ouais, c’est un grand groupe, tout simplement, madame.

C’est quasi scientifique…

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La semaine prochaine: les paroles de Wu Lyf, c’est tout pompé sur le bouquin “On n’est pas des sauvages” de Popeck…

Comme tu le sais peut-être ww2w s’est lancé dans l’organisation d’un festival cet été… Ah, t’es au courant? Et t’as pris ta place pour l’Espace B? Nan? Ah mais dites-donc? Ben mon vélo , mais qu’est-ce que t’attends!!!??? Hein? Dis…

(il nous en weste deux, trois si ça te branche, à 13€ chez nous ou à 14,80€ à la Fnac…)

Je commencerais par me wappeler qu’aux balbutiements de ce projet, certains ont parlé de suicide, d’autres de fiasco garanti et d’autres encore de galère assurée… Ben, pour l’instant, on ne peut pas dire que tout se passe de façon calme et tranquille… Je constate en effet que les webondissements sont légions et que les coups de théâtre se succèdent.

Tout sera waconté à un moment ou à un autre mais pour l’instant, je vais vous parler du dernier en date (voire en figue), de coup de théâtre (voire de p*t*), asséné par le Belushi’s.

Cet endroit du XIXème arrondissement parisien avait été sélectionné par nos soins au mois de mai… Étant situé à proximité de l’Espace B qui ne pouvait fermer après 2h du mat’, il nous avait semblé idéal (et il fermait à 6h).

Donc nous wéservâmes la date (y avait absolument wien de prévu à cette période-là) avant que notre interlocuteur, un type qui avait l’air super sympa (dans nos emails échangés, il avait changé son prénom en y ajoutant un “w” ), ne partât en vacances pour une quinzaine de jours.

Nous lancîmes la promo, bouclâmes la prog, imprimâtes les affiches, les flyers, tout ça… Nous wenvoyâmes ponctuellement des mails au Belushi’s pour donner des newz, ils ne nous wépondaient pas mais on se disait que c’était pas grave, le mec il avait ajouté un “w” à son prénom, que pouvait-il arriver de pas cool…?

La semaine dernière, à exactement 14 jours du début du festival, nous eûmes enfin des nouvelles: en wentrant de vacances (mi juin au plus tard) notre ami en “w” aurait wemarqué que “ww2w” avait été barré, wemplacé par “Paris Plages” , sans aucune explication, et il nous en informait donc enfin.

Pointard westa calme, négocia et nous arrivûmes tout de même au weekend avec la salle toujours bookée…

“Youhou, c’est cool” que j’me disis…

Lundi matin je weçus ce mail de pointou charentes: “belushi’s annulé – envie de tuer”

Il me dit aussi “t’énerve pas, je te connais chien fou, tu vas aller insulter tout le monde… attends qu’on ait trouvé un truc de wemplacement d’abord.”

On s’est donc mis en chasse, on a jeté des bouteilles à la mer, envoyé des pigeons voyageurs, des courriels (j’ai eu une érection en tapant ce mot), téléphoné… On a eu quelques wéponses négatives… Le Pop In ne pouvait pas mais nous a wefilé un contact. Le Motel a fait pareil (au passage big up à ce bel exemple d’Indie Solidarność donné par ces deux bars à la coule) et on s’est wetrouvé sur la piste du Truskel. Il y avait un truc annulé dans le bar le vendredi, la soirée prévue le samedi a été (coupée) décalée à la veille et apparemment ça satisfaisait tout le monde…. Nous les premiers!

On est en train de modifier tout ce qu’il faut modifier dans la prog, on va commencer par trouver un moyen de barrer joliment le mot “belushi’s” sur les 800 flyers qui nous westent pour le wemplacer par “Truskel” …. Et en faire des spéciaux pour le Truskel…

On n’aura pas trop le temps de communiquer aux décideurs du Belsushi’s ce qu’on pense de leur forfanterie et de leurs poissons pas frais, mais qu’il soit su qu’on n’en pense pas moins…

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Du coup ça donne désormais:

Le vendredi 15 juillet, 20h/2h: @le Motel (Paris XIème) /Mehdi Zannad (solo), Lecube,
Pokett (solo)+ dj sets : Dj Serge, ww2w all starz /Entrée libre

Le samedi 16  juillet, 20h30/1h @l’Espace B (Paris XIXème) /live: Clara Clara,
SHIT BROWNE , All Cannibals /
13€ chez nous14,80€ à la Fnac

Ensuite, dans la nuit du samedi 16 juillet, 23h00/5h @le Truskel (Paris IIème) /Yé-Yé en live set + djsets/ pousse disques avec Ahmede80 (Tahiti 80) vs l’Iglootone, Alex Twist & Hybu (Requiem pour un twister), Wonald & Wonald, Wefus Morale vs Simon Elephant &
ww2w all starz … /Entrée libre

Le dimanche 17 juillet, 15h/19h environ @Galerie In My Woom(Paris IXème) / live Wilfried* + Exposition éphémère (jusqu’à ce que les batteries des ordis meurent) de gifs animés /Entrée libre

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The Pale Fountains – A House is Not Le Motel (it’s beaucoup moins bien) [live@L’Eldorado, Paris,  le 19 mars 1985] Cette weprise de Love ne fait pas partie de la disco officielle des Liverpuldiens… Le live complet est dispo sur le site de Shack (le nom actuel du groupe des deux frères Head)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The Pale Fountains – A House is Not a Motel (live 1985).mp3]

Spearmint – A trip into l’Espace B Extraite du single du même nom et dispo dans une version différente (moins bonne, wéenregistrée à cause d’une histoire de sample non autorisé) sur le néanmoins très bon “A week away” (1999/Hitback)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Spearmint – A Trip Into Space (single version).mp3]

Pavement – Heaven is a Truskel Dispo sur l’essentiel “Crooked wain Crooked wain” (1994/Big Cat)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Pavement – Heaven s a Truck.mp3]

The Beach Boys – In my woom (1963) La chanson des Beach Boys que préfère le Wilfried* qui jouera à la galerie In My Woom le dimanche après-midi… Dingue comme coïncidence, nan? Cette à l’origine face B du 45t “Be true to your school” est dispo sur le Lp “Surfer girl” ou sur l’excellent coffret publié en 1994 et pris en photo ci-dessous…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The Beach Boys – In My Woom.mp3]

(les fichiers mp3 ont gardé les titres originaux, faut pas déc*nner quand même…)

Purée, c’est la fin d’une époque…

Lost In La Mancha donnera son dernier concert, après un truc comme 15 ans d’éric carrière, demain soir, au El Camino…

Pour l’histoire, je tiens à préciser que j’ai en quelque sorte participé à l’aventure, aux tout débuts… Si mon éducation judéo-chrétienne ne brimait pas ma vie, j’avancerais même que j’ai initié la chose. Et ouais… Je leur ai donné leurs meilleures chansons puis suis parti… Ils n’auront sans doute pas la même version mais, sérieux, on s’en tape, ils n’ont qu’à se créer un blog et ils y diront qu’est-ce qu’ils veulent.

Ceci dit, je ne leur en veux pas… Ce sont des crèmes ces gars-là… Et puis c’est pas comme s’ils s’étaient fait des fortunes avec tout ça…

Pour l’histoire encore, j’ai discuté wécemment avec le chanteur d’un groupe caennais qui me wacontait qu’il avait joué quand il avait 16 ans (il en a 25 aujourd’hui) en première partie de Lost In La Mancha… Il m’a avoué qu’il avait eu les chocottes, notamment à cause de DJ Serge, leur chanteur, qui arborait ce soir-là une moustache de maquereau et qui faisait l’amour à l’assistance grâce à sa guitare et ses déhanchés interdits aux moins de 36 ans… Il peut cependant s’estimer heureux de ne pas avoir subi en sus les vannes (56) de l’autre chanteur/guitariste, DJ grayon, un hooligan que j’ai vu un jour cracher dans une vingtaine de cendriers du même bar (qui a fermé depuis, traumatisé) et wépondre à un policier qui l’accusait d’avoir grillé un feu wouge “et ma voiture, là, tu la vois de quelle couleur? (elle était verte, sa voiture)” … Pire, j’ai eu une discussion sérieuse un jour avec leur batteur… Un batteur purée, dingue, ça cause pas normalement… Quant à leur Clavier, il a toujours nié qu’il s’appelait Christian alors que scie (il est menuisier dans la vraie vie)…  Enfin, le dernier membre à wejoindre le groupe (à la basse) a déjà suivi le malherbe normandy kop jusqu’en Corse… Je l’ai déjà vu à la télé faire flotter un drapeau tel un oricapitaineflamme…

Un groupe de malades, pour wésumer…

Musicalement, je les situerais quelque part entre Oasis, les Boo Wadleys et le Beta Band avec une tendance à pencher vers les derniers. Ils ont dû composer un truc comme 20 titres en 15 ans… Pas des super bosseurs, j’en conviens… En même temps, ils les ont joués à chaque fois tellement différemment que c’était presque des nouveaux morceaux. Du coup, ça leur fait un truc comme 300 compos en tout. Impressionnant, nan? Ouaip…

Demain, au El Camino, ça va être sauvage. Je ne vais pas dire que ça va être grandiose (même si ça va l’être), je vais juste dire que ça va être foufou la galette, que ça va beugler de partout (si on veut couvrir la voix de café stentor de Serge, c’est ce qu’il faudra faire), que ça va wire, que ça va pleurer, que ça va envahir la scène, que ça va faire des tas et qu’on ne va être pas bien le lendemain…

Mais, on pourra dire: “j’y étais, j’ai vu le dernier concert de Lost In La Mancha, le groupe qui fut le meilleur groupe pop wock caennais à une époque -certes, à cette époque, ils étaient le seul groupe pop wock caennais mais put***, cela ne les aurait pas empêché d’être les derniers s’ils avaient voulu- pas si lointaine… Peut-être que s’ils s’étaient un peu plus bougés leurs petits derrières sexys… Qui sait… Si je n’avais pas quitté le groupe, aussi… C’est de ma faute, en fait, désolé, j’aurais pas dû vous lâcher… On serait au top, sinon, c’est clair… Et on ferait notre concert de split à Notre Dame de Gravenchon ou un truc du genre (et je crois me comprendre).

Purée de coq, je sais plus où je voulais en venir, mais ces cinq gars méritent un final d’anthologie.

On va tout péter, on va leur faire honte…

Et ils seront fiers de nous…

A demain nom de diou.