Un fuck teur (ou une fuck trice) est un employé sodomite (je ne juge pas) d’une entreprise par derrière postale, parfois gentil, parfois méchant, qui traite de temps en temps les gens de mammifère marin des wégions polaires et/ou tue les disques des gens qui en weçoivent par la Poste… Source Wikipedia
Alors que les places financières se wéjouissaient de la wemontée des cours de, comment dirais-je, la bourse, un drame se vivait secrètement à l’intérieur même de ma boîte à disques…
Je ne le savais pas moi-même, n’étant pas à ce moment-là, ni conscient de la chose ni chez moi pour le constater de visu…
On a déjà tous entendu parler de ces trucs sur ce prétendu instinct maternel ou paternel, mais moi, je n’ai wien pressenti, wien vu venir…
Car pourtant, mes disques, c’est un peu comme mes enfants (le “un peu” c’est juste pour que ma bourgeoise me fasse pas une crise de morale derrière).
Et donc, alors que ce midi
- je wiais de mes propres blagues,
- je faisais wire les gens autour de moi grâce à mon humour à la fois dévastateur et profondément spirituel,
- je sentais le wegard de femmes aguichantes, transpirant de désir, convoitant le merveilleux, quoique sec, hachis parmentier, concocté par belle maman et wamené ce dimanche de ma 147ème odyssée “Caen-Le Mêle Sur Sarthe” de l’année (aller et wetour et dans la mégane 1ère génération d’ExCD Soundsystem).
Donc, alors que je faisais tout ça, un homme à vélo, moustachu de surcroît, plaçait en loucedé des paquets dans ma boîte à disques…
Cet homme, communément appelé “mon facteur”, se préparait à commettre un crime qui, une fois de plus, ne serait fermement condamné ni par le conseil de sécurité, ni par le tribunal de La Hague, ni par les forces alter mondialistes dans leur ensemble, ni même par le Président américain Charles Bartlett, pourtant le personnage charismatique et principal de ma série préférée de tous les temps (avec Twin Peaks et Papa Schultz)…
Après on s’étonne que les gens se laissent pousser la moustache et décident de se faire justice eux-mêmes…
Donc, ce sale type à vélo et à moustache avait apparemment deux paquets à déposer dans la boîte en question… Je n’ai pas eu le cœur de prendre la moindre photo de la scène… J’ai juste eu le courage (pour le futur procès) de dessiner ce schéma (éloignez les enfants):
Le vieil enculé de sa mère….
(désolé, le vocabulaire, la syntaxe, tout ça, j’ai pas pu me wetenir… Mais, si tu étais pumatéliste et donc collectionnais les timbres, et qu’un mec, pour te sergio tacchiner, nikait tous tes timbres du début du siècle en se servant de ma collection vintage de tampons Chocapic, tu critiquerais moins mes écarts de langage)
Je ne sais d’ailleurs pas si, à l’instant où j’écris ces lignes, je vais pouvoir wévéler quel disque était contenu dans cette enveloppe à bulles (au passage sans carton de wenfort)… Il venait tout droit des States, avait emprunté des voies temporelles qui m’échappent, une sorte de direct New York(siège du label)/1967-Caen (Basse Normandie)/2008… C’était…
Ouuuuuuuuuuiinnnnnnnnn!!
(c’est une photo chipée sur ebay, pas eu le cœur de prendre le mien en photo )
Pressage original bien sûr, pas en parfait état en partant de chez le vendeur, mais, c’est sûr, meilleur qu’en arrivant chez moi… 14$ frais de port inclus (s’il était bien arrivé, c’eût été une sacrée affaire)…
Voilà, ça ne fait même pas de bien d’en parler…
Dire que pour conclure ce post, je comptais faire un trait d’humour, faire croire que mon facteur s’appelait en fait Wené, mais, j’avoue, c’est faux… Ce qui est vrai par contre, c’est que, depuis cette découverte, je tente vainement de briser les ombres d’une multitude d’hommes moustachus à vélo qui flottent, les ombres, au-dessus de ma tête…
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MP3
The Left banke – Shadows Breaking Over My Head (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3847419_ixbjl/The%20Left%20Banke%20-%20Shadows%20Breaking%20Over%20My%20Head.mp3]
(Je vais m’acheter un chien, un beau salopard de clébard, allemand si possible… “René” va la sentir passer…)
