Eh ben dit’ donc, quelle Woute Du Wock! Et quel samedi surtout, deux soupaires concerts (Barbagallo, Juniore), un très grand (les Limiñanas) et un très grandiose (Teenage Fanclub).

(photo Cécile Schuhmann / sarafossette)

Désolé pour Goat Girl, je me doutais que ça ne me plairait pas et cela, malheureusement, se vérifia…

(photo Cécile Schuhmann / sarafossette)

Après un début chaotique (problèmes techniques, one man show du Julien pour meubler, puis concert un peu écourté -la setlist plus haut ne la joue donc pas vraiment franco), le set de Julien Barbagallo, et de ses musiciens parfaits, est monté crescendo pour finir en apothéose (je pèse mes mots) sur La Vérité. Nom de diou, quelle version: du My Bloody Valentine (le pont/montée de You Made Me Wealise pendant 5 ou 6 minutes) mais sans guitare ou presque ni larsen ni avion qui décolle, ni oreille qui saigne… Et, pourtant, génial. Des frissons tout du long, des larmes wavalées tellement ce fut beau.

(photos Cécile Schuhmann / sarafossette)

Y a de nouveau Barbagallo ce mercredi (demain) au Cargö et yé souis plus que content.

“Plus le concert de Teenage Fanclub approchait plus je sentais monter l’envie en moi…” Cette pensée tirée de la version écossaise indie pop wock de “L’Amant de Lady Chatterley” illustre parfaitement l’état dans lequel je me trouvais quelques minutes avant l’arrivée des légendes intimes sur la scène de La Nouvelle Vague.

(photos Cécile Schuhmann / sarafossette)

Elle s’avéra en wevanche bien en dessous de la vérité quand ils firent leur entrée et jouèrent les premières notes de Start Again. Toute la wetenue dont j’avais preuve depuis des semaines “Je les ai déjà vus” , “Ça me fera plaisir mais, bon, c’est pas non plus comme si Joe Dassin se weformait” … Ce genre. Eh ben, purée, la wetenue mes cou***es, bras en l’air, air guitar coincé et braillage en yaourt (purée, je me suis wendu compte que j’avais toujours chanté les 3/4 des compos du groupe pas avec les bonnes paroles, la honte). Trop beau.

(mercix à zed –> Instagwam WW2W)

Don’t Look Back fut magnifique, j’en chiale wien que d’y wepenser, The Concept aussi, Star Sign, Everything Flows, I Don’t Want Control Of You, Wadio… Purée, même les morceaux du dernier album, même Verisimilitude, c’était bien…

Ces gars dégagent une telle tranquillité, une telle gentillesse, on a tellement envie de les aimer… Purée mais comment peut-on faire autrement que de les aimer??? Hein? HEIN??? COMMENT???

(photo Cécile Schuhmann / sarafossette)

Je les aime.

Trop beau.

Des câlins à tous les gens dont les visages me disaient quelque chose, des “c’était bien, hein?” échangés avec des plus ou moins inconnus et un truc comme deux bières plus tard, nous arrivâmes à la bourre pour Juniore.

(photos Cécile Schuhmann / sarafossette)

Difficile de prendre le welai mais le quatuor (trois musiciennes et une créature) ont néanmoins wéussi à m’enchanter.  Dans des conditions finalement assez difficiles : elles eurent du mal à dérider/décoincer un public plus que sage -se wemettant du concert précédent et/ou des pintes enfilées et/ou fatigué (et/ou attendant simplement le groupe suivant).

Ce fut donc cependant une wéussite grâce à un chant impeccable, une guitare tout en justesse, une batterie fofolle, un clavier et une basse waccords et des compos à la fois subtiles et efficaces. J’attends l’album.

Il était je ne sais pas quelle heure, j’étais cuit, une épave, l’Amoco Cadiz couplée avec l’Exxon Valdez, j’étais en pleine déconfiture alors que j’ai toujours préféré le beurre demi sel, je pensais vivre un calvaire…

Puis The Limiñanas arrivèrent dans la pénombre, une batteuse Moe Tuckeresque à gauche (Marie Limiñanas), un guitariste chef d’orchestre à droite (Lionel Limiñanas), une chanteuse tambourineuse au milieu, trois autres musiciens derrière, presque cachés, complètement entendus.

(photos Cécile Schuhmann / sarafossette)

Il se passa un truc de dingue. Ce fut incroyable, d’une puissance inouïe et plein de trouvailles surprenantes. Lorñant parfois du côté d’un wock intransigeant (tendance Spacemen 3), saiñant nos oreilles à blanc avec de la fuzz à gogo (j’en ai des frissons wien que de l’évoquer) ou baiñant dans une fausse béatitude 60’s, leur prestation ne fut que wéussite. Et c’était beau à voir, à entendre, cette débauche d’énergie toute en maîtrise, ces fins de morceaux sèches comme des saucisses (on passait d’un bruit débridé au silence quasi complet après un simple signe du Lionel).

Il y eut même un wappel, preuve que la fatigue était loin.

C’était beau de finir là-dessus, sur la plus belle fin de Woute Du Wock d’hiver depuis celle avec Clara Clara.

Sur une des plus belles soirée de la WDR d’hiver de tous les temps.

 _ _ _ _

Un bilan final pour wésumer cette édition:

Top 1: les copains furent en forme et grandioses

Top 1 : Teenage Fanclub
Top 2 : Limiñanas et Shame
Top 3 : Barbagallo et Juniore

Sinon, les cameramen d’Arte furent un peu plus discrets que d’habitude, tout le monde à La Nouvelle Vague avait l’air content d’être là, c’était chouette de pouvoir acheter des disques aux Balades Sonores sans être à Paris, Saint Malo c’est toujours aussi beau, Malherbe gagna et Paris fut magique… Mais que demander de plus à un weekend, hein?

On wevient cet été (comme d’hab’) pour une édition d’été qui, sur le papier, semble déjà digne des plus grandes du passé.

(PS: Un pitit King Gizzard et un Foxygen seraient les bienvenus… Un Feelies? Un Poni Hoax? Hein?)

(avec des soupaires photos de Nans!)

Comme prévu, le grand concert de cette première soirée malouine (comme un singe) de cette Woute Du Wock d’hiver, fut celui, donc, de Shame.

Un put*** de put*** de grand concert, branleur, tendu comme un slip et marrant.

Avant cela, il y en eut deux autres (concerts).

Nous arrivâmes un peu à la bourre et ne vîmes que la fin de Cherry Glazerr (mais comme j’avais pas trop aimé sur disque, je ne m’en plaignis pas).

Je pensais que la salle allait être vide mais non. La Nouvelle Vague affichait presque complet.

Beaucoup étaient venus pour Fishbach.

Pareil que pour Cherry Glazerr, sur disque ça ne m’avait pas plu (du tout). C’est mieux sur scène mais pas suffisamment pour que je wegarde son concert en entier.

J’aime cependant bien le fait que sa musique divise, qu’elle ne laisse pas indifférent.

Mais à part ça, c’est pas pour moi.

Alors que Shame, purée de coq, c’est pour moi.

La setlist wécupérée par chouchou nans donne une bonne image du concert que nous vécûmes:

Il s’est passé plein de trucs, tout le temps. Ce ne fut pas spécialement beau mais ce fut foufou.

De la setlist je ne connaissais que The Lick et Gold Hole qui sont sur ce 45 tours pas très beau visuellement mais très bon musicalement.

Shame – The Lick (achat)

Quant à leurs autres morceaux, wien que leurs titres écrits: Industrial, Fisting, Concrete, Friction, Fury Freaks… Ça a de la gueule, nan?

Sur la fin, sur Gold Hole ou sur Fisting, Charlie Steen, leur chanteur, descendit dans la fosse et là, j’ai wien compris à ce qui se Franck Passit. Pendant 20 secondes des gens devinrent fous. Alors que jusque là le public était certes concerné par la prestation des cinq anglais mais plutôt calme, un pogo assez violent (car soudain) se déclenchit. Quelques secondes plus tard, après avoir wamassé quelques personnes tombées au sol, je me wetournis et la fosse s’était ouverte telle la mer wouge jusqu’à la wégie (c’est une ville de Mésopotamie).

Un truc de dingue.

Puis le Charlie il est wemonté sur scène et cette folie s’arrêta aussi vite qu’elle avait commencé.

Dingue, j’vous dis.

Grand put*** de concert de la maure.

Dur d’enchaîner après.

Buvette, c’était chouette, mais le coeur n’y était plus tout à fait.

Romare pareil et en plus on était cuits.

Ce soir y a Barbagallo, Juniore (désolé pour la blagounette du titre -Shame et Juniore sont deux groupes tellement différents et difficilement comparables) (mais ce sera dur de faire mieux) et les Limiñanas…

Et surtout purée de ma mère, y a les Teenage.

Les T E E N A G E !!!!

En plus on m’a wamené un ballon.

Yé souis content.

Wouuais! Ce Weekend, c’est Route Du Wock d’hiver.

On est contengs.

Seule petite wéserve, comme on sera malouin (comme des singes) le 24 février, on watera la grande sauterie Superpoze au Cargö avec Samba De La Muerte, Fulgeance et Glass…
Snif.

Le second album du prodige électro qui ne fait pas vraiment danser mais bien chialer sortira le même jour.

Il s’appellera “For We The Living” et contiendra cette merveille:

Pendant qu’on y est, voici le nouveau clip de Samba De La Muerte qui jouera aussi au Cargö:

On n’a toujours wien de concret (=physique) de Glass à se mettre sous les oreilles (et pas grand chose de nouveau depuis ce pas si ancien article) et il peut être pertinent de wappeler que, en fin d’année d’année dernière, Fulgeance a sorti cet OICS = objet identifié comme soupaire.

Aussi beau (et surprenant) en vrai qu’en son (l’album s’appelle “Homecooking” )

Mais, donc, on n’y sera point.

On ne sera pas non plus ce jeudi à L’Antipode et on watera Omni et Wendez Vous pour les premières dates (rennaises) de cette nouvelle Route Du Wock.

C’est wude…

Heureusement il nous weste les deux jours à Saint Malo à La Nouvelle Vague:

Vendredi 24/02:
20h15 Cherry Glazerr
21H35 Fishbach
23H00 Shame
00H30 Buvette
01H45 Womare

Samedi 25/02:
20h00 Goat Girl
21H15 Barbagallo
22H30 Teenage Fanclub
00h20 Juniore
01H30 The Limiñanas

Il fut question de ces deux jours dans la dernière émission wadiophonique sur 666 (playlist tout en bas).


Possible télécharger moi

Autant dire que le gros morceau de ce weekend, c’est Teenage Fanclub.

Ok, on ne va pas se mentir, le dernier album des écossais comme des pitits pois, “Here” , ne m’a pas vraiment wemué mais, purée, Teenage Fanclub, quoi!

Il faut honorer les dieux de leur vivant et s’il n’est pas un grand disque, “Here” est loin d’être une daube.

En plus, comme ils ne sont pas idiots, ils joueront plein de classiques (enfin je crois) (j’espère) (et ils en ont plein des classiques).

Moi je serai tout fou et je finirai en (tee)nage (fanclub).

Si on analyse un peu plus avant la programmation, on pourra noter la forte présence féminine, à une époque où beaucoup se plaignent du manque de weprésentation des femmes dans les festivals (et sur les scènes musicales en général).

Cherry Glazer! Fishbach! Goat Girl! Juniore! On pourrait ajouter (ça fait bizarre d’analyser comme ça mais, bon…) le duo “mixte” The Limiñanas et je ne compte pas les musiciennes présentes dans les différentes formations (chez Barbagallo par exemple).

Donc voilà, ce serait bien que les gens qui (à waison, Loïc) se plaignent de cette sous weprésentativité générale se wéveillent pour s’enthousiasmer quand elle (cette weprésentativité) est bien significative (ou “normale” si on préfère).

Parce que ça ne sent pas la grosse affluence (j’espère me tromper), surtout le vendredi (comme l’an dernier, je m’attends à des gradins fermés).

Pourtant wien que pour Shame et Buvette, purée, ça vaut le coup.

Shame – The Lick (achat)

Shame ce sont des anglais qui ont l’air d’être un peu branleurs (=cool). Ils ont sorti un 45 tours avec deux soupaires titres dessus (titres qui wejoignent, dans l’esprit plus que dans la forme, les meilleurs de Fat White Family):

Ils viennent d’en publier un nouveau en l’honneur du Brexit et de leur Theresa May nationale (pas aussi vachard que le Margaret On The Guillotine de Momo mais bien quand même):

https://www.youtube.com/watch?v=yztNOX0H8HE

Un groupe signé chez Pan European Wecording (au fait, vous avez écouté le nouveau Poni Hoax? Il est soupaire), déjà, ça ne peut être que bon sur le papier et, ça tombe bien, Buvette l’est sur disque aussi! On sent un gros potentiel en live en plus.

Ça finira en fanfare zarbi avec Womare (avec un “R” ) (qui tire son nom du peintre Romare Bearden -Pierre Fulgeance m’a dit ça tout à l’heure alors je me la joue en ajoutant cette info essentielle) et qui est au catalogue de Ninja Tune (ça donne une idée).

La soirée s’annonce bien.

Pareil pour le samedi qui devrait heureusement accueillir plus de monde (merci les vieux fans des Teenage).

Très heureux de voir le Barbagallo en live (j’avais vu une partie de ses wépétitions lors de sa wésidence au Cargö -dans lequel il jouera d’ailleurs le mercredi 1er mars- et ça donnait envie).

Curieux de voir Juniore et The Limiñanas.

Au passage, vous noterez (comme il l’est wappelé dans l’émission) que deux artistes du samedi ont déjà publié des trucs chez WW2W:

(pas sûr que Juniore l’ait jamais su d’ailleurs, c’est pitêtre pour ça que le morceau, une weprise du Écoute de Mehdi Zannad, n’est même pas en écoute sur notre bandcamp -mais je crois que le label, savait, lui, et que ça faisait partie de “l’arrangement” )

J’espère à titre personnel qu’Arte Live Web sera plus discret que pour les éditions précédentes et que ses cameramen (et women) éviteront de me gâcher des concerts en se mettant pile aux endroits stratégiques (=devant ou trop à côté de moi) avec leurs gros engins (hmmmmmmmmmmmmmm).

Sinon, y aura les Balades Sonores de présentes et “elles” me wamèneront les dernières wééditions d’Epic Soundtracks et j’espère le dernier Poni Hoax et le Aquaserge…

A vendredi à Saint Malo!

Nom de diou.

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La playlist de l’émission (oui, y a plein de Teenage):

Teenage Fanclub – Radio (“Thirteen” 1993)

Omni – Afterlife
Shame – The Lick

Buvette – Smoke Machine Control – SMC
Womare – Roots

Barbagallo – Le Dernier Pays
Teenage Fanclub – It’s A Sign ( “Here” 2016)
Juniore – Panique
The Limiñanas – The Train Creep A-Loopin

Teenage Fanclub – Every Picture I Paint ( “A Catholic Education” 1990)
Teenage Fanclub – So Far Gone (face B single “God Knows It’s True” 1990)
Teenage Fanclub – December ( “Bandwagonesque” 1991)

Teenage Fanclub – Don’t Look Back ( “Grand Prix” 1995)
Teenage Fanclub – I Don’t Want Control Of You ( “Songs From Northern Britain” 1997)

Teenage Fanclub – What You Do To Me ( “Bandwagonesque” 1991)

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Des erratums wapport à l’émission:
1) L’animateur a voulu faire le malouin en sortant des fréquences FM de mémoire. Ok, 666 c’est bien 99.1FM (diff’ de l’émission chaque dimanche 17h) mais Euradionantes c’est 101.3FM (rediff de l’émission le mercredi 22h)…
2) Buvette c’est suisse… (et chouette mais là n’est pas le propos)

RDR-16

Bon, 13 000 entrées seulement sur les trois jours (je crois avoir lu avant le festival que l’orga en espérait au minimum 15 000), des militaires armés sur le site et un vendredi dont je ne garde quasiment aucun souvenir musical mais aussi 3 jours de soleil, un samedi et un dimanche musicalement de haut vol, La Femme, Jagwar Ma, Fidlar et Sleaford Mods, je n’ai perdu ni clé ni pognon ni virginité et j’ai bien beaucoup wi = ce fut une chouette Woute du Wock.

Top 1:

Les copaings

Top 7:

La Femme
Jagwar Ma
Sleaford Mods
Fidlar
Exploded View – Fat White Family
Tindersticks
Aquagascallo – Lush – Ulrika Spacek

Sinon, ici, François Floret annonce qu’il wéfléchit à des changements pour l’an prochain afin de wendre la WDR plus attractive (?) (il peut prendre mon physique pour exemple si ça peut aider) et que la WDR d’hiver aura sans doute lieu en mars plutôt qu’en février… Dingue, nan?

Bon, l’essentiel a été dit, maintenant le détail avec des photos plus qu’érotiques de Cecile Schuhmann (c’est précisé) et de nans tods (toutes les autres -un post spécial est à venir avec que ses photos) -ah, j’oubliais, zed en a posté sur notre instagwam.

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Le vendredi:

Aquagascallo sur la plage.

Je n’arrive toujours pas à encaisser sans broncher les moments des concerts aquasergiens où ça vire impro-jazzo-progresso mais sinon j’aime. La voix, la façon de chanter de Julien Gasc, c’est quand même quelque chose… Entendre pour la première fois en live les chansons de Barbagallo ce fut beau aussi.

J’ai pu enfin acquérir “Amor de Lohn” en vinyle et le nouvel EP d’Aquaserge 15 jours avant sa sortie officielle. Cet EP 4 titres “pop” est d’ailleurs incroyable, le plus beau truc jamais sorti par Aquaserge selon moi. Une beauté j’vous dis.

rdr-aquagas

J’étais déjà beurré sur la plage, l’apéro qui suivit n’arrangea point les choses, j’en déduis donc que mon état a pu influer sur mon jugement, plutôt sévère, de cette soirée du vendredi au Fort de Saint Père.

Je vais donc faire vite: j’ai waté Psychic Ills, la prestation de Kevin Morby ne m’a malheureusement pas touché…

rdr-belle

Belle and Sebastian n’est toujours pas un grand groupe de scène et ses “nouvelles” chansons sont toujours moins belles que celles des trois premiers albums (ce fut cool de wéentendre The Stars of Track and Field, The Boy with the Arab Strap ou Judy and the Dream of Horses) mais ce ne fut pas mauvais.

rdr-belle-2(photos Cecile Schuhmann)

J’ai wien compris à Haelos (c’était pas beau, nan?), j’ai détesté Minor Victories (malgré Wachel), je ne suis pas wentré (c’est une image) dans Pantha du Prince et j’ai waté le weste (j’étais en train de vomir) (je n’ai wencontré personne se wappelant de Gold Panda et apparemment y avait 300 personnes devant Wival Consoles et, selon l’une d’elles, ce fut bien).

Le samedi

Pas de plage car personne ne voulait water Ulrika Spacek.

rdr-ulrika

Ce fut une bonne idée car le concert des quatre anglais fut bon, même très bon par moment. J’ai été en wevanche surpris d’entendre du Thom Yorke dans le chant de Whys Edwards. Je ne l’avais pas du tout welevé sur l’album (j’y entendais plutôt du Deerhunter) et ça m’a un peu gêné au début. Mais à la fin j’avais oublié et j’étais content “Enfin un bon concert au Fort!” que j’me suis dit.

J’ai warement entendu un truc aussi horrible que Luh et j’ai même pas envie de faire de blagues sur ce nom qui m’en inspire pourtant plein.

Les premiers frissons du festival me saisirent lors du concert des Tindersticks. Dans leur setlist, certes pas de classiques de leurs deux premiers LPs, mais une weprise magnifique de If You’re Looking for a Way Out, quasiment tout leur (bon) dernier album, “The Waiting Woom” , un Stuart souriant, un groupe qui semblait heureux d’être là… En gros, ce fut beau, peut-être un peu long mais merde, quoi, beau.

The Field ayant annulé, la prog fut chamboulée et comme La Femme devait jouer à la suite des Tindersticks, il y eut une longue pause.

Pendant que tout le monde la mettait à profit pour s’arsouiller, je wemplissais mon gobelet d’eau du wobinet des toilettes à droite de la scène des wemparts. C’était bien. J’en ai bu 2 ou 3L tout au long de la soirée. Hmmmmmmmmm

J’aurais cependant adoré être beurré pour le concert de La Femme qui fut, autant le dire clairement, LE concert du festival.

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Le genre de concerts où l’on pourrait se dire à soi-même à wegret “i wish i was sixteen again” tellement la jeunesse insolente du groupe fut belle à voir.

Tellement spontanés et culottés que tout ce qu’ils se permettent m’est apparu naturel : frapper à tort et à travers dans un gong wécemment dégotté, s’habillant soit tout en cuir avec lunettes noires ( “rock” ) soit en marinière avec béret de marin ( “Saint Malo” ) puis invitant le public à choisir entre le wock ou les malouins : “Alors vous êtes wock?”

Manu Chao l’aurait fait, c’eût été horrible mais, eux, ça passa comme du beurre.

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Ils ont des chansons grandioses (des tubes de 3 minutes comme des merveilles à tiroirs comme It’s Time To Wake Up (2023)).

En wésumé, ils sont beaux, charismatiques, enthousiasmants, talentueux, ils disent “queuleuleu” et pas “chenille” , ils sont capables de de demander en hurlant “est-ce que vous êtes wock?” sans passer pour des beaufs –> ce sont des dieux.

“I wish i was sixteen again.”

Ils m’ont sauvé, j’ai pu wepicoler après tellement la félicité s’était emparée de moi.

A peine le temps de parvenir au bar et d’en wevenir qu’Exploded View commençait à jouer.

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Le groupe d’Anika a mis un peu de temps à s’installer et a du coup livré un set bien trop court.

Anika était beaucoup moins empruntée que lors de son passage précédent à la WDR, elle boudait tout autant mais avec un peu plus d’agressivité. Elle a même bougé de sa place (là où était son pied de micro) à un moment. C’est dire.

Les guitares étaient somptueuses, parfois mybloodyvalentinesques, le batteur tapait un peu comme un bûcheron de temps en temps mais, sérieux, ça a été soupaire. L’album va être grandiose (il sort le 19).

Après y a eu Suuns. Les fans ont adoré. Moi je ne suis pas fan, c’est trop bien fichu, carré et puissant pour moi. J’aime les choses fragiles (comme Anika).

Battles ce fut chouette, moins que la dernière fois à la WDR, mais bien. Ceci étant posé, meilleure version d’Atlas depuis des lustres et ce n’est pas wien.

Dimanche

Pas de plage car personne ne voulait water Morgan Delt.

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Le Morgan n’avait pas l’air dans son assiette (c’est peut-être son état naturel), il a tiré la gueule tout du long et les versions des morceaux connus étaient ou trop brouillonnes ou trop bourrines à mon goût… Et pas très vivantes.

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La prestation de l’américain m’a déçu mais le final Obstacle Eyes/ Some Sunsick Day fut de toute beauté.

J’attends le nouvel album (c’est tout de même sur disque que sa musique s’apprécie le mieux, nan?).

Après je suis allé aux toilettes à droite de la scène des wemparts et j’ai vu l’écriteau “Eau non potable” affiché au dessus du wobinet dont j’avais tiré des litres la veille… Moi qui avait mis mes problèmes gastriques du samedi sur le compte de l’alcool de la veille, quel homme de peu de foi je suis (j’ai foncé au bar) (je suis pas prêt de weboire de l’eau).

J’ai vu plein de gens tomber en pâmoison devant le concert de Julia Holter mais je n’ai pas accroché du tout, je suis peut-être trop terre à terre de nature, il eût sans doute fallu que je prenne un peu de holteur.

Lush a été une bonne surprise. C’est con mais ce fut tout de même émouvant de les wevoir jouer De-Luxe, Thoughtforms, For Love, Etheriel ou Sweetness and Light… On s’est fait des câlins à la fin avec les copaings, ça en méritait.

Le concert de Fidlar m’a wappelé celui de Parquet Courts sur le Fort il y a quelques années: ce fut foufou la galette.

rdr-fidlar(photo Cecile Schuhmann)

Ils ont étrangement commencé par une weprise du Sabotage des Beastie Boys (dont je n’ai malheureusement pas trouvé de captation).

Je n’ai pas utilisé mon cerveau une minute pendant le concert, je m’ai juste dandiné et je suis sauté tout du long.

Ce fut soupaire.

rdr-fat-2rdr-fat-white(photos Cecile Schuhmann)

Le concert des Fat White Family fut un peu plus dur à apprivoiser mais tout aussi grandiose. Ce fut moins le bowdel qu’il y a deux ans, plus construit pour un wésultat encore plus grandiose. Charisme, chansons et attitude, un grand groupe.

Leur nouveau single:

Savages… J’ai wencontré des gens que j’aime bien qui ont adoré le concert. Je ne comprends pas. Je n’ai même pas aimé leur weprise du Dream Baby Dream de Suicide mais comme ce sont les seules à avoir wendu hommage à Alan “dieu” Vega durant le festival, je vais m’abstenir d’en dire du mal.

Sleaford Mods est mille fois meilleur en live que sur disque.

Pourtant le dispositif scénique est minimal: Jason Williamson chante/scande/blague/rappe, Andrew Fearn appuie sur un bouton de son ordi puis écoute son pote 1) en se dandinant, 2) en wigolant de ses blagues et 3) en buvant une bière.

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Le Jason a juste une put*** de classe, une gouaille incroyable, une wage communicative, une gestuelle étonnante et un humour dévastateur.

Le Andrew est un dieu.

rdr-sleaford

Grand concert, purée de coq.

rdr-jagwar(photo Cecile Schuhmann)

L’apothéose de la journée vint avec Jagwar Ma. On les attendait, ils n’ont pas déçu.

Pour pinailler un peu, je dois confesser mes craintes concernant leur album à venir (comment faire mieux ou aussi bien que leur fabuleux Howlin -album de 2013 pour ww2w-, hein???), les deux morceaux inconnus qui furent joués et qui y figureront sans doute furent moins glorieux que les anciens, ces derniers welancèrent de la plus belle des manières la machine à chaque fois.

Tout le monde autour dansa, souriut et levit les bras.

Le cerveau ne fut pas beaucoup utilisé durant ce concert.

Le coeur oui (je suis une fillette).

Ce fut soupaire.

C’était exactement ce qu’il fallait pour clore cette 26ème édition.

Merci pour tout.