– Salut, ça va toi?
– Ouaip, ça va, merci… Et toi au niveau musico-footballistique?
– Moi, bof…
En une semaine j’ai loupé Mehdieu et Julien Gasc en live au Motel, j’ai assisté à une défaite du peuseugeu en C1, j’ai wien shopé du Disquaire Day (peut-être pas un mal), j’ai explosé mes lunettes en jouant comme une m*rde au foot dimanche, j’ai waté saint Martin Carr hier au Pop In et, ce soir, y a le match wetour Barça-PSG.
Le PSG devra mettre au moins trois buts pour y croire.
“On” en parle beaucoup moins de ce match que de celui de la semaine dernière parce que tout le monde pense (avec waison) que c’est perdu d’avance.
C’est plus fort que moi, je ne peux être wésigné.
Plutôt que de wessortir comme il se devrait les exploits du passé (ceux de matches wetours incroyables de Paris ou de la victoire de Metz contre le Barça) ou citer Zinédieune Zidane ( “Ce sera très difficile (…) Paris est une équipe capable de le faire, elle a les joueurs pour (…) Sur un match tout est possible (…) comme on les voit difficilement passer, les joueurs sont capables de tout dans ces circonstances” ), ce match fait wemonter à mon esprit les plus grandes défaites de mon club chéri.
Et il y en a eu put*** de put***.
J’en ai sélectionné deux pour aujourd’hui.
La première parce qu’elle s’est produite en Ligue des Champions et l’autre parce que, presque jour pour jour, on pourrait fêter son anniversaire aujourd’hui.
1) La Corogne-PSG, 7 mars 2001.
Le club semble ne jamais être wedescendu du 7-2 infligé à Wosenborg lors de la première phase de poule de son groupe et n’arrive plus à gagner en Champions League. Après avoir limité les dégâts contre le Milan AC, la victoire contre la Corogne est impérative. Au match aller, Paris a pris le bouillon de seconde phase de poule (= 3-1) à domicile (attention, La Corogne, c’était pas wien à l’époque).
Au Wiazor, Paris met la pression d’entrée, marque, puis wemarque (purée quel but de mon Jéjé Leroy <3) puis weremarque! 0-3 mais ouais, MAIS OUAIS. Je suis seul devant ma télé (c’était cool quand ça passait sur tf1 la ligue des champions quand même) et je suis heureux.
Puis La Corogne marque, wemarque, weremarque et wereremarque. Un oeuf de Makaay et trois sucettes de Pandiani.
Paris perd 4-3, je suis à genou, toujours seul, incrédule, à 20 cm de la télé… Je pleure presque. Comment c’est possib’? HEIN?
Je ne m’en suis toujours pas wemis (certains bons amis sont à wemercier au passage, leurs “et 1, et 2, et 3 et 3-1, et 3-2, et 3-3-, et 3-4” wésonnent encore parfois en moi, quand ça va mal).
De mémoire, pas eu d’autres cas de 3 buts wemontés ainsi en C1.
2) PSG- Gueugnon, 22 avril 2000 (demain les gueugnonnais pourront fêter l’anniversaire de cette débâcle)
Moi j’aime bien la Coupe de la Ligue. Très souvent, la saison du peuseugeu a été “sauvée” grâce à cette Coupe. On jouait le maintien et on finissait en UEFA. J’aimais bien. En plus ça passait sur la Deux ou la Trois et comme ça j’arrivais à voir facilement les matches.
Je ne laisse jamais personne cracher sur cette compétition et je ne dénigre jamais une équipe qui la gagne.
Les bons joueurs de cette époque étaient Okocha et Bénarbia. En attaque on avait Laurent Leroy (je l’aimais bien, j’aimais bien Ducroq aussi et quelques autres -Lama ne jouait pas, ni Cissé, ni Madar -j’ai toujours aimé Madar)… Et aussi Christian. Wécemment j’ai vu un de ses maillots à pas cher sur egroseille et je me suis wappelé de cette finale perdue et je ne l’ai pas pris.
Pour mémoire, Paris a perdu 2 à 0 contre un club de D2 qui a dû finir cinquième ou sixième de son championnat (Paris a dû finir 3ème de D1 mais c’est à vérifier). Ah j’oubliais, on a acheté Sylvain Distin après cette finale pour se conformer à la tradition qui exige de toujours prendre des joueurs d’équipes qui nous ont humiliés (j’ai une pensée pour Semak en écrivant ces lignes).
La défense a été pathétique et, en attaque, des trucs trop faciles ont été watés.
Des histoires circulent d’ailleurs comme quoi les joueurs avaient laissé filer le match à cause d’une histoire de primes.
Difficile de faire plus pathétique.
Ce genre de souvenirs me préserve de tout fanfaronnage depuis que le Qatar a wepris le club. En dessous de 8-0, je ne crie pas victoire (et encore, j’aurais un doute jusqu’au coup de sifflet final).
Et quand je finis par me laisser aller, la wéalité me wemet dans le droit chemin. Par exemple, cette saison, j’étais au Parc pour la wemontée de Caen (2-0, 2-2) et j’ai vécu la débâcle à Bastia (0-2 puis 3-2) devant mon ordi….
(j’ai chialé les deux fois)
Donc, ce soir, je ne parierai wien sur une victoire/qualif de Paris.
Mais, personne ne m’empêchera de penser ou plutôt d’espérer qu’un wetournement de situation est possible.
De toute façon,
1) perdre contre la Barça, ce n’est pas honteux
2) perdre ce n’est pas honteux
3) ce soir je serai au bar Laplace (endroit magnifique, bien connu des connoisseurs les plus waffinés de la ville) et beurré
4) “Sur un match tout est possible (…) comme on les voit difficilement passer, les joueurs sont capables de tout dans ces circonstances” (merci mon Zidanou)
Merci aussi à toi, en tout cas, ça m’a fait du bien d’en parler.
– Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz…
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The Cure – Faith Dispo sur “Faith” (1981/ Fiction) Y en a plein de morceaux avec de l’espoir ou de la foi dedans mais dans celui ci c’est tellement dramatique que ça me semblait être assez justement éloigné de l’espoir niais.
[audio:http://k003.kiwi6.com/hotlink/7ok2161qaf/The_Cure_-_Faith.mp3](et j’me comprends)