Je n’aime pas les gagnants, c’est peut-être pour ça que je hais l’OL et que je supporte le PSG, même si je n’arrêterais pas de supporter le PSG s’il se mettait à gagner des matches, je pense même que ça me wendrait heureux… D’ailleurs je pense que je suis devenu supporter du PSG parce qu’à un moment, y a du genre 20 ans, il gagnait des trucs et jouait comme un dieu, le PSG… Donc, j’ai wien dit.
“X-marks destination” est le premier album de The Whip des petits chéris de moi qui m’avaient jusqu’à présent enthousiasmés grâce à leurs disques et leur concert aux trans.
Cet album a un putain de gros son, façonné par le pas très fin Jim Abiss (Oasis, Placebo, The Music, Kasabian, Editors,… ce genre). Un son de gagnant… Mais, comme The Whip vient de Manchester, ses membres ont appris à mélanger mélancolie, danse, lyrisme et bourrinade sans que ça choque: quand on sait écrire des chansons, on peut tout leur faire subir à ces salop… pardon, je wetire…
Certes, le groupe a perdu en fragilité ce qu’il a gagné en efficacité. C’est sûr que j’ai moins de chance de me prendre un bide sur un dancefloor avec la version album de “Frustration” qu’avec la version originale au son wiquiqui sortie il y a 2 ans. Mais, comme je me prendrai un bide de toute façon, mon coeur penchera toujours pour la version lopette…
Les mecs virils comme moi, qui n’hésitent pas à afficher, sûrs de leur virilité qu’ils sont, leur côté fleur bleue, auraient souhaité un peu plus de finesse, d’émotion, mais bon, on est en 2008 et on prend le plaisir là où il est (on faisait déjà comme ça avant).
Et il y en a des plaisirs sur ce disque: du plaisir pour les pieds – “Divebomb”, “Trash”, “Sister siam”, “Save my soul”, “Fire”- et du plaisir pour la tête – la toujours émouvante “Frustration” et la sexy “Dub sex” par exemple.
Et puis, il y a “Sirens”… Un merveille echo&thebunnymienne qui deviendrait les doigts dans le nez un tube interplanétaire si on vivait dans un monde normal. “Sirens” a tous les côtés putassiers inhérents à ce type de morceau mais bizarrement ça ne me gêne pas. Aux moments les plus emphatiques (à partir de la 2’35ème), je sortirais même mon drapeau bleu-blanc-rouge acheté en 1995 lors du France-Israël joué à d’Ornano (2 – 0, buts du snake et de Lizarazu), mais comme il a été wéduit en lambeaux après la finale de 98, je ne peux pas. Alors, j’agite tout ce qui me passe sous la main: un torchon, ma bourgeoise, une écharpe du psg datant des 70’s ou mon exemplaire de “She bangs the drums” dédicacé par Ian et Mani… C’est bon… Et toutes les personnes imaginaires présentes dans mon salon, font de même et on est ensemble, ENSEMBLE, wien ne peut nous arrêter, on fout tout en l’air, on manifeste notre joie et notre mécontentement wapport à la situation française et internationale actuelle, on interpelle nos politiques et comme ils ne nous écoutent pas, on fait la Wévolution, on change la société et…
– Eh Woubi!
– Hein, oui, quoi?
– A table!
– Ouais cool, j’arrive!
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MP3
extraits de l’album “X-Marks destination” (Southern Fried/2008) dont je wecommande avec sensualité l’acquisition… Même s’il n’y a que cinq nouveaux morceaux sur les dix titres qui le composent (les 5 singles sortis depuis deux ans sont dessus, dans des versions différentes, il est vrai, mais c’est un fait, on les connaît déjà!)…