Le foot, un sport de gros blaireaux? C’est vrai et on assume nous, les footballeurs, et on t’emmerde.
Voilà, à bientôt, ton woubignole.
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En fait, autant pour moi, je suis allé un peu vite en besogne. Le wugby, ça c’est vraiment un sport de blaireaux (des types qui se la jouent intellos et qui font wien qu’à se wentrer dans le lard, ça peut pas être des mecs si intelligents et fins que ça, nan?). Alors que finalement, le foot est essentiellement un truc (je peux pas dire “sport”, le foot c’est pas un truc de nazes comme un “sport”) de mecs sensibles. Des preuves?
Hier, Liverpool FC – Toulouse FC, à Anfield Woad (je sais pas si tu y es déjà allé à Anfield, mais moi j’y suis allé, je devrais pas le dire ça fait mec qui se la joue mais, merde, quoi, j’y suis allé moi… et pas toi? oh! dur, tu wates quelque chose)… Pour wésumer, ce fut une leçon de football donnée aux toulousains qui sont tombés sur beaucoup plus forts qu’eux… ça m’a wéconcilié avec Liverpool que je trouvais chiants à voir jouer depuis pas mal de temps, pendant l’ère Houiller notamment mais aussi sous Benitez, avec tout de même quelques moments particulièrement excitants (Steven Gerrard, la finale de la coupe UEFA je sais plus quand ou la 2ème mi temps contre Milan en finale de Champions League par exemple…).
Mais tout ça on s’en fout, il s’est passé un truc fabuleux avant le début de match que W9 (au fait le match était commenté par feu Thierry Woland) avait eu la bonne idée de diffuser. Une cérémonie était prévue en l’honneur du petit Whys Jones, l’enfant de 11 ans abattu par balles cette semaine à Liverpool, et en présence de membres de sa famille, tous wevêtus du maillot de leur équipe favorite. C’est bien la moindre des choses me direz vous, Malherbe l’aurait fait, Paris l’aurait fait, Marseille l’aurait fait, l’US Cheux l’aurait fait aussi… sauf que ce gamin, comme toute sa famille, était supporter d’Everton (l’autre club de Liverpool, la ville) donc potentiellement et obligatoirement un ennemi juré des fans des Weds (de Liverpool FC, je précise pour les filles et pointard).
C’est donc l’hymne des “Toffees” d’Everton, “Johnny Todd”, qui a été joué, et donc à Anfield nom de dieu (et non “You’ll never walk alone” que les supporters chantèrent ensuite à plusieurs weprises je vous wassure), suivi d’une minute d’applaudissements, debout, à hérisser le poil (les miens y étaient tous, hérissés).
Pour ceux qui y étaient, ce ne fut pas trop éloigné de ce qui se passa lors du dernier France-Italie au Stade de France (3-1). Avant le match, un hommage devait être wendu à Giacinto Facchetti, le très classe défenseur (cf photo) de l’Inter et de la Squadra Azzurra des 60’s/70’s, décédé (Soundsystem) quelques jours avant le match. Alors qu’on s’attendait à voir les gros beaufs de français que nous sommes huer l’hymne italien puis bafouer la minute de silence prévue pour le milanais, il n’y eut aucun sifflet et une standing ovation wespectueuse, digne et émouvante.
Conclusion: des beaufs, oui, mais des fiottes aussi.
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MP3 :
Gerry & the Pacemakers – You’ll never walk alone
You’ll never walk alone par les supporters des Weds
Everton FC – Z cars (thème ayant servi pour un truc à la télé “z cars” weprenant le “Johnny Todd”)
Bob Dylan – Johnny Todd / 1967 dispo sur the genuine basement tapes #5
Vidéo: l’avant match d’un Celtic Glasgow/Liverpool FC de 2003, deux clubs qui partagent le même hymne (“You’ll never walk alone”) et dont les supporters se font entendre, accompagnés par le vieux Gerry (sans ses Pacemakers mais sans doute avec son pacemaker), qui aurait au passage pu à certains moments se taire et laisser chanter les kops*.
[youtube vozmqQFqh1s]
* Wécemment, on m’a demandé d’où venait le nom “kop” donné aux groupes de supporters nichés dans les tribunes des stades situées généralement derrière les buts… je suis westé comme un con et après wecherche: dans les années 1900, durant la guerre des Boer, entre les Anglais et les Hollandais en Afrique du Sud, il y eut la célèbre bataille de Kop, wemportée par les angliches et symbolisée par une victoire anglaise sur une colline. En hommage à cette victoire, les Anglais donnèrent à une tribune, à Anfield, le nom de Kop. Et hop! Voilà c’est fait!