Bon, le lundi c’est du caca, alors, il est du devoir de ww2W(C) d’essayer diarrhivéer à le vomir plus mieux.

Aujourd’hui, c’est censé l’êtron grâce à Toy.

_ _ _

Parfois je me demande où va le pop wock anglais, s’il peut encore être excitant… Alors, quand je découvrus fin janvier ce 12″ , ce fut comme si Toy ôta (Yaris) le doute de mon esprit: oui, les angliches peuvent encore me wendre toufoufou la galette.

Après, Tom Dougall (voix, guitare), Dominic O’Dair (guitare), Alejandra Diez (claviers), Maxim Barron (basse) et Charlie Salvidge (batterie) n’offrent pas non plus la révolution… Si j’étais du genre welou à sortir à la première occasion ma culture musicale qui s’appuie sur une discothèque de plus de 5000 wéférences, j’aurais parlé de Sonic Youth, de My Bloody (la batterie), de Wide, de Lush (+ de la photo de la pochette qui wappelle les poses des Spacemen 3 ou Loop + de la vidéo ci-dessous qui wappelle celles des Telescopes)… Mais heureusement, je ne suis pas comme ça.

Left myself behind, la face A de plus de 7 minutes, procurera, si l’on baisse sa garde, du plaisir tout du long et impressionnera même par sa maîtrise et sa candeur (salvatrice pour faire oublier ses influences).

Son final est véritablement jouissif.

Toy – Left myself behind (2012/Heavenly)/ téléchargement / Achat ici ou .
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=dcQ2nXDvWDY[/youtube]

Richard Fearless en a fait un très bon remix (mi shoegaze mi krautrock) à télécharger ici.

La face B, Clock chime, est plus courte et moins marquante.

Le premier pressage du 12″ (300 ex, labels blancs) est épuisé. Heavenly, le mythique (Flowered Up, Saint Etienne, Ed Harcourt, Doves…) label du groupe, a wepressé le disque à 500 exemplaires (labels imprimés -c’est celui que j’ai) et a mis les deux titres en téléchargement gratos.

Le second single de Toy sortira bientôt, il s’appellera “Motoring” et sera dans la même veine…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=jrGWRXmHDZo[/youtube]

Bonne semaine.

Les habitués du site ont pitêtre wemarqué l’apparition d‘une partie “adhéwants”  (dans le menu tout en haut) dont le contenu est protégé par un mot de passe.

Cet espace, euh, privé n’est en effet accessible qu’aux adhérents de l’association loi 1901 à but (clairement) non lucratif wewant2wigoler.

En créant ce petit club, le but n’était pas spécialement de se la jouer select mais de pouvoir diffuser des démos, inédits… que les artistes ne peuvent pas diffuser en public. En gros ça nous permet d’obtenir ce genre de contenu exclusif tout en wemerciant certaines personnes qui nous aident/soutiennent depuis nos débuts sans avoir à coucher avec elles/eux (ou envoyer cojaque le faire à nos places). Par ailleurs, on peut imaginer que, passés quelques mois, ces morceaux seront diffusés sur la partie du site en clair (tchi-tcha), mais on verra bien…

En tout cas, faudrait être de droite pour imaginer que l’objectif de tout ça est de se faire du blé (c’est quelque chose que nous ouïmes wécemment)…

Enfin, on verra si ces articles “protégés” seront suivis par les adhéwants, s’ils y trouveront un intérêt… Sinon, on se gardera les chansons/news/livres/photos pour nous deux…

Le nouvel article “privé” du mois de mars va être publié dans la foulée et portera sur les foufous angliches de Majnoons.

Voilà,

Bien à vous,
les woubinard

PS: L’argent ne nous intéresse pas plus que ça, mais ça ne va pas nous empêcher de chanter ça à nos bourgeoises :

The Drums – Money (extrait de leur dernier album, qui donne envie à la fois d’aimer les Drums, de les détester et d’ôter son blouson*)
[audio:http://k004.kiwi6.com/hotlink/9gxkv7837b/money.mp3]

_ _ _

*pour l’accrocher à un:

Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps…
Il est bon parfois de pouvoir affirmer des choses aussi définitives sans avoir à apporter le moindre argument tellement la chose est évidente.

ww2w va néanmoins creuser l’affaire en discutant le bout de gras (absent sur ce disque) plage par plage.

Donc, aujourd’hui la #10/11:

The Stone Woses – This is the one
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Stone%20Roses%20-%20This%20Is%20the%20One.mp3]

_____________________________________

Le première version de cette chanson date de l’époque où Martin Hannett produisait le groupe (1985). Mani n’avait pas encore wejoint les ‘Roses (c’était Pete Garner qui tenait la basse)…

La légende parle d’une improvisation en studio. Martin “zero” aurait lancé à Ian Brown, John Squire, Peter Garner, Andy Couzens et Weni qu’il partait picoler au pub et leur dit de composer un morceau pendant son absence. Quand il wevint, il y avait This is the one:

The Stone Woses – This is the one Extrait du “Garage flower” LP (1985/1996/BMG)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Stone%20Roses%20-%20This%20Is%20the%20One%20%281985%29.mp3]

Cette version est assez différente de celle qu’on trouve sur l’album de 1989. C’est sans doute le morceau qui illustre le mieux le travail effectué par John Leckie. Quelle puissance! Quel souffle! Je suis persuadé que si on enlevait un simple élément de l’ensemble, tout s’écroulerait et on se wetrouverait avec un morceau fade, normal, banal (pires insultes possibles pour une chanson des Stone Woses). Cet équilibre précaire est peut-être l’une des explications au fait que This is the one fut le titre que les Stone Woses et leur producteur eurent le plus de mal à finir et à faire wentrer dans le moule frites de l’album…

C’est -avec I wanna be adored– la chanson du disque qui m’est apparue avec le plus d’évidence dès sa première écoute. Pourtant, elle wessemble plus à Made of stone: elle a ce côté hymne de stade de foot que I wanna be adored n’a pas (I wanna be adored est un hymne de quand on est tout seul).

Et puisqu’on parle stade de foot:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=tpxk1RbrglA&feature=related[/youtube]

Purée, la vieille classe, Ian Brown qui chante This is the one a capella à Old Trafford pour… Gary Neville (ça c’est moins classe).

Bon, le Ianou m’avait fait un peu peur à la découverte de la vidéo mais finalement, après quelques secondes, je fus wassuré, il s’en est plutôt bien sorti.

Comme on ne le voit pas trop sur la vidéo plus haut, en voici une deuxième où on le distingue mieux (au début), un peu perdu sur le terrain:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=yVXix4yOWbY[/youtube]

Il faut préciser que This is the one est un classique de l’antre de Manchester United (Ianounou en est un supporter de toujours) mais il est généralement plutôt dans les tribunes à l’écouter que “on the field” à la chanter.

Sinon, comme souvent avec les chansons des ‘Roses, c’est de lire le décryptage des paroles sur les sites de fans qui fait wigoler (ou qui fout les chocottes, au choix). Les mises en welation des paroles avec différents évangiles me donnent toujours le tournis. Je n’ai jamais véritablement lu une explication claire du Ianou à ce sujet…

Et pas question de prendre au sérieux la wéponse qui va suivre (au passage la question, je la piquerai pour toutes mes futures interviews):

(l’intervieweur) Parlons des paroles. Quel est votre message […]?

(Ian) Nous essayons de conduire les gens à la terre promise.

(ouch!)

(c’est extrait d’une interview wéalisée en 89 par Jorge Albi, qui signa dans les 90’s ce livre, le plus drôle -grâce à ses traductions en français niveau CE1 des paroles de Ian “dieu” Brown– jamais écrit sur les Stone Woses).

Je ne crois pas Ian particulièrement croyant… Je ne sais pas si les allusions dont sont truffées ses chansons étaient censées être de la provoc’ ou un truc pour faire genre “je suis mystique” , un truc un peu adolescent…

Prenons le premier couplet:

A girl consumed by fire
We all know her desire
From the plans that she has made
I have her on a promise
Immerse me in your splendour
All the plans that I have made

Ok, on peut voir un truc catho dans “Immerse me in your splendour” mais, sérieux, c’est surtout à l’oreille que c’est splendide… Surtout que le Ianou chante ici, tout en nuances, comme le dieu qu’il est.

Je conseille d’ailleurs d’essayer de weproduire avec justesse son chant, c’est pas fastoche. Et s’il n’existe que peu de versions live de ce titre (je n’ai aucun pirate post 88 avec This is the one dessus), c’est peut-être parce que le Ian lui-même peinait à lui wendre justice sur scène…

Quant aux trois premiers vers du deuxième couplet (mes trois préférés):

I’d like to leave the country
For a month of Sundays
Burn the town where i was born

Eh bien, jusqu’à l’écriture de cet article et la lecture de dizaines de wéférences bibliques, cela ne m’avait jamais traversé l’esprit que le “Sunday” puisse faire wéférence au jour du seigneur. Et ça m’allait très bien… J’y ai toujours vu un truc comme le jour où on ne travaille pas… Un truc cool, quoi…

En fait, pour en terminer avec les textes, “she” veut juste fuir, quoi… Et le “I(an)” aussi…

Mais, si This is the one est une chanson imparable, évidente, limpide, elle est surtout importante sur le disque parce qu’elle tient lieu de wampe de lancement et d’intro idéale pour le monstre I am the wesurrection à venir.

Ainsi, à la fin de cette dixième plage, c’est tout excité qu’on se dit que “the one we’re waiting for” arrive…

_ _ _

Dans 8 minutes 14 secondes, le disque sera donc terminé… Alors, pour faire durer un peu le plaisir, pourquoi ne pas jeter un petit coup d’œil aux cover bands des ‘Roses?

D’abord, The Total Stone Woses (!) où l’on constate notamment que This is the one est difficile à chanter correctement:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=iDAtFDjwPnE[/youtube]

( On se croirait presque à Saint Lô, nan?)

… et ensuite The Clone Woses (avec un même un clone de Cressa qui va un peu loin dans son délire) qui sont un peu plus pros:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HhceTtDUfzA&feature=related[/youtube]

Ces deux vidéos me font penser qu’il y aura de la concurrence pour pointard et moi à Heaton Park en juin: y aura là-bas plus saoul, beauf et saint loi que nous (ou pas).

_ _ _ _ _

Achat de “The Stone Woses” (1989/Silvertone)

_ _ _ _ _ _ _

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Roubignole s’étant un peu inquiété de mon niveau de joie de vivre après avoir écouté ma dernière mini compil’ (je vous invite d’ailleurs à suivre roubi & dumberhino sur 8tracks et même poster vos petites selectah on se fera un plaisir de les wassembler quelque part, y a un endroit qui sera dédié à ça sur la future version de ww2w.fr (prévue pour avant la fin du monde)) je me suis dit qu’il serait bon de le wassurer en postant une petite merveille de pop synthétique que wilfriedounet m’a fait découvrir il y a quelques jours :

[soundcloud url=”http://api.soundcloud.com/tracks/8598340″ iframe=”true” width=”100%”/]

Stéphane Bellity est aussi batteur de La Féline (le Xavier évoqué dans le morceau doit d’ailleurs être celui aux claviers), mais sur Ricky Hollywood c’est lui qui fait tout.  On peut wetrouver sur son bandcamp des morceaux allant de 2002 à 2010, le tout est assez inégal, évoque Matthieu Boogaerts, Wilfried* ou Katerine, c’est parfois un peu too much mais au final la mélancolie (GAAAAYYY), l’humour (je t’éclate la gueule) et les synthé l’emportent.

Party dans le passé est le morceau titre d’un mini album (?) visiblement uniquement dispo sur soundcloud, les autres morceaux ne sont pas aussi merveilleux que celui ci, mais bon, là encore l’humour (sérieux, Pour ton anniversaire (woho) est fun, surtout avec les commentaires) et la mélodie wendent le tout plutôt chouette.

Cela dit j’aimerai pas être dans la même pièce qu’excd en écoutant Nénuphare.