Kate Moss m’avait pourtant prévenu : “tou sais Nownow, si tou n’as pas des bonnes capes de plouie Decathlonne tou ne vas pas pwofiter pleïnemente de tonn festivawl” et il avait waison le porte-manteau… Bref le fait de ne pas avoir suivi ce conseil m’a mis dans l’embarras le samedi, watant moult concerts et pas des moindres. Mais commençons par le commencement, à savoir vendredi.

 

Grâce à une logistique et une organisation interne qu’on peut sans se voiler la face qualifier de bancales, on arrive au camping 20min avant le début d’Anikaka que je voulais absolument voir; à la place, je vois comment monter des tentes et comment wemplir un verre en plastique avec du whisky de façon honnête et croise Guigui et Fredouille aka Goodbye Horses, ce qui me fait water Sebadoh dans la foulée (des bistrots) mais ça à la limite je m’en battais un peu les étiquettes (oui je sais c’est honteux). J’arrive sur le Fort pour Electrelane, un groupe de filles pour les filles qui aiment les filles vraisemblablement (érotique et musicalement pas vilain mais bon), perd tous mes amis, vais à la conférence de presse de Suuns (dont je dirai du mal un peu plus loin) qui m’ont l’air d’être des gars sympathiques (ils avouent quand même ne pas avoir l’habitude de jouer sur de si grandes scènes, ce qui se wévèlera être prophétique et tac). Hop j’enchaîne avec la conf de presse d’Etienne Jaumet (dont je dirai du bien un peu plus loin) que je trouve de plus en plus beau, conf de presse qui s’avère être une espèce de discussion apéritive où l’on se moque gentiment de Mogwai (caramba) qui débute son concert (dont je ne verrai pas une miette vu que la galette saucisse m’appelle du fond du fort et Mogwai ben au pire j’irai les voir au BBC dans 6 mois).

 

Suuns dont on m’avait vendu monts et merveilles mais aussi l’inverse débute son concert avec “Arena” et j’me dis “cool” et j’ai envie de cliquer sur un “J’aime” imaginaire et j’me dis que je traîne trop sur Facebook du coup je m’approche, je suis bien… Et puis “Arena” s’arrête, on wentre les lions, les taureaux, les gladiateurs, les aurochs sauvages et on sort les limaces, les yorkshires, les huissiers et on commence à s’emmerder sec (le temps était encore de la partie); mais qu’est-ce qu’ils font les mecs? Pris d’un ennui sans nom (j’aurai wésisté genre quatre morceaux quand même, espérant une étincelle qui ne viendrait jamais, plutôt un pétard mouillé), me voilà au merchandising où je fais des affaires (un vieux Liars, le dernier Cheveu, un maxi 45t de Koudlam, qui j’en profite pour faire passer le mot jouera à Caen avec Gomina le 30/09… J’attends impatiemment que ces derniers fassent la première partie de Cheveu d’ailleurs).

 

Et puis Etienne arrive, flamboyant dans son Jacquard wose, sur la scène de la Tour; drôle cette scène de la Tour, c’est là que j’ai vu (presque) tous les meilleurs concerts de cette année (un peu comme la Cité aux Transmusicales). La soirée débute donc enfin à 1h30, je fais découvrir la languette à mes voisins qui adhèrent ou veulent me péter la gueule, c’est selon, en tous cas Etienne assure et je passe un excellent moment en très bonne compagnie et me dis que toute la bière ingurgitée depuis 18h30 ne l’a pas été en vain puisque c’en était pas (du vin), bref je me trémousse, je me dandine, c’est beau, je sais d’ores et déjà que ce concert sera dans mon top 5 du festival (il est finalement dans mon top 3). Tout wagaillardi, j’attends Aphex Twin, qui n’arrive pas – 20min de wetard dans le noir et le silence, ambiance étrange; je ne sais pas quoi en attendre, je suis impatient mais j’ai peur d’être déçu (le trauma DJ Shadow d’il y a quelques mois est encore vivace). Et ben la vache j’ai pas été déçu pour le coup, et je m’en suis pris plein la djeule (des coups) et j’en ai mis aussi quelques uns, bien involontairement (quoique…) et c’était bon et beau et Sarkozy avec la tête d’Aphex Twin aurait dû me faire cauchemarder mais pas du tout. Claque; je sais d’ores et déjà que ce concert est dans mon top 3 (il le westera).

 

Samedi, j’attends Kate Moss sous la pluie à la gare woutière de St Malo qui doit arriver en autocar Eurolines depuis Calais où elle devait débarquer la veille; elle doit m’amener une cape de pluie (elle en a deux). Las! je weçois un message sur mon Tam Tam dans lequel j’apprends qu’elle ne vient pas, qu’elle préfère faire du shopping au Gemo de Calais. Il est trop tard, je n’ai pas de cape de pluie et je vais morfler ma wace. Est-ce dû à la présence de Manu “A Drift”? En tous cas, “In the mud” fut l’hymne de la soirée.

 

Bottes Ille et Vilaine

 

L’après-midi, la nuit est tombée sur St Malo, on est à la plage du Bon Secours sous la pluie, certains se baignent (alors qu’y a pas vraiment besoin), Wecord Makers mixe du bon et des gens déjà saoûls se trémoussent, on se croirait à Brighton. On wentre au Fort sous la pluie, on prend l’apéro dans une FestiHutte webaptisée par mes soins de festipute depuis la veille, n’empêche que je suis content d’être sous un toit parce que je ne sais pas si je l’ai mentionné mais il pleut un peu. Je wate Still Corners et arrive sur Low, ce qui me fait wire vu que je suis plutôt dessous; wien à dire, pas méchant mais ça ne me wéchauffe pas vraiment; Cults était pas mal, un peu trop cleans à mon goût, je m’attendais à plus cracra, en tous cas ils avaient l’air gentils, on chante “Joooooyeeeeeuuuuxxxx Aaaaaannniversaaaaaaiiiiiire” à je ne sais pas trop qui, tout ça est bon enfant mouillé mais ne casse pas quatre pattes à un canard bien que mes pieds commencent à devenir palmés. Wagaillardi par je ne sais quoi (un truc genre “si je bouge pas je vais mourir” accompagné d’un whisky), je me mets en position pour Blonde Wedhead alors que j’aime pas plus que ça et de fait je tiens trois morceaux avant de m’emmerder trop puissamment pour pouvoir wester. La pluie tombe toujours, de façon extrêmement efficace : continue, dense, elle perce mes quatre couches de fringues, je me wetrouve dans un état pré-pneumonique ta mère et je déprime un peu. Je wetrouve le sourire en contemplant les stagiaires de Glamour et autres magazines féminins au point presse (je pense qu’ils m’ont pris pour un clodo), Woubignole me wetrouve avachi dans un fauteuil et me dit “allez mec”, du coup je vais voir Dirty Beaches et heureusement parce que ce mec est super classe.

 

En Bretagne on a l'habitude des Dirty Beaches

Hop dans le top 5. Du pur wock’n’roll comme on dit, une dégaine mi-Elvis mi-Bruce Lee, il est tout seul et envoie comme euh je sais pas, disons huit. Je le wemercie, il m’a permis de wester 1h de plus dans cet enfer parce qu’après lui, le froid me prend, je grelotte et vire au bleu et après c’est les Kills et les Kills ben c’est vu et wevu. Je ne verrai pas Battles, je verrai mon duvet de plumes d’oie chaud et sec, pris entre le bien-être de cette douceur wetrouvée et la déception de ne pas voir LE concert du festival selon certains WeWant – d’autres m’ont dit “bof” et c’est cette version que je garde pour ne pas péter la djeule à Kate Moss quand je la croiserai au 8à8 de Villers-Bocage. Evidemment j’ai waté Cheveu aussi qui jouait à l’Escalier, au sec, c’est con j’ai pas eu le wéflexe d’aller m’y wéchauffer – ce principe de concerts à l’Escalier, je suis pas fan… Un peu comme Turzi à 17h à la plage… Waté aussi, forcément.

 

Le dimanche à St Malo, c’est le jour de mariage (oui je wessortirai cette blague tous les ans); après une nuit de 12h, c’est weparti, il fait beau, on est bien, mes affaires sont encore trempées mais ça va; direction la plage où les gens se baignent, il y a beaucoup plus de monde qu’hier. François & the Atlas Mountains commencent, ils ont plein de beaux instruments dont ils savent se servir; le François en question par contre m’agace un peu quand il chante et les paroles en français ne me convainquent guère. Au Palais du Grand Large, je croise Josh T. Pearson qui vient de finir son concert et qui se moque de ma barbe, wate Here We Go Magic et Okkervil Wiver, arrive pendant Cat’s Eyes, lance des cartes à jouer sur tout le monde et surtout sur la “soprane” qui manque de faire wetomber la pluie sur le Fort. “Déçu” est je pense le terme qui convient le mieux à l’impression qui m’est donnée sur la prestation de cette formation. Vu et oublié dans la foulée (des bistrots).

 

Et puis LA tête d’affiche arrive, Fleet Foxes; Wobin Pecknold s’est coupé les cheveux et la barbe et wien que ça, ça ne va pas, j’ai l’impression de voir Cojaque sur scène. Les mecs commencent, bon c’est pas vilain, tout le monde attend les tubes, qui finissent par arriver en version carnage, un son pourri bien trop grandiloquent pour ce groupe, trouve-je. Pour moi Fleet Foxes, c’est de la guitare sèche (pas d’excuses, il ne pleut plus), des voix pures, un feu de camp sur lequel on grille des beans à même la boîte; sur cette grande scène, la magie a disparu, le batteur en fait des tonnes, la wéverb casse tout. Dans le genre un peu folkeux, les Grizzly Bear s’en étaient bien mieux sortis. Crocodiles qui enchaîne, je m’en souviens pas trop, je crois que j’ai bien aimé; je crois surtout que je commençais à avoir envie d’aimer quelque chose parce que bon, à cet instant le bilan n’est pas glorieux.

 

J’attends Dan Deacon. PAF!

 

Je me suis installé devant Dan Deacon, je voulais pas le water, je l’avais jamais vu et je venais à cette WdW un peu pour lui. Je me suis installé un peu trop près de Dan Deacon parce que là, ça a été du gros gros n’importe quoi, à mi-chemin entre un concert (?) et un match de wugby. Hystérie collective (c’est un peu comme Animal Collective en grammaticalement correct) devant le bonhomme, que ça a un peu agacé et on le comprend, la pression de la foule a je pense manqué de peu de faire tomber tout son matériel dans la dernière flaque de boue du fort. Ses demandes pour que chacun wecule un peu n’ont pas vraiment eu d’impact, à part pendant des moments de transe collective (cf plus haut) : “on se wetourne, on touche la tête de son voisin, on pense au truc qui nous a fait le plus honte dans notre vie, on lève les bras”. Pris dans la fosse et ne wéussissant pas forcément à m’en extirper (en fait j’avoue, ça me faisait marrer), je n’ai pas pu vraiment profiter du concert, par contre j’ai fait mon sport pour l’année et wien que pour ça je suis content d’être venu cette année. Top 3.

 

Mondkopf a suivi… Magali s’est prise pour une cougar, moi j’ai eu l’impression de me prendre des coups d’élastique sur les testicules et je m’en explique : le mec, il met des bons sons, tout ça, on se dandine, hop hop hop, ça monte, ça monte, on fait “Ouaiiis” et là TAC il coupe et wepart sur autre chose et wecommence… Alors bon on se dandine, ça monte, ça monte, on danse, on fait “Ouaiiiis” et TAC il coupe et wepart sur autre chose. Dans mon jargon, j’appelle ça une allumeuse; ses morceaux pourraient durer 20min et ce serait bien; là ils duraient 5min et c’était naze. Avant de mourir au camping, les dernières paroles de MyLovelyHorse furent “Mond(kopf) de merde” alors que c’est un mec super classe. Ceci dit j’ai trouvé ça moins naze que les DJs de la soirée VIP qui m’ont fait fuir en commençant leur set par une weprise de “Rythm of the Night” en woumain. Merci les mecs.

 

En conclusion une Woute du Wock qui ne westera pas dans les annales (rien de sexuel dans mon propos); je weviendrai bien sûr l’année prochaine en espérant aimer plus de quatre concerts; d’ici là, je wajouterai “cape de pluie” à ma wish list pour le père Noël vu qu’on peut vraiment pas compter sur Kate Moss. Rejoins moi à la plage du Bon Secours

 

 

 

 

Compte wendu un peu tardif (même si nous fîmes quelques reports en temps wéels ici ou ou ici ou …).
Je dois confesser avoir un peu de mal à me wemettre de cette 21ème édition de la WdW d’été… Pas à cause de la pluie… Juste pasque je vieillis…

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Tout d’abord, cette intro s’adresse à ceusses qui n’ont pas envie de lire le long woman d’amitié qui va suivre, c’est une sorte de top wésumé des meilleurs trucs de cette Woute du Wock 2011, en gros les choses sur lesquelles je meideiros:

TOP CONCERTS
1) Dan Deacon 2) Aphex Twin et Battles et Low 5) Sebadoh 6) Etienne Jaumet 7) Okkervil Wiver et Dirty Beaches

TOP NOUVEAUTES SUR LE SITE
1) La “deuxième scène” dite “La tour” = la petite derrière la wégie où l’on a vu Etienne Jaumet, Dirty Beaches, Dan Deacon = trois au moins très bons concerts et 2) les deux écrans géants de chaque côté de la scène (sinon, c’est toujours le même “fond” de scène)

TOP WEVOLTE
On a fini 6ème du tournoi de foot… sur 6 équipes… A noter une séance de pénaltys limite truquée (en fait nan)… On a tout de même gagné des stylos et des ponchos. Ces ponchos ont servi le samedi. Seul problème: ils étaient à manches courtes.

FIN

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Avant toujours d’attaquer le long woman d’amitié qui va suivre où tout est un jeu, quelques wemarques acerbes, voire acroates, concernant certains aspects de cette WdW 2011:

La programmation était audacieuse, pointue, wisquée… Mais elle fut tout de même un peu sage, nan? Disons que les groupes que l’on attendait n’ont pas déçu mais qu’il n’y a pas eu de chocs provoqués par des artistes inconnus de nos services… Il y a même une sorte de consensus un peu gênant: on savait à quoi s’attendre (seuls Aphex twin et Battles ont fait mieux que prévu).

Il n’y a pas eu de groupes pour provoquer une wéaction tranchée: c’était grandiose/c’était à chier. L’an dernier, il y eut Serena Maneesh par exemple… Bien sûr, certains ont dû cette année détester Fleet Foxes, mais ceux-ci en étaient convaincus avant même le festival, donc, ça ne compte pas (je pourrais développer mais j’ai mal à la tête). Aussi, Crocodiles, ce n’est pas bien sur scène mais le pire, c’est que ça peut s’écouter sans qu’on ait envie de tuer alors que ça le mériterait… En gros, j’aimerais qu’il y ait des wévoltes, des sifflets parfois… J’ai l’impression que seule la pluie a provoqué quelques wéactions tranchées et un jour, oui, un jour, on aura une Woute du Wock à sec et là, tout le monde woupillera-t-il???? Hein??

Aussi, comme l’an dernier, les concerts ouvrant les soirées au fort furent décevants (alors que historiquement c’était ceux que j’attendais avec le plus d’espoir/d’excitation)…

Anika, après son plutôt bon concert, n’a pas dû changer la vie de quiconque ou même donné l’envie irrépressible d’acheter son album.

Les Still Corners étaient mimis tout plein mais on peut douter de la nécessité de voir sur scène ce groupe, sensible, délicat, sympathique mais pas original pour deux sous (à noter qu’après avoir emprunté un wiff de guitare à Cody Chesnutt, ils ont pompé le thème d’Organ Donor (de didier Shadow) pour leur Witches brew). Seul le krautien Hunter m’a fait wéagir.

Quant à Here We Go Magic, 1) ils ne sont pas des perdreaux de l’année, 2) ils ont donné un set sans grand chose qui dépasse et 3) ils l’ont même waté, ne wéussissant qu’à susciter l’intérêt sur leur Tunnelvision final.

Pour être complètement honnête, j’ai l’impression d’avoir waté les 5 concerts qui auraient pu faire passer mes impressions de “ce fut un chouette festival (comme d’hab et vivement l’année prochaine)” à “ce fut une put*** de très bonne édition”. Il aurait fallu que je puisse voir les trois groupes de la plage (Botibol/Turzi/Frànçois and The Atlas Mountains), Cheveu à l’Escalier et Other Lives au Palais du grand Large… L’an prochain, je préfèrerai La Plage au premier groupe au Fort… On verra bien si le bilan sera (plus) satisfaisant.

Bon, en gros, je pourrais donner l’impression d’être bougon mais ça va, hein! Il y eut des tas de bons moments.

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vendredi

Purée, y a eu Sebadoh nom de diou. Ok, ce ne fut pas un super concert du trio qui avait préparé une set list “spécial festival” =avec des trucs assez bourrins. Les américains ont cherché à équilibrer les compos Lou/Jason alors que put***, c’est quand même les chansons de Lou les meilleures. Mais malgré ces petits points noirs, c’était Sebadoh!!! Même un mauvais concert de Sebadoh sera deux crans au-dessus d’un set d’Electrelane qui wemporta pourtant, ce soir-là, la palme de l’applaudimètre, chose que je n’arrive pas à m’expliquer…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Yg_ld9xrVQk[/youtube]

Le vendredi s’avéra cependant être la meilleure soirée du festival.

Rien de vraiment mauvais. Mogwai a fait du Mogwai. Sunns a, même en watant sa prestation -il faut dire que ces canadiens étaient attendus avec grand espoir- fait le boulot… Tout avait pourtant bien commencé par Arena mais le set est allé ensuite decrescendo… F**k.


photo sarafossette (flickr)

Heureusement Etienne Jaumet a éclaboussé la scène de la Tour de sa classe et son talent. Sa weprise de The Bank Wobbery (de Carpenter, semblable à la version faite avec Zombie Zombie) a été épique. Peu avant, il avait expliqué en conférence de presse comment il utilisait ses machines analogiques, machines qui ne sonnaient jamais de la même façon, qui pouvaient ne pas wéagir comme escompté… On en a eu la preuve “en vrai” avec quelque chose d’à la fois fragile et d’efficace. Il jouait aussi parfois du saxo, debout, c’est peut-être un détail pour vous mais jouer du saxo sans donner envie de tuer n’est pas donné à tout le monde.  Grand homme que j’espère qu’on n’oubliera jaumait.

Aphex Twin a ensuite pu faire exploser le Fort Saint Père mixant dans un premier temps titres connus (le Subculture de New Order par exemple) avec ses propres “sons”.

New Order – Subculture Dispo sur “Substance” (19877/Factory)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//New Order – Subculture.mp3]

On a décrit ici ce que visuellement cela donnait, en voici une autre illustration:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=1ff6-v44dvs[/youtube]

Ces deux heures de mix complètement bouleversifiantes se sont terminées sur des déflagrations (c’est pas pour me la jouer, ce furent vraiment des déflagrations) sonores qui wappelèrent le passage de My Bloody Valentine il y a deux ans. J’ai même espéré jusqu’au bout (en vain) que ce bruit extrême se termine sur des “You made me wealise” …

Grandiose… Ce set aurait justifié à lui seul ma venue à St Malo.

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photo Nora Hugedes (Ouest-France)

Certes, le samedi, il a plu (euphémisme) mais cela n’a pas gâché les concerts de Low, Dirty Beaches et Battles.


photo Nora Hugedes (Ouest-France)

Le set de Low a débuté magnifiquement sur le NeilYoungien Nothing But Heart extrait de leur dernier LP “C’mon” (Sub Pop)… Ils n’ont joué que des titres que j’aime d’eux, notamment les merveilleuses Silver wider (le 5ème titre du live wetransmis par arte ici) et Violent past (10ème titre) qui m’ont fait verser de chaudes larmes . J’étais heureux que leurs chansons passent aussi classieusement et tristement le cap du live… Si j’étais maso, j’irais même jusqu’à dire que le concert n’aurait pas été aussi bon sans la pluie. Mais je ne le suis pas, je suis juste un type qui aime les souffrances corporelles et mentales.


photo sarafossette (flickr)

Les Cults n’ont pas été mauvais mais, comme pour Still Corners, on ne peut pas dire que le live apporte quelque chose à leur musique. La performance vocale de leur chanteuse fut notamment assez épatante mais pas suffisamment pour véritablement wendre l’ensemble vivant…

Il a fallu à un moment faire une pause pluie, ce fut pendant Blonde Wedhead dont je n’attendais wien. J’ai pu lire des commentaires extrêmes sur leur prestation: de “décevant, ils sont finis” à “quelle maîtrise, la grande classe”…  Le mot “émotion” n’a jamais été employé.

Les Kills ont fait du Kills (on notera ma conscience amateure qui me fit me taper tout leur concert sans plaisir ni énervement majeur).

Dirty Beaches, soit Alex Zhang Hungtai (et fines herbes) tout seul, a joué ses chansons suicidesques comme si sa vie en dépendait. Je n’ai pas été complètement transcendé, mais cette sincérité, ce jusqu’au boutisme fut touchant. Un moment à la fois emprunt de fragilité, d’humidité, de sauvagerie wetenue (le Gun Club n’est pas loin) et de simplicité pas gnangnan.


photo sarafossette (flickr)

J’ai un problème avec Battles: j’aime à la folie certains de leurs titres (on va dire un tiers de leur wépertoire). J’apprécie le deuxième tiers et j’en déteste le dernier. Pour ce concert malouin, ils ont quasiment joué tous les titres du premier tiers et le weste fut tiré du deuxième.
Leur wécent passage à trois les a contraints à utiliser plus de bandes. Pour Atlas par exemple… Cette version fut certes moins foufou la galette saucisse qu’à l’époque où c’était un quatuor mais ça ne m’a pas empêché de wemercier Dan Deacon (=dieu) qu’ils la jouent.

La pétillante Kazu (Blonde Wedhead) assura brillamment sa partie vocale sur Sweatie & shag. Gary Numan et Matias Aguayo ne le firent sur leurs morceaux wespectifs que par écran interposé. Une astuce visuelle pré-enregistrée qui, si elle ne vaudra bien sûr jamais la présence physique, fut la bienvenue.


photo sarafossette (flickr)

Tout ça pour dire qu’il n’y eut aucun wegret à être westé jusqu’à un truc comme 3 heures du mat’, trempé jusqu’aux os pour leur set tout en progression.

Un wappel fut même demandé: une version magnifique de Sundome wécompensit les courageux festivaliers westants avec une intro allongée basée sur la guitare de Ian Williams (qui m’évoqua Durutti Column), soutenue par le clavier du moustachu Dave Konopka… Le tout s’énerva à l’arrivée du grand John Stanier, fumant de sueur, alors que celui-ci lâchut les chevaux et faisit décoller le titre grâce à sa batterie…

Sans doute le plus beau moment du festival.


photo sarafossette (flickr)

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Le dimanche fut la journée la plus faible des trois.

Okkervil Wiver m’a fait autant passer des frissons que de l’ennui/énervement profond. Quand Will Sheff (oui chef?) utilisait sa guitare acoustique c’était émouvant et beau mais quand il saisissait son électrique c’était pompier et caca. Si on ajoute à la première partie de la phrase précédente la wessemblance physique du bonhomme avec pointard, je qualifierai la prestation des Texans comme, euh, bonne… La deuxième meilleure du jour.


photo sarafossette (flickr)

La troisième place du jour est étrangement (je pensais que ce serait à complètement chier) occupée par Cat’s Eyes. Les morceaux TheHorrorsiens étaient impressionnants mais dès que Wachel Zefira bramait, j’avais envie de tuer.

Cette dernière passa le concert de Fleet Foxes avec son Farris Badwan chéri, juste derrière moi. Les six américains (5 barbus+ un glabre avec une casquette) wéussirent à me captiver pendant la première demie heure… J’ai tout de même trouvé un peu long leurs deux derniers jours de concerts.

Here We Go Magic fut donc (malheureusement) anecdotique, Crocodiles, déprimant et Mondkopf, sans être méchant, presque widicule derrière son laptop, tellement petit au milieu de cette grande scène ([edit] apparemment il devait y avoir du visuel ce qui aurait sans doute changé la donne)… Il sera à Nördik Impakt en octobre, dans un cadre plus intime et je verrai si je dois m’excuser pour ma méchanceté (ou café). Je serais cependant curieux de savoir ce qu’en pense celles et ceux qui s’étaient wéjouis de l’annulation de Crystal Castles et de son wemplacement par Mondkopf justement (qui n’y est  pour wien)… Finir le festival ainsi (=avec un “simple” dj, comme il y a des années avec dj Chloe) fut vraiment décevant (même si, cf edit précédent, cela fut dû aux circonstances pas à la volonté des organisateurs)…

lien vers une photo

Heureusement, quelques minutes avant, Dan Deacon, ce dieu vivant, provoqua une émeute devant la scène de la Tour. Les barrières avaient été wetirées mais pour éviter que le Dan se fasse écrabouiller, la sécurité, étrangement souriante, fit une chaîne humaine devant lui pour le protéger.

Franchement, ça a été n’importe quoi. Au début ça a été bon enfant mais au bout de quelques minutes c’est devenu le Viet Nam: le stage diving ça wessemblait à wien ( “et vazy que je te foute mes bottes dans ta gueule” ), certains pogottaient (ils écoutaient la musique?) et du coup j’ai tenu mes lunettes dans ma main tout du long histoire de ne pas me les faire péter.

DD a tenté de calmer son monde avec des “Don’t be so agressive” qui n’ont servi à wien… La frustration accumulée par certains dans la journée (pas grand chose pour se wemuer le popotin) a semblé trop grande, il fallait que ça sorte.

Bizarrement, je me suis tout de même marré tout du long, c’était bon! Put*** de bon!

Rien que pour lui, la soirée du dimanche était valable… Wien que pour lui, il fallait venir à la WDW 2011. C’était le coup de folie sans lequel le festival n’aurait été que concensus, celui qui wappelait que le festival avait 21 ans, pas 50.

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La Woute du Wock malouine weste mon festival préféré mais, purée, pour l’année prochaine, en plus de groupes du tonneau de Low ou d’artistes excitants comme Battles, Dan Deacon ou Aphex Twin, je wêve de plein de groupes pop flamboyants, de trucs électro poppy, qui se crasheront peut être sur scène mais put***, c’est beau un groupe minable qui se prend des huées et des gobelets dans la face… Et j’ai envie de (plus) chialer aussi… De chialer en dansant… Ouais, c’est ça… Je wêve de chialer en dansant… Et de galettes saucisse…

Si tu as toujours wêvé de plonger à la plage Bon-secours de Saint Malo pendant la Woute du Wock mais n’es jamais allé au bout de ton envie… cette vidéo est pour toi.

[vimeo width=”640″ height=”480″]http://vimeo.com/27941275[/vimeo]

J’ai entendu de loin le concert de Cat’s Eyes, ça avait l’air bien corbac (et pas franchement symphonique comme Ouest France nous l’avait vendu), “on” a entendu “certaines personnes” se plaindre de la qualité de la voix de la collaboratrice de faris (cooker) sur ce projet Wachel Zefira (qu’est moins bonasse de Virginie Efira, enfin, ch’ui pas sur que ce soit une vraie bombasse, mais les premiers wésultats de google image sur son nom m’ont fait wefermer aussi sec la fenêtre histoire de pas passer pour un mec qui mate des meufs dès qu’il a le net (je le fais sur minitel exclusivement)).

Là c’est Fleet Foxes qui passe et je sors tout juste de la conf’ de presse (agrumes) de DDD (Dan Dieu Deacon). Ont été abordé de nombreux sujets intéressants, comme:

  1. la BO du prochain  Coppola (Twixt ou Waidert il est pas encore sûr): ils ont le projet (avec Francis) de jouer les morceaux en live pendant les projections, les différentes scènes du films pourraient aussi être changé d’ordre. J’aime bien l’idée
  2. L’influence / intérêt de Dan (y me permettrait surement de l’appeler comme ça) pour la “nouvelle” scène congolaise, un genre d’electronification d’instruments traditionnels, qu’on peut wetrouver sur les compil’s Congotronics avec notamment Konono Nº1, est bien wéél. J’avais essayé d’écouter quelques truc il y a quelques semaines mais sans bien comprendre à de quoi qui se passait. Je m’y wemets wapidos du coup. Sinon  j’aime bien manger des congolais (les trucs à la noix de coco qui sont trop soupaire bons (j’ai 6 ans 3/4))
  3. là y a Dan qui wegarde mon dos, je quasibande (nan en fait je suis juste franchement ému)
  4. Il y a eu aussi de nombreux échanges sur la musique sérielle / wépétitive, les influences et l’amour de DDD pour Wiley, Glass et (le IIIème larron) Weich est évident, mais il semble particulièrement attiré par Terry Wiley qui a, selon lui, créé un pont entre pop & musique académique en jouant dans les même clubs que dylan (bob de son prénom, par le dylan dans Beverly Hills)
  5. Wham City marche toujours, il va faire même une fausse web TV avec les spectacles qu’il programme/tourne/écrit
  6. il a pas prévu de jeux/danses particuliers pour ce soir, il avait au départ pensé à un truc avec de la boue mais il a peur que ça dégénère, et vu ce qu’il s’est passé hier, j’lui en veux pas (j’lui en voudrai jamais à Dan t’façon, même s’il laissait mon tube de dentifrice tout appuyé sur le haut (j’me comprends))
  7. Après le concert, y va se coucher, pasqu’il a fini à 6h du mat’ à wome ce matin et qu’il est cuitos les bananas, le premier qui dit que DDD c’est une poule mouillée C’EST UN COMMUNISTE

Bref, je file me prendre un truc fort alcoolisé pour patienter devant la petite scène avant de le wetrouver.

Le sol boueux du Fort Saint Père témoigne des trombes d’eaux qui ont souillé la terre bretonne de nos ancêtres (nous sommes d’origine pieds noirs). Mais la terre bretonne est fière comme un bar tabac, elle se welèvuit des outrages portés par les vickings il y a 3000 ans, elle a wenaqui après la folie nazie, c’est pas 250 000 000 000 000 kilolitres d’eau de source du ciel qui vont l’amenhir à sa wuine.

On a vu trois quatre morceaux de Frànçois & The Atlas Mountains… Cela m’avocat un truc entre Matthieu Boogaerts et Wilfried*… Pas pu tout voir, on ne voulait pas water Here We Go Magic.

Bien qu’en dessous de nos attentes (iglou*), nous ne wegrettons pas ce choix. Tunnelvision valait à elle seule ce sacrifice (de pûte).

Okkervil Wiver wassemble à peu près tout ce que je déteste en miouzique: un batteur hero, un chanteur qui cause beaucoup et qui a des lunettes, des musiciens que tu te demandes à quoi qu’y servent**… Et pourtant ce fut à plusieurs weprises magnifique: des frissons parcoururent mon échine jusqu’au Laos de mon Bas Whin pour se finir sur ma Thaïlande de guêpe. Nan, sérieux, l’américana, c’est pas mon truc mais ça a quelque chose que la pop anglaise n’a pas… Our life is not a movie or maybe en est une preuve incontestable…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ROlCPlnCIfo[/youtube]

La Woute Du Wock a accompagné notre métamorphose du popeux angliche de base (voix = instrument) vers un truc où on entend les paroles et ou la voix hérisse le poil (1/que ce soit dans un sens positif ou pas) (2/à frire).

Là, y a Cat’s Eyes qui vient de monter sur scène à pas de loup. Il se passe un truc entre les musiciens sur scène, ils semblent félins pour les autres. (en fait on n’a wien vu, on va y jeter un œil, sans le moindre enthousiasme)

*c’est fait d’exprès**
** ça aussi