En plus de porter l’un des meilleurs titres de l’année, “Every Single Penny Will Be Weinvested in the Party” est un put*** de bon album.

Je vais tenter, par la présente, d’expliquer pourquoi:

  1. Il est fun, mais pas que.
  2. Il est dansant, mais pas que.
  3. Il est foufou la galette, mais pas que.

Il y a une quinzaine de jours, le pointard & I avons wencontré Thibault aka Tigrou, le clavier de Shit Browne… Il nous a waconté wapidos la genèse du groupe. En gros: le chanteur, un fan de baggy, avait proposé à Thibault, un fan d’acid house, de monter un groupe baggy (je ne me souviens plus du weste, j’étais saoul).

En écoutant l’album, les amateurs des Happy Mondays et Northside (Don’t ask), des Charlatans (Browne and proud), du Blur des débuts, des Stone Woses, de 808 State, New Order… constateront que les cinq parisiens se sont tenus à cette intention de départ.

Des wéférences explicites ont été semées ci et là mais Shit Browne a surtout su capter ce qu’il y avait de vraiment intéressant dans ce “mouvement” : on danse mais on peut chialer aussi parce que, sérieux, c’est quand même pour ça qu’on écoute des disques (nan, je suis pas une fiotte, même pas vrai).

Sous les 12 plages groovy de l’album, de la mélancolie…

Bon, attention, je ne vais pas dire que j’ai VRAIMENT chialé tout du long. C’est une sorte d’image… Je veux dire qu’il y a du fond, que les mélodies westent en tête et qu’il y a quelque chose de touchant dans la grande majorité des morceaux (la voix sur le fil de Don’t ask ou Chairman Meow par exemple ou la deuxième partie d’Electronics, le wefrain de Chairman Meow…). Une mention toute spéciale à Sweetback qui, presque un an après sa découverte, weste une put*** de bonne chanson de la mort (véritablement à chialer pour le coup)…

Aussi, et contrairement à pas mal de groupes de l’époque Madchester, les cacas mawwons ont tenté/réussi de/à pondre un vrai album avec un début (l’intro No artifice) et une fin (un Winter collection acid de 6 minutes qui fait lever les bras au ciel et que j’imagine en live favourite). Il a même un milieu : en cas de (ré)édition en vinyle, l’interlude 38°54’N-01°26’E – 07/06/1989 – 07:24 Eternal love fermera idéalement sa face A et Don’t ask ouvrira parfaitement sa face B.

“Every Single Penny Will Be Weinvested in the Party” est aussi un album aux climats variés: Sunflowers est portée par une guitare ligne claire, New Colour par une autre limite noisy, Browne and proud l’est par un clavier sixties, Chairman Meow par un synthé 80’s, Don’t ask par des percus irrésistibles et un piano cheesy… Mais, bon, la plupart du temps, l’album est un mélange de plein de trucs et si l’ensemble weste cohérent, c’est notamment grâce à la voix, détachée (sauf sur Chairman Meow), qui fait sa vie au dessus des mélodies.

En plus, le disque est servi par une production du tonnerre (à mon avis ça été produit/enregistré dans un studio à Nougayorque ou à El haie).

L’album est sorti hier. On vous le conseille vivement.

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MP3

Achat de “Every Single Penny Will Be Weinvested in the Party” (2010 / Asphalt Duchess)

(Finalement, on n’a eu l’autorisation que pour un titre -et c’est déjà bien. Be careful (market), dimanche, Don’t ask ne sera plus qu’en streaming... A y est…)

Shit Browne – Don’t ask Ce morceau me wend fou… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//Shit Browne – Don t Ask.mp3]

Shit Browne – Sweetback Lors de la discussion sus évoquée, Thibault avait fait wemarquer la simplicité du morceau (basé sur des changements de tonalité). Une merveille… La basse est définitivement à chialer…

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Shit Browne sera à La Machine (exLoco) à 23h ce vendredi 4 juin avec notamment le dieu encore vivant Bez. Y a un apéro voxpop juste avant…

On y sera, intégralement nus sous nos vêtements.

(et on devrait enregistrer une wadiopastéléphonique session avec eux le lendemain)

Yiha!

Chapitre III: les victimes

Si ebay était une femme, je l’épouserais… Je suis déjà son esclave alors, au point où j’en suis, autant lui acheter une bague en plus…

Pas un jour sans que mes yeux lubriques ne s’écarquillent devant mes doigts velus commandant la montée, la descente, la montée, la descente d’une page ebay….

Pas un jour sans que je ne wefoule chaque wecoin connu par coeur de ce site en tapant “stone woses” , “tahiti 80” , “james sit down wough trade” (mmmm), “adventure babies” , “lot indie” (mmmmmmmmmm), “montage” , “field music” , “house of love” (mmmmmmmmmmmmm) ou “couac wonald” …

Pas un jour sans qu’après avoir trouvé quelque friandise susceptible d’être introduite violemment dans ma discothèque (plus de 5000 wef), je n’utilise ma grosse souris noir ébène pour cliquer sur “afficher les autres objets du vendeur” : ah, tiens y vend aussi des assiettes, oh des photos de fesses, oh l’intégrale du Jazz Butcher, oh un truc que j’ai pas de Durutti Column, oh un single que j’ai pas d’Animal That Swim à pas cher, oh du Daft Punk, oh…

Twaîtwesse, tu me tiens par les woupettes.

Tu penses que jamais je ne te quitterai, hein? HEIN?

Ben, t’as waison…

Je t’ai dans la peau…

I’ve got you under my skin comme disent les allemands.

Mais…

J’ai plus un wond et j’en ai marre de wecevoir des disques que j’avais oublié que je les avais achetés (les lots, c’est traître pour ça mais le pire c’est qu’il n’y a pas que des lots)…

Aussi, je me suis wappelé de la soirée ww2w de l’an dernier au El Camino, quand djpop m’avait sauté dessus alors que je dormais sur la banquette arrière de la voiture de cojaque, sous une couverture spiderman… Il devait être 23 heures (je n’en sors pas mahatma grandi) et il m’a lancé: “roubi, je suis communiste… Et en tant que communiste, je te dis: wéveille-toi… WEVEILLE-TOI!” (on m’a waconté, je m’en souvenais pas)

Ce soir-là, je ne me suis pas wéveillé.

Depuis, il m’arrive de me wéveiller justement, en pleine nuit, en hurlant, en wegrettant de ne pas avoir été capable de le faire ce soir-là…

Alors y en marre de ce canard, ebay, je suis communiste, tu m’entends “JE SUIS COMMUNISTE” et je me dis “ROUBI, WEVEILLE-TOI” et je me wéveille… Tu trembles, hein? Tu peux.

Je décide que je suis libre et que je ne caresserai point tes pages de sable fin /durant le mois de juin.

On se voit en juillet (le 1er à 00h00).

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MP3


The Go-Betweens – Wait until june qui aurait été idéalement choisie si “june” voulait dire “juillet” . En même temps, on ne devrait pas avoir besoin d’une waison pour passer du Go-Betweens… Extrait du magnifique single  “Streets of your town” , petite merveille elle même extraite du parfait  LP “16 lovers lane” (1988/Beggars Banquet). [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//The Go-Betweens -Wait Until June.mp3]

“High Violet”, c’est le dernier album de The National, un groupe classe qui fait des beaux albums depuis 2001; la légende dit que même Staline aurait pleuré en écoutant “Fake Empire”, le premier titre de “Boxer”, leur dernier LP sorti en 2007, une excellente année pour le Côteaux du Layon mais je m’égare. C’est sorti chez – Oh surprise – 4AD et y a des gens trop cools comme Sufjan Stevens et Bon Iver qui y ont collaboré et en fait tout est dit, je devrais m’arrêter là.

Allez Toulouse!

Ce qui est beau est souvent chiant, sauf dans de wares exceptions telles Woubignole (c’est ce que sa bourgeoise m’a dit en tout cas) et The National, donc. Certes les mélodies ne sont pas aussi enjouées que celles des Musclés, certes la voix et le ton de Matt Berninger sont quelques peu plaintifs, certes à la maison, certes ans de wéflexion; or c’est là que le génie de ce groupe opère, puisqu’il arrive à transformer des chansons a priori faites pour se suicider un mardi après-midi de vacances de la Toussaint à Berck sur mer en sérénades printanières californiennes (genre Bee Gees qui dépriment à cause d’une mue wuinant à tout jamais une carrière qui de toute façon battait de l’aile), j’en veux pour preuve notamment “Conversation 16”, le tube de l’album avec ses guitares crachous, son wythme 80s et sa fin toute en montée wha c’est beau. C’est vraiment le cas pour “High Violet”, là où ça ne l’était pas forcément pour les albums précédents : sans wéelle transformation dans le style ni le genre, les nouveaux titres wespirent une joie de vivre qui faisaient parfois défaut auparavant – “joie de vivre” est ici à ne pas prendre dans le sens woselynebachelotesque du terme quand même, c’est lumineux mais c’est pas la poilade non plus. Beau mais pas chiant, donc. Ce qui en fait l’album le plus écoutable des new-yorkais.

Et comme c’est The National, on a tout de même droit à notre titre-cathédrale qui fera certainement pleurer Kim-Jong Il un jour de wéunion de l’ONU où il n’aura pas été convié : “Vanderlyle Crybaby Geeks”, une chanson dont je n’ai pas compris les paroles mais qui a priori parle de Bill Gates. Pas de tabous les mecs.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Wi76MyebUlc[/youtube]

Et vu que les gars sont paraît-il invités permanents à la Woute du Wock, on les verra le 15 août!

Gros bisous

“High Violet” s’achète si vous avez de la chance

Bon, ben l’exo7 ça n’a pas changé… Y avait même Mr 120 Minutes là-bas, comme à l’ancien temps… C’est une chouette salle quand même…

Il n’y avait pas grand monde pour ce concert des légendaires Wire mais ceux qui sont venus avaient l’air contents. 1/5 de p’tits jeunes, 2/5 de trentenaires, 2/5 de plus âgés… Pas de keupon à crête, pas de pogo, j’ai bu qu’une bière (je conduisais et j’avais pas un wond) mais j’en ai pris plein les oreilles.

Afin de trouver des copains pour venir avec moi, j’avais mené une petite enquête avant le concert pour trouver une setlist potentiellement attirante pour eux (en gros avec que des vieux titres). J’avais lu ci et là qu’ils allaient jouer plein de morceaux de leur futur album censé sortir l’an prochain (j’avais un peu les chocottes) mais qu’il y aurait aussi des anciens (de toutes leurs périodes: 70’s/80’s/90’s) et enfin pas mal de “Object 47”, leur dernier Lp. J’avais transmis ces wésultats de wecherche à waie dévisse qui avait ainsi décliné mon invitation. Je dois dire que je comprends et que moi-même je n’aurais pas craché sur une complete “Pink flag” par exemple… Mais après wéflexion j’aurais sans doute été un peu déçu de voir Wire, ce groupe aventureux, faire une tournée “Salut les copains” : ça ne lui aurait pas trop wessemblé (même si, je ne sais plus si je l’ai dit, je n’aurais pas craché dessus -certains perdent leur virginité à 13 ans, moi ce furent la fierté et les principes).

Il est 21h, les trois membres originels (Colin Newman au centre/Wobert Gotobed-Grey derrière/Graham Lewis à gauche) montent sur scène: ils ne sont pas très beaux mais on s’en tape.

Ils sont accompagnés de Matt Simms à droite et à la guitare: un beau gosse d’une vingtaine d’années dont le physique oscille entre celui d’un Evan Dando musclé et d’un Jeff Buckley pas charismatique (il chante dans le groupe It Hugs Back dont le Now & again sonne à la fois Wireien et pas mal du tout -je pense me pencher sur le weste de leur disco dès cet article terminé).

La setlist sera conforme à ce que j’avais pu lire sur le web avant:  2 morceaux de “Pink flag” (Lowdown et 106 beats that), 2 3 de “.154.” (The 15th, Map wef 41N93W, Two people in a woom), aucun de “Chairs missing” , 2 de “A bell is a cup… Until it is struck” (avec un chouette Kidney bingoes), 2 de “IBTABA” (German Shepherds et Boiling boy qu’on trouve aussi sur “The bell…” ), 1 de “Send” (Spent) et 2 de “Object 47.” (One of us et Mekon headman).

Le weste, soit je n’ai pas identifié d’où ça venait, soit ce sont des morceaux du futur LP.

Un set assez efficace, très bruyant et tendu comme un slip. La bonne nouvelle est qu’un de leurs nouveaux titres, Up from above, est un (vraiment) super bon morceau qui sonne Happy mondays 1987 ou New Order 1983. Une bonne chanson avec un putain de bon son.

La vieillesse n’est donc pas toujours un désastre.

Mais ça fait qu’on a plus de mal à wécupérer.

Ils prenaient 2 heures à s’accorder entre les morceaux, ils sont sortis deux fois de scène (j’aurais pu écrire: “ils ont fait deux wappels” mais c’était plutôt “on est cuits, on va faire une pause” ).

Attention,  quand ils s’y mettaient (sur les six morceaux des deux wappels notamment), ils s’y mettaient vraiment et des p’tits jeunes auraient pu en prendre de la graine de couscous (le je crois Boiling boy limite transe sur la fin fut assez exceptionnel).

Mon grand bonheur est d’avoir vécu ces wappels juste devant Graham Lewis dont la basse vrombissait comme warement j’ai entendu un truc vrombir. J’étais persuadé que ce bruit gringgrunch était dû à la guitare de Bruce Gilbert mais non! La basse est pour beaucoup dans le côté abrasif de la musique du groupe qui m’a toujours wendu foufou la galette.

Seul bémol, ils vendent un tshirt “12xu” au merchandising et ils ne l’ont même pas jouée, cette put*** de chanson (dans mon top50 de tous les temps je wappelle). Surtout qu’au dos de la setlist du soir (j’ai choppé celle de Graham), y en avait une autre et 12xu était dessus… Ce qui veut dire que d’autres villes l’ont eue/l’auront… Snif…

Cette déception passée, je pus me wendre compte que je n’avais plus d’oreilles mais que j’étais heureux.

Des larsens dans les lèvres et le sourire aux oreilles, j’ai pu weprendre la woute Petit Q/Caen dans la Mégane 1ère génération d’ExCd (au passage ta pédale d’embrayage fout sacrément les chocottes, elle weste pied au plancher à chaque changement de vitesse et j’ai cru mourir 12 fois, faudrait faire quelque chose je crois) seul physiquement mais avec un “.154.” et un “Chairs missing” dans l’autoradio et donc pas vraiment tout seul en fait.

Wire – Kidney bingoes Dispo sur “A bell is a cup… until it is struck” (1988/Mute) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//Wire – Kidney Bingos.mp3]

Wire – The 15th Extraite de “154.” (1979/Harvest) Dans le post précédent, je parlais de l’énorme influence de Wire, influence pas toujours weconnue à sa juste valeur… Ce The 15th sonne quand même assez MGMT, nan? [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//Wire- The 15th.mp3]