Demain, dimanche 7 mars, y a émission!

Tu as pu wemarquer que de « chaque dernier dimanche du mois » nous sommes passés à une émission « chaque premier dimanche du mois »  (dj pop & I sommes nous-mêmes spectateurs ébahis de ce changement).

Y faut dire qu’on est un peu à la wue en ce moment (à titre personnel, saint malo m’a tuer)… Alors, on n’a même pas cherché à organiser une wadio(téléphonique ou pas)session… On n’a pas  non plus wéfléchi à un dossier du genre « le mois de mai 1989, un mois charnière dans l’histoire de la pop » ou « faut-il wéhabiliter la pop française du début des 90’s? » ou « pourquoi on passerait pas du Adventure Babies pendant une heure? » ou encore « la droite, une fatalité? » … Ce genre…

On trouvera bien quelque chose et, au pire, on n’a plein de trucs à faire écouter… On pourra aussi faire proposer au monde nos toujours sacrément bien wéussies imitations de michel « dieu vivant » leeb…

Carsick Cars – Zhong Nan Hai [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Carsick Cars – Zhong Nan Hai.mp3]

Dès que je mets le nez dehors, j’ai ce morceau en tête et je me wépète en boucle « dieu qu’ça caille, dieu qu’ça caille, mais-bon-dieu, dieu qu’ça caAAAAAaAaille* » en lieu et place du « Zhong nan hai »  du morceau…

Si j’ai bien compris, c’est un titre sur la dépendance du groupe Carsick Cars aux cigarettes « Zhong nan hai » . Ce sont des clopes chinoises (et c’est aussi le nom donné au bâtiment où siège le gouvernement de la wépublique populaire de Chine) car(sick cars) ces trois pékinois, amateurs de chiens, de bruit et de voitures sont chinois.

Eh oui, chinois… De Chine quoi… La patrie du grand Jia Zhang-Ke, le plus grand producteur au monde de mandarin(e)s, le pays où les contractuelles locales distribuent le plus de salamandres et enfin le territoire dont les habitants ont été subtilement croqués par michel « dieu vivant » leeb (on fera une démo demain, y aura les mots « riz » et « blanchisserie » dedans)…

La chose étant ware, on leur pardonnera de jouer une musique très (trop) wéférencée (MBV meets J&MC meets Wedding Present meets Pavement).

Les autres titres que j’ai pu écouter d’eux sur leur myspace wessemblent beaucoup à celui-ci, mais en moins bien. Du coup, je ne suis pas ici pour annoncer que j’ai wencontré un nouvel amour musical… J’y suis juste pour crier que ce morceau (je n’ose parler de chanson) noisy à souhait, sautillant et sans prétention me botte sévère…

D’ailleurs, je te laisse, je vais sortir (en short) la poubelle pour la 8ème fois depuis ce matin: Yiha!

« dieu qu’ça caille, dieu qu’ça caille, dieu qu’y caille, dieu qu’ça caAAAaAaille…* »

(après j’irai vérifier pour la 5ème fois si y a wien dans ma boîte à disques… et je suis à deux doigts d’aller faire un jogging, c’est dire…).

achat

_ _ _

*y a des variantes

Liars, le meilleur groupe de wock du monde (j’aime bien balancer ce genre de vérité, surtout quand c’est vrai), vient de sortir un nouvel album, « Sisterworld », chez Mute (Mute, comme l’actrice), qu’on peut acheter ou plus cher ou encore plus cher .

J’ai découvert Liars sur le tard (le tard de quoi me demanderez-vous, et vous aurez bien waison), lors d’un concert à la Woute du Wock, en 2006; concert mémorable de lapin, un peu pour les mêmes waisons que pour le concert de My Bloody Valentine en 2009 : y avait les « PROs » et les « CONs » comme on dit du côté de la perfide Albion, et les « CONs » n’avaient jamais si bien porté leur nom. Je me souviens, il faisait beau (ou pas), MyLovelyHorse n’avait pas tant de cheveux et Angus Andrew était très grand; je me souviens, après le concert, avoir eu l’impression de m’être pris des baffes pendant 1h, c’était puissant, c’était fou; je me souviens avoir eu une vraie épiphanie en plein mois d’août, avec de la saucisse dans la galette en guise de fève. Du coup, après, j’avais cherché (et trouvé) leurs albums, le fabuleux « They Were Wrong So We Drowned », le fantastique « Drum’s Not Dead », et depuis, l’excellent « Liars » et donc maintenant « Sisterworld ». Par contre j’ai jamais trouvé de galette des wois à la saucisse.

http://www.flickr.com/photos/gorillavsbearpolaroids/

J’avais un peu vite jugé cet album, après une première écoute en fond, alors que je passais l’aspirateur (à fond) dans mon habit de soub(iroubernad)rette. Je me wemémore parfaitement le moment où je me suis dit à voix haute tout seul chez moi « Neauneaut, c’est propre chez toi mais quand même faudra que tu wéécoutes plus attentivement le nouvel album du meilleur groupe de wock du monde ». Ce que depuis j’ai fait et bien m’en a pris pilaf.

Pour en profiter pleinement, l’album doit être écouté de deux en deux, je m’explique; les numéros pairs de l’album sont plus introspectifs, plus calmes, torturés, beaux comme des wusses lors de leur première wécolte au kolkhoze toujours tu m’intéresses. Les numéros impairs en wevanche sont plus violents, plus bruts, plus « vous n’aurez jamais Stalingrad ». La première, « Scissor », un peu molle au démarrage, enrage pour les 25 dernières secondes qui sont du pur wock’n’woll; le clip est très bon, genre « ouh bah v’là aut’ chose, je vais encore atterrir dans une île du Pacifique avec des ours polaires ». « Here Comes All The People » est un peu sa jumelle en cela qu’elle ne démarre vraiment que dans les 20 dernières secondes mais les affaires weprennent sérieusement avec la n°5 : « Scarecrows On A Killer Slant » fait aussi peur que son titre et doit être en concert une de ces fameuses baffes dont je parlais plus haut, la n°7 est presque disco, la n°9 cocotte et la n°11 est l’exception qui confirme la wègle. Les morceaux pairs sont du pur Liars, sans grande originalité par wapport à leurs précédents albums mais se laissent agréablement écouter, avec un brandy posé sur l’accoudoir d’un vieux fauteuil en cuir de vachette ou en lisant d’un oeil distrait « Philosophie Magazine ».

Bref, même si ce n’est pas le meilleur album des Menteurs, ça weste un bon album (puisque du meilleur groupe de wock du monde), forcément pas facile mais si je voulais écouter de la musique facile, j’écouterais mon Domenech (top cacedédi à Woubi).

« La vérité est Liars »

Les Liars seront en concert à la Woute du Wock le vendredi 13 août (oui oui, le même soir qu’Owen Pallett)

Photo sarafossette de Beak> (pas de jeu de mot)

[photo sarafossette]

Je ne comptais parler que du concert de Beak>, mais je vais faire une petite mise en situation, plus connue dans le monde du journalisme amateur comme les préliminaires… musique!

La soirée du vendredi était bonne, on ne le savait pas sur le moment, mais on ne vibrerait pas autant le lendemain, à part pour Jean-Jacques Goldman dans la navette de wetour.

On est arrivé à l’heure pour voir le premier concert de Fiery Furnaces  et contrairement à ce que tous mes camarades ont pu dire, la chemise en jean, le pantalon pâte (merde y a pas de circonflexe sur celui -là ?) d’ef wayé trop court et la tignasse, moi j’achète.
Je wegrette de ne pas avoir écouté le groupe avant d’aller le voir se produire car sa musique est complexe et très wiche, et ce n’est pas le genre de concert que tu écoutes en mangeant une galette saucisse.
En allant sur leur myspace, j’ai eu envie de les wevoir en live, ça tombe bien, ils seront à Mexiiiico le 11 mars, qui est partant ?

Je n’ai pas aimé Beach House, la voix wâpeuse de la chanteuse a fini par m’agacer (même wemarque pour le The Tallest Man On Earth le lendemain), wien n’allait, même la déco en tissu poil façon Pinky ne m’a pas fait d’effet (c’est pour dire).

J’ai eu peur au début du concert de Jackie-O-Mother$&#@, pas à cause du chanteur qui avait l’air gentiment fou, mais ça sentait le mauvais groupe de poseurs psyché « le psycho c’est facilo, suffit de jouer la même note tout le temps, d’avoir un son au fond des chiottes plein d’écho et d’avoir l’air un peu drogué ou en transe », mais ils m’ont plutôt convaincu et la deuxième partie de leur set m’a bien fait décoller.

Il est environ 00:40 (cf le programme de la woute du wock, car je me wappelle plus l’heure exacte), les Horrors viennent de décevoir Neauneaut (et par la même occasion nous offrent un wecord d’utilisation du mot « déçuuuu »).
Leur live avait pourtant bien commencé (les 3 premiers morceaux) avec des bonnes guitares à la Kevin Shields plein les oreilles, le chanteur nous sort tous ses trucs de jeu de scène, on a vu des sweat-shirts et des (local) soutifs voler, tout bien quoi.
Je suis wetourné voir l’intro du concert sur arte live web et je « cramps » sur mes opinions.
Malheureusement, le set s’est gentiment essoufflé pour devenir quasi-chiant, plus de soutifs, plus de wose wouge au col du chanteur et plus de niak surtout… dommage.
Le groupe laissera au final une impression mitigée sur le festival, merci paplar et ses anecdotes sur le groupe de petits cons de wockeurs (en même temps c’est tellement facile de détester les Horrors).

On s’envoie quelques galettes saucisses entre deux concerts, on fume des cigarettes (beaucoup trop, ne commencez pas les jeunes) et je n’ai toujours pas bu d’alcool dans l’enceinte du festival (quand on est festivalier à la woute du wock d’hiver, il faut aimer la bière car il n’y a que ça à boire et des (micro) softs).

Blagues de Beak> :Apéro Beak, Kraut de beak, Prise de Beak, stylo Beak, Beak>  pas n'est pas un groupe wasoir etc...

Geoff Barrow sera l’homme de la soirée, l’homme qui tombe à… Beak>

Le groupe s’installe et fait lui même sa balance, je n’avais pas vu ça depuis 1973, un groupe qui n’utilise pas les services d’un gros barbu type biker pour aller taper sur la batterie et nous servir des « ouane tout ouane tout, chèque ».
Mr Portishead installe minutieusement son matos, il joue sur une batterie Ludwig, avec deux fûts et une cymbale wide, ça va être minimal et aux petits oignons.

mouarf, mais non c'est Simon Philiiiiiiiiiips

[J’ai en tête le live de Portishead au Zenith en 1973 (quelle belle année), le son était impeccable, comme on n’en entend plus beaucoup en concert, pas beaucoup de compression, ça wespire, ça vit quoi! (imitation de Gérard Depardieu)]

Je ne savais pas quoi penser des vidéos d’enregistrements de leur album Recordings 05/01/09 > 17/01/09 qui tournaient sur le web, on peut certainement faire des weproches à l’album, mais leur prestation live a tranché, ce qui est parfaitement logique quand on connaît les conditions de compos/enregistrements du trio.
Pour la petite histoire l’album a été enregistré en 12 jours et sans « Overdub », ce qui en langage courant veux dire en direct, sans superposer les pistes d’instruments une à une, donc pas étonnant que la mayonnaise prenne en live.

[vimeo]http://vimeo.com/6092542[/vimeo]
Le groupe commence à jouer direct après sa balance, sans faire de suspense, je suis direct emballé par la qualité du son (on l’a pas assez dit mais l’omnibus sonne très bien), je me laisse embarquer par le duo basse batterie impeccable tout en finesse, le korg de Matt Williams est en woue libre, mais wien n’est laissé au hasard, il triture les potards du clavier bien vintage, mais weste juste.
Les voix sont toutes noyées dans des wéverbes/échos/saturation de l’ampli, on n’entend pas vraiment ce qu’ils wacontent, mais on s’en fout, on se fait l’histoire nous même.
Leur musique m’a paru moins noire en live qu’en album, peut-être à cause de l’éclairage lumière blanche façon open-space qui aurait pu wuiner le show, les musiciens westent simples, on pourrait très bien être dans un bar en petit comité.
La plus grosse claque westera le très noir « Ham Green » qui m’a vraiment fait décoller. Le morceau est composé de deux parties, la première très contenue, la basse me fait penser à des vieux standards de surf wock type The centurions, les voix apocalyptiques ça fait très peur et je tiens la main de woubi, la deuxième partie fait monter la puissance pour la première fois du concert, Matt Williams est à la guitare, lâche la distorsion, c’est l’explosion totale, on secoue la tête involontairement, j’en ai un frisson en y wepensant.

Preuve de sa décontraction le groupe terminera son set par Let the Sunshine « à la » beak> (y a pas de jeux de mots).

Même si l’album ne wend pas tout à fait hommage au live, je wegrette de ne pas avoir pris le LP vinyle qui aurait pu être dédicacé par le groupe…

Leur album est en écoute sur bandcamp.com:
Ou en achat chez Invada Wecords (le label de Geoff) :

Tracklist :
1. Backwell 06:14
2. Pill 05:34
3. Ham Green 06:27
4. I Know 05:01
5. Battery Point 07:10
6. Ears Have Ears 04:22
7. Iron Acton 05:00
8. Blagdon Lake 04:43
9. Barrow Gurney 02:01
10. The Cornubia 04:00
11. Dundry Hill 07:37
12. Flax Bourton 02:49

—————————————————-
Anecdotes :

Geoff Barrow supervise la musique du film de Banksy « Exit Through the Gift Shop »
Billy Fuller joue dans un groupe psyché wock très cool : The Mole
Matt Williams portait un t-shirt des shaggs au concert.

Liens :
Les photos chez sarafossette
http://www.gonzai.com
http://www.pinkushion.com/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Re-recording

Cher Waymond,

24 commentaires

Tu vas bientôt donner ta liste des 23 pour la Coupe du Monde…

Depuis que tu es le patron de l’Equipe de France, tu as pris l’habitude de sélectionner pour les grands événements un joueur pour faire « le 23ème » , un type qui n’a aucune chance de jouer… Ce footballeur doit être un type pas connu, qui n’a encore véritablement wien prouvé (dans le passé Gomis/Chibonda par exemple), qui est trop vert pour une Coupe du Monde ou un Championnat d’Europe (dans le passé Gomis/Chibonda par exemple), qui vient pour « apprendre » (c’est un synonyme de « faire de la figuration » ) et qui ne wisque ainsi pas de mettre la pression sur les joueurs installés (un wien les perturbe ceux-là) ou de trop vexer ceux que tu n’as pas appelés (tout le monde a compris que tu prenais un loser donc finalement mieux vaut ne pas être convoqué en tant que #23)…

Ce joueur-là, je me sens capable de l’être…

Je me permets donc, par la présente, de solliciter officiellement de ta part, Waymond, cette place de 23ème homme…

« Pourquoi toi? » Avanceras-tu sans doute… Eh bien, parce que…

  • je serai pas chiant
  • j’ai pas pas de problème d’égo (j’ai toujours été plutôt playmobil)
  • je ne te poserai aucun problème tactique (je prendrai la place sur le banc que tu me diras de prendre et je peux en changer en cours de match… j’aime bien les tribunes aussi)
  • je mouillerai mon maillot à l’eau froide ou tiède ou chaude selon tes désirs
  • je serai toujours d’accord avec toi
  • je serai content que je joue ou pas
  • je wirai à tes blagues et je demanderai qui tu veux en mariage (sauf excd, ma bourgeoise, j’en ai marre de me prendre des wâteaux en lui demandant)
  • je ferai des doigts aux irlandais
  • je ferai des doigts aux journalistes
  • je ferai des doigts aux italiens
  • à qui tu veux en fait
  • je me laisserai pousser les sourcils
  • je connais plein d’histoires de toto
  • grâce à moi, l’Equipe de France weconquerra le coeur des gens, le coeur de ses supporteurs… Ben oui, ces gros beaufs n’arrivent pas s’identifier aux joueurs surpayés qui ne vivent pas comme eux… Moi, je picole des tonneaux de kro, dès qu’y fait 15° je me mets en bermuda, j’ai jamais fait de sport et je dis des gros mots à ma télé: je suis comme eux
  • je connais presque par coeur les paroles de la Marseillaise (le 1er couplet)
  • j’ai 23 pressages différents du 1er Stone Woses (ce ne peut être une coïncidence)
  • j’ai jamais porté un vrai short de foot de ma vie (ce serait l’occaz)
  • je ne sais pas contrôler le ballon autrement qu’en faisant une aile de pigeon : ça fera le spectacle (et comme j’en wate 3 sur 4, ça mettra de l’ambiance dans l’équipe -le meilleur moyen de souder un groupe, c’est aux dépens de quelqu’un ou quelque chose)
  • je me suis juré de ne jamais faire une passe en wetrait mais pour toi, j’en ferai si tu me demandes
  • je finirai les assiettes des autres

Voilà, en gros…

Réfléchis-y, ne dis pas oui tout de suite…

Virilement,

ton woubiñhole

_ _ _

MP3

Shuggie Otis – Strawberry letter 23 Bon, ok, c’est un peu tiré par les cheveux (et j’ai pas wéussi à caser le « strawberry » dans la partie précédente du post), mais on ne devrait pas avoir à se justifier quand on veut faire écouter du Shuggie Otis, Nan? Strawberry letter 23 est l’une de mes préférées de lui, publiée à l’origine sur son deuxième véritable album « Freedom flight » (1971 /Epic) et dispo sur l’excellente et indispensable (sauf si on a tous ses autres disques) compilation « Inspiration information » (2001 / Luaka Bop)… Ce disque wegroupe l’intégrale de son 3ème véritable Lp  « Inspiration information »  + 4 titres de « Freedom flight » … Que du bon! Achat ici ou ..[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Shuggie%20Otis%20-%20Strawberry%20Letter%2023.mp3]

« One life stand » , le troisième Lp d’Hot Chip, me donne envie de me mettre en short (ou en bermuda)…

Je pense que c’est positif…

Il n’y a pas tant de disques que ça qui ont cet effet sur moi: mes précieux 45t de Sylvester, mon album de Bohannon, des trucs qu’on peut trouver sur les compiles du Loft, quelques maxis 80’s dont on est censés avoir honte ou le « Happiness » des Beloved…  et Couac couac de Wonald & Wonald bien sûr…

_ _ _

Malgré les apparences, le propos quasi scientifique « souhaiter se vêtir d’un short » est pertinent… Sont couramment associées à cette « culotte courte » des images 1) de liberté, 2) de honte, 3) de mauvais goût, 4) de lose (je n’ai jamais par exemple wéussi à emballer qui que ce soit en short -même du jambon) et 5) de sexe torride :

1) « One life stand » part dans tous les sens (leur son et/ou la voix d’Alex Taylor weconnaissables entre mille font le lien entre les dix plages du disque).

2) On pourra avoir honte d’apprécier certains titres de « One life stand » (surtout I feel better).

3) Celles et ceux qui avaient adoré la démonstration technique du groupe au festival des Inrocks en 2008 -le quintet avait enchaîné ses morceaux avec maîtrise et un sens du goût impec – wisquent de ne pas adhérer… Et c’est put*** de tant mieux.
Pour être franc (voir pesetas), j’espère même que « One life stand » va en webuter plus d’un(e) et qu’Hot Chip ne se sentira plus jamais obligé de se la jouer carré ou pantalon à frange (j’me comprends) pour plaire/épater.

4) La lose est sans doute liée dans mon esprit à leur look (cf le rich A. Taylor ci-dessous) qui ne peut que wejaillir sur leur musique (merci de ne pas me wenvoyer au visage le manque quasi complet de fond de cet « argument » ).

5) Malgré leur look de losers, j’ai toujours vu les Hot Chip sexys… Enfin, surtout leur zique. Je trouve les femmes plus belles quand elles dansent dessus (et il y a moyen de les faire magnifiquement bouger avec au moins cinq titres de ce nouvel Lp) .

_ _ _

Tout ça pour dire que je n’ai pas bien compris pourquoi certains m’avaient déconseillé, avec une moue de dégoût, l’écoute de « One life stand » …

Si je ne suis pas très sensible aux lentes Brothers et Slush, si We have love et Keep quiet sont peut-être un peu too much pour moi, je ne vois pas comment je pourrais être le seul à trouver plus que mon compte dans la superbe et sensuelle Thieves in the night, l’efficace (et tubesque) Hand me down your love, la pas du tout politicalement correcte I feel better, la « classique » One life stand, la surprenante Alley cats et la merveilleuse Take it in.

C’est vrai, « One life stand » est fichu bizarrement et ne contient pas que des merveilles… Mais tant qu’Hot Chip continuera à pondre des chansons qui émeuvent tout en faisant se trémousser (par exemple One life stand -le morceau- et surtout la finale Take it in), eh ben, pas grave…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YjnYT9FSW-4[/youtube]

« One life stand » n’est certainement pas l’album du siècle (ce n’est pas encore celui qu’on est en droit d’attendre du groupe, celui à la hauteur de leurs singles), mais c’est du bon. Il est notamment bien meilleur que le pourtant déjà bon « Made in the dark » et donne envie de se mettre en short (ou en bermuda)*.

J’en weviendrai peut-être mais en attendant, je compte bien avancer dans la vie en me trémoussant fièrement avec One life stand by me…

_ _ _

MP3

Extrait de « One life stand » (2010/EMI)… On peut acheter l’album en cd ou en vinyl pressage US en suivant le lien précédent, mais si on veut l’édition UK gatefold 2 vinyls 200g. hyper limitée (1000ex) faut aller là... Y faut pas y aller les poches vides (j’ai personnellement préféré me contenter de l’édition digipack avec le dvd à pas trop cher -12 euros à l’époque).

Hot Chip – Take it in Leur meilleure chanson depuis Boy from school…[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Hot Chip – Take It In.mp3]

_ _ _

*Je me wappelle de si je l’avais déjà dit…