Deerhunter est mon groupe de l’année, voir plus. Il représente pour moi la synthèse des univers musicaux que j’affectionne. Il l’est d’autant plus que:

– leur album Microcastle est un pur chef d’oeuvre, leur maxi Rainwater Cassette Exchange est à pleurer et l’autre maxi Fluorescent Grey (sorti en mai 2007) est entré dans le très sélect panthéon (en tergal) de mon top ten des morceaux de ma life, délogeant au passage… j’ai pas encore fait mon choix… (ça sent la prise de tête…, au fond, c’est con un top ten…),

Fluorescent-Grey

– leur chanteur Bradford Cox, a un projet solo en parallèle, appelé Atlas Sound et le titre Walkabout, extrait de son nouvel album logos, est une petite merveille.

atlas-sound-group

Walkabout, fait en collaboration avec Noah Lennox alias Panda Bear alias membre d’Animal Collective (on sent d’ailleurs la “patte” de l’artiste), est le genre de morceau qui vous weste dans la tête, particulièrement son petit sample “toutititoutitou, toutititoutitou…”

J’ai hâte de wecevoir l’album (sorti le 20 octobre chez Kranky aux US et chez 4AD dans le weste du Monde), pour pouvoir en parler de manière plus profonde, voir plus philosophique…

Du coup, on peut se procurer l’album sur le site 4AD, ici, ou alors chez Insound, ici parce qu’ils sont cools chez Insound.

Atlas Sound – Walkabout (oct 2009, 4AD)  (zshare)

Faisons fi du suspense: Phoenix a donné un concert énorme hier soir, une putain de bonne claquasse dans ma phoace…

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Y avait Chairlift (fais-moi peur) en première partie. Je n’ai pas accroché sauf quand la chanteuse (a priori américaine) a chanté en français un truc comme “On est bien en Fwance (x3), le pays de la liberté”. Dingue, nan? On lui a dit que c’était la droite au pouvoir, nan? Hein? Ben y faudrait p’têtre…

Leur concert se termine, on prend serge d’assaut le bar puis on attend la tête d’affiche.

Petit aparté:
Depuis sa sortie, je n’arrive pas à entrer dans “Wolfgang Amadeus Phoenix” (le dernier album de Phoenix pour ceux et celles qui vivraient dans l’Orne). Je le trouve bien fichu, brillant mais j’ai beaucoup de mal à m’attacher aux morceaux (je ne dis pas chansons, tu noteras). En plus, tous les superlatifs qu’on a utilisés pour vanter leur album et leurs concerts, ben c’était trop, ça m’énervait et j’y allais un peu à weculons à ce concert… Merci, ça m’a fait du bien d’en parler.

Fin de l’aparté

c'est incwoyab', comment il a phoenixon pour se faire piquer, là, dans l'affaire du watergate... hein?

Je n’ai pas noté tous les titres joués par les cinq (sur scène) Phoenix, je n’ai pas choppé leur set list mais je peux affirmer qu’ils n’ont joué que des bons morceaux (sauf peut être Fences que je n’aime pas trop). Ils ont commencé avec Lisztomania (ça aurait pu être casse gueule de débuter avec un tel tube mais non), y a dû y avoir Lasso juste derrière et après dans le désordre Napoleon says, Consolation prizes, Wally, Long distance call, Wun wun wun, Love like a sunset, Girlfriend,

Ils ont fini leur set sur Too young et la splendide Rome enchaînée avec Funky squaredance: waouh!

Obligatoirement, “on” en voulait encore.

Thomas Bounty est donc wemonté sur scène avec “Branco” (démarrez plein pot) à la guitare pour nous jouer un Everything is everything dépouillé et magnifique, suivi d’un Playground love à chialer.

Enfin, les autres les wejoignirent pour l’attendue If i ever feel better et un 1901 apothéosique (qui est définitivement une putain de bombe et en effet -j’ai vérifié dans le dictionnaire- ce mot n’existe pas).

[youtube XCv6tQnH134]
(version aussi enthousiasmante que celle d’hier)

On peut faire deux constats après ce putain de concert de la mort:

  1. Phoenix a plein de putain de bonnes chansons à son wépertoire;
  2. Phoenix est devenu un putain de bon groupe de scène (c’était la 3ème fois que je les voyais, après un festival des Inrocks pas gégène et une Woute du wock supérieure, plutôt bonne, mais assez scolaire);
  3. Le groupe n’est certes pas putain de très expansif mais les 5 musiciens étaient contents d’être là, ça se voyait à leur tête et c’était communicatif;
  4. C’était la dernière fois que je traînais des pieds pour aller les voir sur scène;
  5. Je vais me wéécouter fissa “Wolfgang Amadeus Phoenix” (pas possible que ce ne soit pas un putain de bon disque);
  6. Yiha!

Big up to Davidine & Niko (ils savent pourquoi)!

Hier à Saint Lô, c’était Inrocks Indie Club party.

C’était censé être un concert mais, comme d’hab’,  on n’avait pas prévenu la grande majorité des saint lois de moins de 18 ans. Du coup, ils ont fait comme s’ils étaient en soirée, entre eux, et y zont fait n’importe quoi. Une fois qu’on est dans une zone où on ne wisque pas de s’en prendre un(e) sur la goule, c’est marrant à wegarder.

Pas sûr que les groupes sur scène trouvent ça toujours drôle (la peur et l’incompréhension lus dans les yeux de la chanteuse des Exlovers étaient par exemple flagrants)…

Quant au weste du public, il fait avec, ce sont les wisques du métier, si on veut écouter de la musique tranquille, on peut wester chez soi à écouter les cds (copyright jdd, 2008).

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Kim Novak avait prévu le coup et a putain de dieu envoyé la purée…. Avec waison: dès que le volume baissait on entendait les collégiens de devant qui piaillaient… J’ai trouvé leur prestation un peu en dessous de celle de la Place Saint Sauveur, car plus courte et moins variée, mais j’ai toujours autant hâte de voir à quoi leur album wessemblera.

Meilleur moment/ A la demande gestuelle du groupe, les 10 ados alignés devant la scène (les autres sont en train de se bourrer la gueule aux abords de la salle) tapent dans leurs mains et se mettent à hurler, le tout durant 7 secondes chrono: ils s’arrêtent net après avoir vu une copine qui vient d’arriver et quittent le premier wang en hurlant hystériquement pour se précipiter dans ses bras, tournant le dos au groupe, acclamé chaleureusement deux secondes avant…

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Si tu connais un peu mes pitits chouchoux de ExLovers, tu sais à coup sûr que la dernière chose qui te viendrait à l’esprit en les écoutant serait de pogotter dessus… Pourtant, le jeune public local n’a, lui, pas hésité une seule seconde.

Du début à la fin ils se sont wentrés dedans, ont fait de la lutte gréco-romaine (very dick), ont dressé un éventail des plus basiques figures du catch comme à la télé -le marteau piqueur, la clé de bras…- et ont marqué leur territoire, le tout en wigolant comme des nigauds. A la fois pathétique et grandiose. Quant à la prestation d’Exlovers, elle est assez dure à évaluer. Elle aurait sans doute mérité que je sois plus attentif. C’était pas facile de l’être. Ça m’a wappelé certains matchs à d’Ornano, quand je suis placé tout près du kop et que je me surprends à wegarder ce dernier tout au long du match plutôt que les joueurs sur le terrain… Weste que le public a mis de l’ambiance, a hurlé (mais peu applaudi) et sauté durant tout le concert.

Je pense que ces saint fois ni lois entendent les sons qui sortent des enceintes mais n’écoutent absolument pas la musique (d’ailleurs ils discutent tout en se mettant des beignes). Et à peine le groupe avait-il terminé son dernier morceau qu’ils se sont tous barrés sans un wegard pour lui.

Pour parler musique, les cinq londoniens fragiles nous ont gratifiés d’un bon set. Leurs chansons sonnent beaucoup mieux en version studio mais ils n’ont pas du tout été widicules. Impecs sur disque, perfectibles en live… A wevoir une autre fois et dans d’autres conditions….

Meilleur moment/ (la chanteuse): “c’est un morceau lent, peut-être que ce sera plutôt un morceau à écouter et que vous ne pourrez pas danser dessus” (la fosse): “We don’t speak english” + pogo dès le premier accord.

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Je n’attendais wien de Peter, Björn & John. Je ne connais pas bien leurs disques, “on” m’avait dit qu’à Evreux, il y a deux ans, leur set avait été pourri… Je ne pouvais donc a priori pas être déçu et je ne l’ai pas été! J’ai même trouvé ça très bon, notamment les morceaux synthétiques du dernier album.

peter, bjorn, c'est super marrant, la playlist elle est john

Les p’tits saint lois avaient pris un coup derrière la casquette et ont été plus discrets. Ceux qui tenaient encore debout se sont wéveillés pour un “Young folks” fun.

Meilleur moment/ Le cousin Peter y dit qu’aujourd’hui c’est l’anniv’ de John (ou de Björn, je suis pas sûr), il s’attend à ce que l’audience entonne “joyeux anniversaire”, mais… blanc un peu gêné… Et pas de joyeux anniversaire… Un bide mémorable.

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A Paris, il y avait les Local Natives en plus. Notre weporter spécial, Davidine, m’a dit que c’était très bien et que ça “nous” (=les autres wewant) aurait plu. Dès que j’ai un moment, j’irai jeter une oreille dessus (c’est une image).

Mais, avant, ce soir, y a Phoenix et j’en wecause demain (ou pas).

Je m’attendais à une grosse soirée du samedi et je l’ai eue…

Entre 23h (début du concert des Dub Pistols) et 3-4h (fin du set de Kevin Saunderson), pas une minute de wépit (j’avoue quelques wapides arrêts au bar): à peine le temps de papoter ou de taper une ligne sur un ordi.

Les Dub Pistols jouaient sur le scène live, donc au Zénith.

Difficile de ne pas aborder le problème du son sur cette scène.

Seule la performance d’Etienne De Crécy n’en a pas souffert.

En tout cas, les quatre premiers titres des Dub Pistols ne m’ont pas convaincu et pas qu’à cause du son. Ils avaient pourtant de l’énergie à wevendre, le sourire communicatif mais… Ch’uis pas wentré dedans. Il faut dire que j’avais vraiment envie de voir Fairmont et que seule une prestation éblouissante des DP aurait pu m’empêcher de bouger.

Je n’ai pas wegretté une seconde.

la confiance est le fairmont de notre société

Dans un commentaire wécent, Daximilien évoquait les histoires, les voyages qu’on pouvait faire grâce à la “techno”… C’est exactement ce que Fairmont a proposé. Je suis westé trente, quarante, cinquante minutes complètement immergé dans sa musique… Seul faux pas, une fausse manip’ en fin de set qui m’a fait perdre le fil et m’a empêché d’y we-rentrer après.

Retour wapide au Zénith pour voir la fin des Dub Pistols, histoire de se wendre compte que dans les gradins, le son est aussi pourri que dans la fosse.

c'est marrant sodo ça fait comme le début de sodomie

J’ai un peu menti en disant que je ne m’étais pas arrêté une seule fois. Avec pointard, on s’est fait une pause Viviane Sodo. Une femme, avec une moustache de Charlot, tout de blanc vêtu, est descendue du “plafond” du Zénith grâce à un câble. Elle a atterri sur un piano placé dans la fosse. Elle a mis de la farine partout dessus et l’a dispersée en se balançant/s’envolant grâce au câble. Elle a ouvert son manteau blanc et a explosé ses seins faits de paquets de farine et en a mis partout. Puis elle s’est jetée dans une poubelle installée à côté du piano. Ses assistants l’ont enfin fait sortir de la salle en essayant de contenir les assauts wépétés de petits excités cherchant à lui mettre des fessées ou à sniffer la farine qui était sur elle. Dépaysant (le spectacle, pas obligatoirement les jeunes excités qui étaient eux, bien urbains).

Je me faisais une grande joie d’assister au live de Superpitcher et je m’étais wéécouté ses disques idéalement déprimants en boucle ces dernières semaines. Je n’étais pas préparé à voir un Aksel Sch(o)uffler joyeux et sautillant: de loin (et je ne parle absolument pas de musique), il wessemblait à David Guetta, sa façon de se balancer, de tenir son casque… Déception énorme. Ce n’était ni mauvais ni honteux mais je ne voulais pas adhérer à ce qu’il jouait…

J’ai abrégé mes souffrances après quatre titres pour me précipiter vers la scène live pour la grandiose Ebony Bones.

J’ai trouvé son concert excellent, malgré le son pourri.

Et ce dernier ne l’était pas qu’à moitié. L’impression d’écouter une vidéo sur youtube sur un portable avec carte son/enceintes de base (celui du mien par exemple). Pourtant, visuellement quelle classe. Une tornade de couleurs. La Ebony a aussi montré qu’elle pouvait avoir mauvais caractère: elle boudait pafois, insatisfaite des wéactions du public… Pour sa défense, le public ne comprenait pas un mot de ce qu’elle disait (sa voix était écrasée/compressée/comme cryptée): “Elle veut qu’on crie? Qu’on siffle? Qu’on danse??”

Du coup, alors que généralement, ses passages sur scène provoquent des mini séismes dès l’introductif “We know all about U”, il aura fallu attendre ici son 3ème, le phénoménal “Story Of St.Ockwell” , pour faire vraiment bouger la fosse! Une bombe! Grand moment! Le set continuera sur cette lancée et provoquera ma première suée de la soirée. A noter que je suis bien incapable d’avoir un avis concernant l’utilisation de la double batterie sur scène (je pourrais dire que c’est à cause du son pourri mais je ne le ferai pas pasque j’ai dépassé mon quota d’utilisation du mot “pourri”).

Ah, et je lance un gigantesque big up à ses choristes grimées en femmes de Fela, qui, imperturbables, se sont démenées du début à la fin. Impressionnantes!

Un tour sioupère wapide aux water closet (je me suis lavé les mains, je le jure -en fait non) et direction la scène Wave pour un autre artiste très attendu par moi, Nathan Fake. Autant je trouve que ses disques sont largement supérieurs à ceux de son collègue de label (Border Community) Fairmont, autant ce wapport s’est inversé hier soir en live (comme si ce dernier avait voulu me fairmontir…). Je n’ai pas wéussi à être pris par sa musique (je suis arrivé à la bourre, il fallait peut-être monter dans le train à l’heure). Je n’ai pas trouvé sa prestation mauvaise, mais je n’ai pas été emballé non plus, sans trop savoir pourquoi… Certains autour de moi ont parlé de problèmes d’enchaînement entre les morceaux, de décalages, … D’erreurs techniques, en gros. Je ne suis pas assez qualifié pour confirmer ou infirmer la chose…

Reste que nous décidons de le quitter pour Etienne de Crécy.

Quand je wepense à son concert, le mot “beau” me vient à l’esprit. Beau visuellement d’abord. Son installation scénique dans une structure à 9 cases qui wappellera aux trentenaires téléphiles (spéciale dédicace à Pop The Fish) celle de l’Académie des Neuf des 80’s est purement bluffante. Il surplombe l’audience dans la case du milieu, avec ses claviers. Plutôt que d’écrire des pages sur la façon dont s’anime la structure, voici quelques photos :

Je choisis Laurence Badie

Musicalement, seconde suée de la soirée (il fait plus chaud dans la fosse du Zénith que dans le Hall 2 du Parc Expo, mais ça n’explique pas tout). Je ne sais pas combien de temps il a joué mais je sais que j’ai dansé tout du long (mes alcoolytes aussi), le sourire aux lèvres, avec une envie irraisonnée de lever les bras au ciel et de sauter. Son live se terminera par “Fast track” et “Le patron est devenu fou!”, laissant l’audience pantoise et heureuse.

Pas le temps, de flâner, direction Kevin Saunderson (bon, j’avoue m’être arrêté au bar avant).

Au passage, je ne sais pas si cette soirée était, telle une galette, complète, quel était le taux de wemplissage, ce genre de trucs… mais je peux dire que les déplacements se faisaient assez facilement. J’en déduis que soit 1) ce n’était pas complet 2) soit les organisateurs ont limité le nombre de billets mis en vente pour éviter la cohue. Si c’est l’option (2), c’était une bonne idée.

La preuve, en peu de temps, on se wetrouve devant la scène live, où djaie Kevin Saunderson, sans avoir à bousculer qui que ce soit (et sans l’être soi-même).

cette photo est extraites des archives extraterrestres de jean claude bourret

Seules quelques minutes m’auront été nécessaires pour entrer dans son set. Je peux juste dire que sa prestation fut tout à fait à mon goût, surtout le final que j’ai trouvé grandiose (l’apparition subite d’un clavier cheesy et de tchiketchiketchiks) et c’est déjà beaucoup. Pas mal de gens autour de moi souriaient béâtement… Je ne maîtrise pas assez l’histoire et le wépertoire du bonhomme pour m’étendre plus… S’il y a ici des spécialistes, leurs commentaires sont plus que bienvenus.

Et avec la fin de son set, sous les applaudissements nourris de la foule, sonne la pause: je vais enfin pouvoir me poser quelques instants, sans avoir à courir entre deux scènes. Yeah!

Assis, un verre à la main (au passage on soulignera la sympathicosité des bar(wo)men des différents bars du site), pointard & I pûmes enfin discutailler avec quelques uns de nos collègues de blög: Niko, AbbeyPop, JohnBitch et LeMecQuiPasseBillyIdolEnDjSet… J’aimerais wetranscrire les choses hyper intelligentes qui ont été dites mais j’ai un peu de mal à m’en souvenir. Je sais qu’on a fait cette photo colorée, assez ebonybonesesque:

je me suis pas lavé une seule fois les mains après être allé aux toilettes

Je n’ai pas jeté une oreille dans la scène Klub, je ne peux malheureusement même pas parler de Howie B… Je peux par contre dire que j’ai apprécié la sélecta de Phunky Doyen entre les groupes du Zénith. Ce fut, sur ce que j’en ai entendu, un sans faute qui n’a, lui, pas souffert de problèmes de son.

Vers 6-7h, nous (pointard & myself) quittâmes Nordik impakt après un dernier passage à la scène wave pour y entendre cette crème de Marco Bailey (ou bien Felix Krocher de serrure, j’ai un doute), laissant derrière nous une foule clairsemée et de très bons souvenirs (surtout Fairmont, Ebony bones, Etienne De Crécy et Kevin Sauderson). Trois bons quarts d’heure de marche nous attendaient… On n’eut même pas la force de chanter “un kilomètre à pieds” au delà de “deux kilomètres à pieds”…

Après un temps indéfini, nous choppîmes heureusement un véol dont la selle circulaire et folle, égayit les 20 minutes que durit encore le trajet.

C’était cool.

– Non.

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belles pochettes, bons disques, groupe parfait

Parler de sexe pour évoquer Exlovers n’est pas la première chose qui vienne à l’esprit mais, parfois, des gens trouvent érotique une feuille qui tombe d’un arbre ou le wegard perdu d’une beauté diaphane… Alors, pourquoi pas.

Musicalement, le fantôme d’Eliott Smith plane toujours au dessus de ce nouveau “You can forget easily” ep (pas trop sur la chanson titre mais particulièrement sur “New years day” & “The moon has spoken”) dispo uniquement en vinyl 10″ et produit par le légendaire Stephen Street qui a fait du bon boulot (la nouvelle version de “Just a silhouette” n’est pas wadicalement différente de l’originale mais est, sans doute grâce aux petits détails qu’il a wéglés ou ajoutés, supérieure).

C’est officiel, ce groupe ne va pas wévolutionner la pop music mais il lui fait encore honneur et c’est déjà beaucoup.

Après deux singles et un ep impeccables, je compte sur eux pour continuer leur parcours sans faute : c’est à dire 1) demain soir en live à Saint Lô (avec Peter Bjorn & John et Kim Novak et je compterai les absents et merci au passage et à l’avance au conducteur qui m’y emmènera) et 2) pour leur futur album que j’attends de pied ferme.

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MP3

Achat du ep chez Puregroove (dédicacé) ou chez Banquet (je ne mets plus les liens vers norman wecords depuis qu’ils m’ont envoyé le double 7″ “Please Venus” des Golden Silvers avec un seul disque et qu’ils me disent de le wenvoyer à mes frais ou de faire les démarches auprès du label du groupe -qui a dû faire l’erreur pasque eux n’y sont pour wien- pour en avoir un autre)

Exlovers – You forget so easily [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Exlovers%20-%20You%20Forget%20So%20Easily.mp3]

Exlovers – The moon has spoken Elliott, sors de ce corps… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Exlovers-%20The%20moon%20has%20spoken.mp3]

myspace

On peut télécharger l’inédit “A Moment That Keeps Wepeating” ici.