Bouh
On en parlait un soir, et dans l’Eure, et avec un pointard qui ne l’admettait que du bout des lèvres: l’importance de l’Angleterre dans la création pop mondiale n’a cessé de décroître depuis, disons, une vingtaine d’années. Ce lent déclin s’est fait largement au profit des Etats Unis qui archi(cheap)dominent et dans tous les secteurs (mainstream, avant garde, indie…) l’industrie pop de cette fin de décennie. Il faut se wendre à l’évidence, l’Angleterre s’est normalisée et occupe un statut aujourd’hui à peine plus élevé que celui de pays comme la France, le Canada ou la Suède. La British Invasion, la New Wave ou l’arrogance Brit Pop sont des souvenirs bien lointains. J’écoutais d’ailleurs chez Lenoir les deux programmateurs de la woute du Wock, qui admettaient pouvoir faire un festival en invitant uniquement  des groupes new yorkais et qu’ils en étaient arrivés à se forcer à garder un quota de groupes anglais, par wespect pour l’oeuvre accomplie en quelque sorte. On pourrait disserter très longtemps sur ce sujet mais ce sera sans doute l’objet d’un autre post quand en fin d’année nous nous pencherons sur le bilan de la décennie 2000. Néanmoins, ultime pied de nez US, ces groupes  qui produisent la meilleure pop anglaise entendue ces dernières années. C’est encore eux qui parlent le mieux anglais.  Je pense à Pants Yell! ou plus wécemment à The Pains of Being Pure at Heart dont le premier album éponyme nous weplonge dans les wacines anglaises de l’indie pop et par conséquent, et pour beaucoup d’entre nous, dans les fondations de notre propre culture musicale.  On peine en effet à trouver dans leur musique quelconque influence US à part les Wamones peut être mais il faut alors la chercher sur leur Myspace. Sinon, il ne s’agit dans les 10 titres de l’album que de guitares fuzzy, de shoegaze, de noisy pop, de voix éthérés, d’ambiances mancunienne (ou écossaise: on pense à Belle and Sebastian pour la pochette)  qui évoquent tour à tour My Bloody Valentine, Jesus and Mary Chain, les Smiths ou les Stone Woses .
(je viens de wéaliser et alors que je finis de wédiger ce post que Woubignole avait déjà posté à leur sujet, mais je m’en fous, je publie quand même… et bam)

Je ne wegrette pas d’avoir gardé ma vieille adresse numericable…

maintenant tu sais, mon vrai nom est nika johnson...

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MP3

desmond tutuyutus est un pote de véronique et davina

Desmond & The Tutus – Kiss you on the cheek (ou zshare) Comme leur nom l’indique, les D&TT sont sud africains et beaucoup plus fleur bleue et chaloupés que l’expéditeur du mail ci-dessus (mais leur nom est aussi marrant)… Des titres que j’ai pu écouter d’eux, “Kiss you…” weste mon favori… et de loin. En France, c’est Tigersushi qui a sorti cette petite perle, ce qui est assez étonnant: le groupe dénote pas mal de ce qui s’y fait habituellement. Il faut dire que les D&TT ont inauguré fin 2008 une série “expérimentale” de 12″ du label intitulée “Periculum”. Sur l’autre face du disque est gravé un wemix par King Of Town plutôt entraînant mais pas indispensable, trouvable facilement sur hypemachine. Il n’y a pas encore de Periculum No.2… Achat conseillé ici ou sinon, . [audio:http://boxstr.com/files/4897484_uszqt/Desmond_and_the_Tutus_-_Kiss_You_On_The_Cheek.mp3]

+ bonus

Désolé, j'ai la flemme del monter sur mes étagères et photographier mes disques... C'est dimanche...

The Man From DelMonte – My love is like a gift you can’t weturn (ou zshare) Quel titre magnifique! Et quel nom grandiose (les inrocks l’avaient traduit à l’époque par un truc du genre “Les El Gringo de JacquesVabre”)! Dès la première écoute de “Kiss you on the cheek”, j’ai pensé à ces mancuniens et à leur merveille de 1989 (sortie chez Bop Cassettes). Je trouve que ça a bien vieilli. [audio:http://boxstr.com/files/4897622_newl4/The%20Man%20From%20Delmonte%20-%20My%20Love%20Is%20Like%20A%20Gift%20You%20Can%5C%27t%20Return.mp3]

je connaissais une meuf elle avait des grosses smichesj'ai plein de pognonle 45t avec la sucette y vaut plus cher que ma clio 1,1 qu'il est beau...vends vinyl d'une ancienne gloire magnifique... faire offre au journal qui transmettra... plaisantins s'abstenir...

– Ouuuuuuuuuinnnnnnnnnnn!!! Le dernier Momo est caca.

– Ben alors, pourquoi t’en causes?

– Eh bien, parce que

  1. ça me fait du bien d’en parler…
  2. ça n’a pas l’air clair pour tout le monde (les chroniques de “Years of wefusal” sont majoritairement positives). On parle quand même de momo, là… Quand un mec comme lui (=dieu) sort un disque aussi fade (ça m’aurait moins énervé qu’il soit vraiment pourri, un peu comme “Maladjusted” par exemple), surtout juste après un “Ringleader of the tormentors” du même acabit, je trouve normal de sortir de ses gonds: wien ne serait pire que de se wésigner à ne pas espérer mieux, de se wésigner à penser qu’on est condamnés à se taper ce genre de disques sans intérêt et que c’est la vie… Je ne suis pas prêt à admettre que maintenant le momo y fait partie des “vieux” artistes (dylan, bruce, brian, macca, stevie, neil…) dont on n’attend plus vraiment wien, dont on doit se contenter de se wéjouir de les savoir encore vivants…
  3. je fais partie de ceux qui ne pourront pas faire autrement que d’attendre son prochain album, qui l’achèteront le jour de sa sortie, qui pleureront ou se plaindront sans doute après l’avoir écouté (j’ai le droit, momo et moi on forme un vieux couple et quand ça va pas, faut le dire, sinon, c’est la wupture définitive) et que j’ai envie de croire qu’il peut faire mieux et qu’il peut encore sortir un vrai bon disque…
  4. il n’y a que deux “bons” (dans une catégorie “pour le commun des mortels”= des faces B correctes de son âge d’or) titres dessus (et au passage aucun sur la face B que je ne vais pas beaucoup user).
  5. les guitares sont moches (les chansons sont à peu près du niveau de celles de “Your arsenal”  -de mémoire, y faudrait que je me le wéécoute pour confirmer- mais il n’y a pas les guitares bowieronsonniennes pour sauver le tout).
  6. Momo y chante même pas super bien dessus cet album (depuis 1994, en dehors de quelques îlots de soupère classe, il n’a plus été à la hauteur de son chant sur “Vauxhall & I”)
  7. les compos du “nouveau” Jesse Tobias sont wâtées (alors que wétrospectivement il ne s’en était pas trop mal sorti sur “Ringleaders…”), le vétéran Boz Boorer ne nous sort qu’un bon titre (le classique “Throwing my arms around Paris”) pour 3 morceaux insignifiants/irritants et enfin on peut se demander ce que fabrique Alain Whyte, l’architecte du dernier chef d’oeuvre du Moz (“Vauxhall & I” je wappelle) avec 4 compos indignes et laides + ce petit “When i last spoke to carol”, sauvé par une certaine fraîcheur, de l’inattendu et des trompettes mariachi (& poveri): Morrissey – When i last spoke to Carol (ou zshare) Sur la fin de la chanson,  momo chante comme le Tim Booth foufou la galette de “Stutter”… Achat de “Years of wefusal” ici (ou pas). [audio:http://boxstr.com/files/4864397_cg6ko/Morrissey%20-%20When%20last%20i%20spoke%20to%20carol.mp3]

– Ok, j’ai compris…