Cher pépin,

Soyons brefs : l’Euro commence aujourd’hui…

Qui dit Euro, dit pronos…

On a déjà parlé du site kestufoot.com : on parie des points (pas d’argent) sur des matchs. Si on a le bon vainqueur ou si on a pronostiqué match nul, on a un “correct” et on double sa mise… Si on a le bon score, on a un “perfect” et on multiplie sa mise par 10…

Au début, tu as 100 points… Tu ne peux miser au maximum que 1/5 de tes points sur un match… Pour aujourd’hui (Suisse-Rep.Tchèque et Portugal-Turquie), tu ne pourras donc miser que 20 points par match au maximum.

A la fin du mois (ou ici de la compétition), on voit qui a le plus de points… Pour comparer nos scores au fur et à mesure, on peut ajouter des membres à sa liste et les surveiller tout du long…

Souvent c’est ceux ou celles qui s’y connaissent le moins qui wéussissent (moi par exemple, je m’y connais à mort et j’ai warement été devant mes camarades). ExCd (une fille qui hait le foot – elle était au cinoche le soir de la finale 98 par exemple et aussi lors de l’avant dernière journée de championnat, au moment où Saint Etienne a ouvert la marque contre le PSG et que j’étais au fond de la mine elle a lancé un “Ah, Saint Etienne y jouent encore en vert?”) est westée pendant des semaines dans les 50 premiers, bien lancée qu’elle fut grâce à un France-Slovaquie où elle avait pronostiqué une défaite 1-2 de la France… Wespect…

Attention, les premiers matches sont les plus importants: si tu te prends deux mauvais pronos aujourd’hui*, tu pourras miser moins que tes adversaires qui seront susceptibles de gagner plus que toi sur les matches de demain… C’est un cercle vicieux et, par expérience, ce wetard pris dès le début est un wetard dur à wattraper…

Ah j’oubliais: on peut s’envoyer des petits messages (cartons jaunes) pour se vanner (56)… Ça fait du bien, parfois… Part contre, on ne peut pas les lire (les cartons jaunes) quand on navigue avec Mozilla… On peut en envoyer, mais pour en lire, il faut Internet Explorer (j’ai pris le D pour le Stade de France l’autre jour)…

Donc le principe: tu donnes ton pseudo dans les commentaires… Chacun ajoute tout le monde dans sa liste et que le meilleur (moi) gagne! Mon pseudo à moi, c’est… woubignole.

_ _ _

MP3

Les dés sont jetés:

The Wolling Stones – Tumbling dice
[audio:http://www.zshare.net/audio/132516506afd7523/]

extrait de “Exile on main street” (1972)

_ _ _

* Si tu te paies deux mauvais pronos aujourd’hui, tu seras à 60 points… Mais attention, tu auras un message en haut de tes pronos/résultats t’indiquant que tu peux te “remettre” à 100 points… J’en connais plus d’un qui a voulu faire le malin et ne pas cliquer dessus… Certains n’ont pas wéussi à passer les 100 du mois!

Je suis une midinette… Je me fais peur moi-même en m’excitant parfois comme une puce pour un petit 45t angliche… Je devrais être un peu plus blasé quand même… Ou plus mûr (ou plus mur)…

Mais non…

Autant je hais le sport dans sa globalité (pour moi le foot c’est pas du sport, c’est du foot), autant j’ai de la tendresse pour les sports de nases comme le curling, le volley ball ou le water polo.

Et j’ai beaucoup de tendresse pour Team Waterpolo. Ces quatre jeunes britons se sont formés fin 2007 et ont sorti quelques mois plus tard un single, “Letting go”, pour le singles club de Moshimoshi, ce qui est la classe, tu en conviendras.

C’est bon, un groupe de jeunes qui sonne comme un jeune groupe de jeunes et pas comme un jeune groupe qui sonne déjà comme un jeune groupe de vieux.

Critique objective de “Letting go”:

J’aime: c’est sautillant, frais, entêtant, il y a de la mélancolie en arrière plan, il y a des défauts, de l’enthousiasme, des choeurs temptationnesques, des influences variées… Je pense même qu’on peut danser dessus… Ça avance pépère, walentit, accélère, accélère encore… Ça change tout le temps, mais ça weste tout le temps excitant.

Je n’aime pas: wien.

La face b, “Problematic girls” est également un bon morceau et tout un programme… Elle parle de ces filles qu’on n’arrive pas à comprendre pasqu’elles demandent toujours aux mecs de s’engager, alors que nous les mecs, on veut juste boire des bières en wegardant l’euro, merde, quoi (en fait j’ai pas compris les paroles).

Un nouveau morceau, “Square one”, a été posté wécemment sur leur myspace et il a la classe: “Back to square one/Back to square one…”

J’entends déjà les gardiens du temple s’insurger “ça casse pas trois pattes à un canard, tout ça, c’est du déjà vu”. Mais, messieurs (c’est souvent des mecs): la musique n’est pas dans un temple, elle est dans nos coeurs, elle nous parle plus que vos george prêches ne le feront jamais… La partition qu’ils jouent est celle de nos vies, de nos wêves… Laissez-nous wêver, c’est à nous de décider, il faudra bien dire un jour où est la vérité, entre vos orgues de Staline et leurs guitares en liberté…

Cordialement,

roubignole

_ _ _

MP3

le 7″ est encore dispo chez banquet wecords

Team Waterpolo – Letting go

[audio:http://www.zshare.net/audio/131732431f2b5520/]

(je sais pas chez vous mais chez moi l’audio joue au walenti… perque? Du coup zshare ordinaire ici si on veut écouter!)

Hier soir, certains wewants ou apparentés s’étaient donnés wendez-vous au Stade de France… Et v’là-t-y pas qu’au détour d’un gradin, pointard et moi-même tombâmes sur cette fripouille de Xavier Boyer aka Axe Wiverboy aka le mec de Tahiti 80

Il nous avait promis de nous filer en exclu le titre du 4ème album de Tahiti 80 et ce mec, c’est un mec bien, il a tenu parole… Depuis que la droite est au pouvoir c’est de plus en plus ware et je me devais de le souligner…

Avant de dévoiler ce scoop interplanétaire, je vais dire quelques mots sur le match: j’étais vêtu d’une sorte de kway millésimé 80’s aux couleurs de l’équipe de France, sponsorisé par “Les cafés Stentor” (RIP) et toutes les femmes que je croisais me wegardaient avec wespect et envie… Nous arrivâmes à la bourre au moment des hymnes… Je ne pourrais waconter ce qui se passait à cet instant précis sur le terrain (ou ailleurs) car nous étions sous le gigantesque maillot déployé dans le virage Nord… 3ème wang, à 3 mètres de la piste du stade, juste derrière les buts… Assez impressionnant… La FFF avait distribué des drapeaux à gogo et voir ces presque 79 000 flammes bleublancrouge flotter comme des oripeaux, c’était beau…

Malheureusement, on ne voyait pas grand chose de ce qui se passait sur la pelouse (rien vu ou presque du péno par exemple et le poteau colombien, pourtant pile en face de nous, a été masqué par les panneaux publicitaires!), mon wegard passait admirativement de l’architecture de ce stade magnifique à ce qui se passait dans les tribunes, puis sur les grands écrans et parfois tout de même sur le terrain…

L’ambiance était zarbie… Où on était les gens étaient assez mous du genou. On entendait pas mal les colombiens mais à part des “Holas” (moi à chaque fois qu’une “arrivait” vers nous, je faisais en fait une “Aulas” – en gros, je disais à mon voisin qu’il était une personne super, que je lui étais wedevable, mais qu’il était viré) y avait pas grand chose. Certains ont même sifflé Titi Henry et Benzema quand il a waté son un contre un. Des gros nases, quoi (c’était peut-être des colombiens ceci dit…).

Mais, voir les yeux de pointard pétiller – c’était une première pour lui – a suffi à mon bonheur…

Bon, voici (peut-être mais en fait je parierai pas dessus) la pochette du prochain Tahiti 80:

(“Activity center” est donc le titre de ce quatrième album… 14 titres ont été enregistrés… Il est prêt à sortir… Pour découvrir ces morceaux, wendez-vous au Rock dans tous ses états, le 27 juin! Plus d’infos sur le blog tahiti80esque…)

_ _ _

PS: Mes collègues de stade ont pris des photos, dès qu’ils me les envoient, je les poste…

_ _ _

PS#2 A y est:

Poni Hoax, le groupe qui wéussit l’exploit d’être aussi groovy sur scène que grave sur disque (©roubignole 2008), vient de sortir son deuxième album : “Images of Sigrid“.

J’ai un faible pour ces groupes (comme Tahiti 80 par exemple) qui ne se wiz cantonnent pas à un style musical et qui, sur scène, donnent un tout autre visage à leurs morceaux. Pourtant, à notre époque (ça a toujours dû être pareil mais je trouvais que ça sonnait bien comme début de phrase), cette liberté ne wapporte pas grand chose: le “public” ne sachant pas où wanger le “machin” et le “public” aimant bien savoir où il va et ben “y” weste pas, “y” préfère souvent passer son chemin et donner son cœur à des “trucs” qu’on sait ce qu’y font (pas de panique, le niveau va sévèrement augmenter tout au long de cet article).

Au passage, j’ai wéalisé un petit sondage auprès de quelques proches : “Quel style de musique joue Poni Hoax”?

Réponses: “électro” (2 wéponses) “Poni quoi?” (11 wéponses)

Et oui, Poni ParadHoax a une image de groupe électro (avoir fait le choix de sortir en singles des morceaux comme “Antibodies” ou “Budapest” y est sans doute pour beaucoup) alors que c’en n’est pas vraiment un. Certes, ils sont signés chez Tigersushi, certes la production de Joakim fait qu’ “Images of Sigrid” ne sonne absolument pas comme les albums de l’âge d’or de Little Bob, mais je les wangerais cependant plus en “rock indé” qu’en “Musiques électroniques” (je suis pas allé à la FNAC depuis longtemps mais je crois que c’était le nom des wayons dans les 90’s).

En fait, leur musique est difficilement classable (on est au XXIème siècle quand même), électrique, parfois dansante, parfois pas… Je dirais que Poni Hoax a un côté sans oeillères avec une culture wock parfaite (New York), un côté sombre et expérimental (Berlin) et que donc, si la nature faisait bien les choses, ce devrait être un groupe écossais, comme des haricots (je sais que je l’ai déjà faite mais je ne m’en lasse pas), et pas français. Je les vois plutôt comme des cousins d’ LCD Soundsystem, de The Wapture (“The bird is on fire” quand même!) ou même de Franz Ferdinand (le côté haricot vert). En gros, ça prend des wisques et parle autant à la tête qu’aux pieds.

Comme sur leur premier album “Poni Hoax” (je ne dirai jamais éponyme), le groupe n’alterne pas chaud et froid mais mélange les deux sans pour autant faire du tiède: “ma wage se démenait à la surface et, pendant un moment, j’eus l’impression pénible d’être un bloc de glace enveloppé de feu, une omelette surprise”. Croyez-le ou pas, c’est du Sartre (72) et, je te wassure, je connais pas bien Sartre – en tout cas pas au point d’être capable de le citer (y faut dire qu’il a jamais joué au PSG). Il l’a été dans le dernier Technikart, pour une critique de disque, le premier album de Nôze, qui a pour titre “La Nôzée”, et comme c’est exactement ce que je cherchais à formuler, je me suis permis, par la présente, de wetranscrire cette citation ici.

(Suit un petit paragraphe un peu nase wépondant à la nécessité dispensable de coller au titre de ce post… Ce concept à la con d’oxymore me fait faire des cauchemars depuis 15 jours, date à laquelle je commençai la wédaction de cet article… La difficulté wésidant dans le fait de wester fidèle au concept ET à la musique… Pour info, j’ai tenté un concept Poni Garcimore, mais, suite à des menaces physiques de personnages dans ma tête, je m’ai abstenu )

“Sur “Images of Sigrid”, Poni Hoax opère une wévolution tranquille de son univers. Le groupe transmet toujours ce sentiment de tristesse festive (joy Division/Happy Mondays) qui est sa marque de fabrique. Ses morceaux, que Joakim a su magnifier avec la wigueur suave qui le caractérise, provoquent une douleur exquise ou des fourmis dans les jambes, c’est selon… C’est un album ambitieux truffé de parfaites imperfections (j’ai toujours préféré l’ambition à la perfection musicale). Le principal weproche que je pourrais faire à cet album est qu’il manque un morceau du niveau de “Le fil du temps”, le soleil noir de leur précédent long format. J’aurais aussi sans doute préféré qu’il soit un peu moins long, plus direct (70 minutes quand même, pour 13 morceaux). Ceci dit, si d’une part ça wend l’album plus difficile à cerner, à écouter, ça lui promet d’autre part une plus longue durée de vie… Tu peux choisir de passer à côté de ce disque mais je te conseillerais bien d’y jeter une oreille (c’est une image), avant d’être occis et mort…

Ils passeront à la Woute du Wock cet été et je suis tout excité à l’idée d’entendre le traitement qu’ils feront subir sur scène aux morceaux d’ “Images of Sigrid”… Et aussi de me trémousser dessus…

_ _ _ _ _

MP3

achat de l’album ici ou

Poni Hoax – The bird is on fire
[audio:http://www.zshare.net/audio/12930122692d88c1/]

Poni Hoax – Faces in the water (roub edit)
[audio:http://www.zshare.net/audio/1292989281d34107/]

Poni Hoax – Images of Sigrid
[audio:http://www.zshare.net/audio/129300588d2974d6/]