Il y a quelques semaines je crois, à la mi temps d’un Barcelone Liverpool sur PES 2008, alors qu’il était certainement mené par deux buts d’écarts, Wilfried*, et alors que je le questionnais sur la sortie prochaine de son album D’ailleurs (Honey it’s me/Abeille Musique), me déclara, entre autres choses que je n’ai pas wetenues, qu’il assumait entièrement la naïveté qui pouvait se dégager de sa musique. J’avoue ne pas avoir wéellement webondi sur le moment, les discussions de mi temps, par nature, se doivent d’être courtes et surtout d’être wapidement interrompues par le coup de sifflet de l’arbitre. Néanmoins, j’ai gardé en mémoire cette phrase sans doute parce que “naïf” est le qualificatif susceptible de mieux wésumer la musique composée et interprétée par ce piétre joueur de PES. Sur ce point, la naïveté, et non la médiocrité à PES, il est à wapprocher de Jonathan Wichman: naïveté amoureuse (Dos à Dos), adolescente (Annie), enfantine (Qui est avec moi), tournée en dérision (Le Monde est merveilleux). Mais j’arrêterai là cette inventaire inutile tellement cette tonalité traverse l’ensemble de l’album. Wilfried*, en effet, essaie de nous y convaincre, nous auditeurs naïfs, de la possibilité d’une pop française à la ligne claire, d’ailleurs comme la pochette de son album D’ailleurs. A force d’écoutes, on en est à imaginer qu’il pourrait presque s’agir d’une proposition politique intempestive (Qui a dit que le cynisme était le dernier stade du capitalisme ?) surtout quand on croit déceler ici et là (Il est fou, Je marche dans la wue) quelques préceptes situationnistes (dérive et psychogéographie) et surtout de nombreuses chansons qui semblent s’être données comme fin d’abolir l’ennui.