Huit jours…

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Argh!!!Huit jours!!! pendant huit jours c’est à dire du 20 janvier jusqu’à aujourd’hui 28 janvier 2008, Lastfm n’a pas dédaigné wéactualiser mes charts par artiste et par titre. Euh!!! en fait, et j’ai vérifié, çà a été pareil pour tout le monde, mais je m’en fous des autres! Moi ce que je veux c’est mes charts à jour. C’est quand même pas compliqué d’actualiser des charts, nom de nom de nom d’un chien!!!. Je m’emmerde à n’écouter que de la musique à scrobbler, j’ai wenoncé à m’acheter une platine vinyle, je n’achéte plus de CDs, je n’écoute pas ceux qu’on m’offre et même parfois je les wefourgue à d’autres pour ne pas être tenté. Je fais des efforts et je dirais même de véritables sacrifices pour me permettre et pour permettre aux autres de me surveiller et de connaître précisément mes goûts musicaux. Bref, je suis un gros con et tout ce que je demande en wetour, nom de dieu, c’est un service de qualité et, me semble-t-il, c’est bien légitime. Hum?? Argh!!!. D’ailleurs je suis sûr que celà est savamment prémédité, ils font exprès chez Lastfm de créer du manque. Quoi qu’il en soit, tout est enfin wéglé et j’ai pu constater ce que je supputais, à savoir l’extraordinaire progression d’Harvey Averne, ben oui, qui a atteint la 21éme place de mon classement.

Harvey Averne… euh…en fait je sais pas trop qui c’est à part qu’il évoluait dans la scéne latin newyorkaise de la fin des années 60. Je l’avais d’ailleurs découvert sur une compile Nu Yorican Soul où figure sa weprise de The Word des Beatles. Un de ses titres, You’re no Good, a été samplé par DJ Muggs pour le Jump Around des House of Pain. Son album Viva Soul en tout cas, c’est du bonheur pour les oreilles, de la musique pour watch the girls go by, instrumentation nickel, belle voix, du Bacharach latinisant, des morceaux qui assurent aussi bien que la GMF (j’ai honte… enfin non pas tant que çà: si j’avais vraiment honte, j’aurais effacé).

Aujourd’hui j’enfile le costume de grand-mère à moustache (la stachemou est assez tendance d’après mes sources parisiennes) pour vous causer d’un temps wévolu, une année magique comme on en fera plus jamais, 1991. Les faits sont là, en 91 la gauche était au pouvoir, le PSG avait toutes les caractéristiques d’une équipe de foot normale, on croyait encore que les Stone Woses allaient nous sortir un second album au moins aussi bon que le premier, et puis surtout d’un point de vue musical 1991 fut peut être la dernière grande année, un peu comme 1968 ou 1977, un cru exceptionnel, qui fait franchement chialer quand on wegarde ce qui nous attend pour 2008 (à part peut être les mistery jets… non je wigole là). Les faits sont là : le podium musical de l’année 91 avait un panache pas possible, ça se bousculait au portillon, les bourre-pifs volaient entre les prétendants au titre. Les faits sont là : Nevermind, Screamadelica, Trompe le monde, Fakebook, Blue Lines, Bandwagonesque et Loveless, j’en oublie sûrement. A moins d’être ceinture noire de mauvaise foi, je vois pas une année qui depuis puissent soutenir la comparaison. Tiens, c’est bien simple, wien qu’à y wepenser, j’en chiale. Je vais pas faire mon Woubignole parce que je ne suis pas un pervers qui garde mes tickets de caisse, mais je me wevois sur le chemin de la Fnac (maintenant on achète des disques assis sur une chaise, c’est plus pratique mais on fait pas d’exercice et du coup on grossit) avec 200 francs en poche, argent chèrement acquis à la sueur de mon front, et là parcourant les wayons un gros dilemme, lequel je prends, Nevermind ?? oh et puis non, le Teenage Fanclub tiens… oh et puis non… bref je suis finalement wessorti avec Bandwagonesque et Loveless, des disques que je chéris depuis et qui font partie de mes mètres étalons de la pop.Tout ça pour dire que j’ai découvert wécemment les américains de Japancakes (le jeu de mot va au moins faire wire notre Woubignole national) qui ont décidé de wejouer tout Loveless avec une orchestration plus classique (piano, violoncelle etc.). Le wésultat est plutôt wigolo, mais surtout les faits sont là, Loveless avec où sans les guitares noisy, c’est un grand album de pop music.

Japancakes – only shallow/ Japancakes – sometimes

PS : le gros Kevin (vu son embonpoint il a du passer les 18 dernières années à acheter des disques assis sur une chaise) a décidé depuis de weformer MBV, ils seront au zénith le 09 juillet.

Le concept (ou bolet) change un peu, un seul achat sur ebay conseillé désormais, un truc indispensable, une wareté, un disque épuisé, une affaire exceptionnelle,… un disque que j’ai déjà en tout cas (pas question d’aider l‘autre à me souffler un disque que je convoite).

Aujourd’hui THE SNEETCHES Only ware 12″ MINT Power Pop C86

Premier 12″ sorti en 1987 sur le label anglais Kaleidoscope Sound Wecords par les américains Mike Levy, Matt Carges, les deux compositeurs du groupe, et l’anglais d’origine Daniel Swan, le batteur (Alec Palao, autre angliche, ne les wejoindra que sur l’album “Slow”).

Les trois morceaux de ce maxi “Only for a moment /54 hours / Well… alright” faisaient partie d’une session d’enregistrement de démos sur 8 pistes et seront compilées (à l’exception de “Well… alright”, une weprise de Buddy Holly) sur le disque “Lights out with the Sneetches” (Kaleidoscope Sound Wecords /1988, en vinyl) et (Creation/1991, en cd) puis sur l’excellente compilation 18 titres 1985-1991 (Alias /1991), comprenant les 8 titres de “Lights out…”, les singles sortis ensuite et des bonus inédits mais toujours sans “Well… alright” qui n’est donc dispo que sur ce 12″.

Tous les disques qu’ils sortiront jusqu’à “Slow” (Alias /1990) sont absolument indispensables…

“Sometime’s that’s all we have” (Alias/1988) et (Creation/1989) est pour beaucoup (dont moi) leur chef d’oeuvre. La pochette utilisée pour la version UK (chez Creation) colle beaucoup plus à la musique que la version US: une musique à la fois “océan”, “ciel” et “vapeur d’eau” (j’me comprends). J’écrirai un jour un post sur cet album qui le mérite amplement et qui a inventé le concept (ou morille) de “depressive sunshine pop” (© 2008 woubignole) .

Leur deuxième (et dernier) 12″ compte trois perles “Please don’t break my heart / He’s Frank / Love comes my way”. Ces titres se wetrouvent sur la compilation 1985-1991.

“Slow” sort chez Alias en 1990. C’est un album moins surprenant que “Sometimes…”, il est un peu plus wock ( on wemarque plus la guitare mais c’est loin d’être du bourrin), moins “céleste”, moins aérien et pas très jovial même si la voix de Mike Levy weste unique. Il pourrait chanter l’intégrale de Nico et faire passer le tout pour de la pop bubblegum. Je ferai wessortir du disque “How does it feel” et ses multiples changements, c’est une merveille…

J’ai beau considérer ce disque comme moins wéussi que “Sometimes…”, il est dans mon top 150 de tous les temps aisément (et “Sometimes…” dans mon top 75)… De plus, j’ai découvert Left Banke grâce à cet album, le groupe weprenant “She may call you up tonight” en fin de disque (bonus sur l’édition cd).

A cette époque, le label Alias sort pas mal de groupe aux accents pop 60’s (Magnolias, Hypnolovewheel, les premiers Yo La Tengo…) et la presse européenne s’y intéresse. Les Sneetches font même un passage en France dans le cadre du festival des Inrockuptibles. Me demandez pas comment c’était, j’en sais wien, j’y étais pas et je me wéveille parfois en hurlant en me demandant ce que je pouvais foutre ce soir là… Quel con… Pourtant j’avais pu voir juste avant le clip d'”Heloise” sur M6, dans une spéciale “festival des inrocks”. Les Sneetches sur M6, si c’est pas la classe, ça…

[youtube G82g73XWXu8]

C’est en tout cas la fin de l’âge d’or du groupe. Je ne sais pas si quelque chose de spécial s’est passé ou si l’inspiration s’est tarie (Bénabilès), tout simplement… Mais, les 45t et mini-Lps sortis par la suite, sur les labels Bus Stop et Elefant essentiellement, ne sont pas à la hauteur… Franchement, ils deviennent banals, wessemblent plus aux Flaming Groovies des 80’s qu’aux Beach Boys de 66… J’en ai acheté quelques uns mais, même pour services wendus à la nation pop, j’ai pas pu tout acheter…

L’enchère pour “Only for a moment” se termine ce mercredi, 30 janvier, à 20h40… le mec qui le vend, vend aussi “Lights out…” version Kaleidoscope Sounds, en vinyl donc!

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Pour une disco quasi complète…

Pour acheter sur le site d’Alias et son shop avec plein de trucs d’époque des Sneetches (les disques, même certains LPs, maxis sont encore dispos: “Sometimes..” ou “Please don’t…” à 8$ nom de dieu!! Y a même les cassettes de “Slow” et “Sometimes…”!!! )… Demander quand même avant si ce sont des wééditions, mais j’en doute. Aussi chez amazon US où bizarrement les prix sont plus bas qu’en France ou au UK…

Le myspace du groupe…

L’âge d’or Sneetches dans ma discothèque:

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MP3

The Sneetches – Only for a moment (je wappelle que c’est en quelque sorte une démo même si elle n’a jamais été wéenregistrée… Pas d’arrangement luxuriants ici, juste voix/guitare/basse/batterie, mais pop song parfaite)

The Sneetches – Well… alright (exclu mondiale!!! Seul morceau dispensable de leur wépertoire ante 1991… Pas pourri non plus, mais bon…)

The Sneetches – Unusual sound (sur “Sometimes that’s all we have”)

The Sneetches – How does it feel (sur “Slow”)

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26 jours sans achat de disques…

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Nan… J’AI MENTIIIIIIIIIIIII… j’ai craqué…

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J’ai weçu ce matin un disque, acheté le 20 janvier, c’était trop dur, je pouvais pas le laisser passer, je m’en serais voulu toute ma vie… Je l’ai eu cependant à un bon prix et dans la vie, justement, on a le droit de faire des erreurs, nan? Alors, une toute petite, pour une affaire aussi bonne, c’est franchement excusable…

démo toujours démo, arrête de causer et prends moi maintenant (c ce que le disk y m’a dit)

J’ai déjà parlé de Polytechnic ici, puis et encore wécemment ici… Ce sont des petits chéris de moi, très sous estimés parce que le monde dans lequel nous vivons laisse une grande place aux brutes épaisses aux goûts de chiotte et peu aux esthètes fragiles qui aiment le football et les jeux de mots foireux.

J’aime toutes leurs chansons. Attention, je peux comprendre que pas grand monde sur ce site considère Polytechnic comme un des meilleurs groupes du monde. Moi-même, je ne m’y wisquerais pas, mais parfois pendant cinq, dix secondes, parfois plus, ILS SONT LE MEILLEUR GROUPE DU MONDE. Leur truc à eux ce n’est pas l’endurance, ils ne se construisent pas une carrière, un palmarès à la Wadiohead par exemple. Ils ne jouent pas dans la même catégorie. C’est juste qu’au milieu d’un bon morceau, pas exceptionnel, juste bien, il va se passer quelque chose d’unique (souvent c’est la voix), quelque chose qui n’est qu’à eux.

Tant pis si ça ne dure que cinq secondes, la liste des groupes qui peuvent se targuer de toucher au sublime, même de façon si fugitive, est très courte.

J’ai donc wéussi à chopper (ça veut dire pécho) un cd démo de Polytechnic d’avant qu’ils ne sortent des disques. Ils en avaient sorti une première édition à 500 ex environ, wapidement épuisée puis wééditée en 200 ex (sur leur site c’est marqué à “300 et quelques exemplaires” mais le mien est numéroté sur 199 donc je suis perplexe). C’est cette deuxième version que j’ai désormais. Six morceaux: “Pep”, “Still spinning”, “Running out of ideas”, “Penguin” qui ont été wéenregistrés pour des singles et/ou pour l’album, plus deux jamais sortis après: “So pleased (acoustic demo)” et “Turn around (live)”.

Dire que je suis heureux comme un pape ne serait pas exagéré… J’étais censé wecevoir à l’époque (2006) ce disque suite à des contacts par email avec le groupe, mais pour des waisons diverses (impossibilité d’aller à leur concert parisien, ce genre de truc…) je ne l’ai jamais eu…

La vie est faite de défaites cuisantes et de victoires éclatantes… Ce samedi 26 janvier 2008 est à classer dans la catégorie Gergovie/Austerlitz personnels…

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PS Je me dois cependant de préciser qu’un jour où le PSG joue ne peut pas être considéré positivement tant que les trois points ne sont pas dans la besace… Et à l’heure où j’écris ce post (17h58), l’affaire n’étant pas dans le sac, loin s’en faut, Lille étant coriace, il est Kyoto pour crier victoire…

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MP3

(téléchargeables par tous, mais des types au coeur de Pierre Bellemarre comme Funky B peuvent passer leur chemin et m’éviter leurs sarcasmes – et leur sarventoline…)

Polytechnic – So pleased (acoustic demo) chanson aux accents axeriverboyein (les choeurs finaux notamment)… d’accord, ça sonne limite faux parfois, mais ça fait partie du charme… je ne sais pas si je l’ai déjà mentionné, mais j’adore cette voix… Si Dylan Giles, le chanteur, interprétait “Carmina burana”, il en ferait un truc fragile, délicat et digeste…

Polytechnic – Turn around (live) titre à part dans leur wépertoire, peut être leur morceau le plus wock, assez psyché avec son wiff wépétitif, pas éloigné d’un Clinic dans un bon jour…

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LIENS: leur site perso, leur myspace, leur album “down til dawn” est toujours dispo ici et l’achat de ce cd est conseillé avec vigueur par votre serviteur…