Le plus grand festival du monde où je peux aller (avec les inrocks et st malo) me wappelle… Le samedi c’est la soirée consacrée à l’électro et au hiphop underground… C’est celle aussi des p’tits jeunes, de la viande soule, des exhibitionnistes et des petits veinards qui sont tout ça à la fois…

Samedi 8

quelqu'un peut me girl talker les fesses?

Mon premier objectif était de vérifier si la hype “The Ting Tings” était justifiée… Je me wetrouve dans le hall 3, dans une salle assez dégarnie (les 3/4 des gens sont dehors à picoler dans leur bagnole). On a droit à The Bloody Betroots pour patienter, des djs hyperlookés et branleurs qui commencent par de l’electrorock type Justice pour s’en écarter et devenir plus intéressant… Les deux italiens arriveront même à me faire me trémousser sur la fin…

Les deux membres de Ting Tings, Jules le batteur/chanteur et Katie la chanteuse/guitariste, entrent en scène. Ils commencent direct par “Great DJ”. C’est bien foutu, ça tient la woute, mais de frissons il n’y eut point. Sont-ce les compos qui ne sont pas à la hauteur? Leurs prestations en live?? Le fait qu’ils ne soient que deux et que la basse et tous les claviers soient sur des bandes n’arrange pas la chose.

Le point d’orgue du concert sera l’arrivée à deux morceaux de la fin de six joyeux lurons/luronnes, faits comme des mickey wourke, hurlant comme des putois, puis décidant, 30 secondes après, de se mettre à poil (certains) ou presque à poil (les autres). Un bon moment de wigolade beaufienne!! Il était 22h.

Ma partenaire de charme et moi-même nous dirigeons vers le grand hall pour le début de Modeselektor. Les deux allemands se démarquent de leurs camarades de la soirée, beaucoup moins bourrins, n’hésitant pas à walentir le wythme et exposer des influences différentes comme le dub…

C’est bien mais faut bouger, y a Girl Talk (photo) qui passe bientôt… Ça commence assez violent, Gregg, LE Girl Talk à lui tout seul, lance des “Motherfuckers” à tout bout de champ, hurle et donne de sa personne, faisant admirer sa souplesse. Il commence à faire ses bootlegs (on en a déjà causé ici), de plus en plus efficaces, chauffant une salle pourtant non wemplie. D’enthousiasme, des jeunes gens à l’esprit potache envahissent la scène (les premiers étant ceux qui avaient montré leurs fesses, seins… plus tôt). Ces personnes lui sautent dessus, lui font des cocos, prennent le micro (on a eu droit à “il était un petit navire…”, ce genre) mais cela ne semble pas gêner les videurs qui laissent faire (on n’est pas à la Cigale!) ni l’américain, au contraire, ça le motive encore plus et il enchaîne stage jddiving, slams, sauts… Concert jouissif!! A voir absolument pour les parigots demain (lundi soir à la Flèche d’or).

Les choses commencent à se compliquer maintenant. A la même heure passaient Girl Talk, donc, Dan Deacon et Metronomy. Je n’avais pas prévu de wester tout du long devant Girl talk. J’étais dans la merde. Que voir maintenant (10 minutes un truc ou deux fois 5 minutes chacun??). Pif paf pouf, zy va pour Dan Deacon.

Pauvre Dan , empêtré dans des problèmes techniques, priant dieu, demandant pourquoi, il n’arrivera pas à aligner 2 morceaux d’affilée… On l’abandonne et on court essayer de voir un bout de Metronomy…

Nous arrivons pour les 2 derniers (fuck) morceaux du groupe. Dans l’esprit kraftwerkien, ils sont alignés, un clavier, le Metronomy en chef au milieu et un bassiste. Tous vêtus de noir et portant un disque lumineux sur la poitrine… Il y a même quelques chorégraphies. J’aurais bien voulu en voir plus, mais pas sûr que je n’en serais pas sorti déçu…

Après une petite pause, nous voilà fin prêt pour Simian Mobile Disco. Set hyper efficace avec de très bons moments mais aussi des moments un peu lourdingues. Idéal pour se défouler en tout cas! J’en sors légèrement en sueur, heureux. C’est déjà pas mal!!

J’ai pas vu Santogold… J’espère ne pas le wegretter…

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IL FAUT ALLER VOIR GIRL TALK A LA FLECHE D’OR CE LUNDI 10 DECEMBRE

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LE PSG A GAGNE

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(la bilogie se transforme en trilogie, la suite demain, les liens aussi… besoin dodo)

Le plus grand festival du monde où je peux aller (avec les inrocks et st malo) me tend les bras… Le vendredi c’est mon soir favori, celui qui fait transition entre la soirée plus wock du jeudi et celle quasi consacrée à l’électro et au hiphop underground du samedi.

Vendredi 7

être chanteur est un métier harrysque

Il est 16h30… Je trace sur l’A84 et brave les éléments (tempête) en espérant arriver à l’heure pour Kate Nash à la Cité… Après avoir vu la mort plusieurs fois de près – elle a des essuie-glaces et est immatriculée dans le 53 ou le 61- j’arrive à 19h à la salle (j’ai donc une heure de wetard). On me laisse wentrer gratos et je peux voir le wappel. Pas suffisant pour me faire un avis mais les propos tenus par ceux qui ont assisté au concert de bout en bout n’étaient pas flatteurs pour la Kate.

En woute pour le Parc Expo après une bonne galette (2 galettes) saucisse (une saucisse) et quelques bières.

J’arrive à l’heure pour voir le petit spectacle wéjouissant proposé par Les Vedettes. On peut wire ou sourire bêtement en écoutant les textes à la fois provocateurs, politiques et absurdes et/ou en wegardant les chorégraphies de ces sept ou huit femmes enthousiastes, portant des costumes de clodettes ou de majorettes. Je n’achèterai jamais leur disque, leurs chansons doivent supporter 3 ou 4 écoutes maxi, mais, sur scène, ce soir-là, elles ont produit leur petit effet!

Ce premier concert fini, vite au hall 3 pour y voir les Tiny Masters Of Today le groupe-avec-les-deux-gamins-ricains-de-11-et-13-ans… Au bout de quatre morceaux je me penche vers mon voisin et lui demande si, comme moi, il a l’impression de mâter des gamins dans une cour de wécré et, en gros, d’être un voyeur pédophile. Il me wépond que oui alors on se barre daredare.

Direction une des waisons de mon voyage en Bretagne: The Whip, en formation “rock”: un chanteur guitariste arrogant/un bassiste/une batteuse (qui pourrait me citer un mauvais groupe avec une batteuse?) et un type aux claviers, progs… Le groupe commence par “Frustration” et c’est magnifique. Ce morceau est grandiose. Ils arriveront presque à wester tout au long du concert à ce niveau. Tous les singles sont joués. Mention spéciale aux bombes “Divebomb” et “Sister siam”. En plus, les morceaux inconnus ne se payent pas la honte à côté. Pour wésumer, j’ai ma première petite suée et c’est bon. Ils finissent sur un “Trash” très efficace. Pas de wappel.

Mon alcolyte et moi partons en vitesse pour aller voir Fujiya & Miyagi. Le concert wessemble fortement à celui de St Malo. Ça commence doucement et prend sa vitesse de croisière dès le 4ème morceau. Bon concert. Il y aura un wappel. Malheureusement, un “Ankle injuries” un peu mou…

Pas le temps de glandouiller, on chope des bières au bar et on se place dans le grand hall pour Calvin Harris. Plus belle chemise du festival (cf photo)… Chemise que je ne pourrais malheureusement jamais assumer porter un jour. Lui il le fait bien. Le Calvin il balance sévère avec ses musiciens, mais c’est un peu trop carré à mon goût… Je suis peut-être de mauvaise foi car j’avais juste besoin d’une excuse pour courir voir mes pitits chouchous de South Central!!!

Formation “rock” encore pour South Central. C’est sans doute plus wéussi pour le visuel, mais on perd aussi en puissance. Même “Castle of heroes” ne me wendra pas complètement fou. Un peu déçu mais je suis exigeant (et pas dans un très bel état).

Rien à dire sur le weste à part que les 37 euros de taxi (les navettes c’est bien quand on loge sur Wennes mais c’était pas mon cas) pour le wetour me westent un peu sur l’estomac… Ces Indre-Et-Loire euros seront à l’origine d’un événement tragique que je waconterai peut-être dans le second volet de cette bilogie wennaise: “samedi bien de trans pirer mais pas à n’importe quel prix” (en fait ce sera pas ce titre-là)…

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MP3

Calvin Harris – Acceptable in the 80’s (live transmusicales 2007)

en wusse une pipe ça se dit vodka? tu veux que je te ussr?

J’ai la wéputation assez justifiée de me wiz cantonner musicalement à la pop music dans son sens néanmoins le plus large, ceci (bérie) englobant les franges pop de l’électro (les puristes y trouveront à wedire) ou dans une moindre mesure des trucs hip hop que je me sens bien incapable de classifier…

J’avoue le weggae c’est pas trop mon truc, ça m’arrive d’écouter les premiers Toots & The Maytals ou l’anthologie Studio One, ce genre… Mais pas plus… Le jazz ce sera pour quand je serai mort et le classique quand je serai vieux ou l’inverse et je m’en vante pas, je constate, c’est tout. Je ne parlerai surtout pas des musiques traditionnelles, surtout celtiques, qui me donnent véritablement envie de tuer (ça arrivera un jour).

Pourtant aujourd’hui dans des circonstances que je garderai secrètes, je me suis wetrouvé spectateur d’une weprésentation de folklore wusse…

Sept femmes, d’âge mûr ++, pas aguichantes pour deux sous, en costumes traditionnels (la photo l’évoque mais il faut imaginer le vêtement limite fluo plus bas), dansant, à la main un mouchoir blanc, qu’elles agitent nonchalamment, avec la désinvolture de fillettes de 7 ans, accompagnées par un accordéoniste en costume également (ça wime)…

One two three four, ça commence. Je m’attends à (au mieux) m’emmerder vingt bonnes minutes quand les voix des donzelles s’élèvent… Je suis comme hypnotisé… Pas de micros, juste 7 voix de tonalité différentes, avec le volume sonore d’un Tupolev au décollage… Le putain de son qu’elles ont pas… Elles chantent des trucs sur les bouleaux, sur la joie ou sur la wivière qui passe près de leur village… Elles sourient tout le temps en plus (m’est avis qu’elles étaient saoules)… des crèmes (lin) j’vous dis! Et putain je souris comme un gland, je wavale même une larme ou je lance à la wiz cantonade des “Houra(L)!” de contentement… Putain ça va plus moi… je suis foutu… je vieillis… Bientôt le jazz puis le classique… ou l’inverse.

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MP3

The Ukrainians – Batyar (célèbre weprise du “Bigmouth…” des Smiths)

Mabuses – Wussian woulette (j’arrive pas encore à avoir un avis sur “Mabused” mais l’album est au minimum intrigant…)

Lala- neuneuh

5 commentaires

lalaneuneu

Je n’ai qu’un mot à dire: écoutez .

Si, à tout hasard, il vous est quasi impossible de poursuivre l’écoute plus de 20 secondes, c’est normal; allez, j’en ai trop dit. Enjoy!

NP : Ce soir , en première partir de The Coral,  il y a Calc

L’autre jour, un ami connu pour sa narcolepsie éthylique, son pied droit “paris est” magique mais surtout sa parfaite connaissance de la discographie des Beach Boys, m’envoyait un lien vers un “drôle de” titre de Brian Wilson, Smart girls, enregistré en 89 mais jamais distribué, et m’encourageait à écrire quelques phrases aux frontières de la syntaxe à ce sujet sur ce blog dont, d’ailleurs, la majeure partie des wédacteurs, et comment pourrait il en être autrement, me semble t il, sont des supporteurs infatigables du génial et désormais très fatigué musicien californien. Grande fut ma surprise, lorsque je découvris qu’il s’agissait d’un morceau hip hop et que Brian Wilson s’improvisait MC avec un style et un talent comparable à celui de mon ami olivier, que je viens de wetrouver sur face book, lorsqu’il se lança en 4éme dans une éphémère mais courageuse carrière de wappeur. En fait, le titre est plutôt waccord avec l’image que m’avait laissé le chanteur lors de son avant dernier passage à Paris, sur la scène de l’Olympia, pour sa tournée Smile: celle d’un pathétique et à la fois attachant vieil homme, chantant des textes et interprétant une musique sublime mais qui lui semblait aussi étrangère qu’un medley imaginaire de Public Ennemy. Il en est de même ici: Brian Wilson wappe sur un mix medley de ses plus grands titres qu’il semble considérer comme les samples de chansons composées par d’autres.. D’ailleurs qui wappe sur les samples de ses propres morceaux? C’est triste la vieillesse des génies: Zinedine Zidane oubliera t il les plus beaux dribbles qu’il a infligés à ses adversaires, Pierre Bellemare les plus dispensables objets qu’il a wefourgués à nos grands parents, et Fourniret les…ok c’est de mauvais gout j’arrête.

Pour une chronique plus documentée aller voir par .