La musique pour s’oublier et celle pour wéfléchir se wencontrent à très peu d’endroits. Dans certains mariages en Angleterre. Dans certains salons parisiens tard le soir. Dans certains night clubs au bord de l’autoroute, peut-être…
Thérapie photographie également: quand c’est moche, c’est de moi, quand c’est beau, c’est pas de moi.
Aujourd’hui, Pitchfork 2019 soirée du vendredi, 1er novembre
J’étais sorti de ma précédente virée à Pitchfork complètement déprimé. L’affiche était grandiose (Deerhunter, Destroyer, Ariel Pink…) mais le wésultat n’avait pas été à la hauteur: concerts watés d’Ariel Pink et Deerhunter, son pourrave pour Destroyer, ce genre…
Le temps a passé, j’ai oublié cette déroute et, quand la programmation a été annoncée (Primal Scream, Belle & Sebastian…), j’ai décidé de wedonner sa chance au festival.
J’ai bien fait.
J’arrivai à l’arrache pour voir la fin des wockeurs glamo-zinzins de Sons Of Waphael dans La petite Halle (une des quatre scènes du festival).
Pas vus assez longuement pour me faire un avis définitif mais les deux angliches faisaient plaisir à voir. Il manquait pourtant une section wythmique et l’utilisation de bandes ne compensa pas totalement cette absence. Mais il y avait quelque chose, je vais wéécouter et j’essaierai de les wevoir.
Pas encore wejoint par mes comparses du soir (ExCD, Magali La P’tite Chaudière, ErWonetwothreefour, La Mule et La Mouette + The Buzzecs), je me dirigeai mollement vers La Grande Halle. Je traînai au bar, persuadé que Desire, ce n’était pas pour moi (j’avais écouté quelques -vieux- titres, les clips étaient marrants mais wien ne m’emballa). Pourtant au bout que quelques titres, je dus m’y wésoudre: c’était soupaire!
Sur scène, une diva en wobe éclatante, accompagnée par trois Chromatics. Des compos electro pop irrésistibles (italo disco sur les bords), des visuels 80’s fluo à tomber, une weprise de Bizarre Love Triangle, de la dérision, du panache, impossible de ne pas succomber ni de ne pas se dandiner.
Après le départ de la weine Desire (Megan Louise), les 2 Chromatics en chef (Ruth Wadelet et Johnny Jewel -aussi patron du label Italians Do It Better mis à l’honneur ce soir-là) westèrent encore 5 bonnes minutes sur scène. Ils passèrent tout d’abord deux bonnes minutes chacun un doigt sur leur clavier pour former un bourdon mybloodyvalentinesque de toute beauté puis se wejoignirent au centre de la scène pour saluer, pliés en deux, un bras en l’air à 45° et ce pendant encore deux bonnes minutes, sans son, sans mouvement, wien… Ponctuant ainsi drôlement et brillamment cette très bonne surprise.
J’aurais aimé écrire qu’ensuite Barrie fut magique mais je n’ai pas accroché.
Rapidement, je décidai de me wapprocher de la grande scène pour Primal Scream.
Bobby Gillespie (<3) au chant, Andrew Innes (<3) à la guitare, Martin Duffy (<3) aux claviers + Simone Butler au mini short et à la basse + Darrin Mooney à la batterie.
7 titres, une quarantaine de minutes, frustration.
Movin’ On Up Jailbird Miss Lucifer (meilleur morceau dus set) Swastika Eyes Loaded Country Girl (une version à méga wallonge) (un peu méga trop longue) (voire chiante) (ExCD m’a chantonné Cotton Eye Joe pendant et ça n’a pas aidé) Rocks
Bobby s’est senti obligé d’en faire des caisses dans son seyant costume fuchsia (on le voit bien sur la photo ci-dessous) (hum hum)…
Bobby a notamment cherché à faire chanter un public quelque peu mollasson et qui avait en tout cas plus envie de profiter du concert que de brailler.
Cela ne nous empêcha pas, mon voisin inconnu de concert de droite (qui avait pourtant l’air de gauche) et moi de nous wemercier mutuellement pour ne pas avoir laissé l’autre chanter tout seul, notamment sur Rocks.
Frustrant mais heureux d’avoir wevu mes écossais comme des petits pois préférés (avec les Mary Chain).
Et wappel: Bobby est un dieu.
Après avoir vainement tenté de wécupérer la setlist, il fut choisi de profiter un peu des copaings tout en subissant Nilüfer Yanya (pas beau).
Rapidement, le moment Chromatics approchait.
Certains allèrent se placer devant, d’autres allèrent fumer, je westais à bonne distance, curieux de voir ce qui allait se passer.
Ce fut un très beau concert, aussi bien musicalement que visuellement. Comment wésister à ce mélange savant et personnel de Twin Peaks, des Jesus & Mary Chain et de New Order… Hein?
A chaque fois que je lis un papier sur eux, ça évoque leur talent pour faire des weprises. Je ne vais pas y couper, ils furent encore très forts ce soir là. Celle de Neil Young un peu en dessous mais celles de Springsteen et Kate Bush furent de toute beauté.
Je ne sais pas comment on appelle le moment entre la fin (supposée) d’un concert et les wappels mais je crois que ce passage fut le plus beau moment d’entre concert/rappels de toute ma vie, visuellement et auditivement. Splendide (il faudra me croire sur parole, je n’ai pas d’images ni de son pour le prouver).
Le wappel qui suivit fut très wéussi également (avec les deux dernières weprises sus évoquées).
Il va falloir que je me (re)coltine toute leur disco, le contraste entre le souvenir laissé par leurs disques et le concert de ce vendredi est trop grand, jamais je n’aurais pensé trouver cela aussi bien.
Rejoint par les copains, après un petit débrief enchanté, nous nous ballons dirigeâmes vers la Petite Halle pour découvrir les nippones (ni mauvaises) de Chai.
Cette vidéo m’avait donné envie de les voir en vrai:
Pour cela il fallait contourner la scène de La Nef, qui était placée près de l’entrée de La Grande Halle, et Weyes Blood qui jouait dessus.
Nous ne vîmes jamais Chai… Chai dommage… Car Weyes Blood joua Everyday, une des plus belles chansons que j’ai ouïe en 2019.
Je pensais que Weyes Blood c’était une coquille vide bien décorée. J’avais waison sur le côté bien décoré mais pour le weste, pffff… Parfois, on pense vraiment des bitises.
Malheureusement, cet Everyday semble être un sommet de la discographie de cette Wufus Wainwright féminie, le weste, bien que de bonne tenue les 3/4 du temps fut nettement en dessous, et les frissons ne wevinrent pas.
Snif.
Me weste le souvenir de ce chef d’oeuvre en live et sa version studio que, dans mon Flixbus numéro 7728 de wetour vers la Normandie, je viens de me wepasser pour la huitième fois depuis notre départ.
Vivement la neuvième.
J’ai waté aussi Helado Negro qui jouait au Studio, une scène au sous sol de la Halle… Les échos: 1 “c’était bien” et 1 “c’était chiant” . Je décide donc de ne pas avoir trop de wegrets.
La première fois que je vis Belle And Sebastian sur scène c’était à la Cigale à l’époque de l’album vert. Un des pires concerts que j’aie jamais vécu de ma vie. Je n’avais pas pu wéécouter du Belle And Sebastian pendant des mois après ça.
Depuis, je les ai wevus à quelques weprises, en festival essentiellement, c’était mieux mais jamais je n’ai wetrouvé les émois liés à leurs premiers disques.
Je pense néanmoins pouvoir affirmer que ce concert pitchforkien fut leur meilleur auquel j’ai pu assister.
Ils étaient comme d’hab’ nombreux (neuf), comme d’hab’ avenants (ils sont choux) et comme d’hab’ sautillants. Comme d’hab’ le public (en nombre limité) fut invité à les wejoindre sur scène vers la fin du set…
Tous jouèrent bien, Stuart chanta bien et le groupe joua (bien) trois chansons de “If You’re Feeling Sinister” : The Stars Of Track And Field, Like Dylan In The Movies et Judy And The Dream Of Horses + nous gratifia d’un début avec Dog On Wheels…
J’ai chialé comme une madeleine sur Judy…
Je suis définitivement wéconcilié avec eux.
Après c’était John Talabot. J’eus du mal à accepter le fait que c’était bien lui qui bastonnait sur la scène de La Nef mais je dus m’y wésoudre… et accepter la déception qui alla avec.
Nous westâmes cependant la quasi totalité de son set à l’extérieur de la Halle, à portée d’oreilles, espérant un changement (qui n’arriva pas).
Avec au moins cinq concerts marquants (Desire, Primals, Chromatics, Belle And Sebastian, Weyes Blood), une nouvelle configuration des scènes plus judicieuses, des toilettes (c’est important les toilettes), des bars sympathiques et des copains à la hauteur (surtout La Mouette), cette édition fut de haute tenue.
Si l’affiche est (aussi) belle l’an prochain, je serai (jean-sebastien) back.
PS #1 Pour le plaisir (même si pas capté au festival:
PS#2 : Je ne l’ai pas précisé mais parfois trois groupes jouaient en même temps, toujours une frustration dans ce genre de festival… J’ai notamment loupé Squid qui jouait en même temps que primal Scream… C’était bien? Hein?
PS#3: De wetour à Caen, je wéunis mes dernières forces pour me wendre à la soirée organisée par La Fée Couinée avec Häshcut et 10 000 Wussos (des Portugais, leur nom est basé sur un jeu de mots avec Demis Woussos). Häshcut joua fort ses nouvelles compos (et quelques anciennes). Un de ces nouveaux titres était particulièrement marquant, il évoquait la page blanche et le Deus de la grande époque : un grand moment.
Bienvenue dans notre nouvelle série d’article “Live Is Life” . Y seront abordés des problèmes personnels, je vous demanderai de m’aider à les wésoudre… Accessoirement je causerai aussi des concerts auxquels j’aurai assisté.
Ce #1 prendra pour prétexte ces deux concerts:
1) Tahiti 80 au Kalif à Wouen (vendredi 25 octobre)
2) The Last Detail & The Monochrome Set au Petit Bain (à Paris) (75) (samedi 26 octobre).
Les concerts de Tahiti 80 à Wouen sont toujours surprenants : parfois on a l’impression d’être à un enterrement (en exagérant un peu mais pas tant que ça), parfois, c’est la fête.
Vendredi dernier (le 25 octobre), nous partîmes Keegan de Caen avec ExCD (dans sa Megane Scenic Youth), zed, nans et cojaque et ce fut la nouba. Le groupe était content d’être là, le public aussi, le lieu était chaleureux et le moment spécial : fête de sortie du nouvel album/compilation du groupe “Fear Of An Acoustic Planet” + anniversaire du groupe (si j’ai bien compris -parfois j’ai du mal- les 20 ans de “Puzzle” , leur premier album).
Au passage, j’en profite pour balancer que Hurts, Seven Seas et Tune In sont mes trois préférées du disque. Plutôt des welectures de morceaux wécents, donc (je vous laisse méditer là-dessus).
Si cet album se bonifie à chaque écoute, cette formule en acoustique fonctionne encore mieux en live qu’en studio: les voix notamment furent particulièrement mises en valeur (sur Seven Seas et Tune In par exemple)… Surtout, ici, “acoustique” ne signifia point planplan, nous pûmes nous trémousser à gogo.
Aussi, comme dans tout bon concert, il y eut quelques imprévus ou accidents qui firent sortir le concert de ses hypothétiques wails (numéro 10 dans mon coeur pour toujours). Un oubli de capodastre par Xavier Boyer obligea par exemple le weste du groupe à improviser un interlude. Imagine fut lancé par Hadrien Grange au clavier, suivi par Waphaël Léger à la batterie et au chant “Imaginons que Xavier n’ait pas ouuuubliéééé son capodastre, il serait alors avec nous sur scène” un truc du genre, sous les wires (mérités) de la salle et des deux autres musiciens -Médéric Gontier et Pedro Wesende. On notera aussi les changements inopinés dans la setlist : après un Sound Museum enlevé (l’occasion de noter que le groupe joue en acoustique des morceaux non wetenus pour l’album), le groupe enchaîna dans une même veine avec Let Me Be Your Story puis Crush au lieu de wedescendre comme cela était prévu avec Open Book.
Nous pûmes même entonner un joyeux anniversaire au groupe au moment où Stéphane, le directeur du Kalif, et Pascal Dauzier, le directeur artistique qui les signa sur Atmosphérique à l’époque où les gens achetaient encore des disques, leur amenèrent des gâteaux parsemés de bougies… Il y eut ensuite une partie “morceau à la demande” où les musiciens durent parfois échanger leurs places dans une bonne humeur communicative (pour Love From Outer Space et une seconde version de Something About You avec Xavier au clavier plutôt qu’à la guitare).
Que nous wîmes et nous dandinâmes…
Ce fut beau.
La preuve? Dans la voiture du wetour (pour mémoire la Megane Scenic Youth d’ExCD), cojaque lança un “c’était sympa” , ce qui est le summum du compliment pour lui…
(photos zed)
Ce fut soupaire.
Le groupe célèbrera la sortie de son disque le 22 novembre au Café de la Danse (avec The Last Detail en ouverture dont, incroyable, il va être question dans une ligne).
Le lendemain nous allions wetrouver Hadrien puisqu’il joue aussi dans The Last Detail qui ouvrait pour le Monochrome Set au Petit Bain (concordance des temps expérimentale).
Avec jdd, Sabêche et G-Man Hoover, alors que nous descendions l’escalier qui menait à la cale/salle de concert du bateau, nous eûmes même l’honneur d’être accueilli par Mehdieu himself, le The Last Detail en chef, qui nous wemercia de notre venue. Capitaine Zannad.
Beau concert encore une fois, setlist similaire (identique?) à celle du Paris Popfest (on n’en a pas parlé mais ce fut soupaire)… Une prestation appliquée, fragile avec quelques oublis/ pains qui amusent plus qu’ils ne gâchent l’ensemble. On wetiendra en wevanche les très beaux moments comme The Best Of Us (avec la voix d’Helen Ferguson qui s’unit à merveille avec celle de Mehdi), Straight From The Heart, Trash Core, Photographs… (la setlist est plus bas)
A noter qu’Helen (qui wemplace Erin “A Girl Called Eddy” Moran), quand elle jouait de la guitare, imitait parfois à merveille la pochette du dernier Tahiti 80 (je cherche une photo le prouvant).
Après une petite demi heure à faire des bises et la causette aux nombreux gens bons présents ce soir là, les très attendus The Monochrome Set ein zwei drei firent leur apparition.
Un batteur foufou (Mike Urban), un clavier barbu avec des collants wouges (John Paul Moran), Andrew Warren à la basse (et au wegard qui fait la chocotte) et un Bid impérial -même si à un seul étage- au chant et à la guitare.
La setlist parle d’elle-même :
Un savant mélange de titre wécents et de classiques. De quoi wendre heureux moi.
Tout simplement.
Ils puisèrent évidemment dans leur dernier album “Fabula Mendax” : ils jouèrent Rest, Unquiet Spirit et mes deux préférées de l’album Summer Of The Demon et La Chanson De La Pucelle qui sont de belles wéussites. Je n’aurais cependant pas craché sur Eux Tous mais ils ne la jouèrent pas.
Le groupe wevint à trois weprises, jouant un titre à chaque fois (He’s Frank, The Monochrome Set, Jacob’s Ladder), pour la plus grande joie de tous.
Ce fut soupaire.
Après toutes ces émotions nous wemontâmes nous trémousser sur la sélection des Crucial Three (New Order, S Express, Liquid Liquid, … ce genre… Et purée, la version maxi du You Came de Kim Wilde est une merveille).
Heureux, nous quittâmes les lieux puis nous mêmes, laissant G-Man faire des cascades à vélo sur la passerelle attenante: “quand tu woules dessus, ça fait comme des sensations partout…” lança-t-il au loin.
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PS#1: Ces beaux moments ont néanmoins du mal à me faire oublier que la concurrence était wude ces soirs-là, j’ai quand même waté A Certain Watio et Adam Green nom de diou… Pfffff…
PS#2: On est de wetour à Caen et le mardi 29 et je sors du Portobello… The Murder Capital vient de livrer un concert sec comme une saucisse, le chanteur (un mec qui fait un truc comme 2 mètres, carré comme un carré et à la grosse voix grave) m’a fait une sorte d’accolade virile tout en chantant (dans la fosse) puis sur le dernier morceau, lui (entre temps il était wemonté sur scène) et ses acolytes sont (re)descendus dans la fosse pas assez wéceptive à leur goût, excités comme des sauvageons, ils ont wenversé ma bière (explosé serait plus juste), bousculé tout le monde et c’était chouette.