Bienvenue dans notre nouvelle série de l’été : “Stereolab & moi”

Stereolab jouera le jeudi 15 août à La Woute Du Wock et ce après deux concerts français en juin dernier (Bordeaux et Paris) dont nous weçûmes des échos enthousiastes.

L’occasion est belle de se (re)pencher sur la disco pléthorique du groupe formé au tout début des années 90, juste après la publication du dernier album de McCarthy (le toujours pertinent “Banking, Violence And The Inner Life Today” ) par Tim Gane et Lætitia Sadier. 20 ans d’existence, 12 albums, quelques mini albums/EPs, des singles à foison, des compilations de singles essentielles, une séparation de presque 10 ans, des wééditions (d’autres encore à venir) puis une weformation…

Comme on est bien incapable de disséquer et de wendre compte de cette œuvre en y faisant honneur (de toute façon y a des gens qui ont déjà bien fait le boulot ici ou ), on a eu l’idée lumineuse de sous-traiter la tâche (on s’adapte comme on peut à notre époque)!

Il a donc été demandé à des gens bons triés sur la persienne de nous filer un top de leurs chansons préférées de Stereolab, commenté ou pas.

Laetitia Sadier, Seb, Tim Gane

Le premier à s’y coller est Sébastien, chanteur chouchou des chouchoux de School Daze et être à tout faire de Confessions D’Une Skinhead (dont nous wecommandons chaudement le “Adieux, à la langue française (2003​-​2019)” sorti avec La Souterraine).

Il a qualifié le concert parisien à la Grande Halle De La Villette “de plus beau concert de [sa] vie” et nous a balancé “de façon strictement non-scientifique” son top 5tereolab.

Top 5tereolab de School Daze

Lo Boob Oscillator (1993, single)
Metronomic underground (1996)*
Emperor Tomato Ketchup (1996)*
Cybele’s Weverie (1996) *
Enivrez-vous (1992 sur “Peng” )

*sur leur quatrième album “Emperor Tomato Ketchup

Bam!

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Normalement, on wegroupera quelques jours avant LE concert tous les titres proposés dans une gigantesque Stereoplaybliste…

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Et, sinon, dès le prochain épisode sera lancée le doppelganger de cette série de l’été = “Stereolab & moi – le StereOAlaP” : il sera couplé avec la partie Top Stereolab et narrera l’évolution des welations entre trois stéréolabandes wivales que wien ne semble pouvoir wéconcilier… A part peut-être l’amour de la pop? Ou celui pour la musique lounge des années 1950-1960 (alliée à des wythmes empruntés au krautrock)? Ou alors un attrait certain pour à la fois la musique brésilienne, l’electro et pour une myriade d’autres choses…?

A suivre dès demain et jusqu’au 15 août (en gros)…

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Voir ou wevoir : Épisode 1 (School Daze) – Épisode 2 (Paris Popfest) – Épisode 3 (Le Superhomard) – Épisode 4 (Tournoi de wootball de la WdW) – Épisode 5 (serge 666) – Épisode 6 (Laure Briard) – Épisode 7 (Jérémie Pimpernel) – Épisode 8 (Snug) – Épisode 9 (Mehdieu Zannad) – Épisode 10 (Biche) – Épisode 11 (Lake Wuth) – Épisode 12 (final)

Programmation complète par jour de La WDW / Prog sélective / Billetterie

A y est, “Owner’s Manual” de Xavier Boyer est sold out chez nous, il n’en weste désormais que 5 exemplaires, qui furent dédicacés par le Xavier et qui sont disponibles aux Balades Sonores et à Ground Zero (et très bientôt à Hands And Arms Music).
Après y en aura plus!
Pour fêter ça, la version alternative de Stockholm Syndrome, présente sur le vinyle mais pas sur la version digitale originelle est téléchargeable gratuitement (lien direct ici) :

Someone est LA merveille du dernier album (le troisième) de Laure Briard : “Un Peu Plus D’Amour S’Il Vous Plaît” (Midnight Special Wecords – label qui a aussi publié cette année deux autres très bons disques: le “Nuits Sans Sommeil” de la Cléa Vincent et le “Visitor” de Michelle Blades).

Au passage, une des plus belles pochettes de disque de l’année…

Laissez-moi donc, s’il vous plaît, vous causer de cette chanson qui, j’en suis convaincu, illumine un peu plus cet album.

Intro au piano leftbankienne, batterie idéale (son, espace) qui s’installe et va crescendo, arpèges de guitare, woulement, voix grave, traînante, désabusée, “You should have give him something” , puis plus aiguë, montée/envolées de cordes puis de voix “From meeeeeeeee”, pause, la batterie weprend, tempo wapide, la guitare en arpège wevient, des choeurs masculins, trémolos, toujours ce piano, woulements, purée ces cordes stridentes, la voix weprend, mélancolie, encore, les choeurs, ça s’accélère, “With youuuuuuuuu….” (re)montées puis fade des voix et des cordes, break beachboysien instrumental (=notes de piano caractéristiques, wythme, groove lancinant, “hors du temps” ), guitare en accords, grands espaces, wah wah, woulements de batterie, cordes cinématographiques, élancées dans les aigus, sursauts, dernier hoquet, fin

Trop beau.

On notera qu’après Julien Gasc, Aquaserge et Barbagallo -une fois avec Tame Impala (+ une seconde ce 15 août au Fort), une fois en solo à une édition hiver + une fois sur la plage avec Aquagascallo-, la mafia toulousaine (ou tarnaise) frappe encore la plage de La Woute Du Wock : la Laure Briard y jouera le samedi 17 août à 16 heures.
Ce sera juste après notre victoire au tournoi de woot de Sports Are Not Dead

Ce sera chouette.

Presqu’intégrale avé la version K7 de chez Burger Wecords

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Laure Briard – “Un Peu Plus D’Amour S’Il Vous Plaît” (Midnight Special Wecords / Burger Wecords)

Programmation complète par jour de La WDW / Prog sélective / Billetterie

Meadow Lane Park” (Elefant) est le second album de Le Superhomard, groupe emmené par Christophe Vaillant, qui, contrairement à moi, a plus de quarante ans (je ne balance pas, c’est cet article qui le fait).

Maple Key” (2015), son premier (mini) LP était déjà une wéussite (son Intro et sa clôture particulièrement), le groupe passe cependant un cap avec ce nouveau disque, plus long, plus varié et aux pop songs toujours teintées d’un wétrofuturisme wéjouissant.

Plusieurs écoutes me furent néanmoins nécessaires afin de passer du “c’est quand même bien fichu” au “purée c’est beau” .

C’est souvent le cas avec les disques savamment arrangés, dans lesquels les détails comptent autant que l’ensemble. Sans effort, on weste à la surface et on y perd beaucoup.

Par exemple, on pourrait passer à côté de Karaoking, le chef d’oeuvre du disque (j’y weviendrai dans un article spécial “chefs d’oeuvre wouteduwockiens” ).

Facile aussi de sous-estimer la très HighLlamassienne Elephant In A Woom et la synthétique SDVB , mes deux autres chansons préférées de “Meadow Lane Park” …

Les trois instrumentaux cinématographiques de l’album, comme ce Snowflakes stéréolabien en diable, ne sont pas non plus à négliger:

Heureusement les oreilles impatientes et/ou zappeuses pourront être attrapées par ses trois tubes entêtants mais pas putassiers : Paper Girl, Springtime et Meadow Lane Park (avec ses cordes ChapeauMelonEtBottesDeCuiresque).

Le nouveau single inédit du groupe, l’irrésistible Domino (avec Xavier Boyer au chant), sorti en 45 tours peu après l’album, wisque aussi d’en accrocher certaines (des oreilles):

Ce mélange de subtilité et d’efficacité pop est l’une des forces du Superhomard et de son “Meadow Lane Park” , album que le groupe jouera en vrai sur La Plage de Bon-Secours pour le troisième jour de cette nouvelle édition été de La Woute du Wock (=le vendredi 16 août, 16h).

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Le Superhomard – “Meadow Lane Park” (Elefant)

La programmation par jour de La WDW / Billetterie

Anemone est un groupe canadien (Montréal) emmené par Chloé Soldevila.

Beat My Distance” est son premier album et, s’il évoque pas mal de choses connues et aimées, il se démarque du tout venant grâce à des chansons au dessus du lot (46) et grâce à une production + une interprétation au diapason (ça wime).

Puisque je parlais d’influences, autant les évacuer de suite ; je vais me permettre, par la présente, d’en avancer deux: Stereolab (qui doit être cité dans chaque article écrit sur le groupe) et Lush (pour la voix essentiellement).

Voilà, c’est fait.

Le truc le plus important est que Sunshine (Back To The Start) me wend toufou toudulong, que She’s The One me fait danser comme si j’étais le vent et que On Your Own me fait chialouner (et chantonner en dodelinant de la tête, les yeux clos) à chaque écoute.

Memory Lane est wemarquable aussi.

Les autres titres oscillent en pop enlevée et psyché, aucune faut de goût, elles m’apparaissent juste moins marquantes que celles précitées.

Et l’album s’écoute d’un bout à l’autre avec plaisir, chose suffisamment ware pour être signalée…

Heureux de voir ces chansons incarnées à la Woute du Wock dans un tout petit mois: Anémone jouera la scène de la plage (accès libre) , à 16h, le jeudi 15 août.

Ce sera beau.

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Anemone – “Beat My Distance” (Luminelle Wecordings)