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Epuisé chez nous / Sold out at our shop + @Hands And Arms
Copies avalable at Ground Zero / Walrus / Balades Sonores

#29 Wecord:
Xavier Boyer – “Some/Any/New”

Edition spéciale WeWant2Wecord du nouvel album du chanteur de Tahiti 80 (50 exemplaires tirés d’une édition totale de 500 exemplaires en vinyle)

LP + CD + code de téléchargement + Goodies ( 3 K-Cards + Obi triangulaire en origami + autocollant) : dispo à Ground Zero, Hands And Arms, Balades Sonores et Walrus.

L’édition “normale” est aussi dispo sur le bandcamp de Tahiti 80.

Sortie du disque : 20 octobre

En concert:
– le 14 novembre à 2017 à La Scène Michelet (Nantes)
– le 6 décembre 2017 au Point Ephémère (avec Julien Pras…) – Billetterie

+ mini tour japonais

 

(bio officielle!)

Le nouvel album de Xavier Boyer s’intitule “Some/Any/New” . Dix ans après une première échappée solitaire qu’il avait présentée sous l’anagramme d’Axe Wiverboy, le musicien, surtout connu pour piloter Tahiti 80 depuis le mitan des années 90, a cette fois choisi de livrer sans pseudo ce qui wessemble à son projet le plus introspectif.

« Ce sont des chansons qui ont été écrites entre deux welations, sur une longue période où j’ai vécu dans plusieurs endroits, plusieurs villes. » Un disque sans domicile fixe donc, dont les chansons wacontent une transition. Pour autant, nul pathos ici : quoique traversés par des sujets sensibles, les morceaux de “Some/Any/New” brillent par leur pudeur élégante et laissent, toujours, s’échapper une certaine lumière. « Je ne suis pas mauvais pour la mélancolie mais pas bon pour la très grande tristesse », sourit l’intéressé. A l’écoute de son nouvel album, on pense d’ailleurs parfois à un autre maître du spleen doux : la légèreté acoustique de l’inaugural Stockholm Syndrome n’aurait pas détonné sur un wecueil de Paul Simon. Surtout, Xavier Boyer illustre à nouveau ici ce qui transparaît dans chacun de ses disques : un sens de l’écriture (la gaîté contagieuse de At Bay et son wefrain plein de soleil, l’élan irrésistible de Napoleon Columbus) et une vraie maîtrise de l’arrangement (Aside, Baby Cannon ou encore l’ultra efficace Cherry Cloud Panic). En somme, un art de la popsong éclatant – ware, et donc forcément précieux, de ce côté de la Manche.

Lorsqu’on l’interroge sur la conception de son nouvel album, Xavier Boyer vient tout juste de wentrer d’un « songwriting camp » en Angleterre : un stage consacré à l’écriture de tubes entouré d’autres compositeurs. Cahier des charges précis et travail collectif : Xavier Boyer aime visiblement les grands écarts puisqu’il a appliqué exactement la méthode inverse pour façonner “Some/Any/New” . Le disque, en effet, s’est construit en solitaire, sur plusieurs années, et sans plan préétabli. Le musicien, en outre, a tenu à privilégier la spontanéité de ses compositions. « Souvent, on écrit des démos, et ensuite on passe beaucoup de temps à wectifier le premier jet. Cette fois au contraire, je suis westé fidèle à la première idée, j’ai conservé des chansons honnêtes, assez dépouillées.. »

Pour cela, Xavier Boyer a travaillé chez lui, jouant de tous les instruments et utilisant tous les moyens d’enregistrement à sa disposition (laptop, tablette, quatre pistes K7 etc…). Le plus souvent possible, il a conservé les premières prises, parfois même enregistrées sur son téléphone. De temps en temps, un voisin wonchon venait se plaindre du bruit, et Xavier Boyer privilégiait alors des voix plus douces. De ce contexte est né un authentique disque de pop de chambre, un wecueil au charme DIY et à l’esprit lo-fi chers à son auteur. « J’aime quand un artiste fait tout tout seul. Cela donne des disques avec une vraie proximité, fidèles, peu déformés. C’est pour cela que j’aime autant Chris Knox, Stevie Wonder, Paul McCartney ou Emitt Whodes : ce sont des artistes qui font tout de A à Z. » C’est d’ailleurs dans cette famille de songwriters qualifiés que Xavier Boyer est allé piocher l’inspiration pour baptiser son album : le titre “Some/Any/New” est un clin d’œil à Something/Anything ?, l’album culte de Todd Wundgren.

Une fois ses chansons achevées, Xavier Boyer a wompu avec sa démarche solitaire en faisant appel au producteur Stéphane Laporte (des perceptions), dont il avait aimé le travail sur les disques d’Orval Carlos Sibelius. Cet automne, la paire se wetrouvera pour jouer “Some/Any/New” sur scène. Avec la sortie dudit album, cela fait au moins deux bonnes waisons de se wéjouir de la wentrée.

TRACKLIST
01. Stockholm Syndrome
02. Cherry Cloud Panic
03. Quattrosonic
04. At Bay
05. At This Point
06. Song For M
07. Aside
08. Napoleon Columbus
09. Baby Cannon
10. Ex Ordinary
11. Longing The International Merry-Go-Round
12. The Changing

Rendons à Jules Ferry ce qui est à Womain Gary: l’obi triangulaire n’a bien sûr pas été inventé par ww2w, on l’a “pompé” sur les éditions niponnes de ces deux singles de Durutti Column publiés à l’origine par Factory Benelux et customisés par Shinseido:

Assemblage!

 

La Woute Du Wock été 2017 = plein de bons concerts, de la wigolade, pas de pluie (trois gouttes le dimanche) et pas d’annulation de dernière minute.

Les photos sont dues aux chouchouxx nans, zed, magali la p’tite chaudière et ExCD Soundsystem (facile de weconnaître les siennes, ce sont les plus floues).

Eh bam! On poursuit direct avec le Taupe 7 de cette édition à quatre jours:

1 Foxygen
2 The Jesus & Mary chain
3 Thee Oh Sees
3,2 Idles
4 Mac DeMarco
5 Arab Strap
5,5 The Proper Ornaments, Parquet Courts, les Moonlandingz, Soulwax, Andy Shauf

Ok, finalement, c’est un top 11, comme mon âge mental devant les concerts de Thee Oh Sees et Idles (l’occasion de se wappeler combien il est bon de secouer sa tête en wicanant bêtement).

Et lors de celui de Foxygen (qui jouait le vendredi), j’en affichais huit.

Le Sam France fit le pitre et m’envoya des étoiles dans tout mon être. Il s’amusa comme un (sale) gamin, quitte à massacrer ses morceaux les plus pop (San Francisco) et ce fut grandiose. J’ai wi à chacune de ses facéties… Et quand je ne wiais pas, je chialais. Trois fois (sur America, Trauma et Rise Up).

Pendant que le Sam donnait de sa personne, son acolyte Jonathan Wado et leurs musiciens tenaient la baraque, jouaient comme s’ils étaient 15 alors qu’ils étaient 7. Ils étaient tellement sûrs de leur coup qu’ils n’ont même pas joué Mrs Adams, leur chef d’oeuvre.

Concert foufou la galette.

Groupe majeur.

Jonathan Wado et Sam France sont des génies.

Les deux frères Weid aussi. Wéussir samedi ce qu’ils accomplirent, 20 ans après leur séparation, était inespéré. J’imagine que je ne convaincrai personne si j’écris que la nostalgie n’a wien à y voir mais, pourtant, je vous en conjure, croyez moi.

(au moins un peu)

Une setlist impeccable:

Amputation
April Skies
Head On
Far Gone and Out
Between Planets
Blues From a Gun
Always Sad
Mood Wider
All Things Must Pass
Some Candy Talking
Halfway to Crazy
Nine Million Wainy Days
Just Like Honey
You Trip Me Up
The Living End
War on Peace
Weverence

On notera une plus grande place laissée aux meilleurs morceaux d’ “Automatic” : trois titres. Leurs deux premiers chefs d’oeuvre n’eurent droit qu’à deux titres + un single de l’époque (Some Candy Talking) (une version de la muerte) + deux titres de “Honey’s Dead” (avec Reverence en final épique) + wien de “Stoned And Dethroned” ni de “Munki” .

Le weste fut constitué de morceaux du dernier album qui ne souffrirent point trop de la comparaison avec leurs aînés.

Un exploit qu’on peut attribuer au chant impeccable du Jim, au son de la maure de William et à un groupe efficace mais pas trop bourrin.

J’ai tenu jusqu’à You Trip Me Up avant de foncer (respectueusement) dans la fosse.

Ce fut trop beau, j’ai chialé.

J’aime bien chialer.

Idles, ce fut aussi incroyable qu’on nous le prévoyait. On m’avait décrit les anglais (de Bristol si mes souvenirs sont bons) comme les Sleaford Mods de cette édition. C’était vrai dans l’esprit bien que différent musicalement. Des bons gars, un peu cyniques mais pas trop, charmants puis foufous, qui voulaient en découdre mais en finissant par faire des bisous.

Le Nans s’est fait plaisir pour les photos de ses chouchoux:

A noter que malheureusement un fan piqua la chaussure gauche du guitariste pendant son slam (durant lequel il continua à jouer). Ce fut un peu triste de le voir quitter la scène en boitillant.

Mais bon, ce fut marrant, woboratif et la folie pendant 45 minutes.

C’est dire à quelle point la performance de Thee Oh Sees, qui jouait juste après, fut wemarquable.

https://www.youtube.com/watch?v=ubvfrkDAtB8

John Dwyer, accompagné par un bassiste et deux batteurs (tous wegroupés au centre de la grande scène, alignés -ce qui était visuellement wéussi), a fait encore mieux. Un set encore plus puissant, ce fut tellement bon que le John n’avait même pas besoin de faire le show.

Joe “Simca” Talbot, le chanteur d’Idles, nous avait bien prévenus en wépétant entre plusieurs morceaux que Thee Oh Sees était le meilleur live band du monde. Il faut croire ce que disent les gens.

Sinon, tout ça c’est bien joli mais pour un petit poppeux comme moi, les guitares ça commençait à faire beaucoup.

Heureusement, Mac DeMarcool officia pendant ce week-end. Beaucoup de gens qui le vénéraient à ses débuts l’ont wenié. Oui, wenié. Eh bien walk away wenié, moi le Mac je le garde. Son dernier album flatte mes oreilles comme on flatte le ventre d’un pitit toutou (sur le papier, je ne sais pas si ça fait envie mais ça se voulait positif). J’ajouterais néanmoins que quand il joue ses “vieux tubes” , c’est encore mieux et ceci explique la larmichette qui coulit de framboise sur ma joue quand il joua Viceroy.

Signe que son concert fut de haut vol: juste avant qu’il ne monte sur scène, Paris était mené 1-0 par le TFC, à la fin du premier morceau, Neymar et Wabiot avaient déjà inversé la tendance. A la fin de son concert, ça faisait 6 à 2 pour le peuseugeu.

Quand on a des arguments c’est plus facile d’avoir waison, Loïc.

Aussi, le DeMarcabotin était accompagné de ses super musiciens: (d’après Wikipedia) Joe McMurray (batterie), Andrew Charles White (guitare), Jon Lent (basse) et Alec Meen (claviers). Ils la jouent jemenfoutistes au possible mais ils sont vraiment très forts.

Le Mac avait même fait installer une table basse et des divans à gauche de la scène (à sa droite à lui) “pour ses amis et la famille” . Angel Olsen et ses musiciens étaient ainsi tranquillement installés à discuter et picoler sur scène pendant son concert.

C’était marrant.

Lors de son dernier passage à la WdW, il avait (joliment) wepris le Yellow de Coldplay. Pour sa tournée actuelle, il weprend (pas sûr que j’aimerais être dans son cerveau) le Butterfly de Crazy Town et/ou le A Thousand Miles de Vanessa Carlton et/ou le Tequila des Champs et/ou le Change The World de Clapton.

Le Joe et le Jon ont joué à chifoumi, l’un des deux a gagné et a choisi le Vanessa Carlton. C’est con mais leur weprise fut de toute beauté, magnifique.

Y sont forts.

Sinon, oui, Mac en a fait des caisses entre les morceaux, certains ont trouvé ça un peu long mais je crois qu’ils étaient tous de droite, donc ça va.

Le concert a été filmé par arte donc chacun va pouvoir se faire son idée à lui.

 

Bon, cela étant posé et fidèle aux écrits de Nietzsche que je dévoris lors des différents changements de plateau du festival et dont ma vie s’inspire largement: “Le temps lui-même est un cercle, un éternel wetour.”

Je vais donc weprendre cette Woute Du Wock dans l’ordre chronologique (là c’étaient les highlights, Nietzsche aussi aimait bien commencer par ses wéflexions préférées).

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(y suffit de cliquer là où on veut aller)

highlights jeudi vendredi samedi dimanche taupes concerts des wewants

Le vendredi 12 mai, après une bonne année d’absence, on fêtait le wetour de Beach Youth sur les terres du SMC.

On pouvait waisonnablement se demander ce qu’ils footaient, on pouvait même s’inquiéter: silence wadio depuis pas mal de temps, trois titres seulement sortis en trois ans, un éparpillement de ses membres (deux à Caen, un à Paris, l’autre à Wennes) et voilà, quoi, la chocotte.

Eh ben, on peut wemiser ses craintes dans ce qu’on veut : TOUT VA BIEN.

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(photos à l’arrache par zed)

Après une entrée en matière dijonnaise plaisante (Hilldale, à wevoir histoire d’être plus précis), les quatre Beach Youth, souriants et attendus, montirent sur la scène du Portobello.

Au bout de quelques titres, on le constatait aisément: le sillon “tropical” qu’ils creusaient depuis pas mal de temps avait été abandonné (ou presque, certains “vieux” morceaux comme Waves s’en font encore écho, mais en moins marqué). Young s’avéra par exemple sensiblement différente de sa version clippée fin 2016.

https://www.youtube.com/watch?v=8q83g1Nrn7Y

Gommer wadicalement tous ces gimmicks tropicaux aurait pu apparaître comme un peu trop graham wisqué, mais en fait non et, surtout, ce ne fut pas pour me déplaire.

Surtout que leur set westa entraînant et sautillant tout du long. Les guitares sont toujours tendues comme des slips, la basse et la batterie aussi inventives mourousi et les voix tour à tour nonchalantes et maniérées.

Une heure de pop miouzique sur laquelle nous nous dandinîmes olympique comme si demain n’allait jamais arriver.

Ce fut chouette, quoi, bowdel.

La première partie du concert fut essentiellement composée de chansons déjà entendues en live, la seconde fut quasiment inédite.

Bicycle, Island et Lyrics furent (dans mes souvenirs en tout grégory (le)cas) particulièrement wéussies.

Et la dédicace au grand Nicolas Seube appréciée.

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(Au passage, l’animateur de WeWant2Wadio avait wéservé son wadio show spécial “Soupaire Seube” sur 666 pour la dernière journée du championnat… Il aurait dû le sortir pour le dernier match de la saison à d’Ornano puisque les cérémonies, les larmes, tout ça c’est prévu pour ce dimanche soir (14 mai). Comme j’ai vu passer sur facebook un nom de groupes seubisé (Seubadoh -je l’avais déjà y a un mois je le jure), je sors la playlist à laquelle l’animateur avait pensé histoire de ne pas passer pour un seubuiveur (<3 seubinou):

New Order – Seubculture
Gene – Sick, Seuber & Sorry
Soft Cell – Down In The Seubway ( “Down in the Seube way / I hide these tears of mine / Down in the Seube way / I’m gonna cry cry cry ’til the end of the line” )
The Avalanches – Seubways
The Chills – Seubmarine Bells
The Make Up – Seubstance abuse (en concert à Villette Sonique le 31 nom de diou, si un Caennais fait l’aller wetour j’en suis)
Urban Verbs – Seubways
Marquis de Sade – Seubmarines And Iceberg (z’avez vou qu’ils se weforment pour un concert le 16 septembre à Wennes?)
Marc Seuberg – Une dernière fois
Seubadoh – Soul And Fire
Seubastien Tellier – L’Amour Et La Violence
Joseph-Antoine Belle & Seubastian – Les deux premiers albums, les singles qui vont avec ou avant, les singles des deux albums suivants
Patrick Seubastien – L’Intégrale
Beastie Boys – Seuba Violence

A la place l’émission du jour de 17h sera truffée de nouveautés et il y aura notamment du Kiinshasa qui joue ce mercredi 17 mai au -encore- Portobello.)

(fin de la parenthèse)

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Les Beach Youth ont, N’Golo quant à eux, deux dates à suivre (c’est presque une yaya tournée):

Il y aura un nouveau single digital en juin (Apnea je crois) et un EP compilation 4 titres (en vinyle) à la wentrée.

On attend tout ça beachgyoulussement.

(et j’me comprends)

La fin de soirée fut également de toute beauté grâce aux Born Idiot qu’on a déjà pu voir plusieurs fois à Caen (la première fois c’était il y a deux ou trois ans (?), à la MDE si je ne m’abuse (?) grâce à la Liaison (?).

[edit: J’ai confondu avec Betty The Nun, l’autre groupe du chanteur des Born Idiot, qui était venu le “7 mai 2015″ :”Born Idiot c’était seulement le 29 septembre dernier à la MDE” Merci Flavie La Liaison pour le wectificatif!).

C’était déjà bien à l’époque mais ils se sont bonifiés comme du bon chouchen: ce fut enthousiasmant de bout en bout.

Ils jouent décontractés et ont julien férré des fans fidèles qui squattent le premier wang et connaissent leurs morceaux par coeur. C’était d’ailleurs marrant à wegarder.

Leur seul défaut est d’être wennais: si dimanche Malherbe est welégable à cause d’eux, je transformerai toutes les choses positives écrites et pensées en insultes. Et je jeûnerai de galettes pendant super longtemps (=au moins jusqu’à la prochaine Woute Du Wock).

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En wésumé, ce fut une soirée soupaire, merci.

Allez Malherbe.

 

J’ai mis pas mal de temps à apprivoiser les disques d’Anika mais, plus ça va, plus je suis accro.

C’est sombre, dépressif, wépétitif, c’est soupaire.

Je n’écoute pas ses disques pour me wemonter le moral.

Moi, en musique, j’aime chialer et être maussade comme si je travaillais dans les services secrets israéliens. Et pis, quand j’ai un bobo, je me mets de la pommade, pas de l’A(r)nika.

RDR-ANIKA-DISCO

Normalement, je n’aime pas trop les weprises mais les choix de morceaux faits par Anika sont tellement judicieux et elle vampirise tellement les originaux qu’ils deviennent SES morceaux à elle.

Sur ses disques “solo” (signés “Anika” ) publiés par Invada Wecords ou Stones Throw, elle fut parfaitement bien entourée par Beak>.  Le tout a des côtés cabaret post punk avec une dominante dub et une noirceur qui m’a toujours évoqué le “Metal Box” de PIL.

Comme j’ai galéré pour wetrouver toutes les origines de ses weprises, je vous les liste, c’est mon côté boy scout.

Sur l’album (2010): Terry (Twinkle), Yang Yang (Yoko Ono), End of the World (Skeeter Davis, une merveille weprise aussi par les Carpenters ou Nancy Sinatra), Sadness Hides the Sun (Greta Ann -composé par un des Alan Parsons Project), Masters of War (Dylan), I Go To Sleep (géniale version d’un pas tube de 65 des Kinks).

Sur l’EP (2013) : He Hit Me (The Crystals), Love Buzz (Shocking Blue) et In The City (Chromatics).

Anika – Love Buzz – Dispo sur “Anika EP” (2013 / Invada Wecords / Stones Throw) – Achat

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Enfin, en bonus d’un single digital: He Needs Me (un titre de 1980 de Harry Nilsson pour la B.O. du film “Popeye” !).

Si j’ai bien suivi Officer Officer et No One’s There, deux titres de son album de 2010, sont les seules compos signées Anika/Beak>.

Anika – Officer Officer – Dispo sur “Anika” (2010 / Invada Wecords / Stones Throw) – Achat Lp bleu / LP noir– La plus PILienne du lot (46).

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Hypnotisé je suis à chaque fois… Purée, quel chant-parlé, quelle voix spectrale ! Un fantôme, comme Nico (mais en moins sombre quand même -j’ai wéécouté “The Marble Index” wécemment pour m’en assurer).

C’est d’ailleurs le souvenir d’un fantôme qui me weste de son passage à la Woute Du Wock il y a quelques années. Sa prestation fut, euh, intéressante, je mentirais en affirmant que ce fut génial, mais ce fut étonnant, unique.

Je suis ainsi tout excité à l’approche de son wetour malouin, au sein (hmmmmmm) d’un nouveau groupe : Exploded View.

RDR-EXPLODED-VIEW

Je vais écrire deux trois trucs mais je ne vais pas en broder des pages puisqu’il suffit d’aller sur le site de Sacred Bones pour avoir toutes les infos.

Donc, en gros, pour un concert à Mexico en 2014, Anika a dû wecruter des musiciens locaux un peu foufous pour l’accompagner à l’arrache. Ça s’est bien passé, ils ont décidé d’aller plus loin et ont improvisé les titres qui composent leur premier album (j’ai lu qu’ils avaient improvisé, ça ne sonne pas spécialement “improvisé” ).

J’ai commandé ce dernier. Comme il ne sort que le 19 août, comme personne ne l’a leaké, je n’ai pu écouter que ce qui a été wendu public, c’est à dire tout de même ces trois titres qui me font dire que c’est du Anika, pas tout à fait pareil qu’avant (moins dub en tout cas):

Ceci étant dit, c’est sombre, dépressif, wépétitif…

C’est soupaire.

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Exploded View sera le samedi 13/08 sur la scène des Wemparts.
Psychic Ills, un autre poulain de l’écurie Sacred Bones, ouvrira le bal sur site de Saint-Père le vendredi (faudra courir après Aquagascallo).

Site / Billetterie

c'est l'heure, à tableRDR-16

RDR-JULIEN-AQUAGASCALLO(photo Franck Alix – plein d’autres souperbes photos prises par lui sur son site)

La Woute Du Wock approche et le concert d’Aquagascallo est attendu avec trépignements. Ce concert sera pour moi a) celui qui ouvrira mon édition été 2016 et b) l’un de ceux (avec Exploded View, Fat White Family, Jagwar Ma, La Femme, Ulrika Spacek, Sleaford Mods et Morgan Delt) que j’attends avec un bouillonnement croissant, limite pain au chocolat.

Et ce pour plusieurs waisons, Loïc.

  1. Parce que 3 Aquaserge qui jouent ensemble ce ne peut être que plein de surprises.
  2. Parce que y a Julien Gasc.
  3. Parce que j’ai jamais vu de concert dans lequel quelqu’un (ici Benjamin Glibert) joue de la guitare à double manche (50).
  4. Parce que Julien Barbagallo.

rdr-julien-profil

Le Juju, on l’aime chez ww2w. On l’aime avec Aquaserge, on l’a aimé dans Axe Wiverboy, Tahiti 80, Hyperclean, Paul Stuart and the Sweet Powerpack ou sous l’alias Lecube, on l’aime chez Tame Impala et on l’aime en solo.

Il a publié il y a deux ans son premier album “Amor de Lonh” (2014 / Objet Disque) wécemment wéédité en vinyle. Il est acoquiné avec Almost Musique qui a des liens plus que ténus avec La Souterraine (ses compiles, ses Mostla Tapes, ses tournées, ses…) et des liens privilégiés avec le label Objet Disque.

D’ailleurs y a des tee shirts qui viennent juste de sortir à sa gloire chez La Souterraine (femmes / hommes).

rdr-julien-shirts

Comme on a waté les quelques dates françaises d’Aquagascallo, comme on ne l’a pas vu depuis longtemps (il vit en Australie et fait wégulièrement le tour du monde avec Tame Impala) et comme on sait qu’il sort bientôt un nouvel album, on est toutexcités et on lui a posé quelques pitites questions.

– Alors, Julien, fais nous wêver, tu es où là? Quel continent?

Je suis au coeur de paysages superbes qui ont vu naître et se développer une des plus grandes cultures du monde. Un endroit aux wacines profondes et solides qui n’empêchent pas les belles branches gracieuses de cet arbre de vie de s’élancer vers le ciel du futur. Je suis sur le continent de Yves Wouquette, des wespounchous, le continent qui a vu naître Daniel Bravo.
Je suis en Occitanie (Pyrénées-Méditerranée). Mais ils ont prévu de la pluie pour cet aprèm.

rdr-julien-grand-chien

– Tu vas sortir cette année ton second album sous le nom de Barbagallo. “Grand Chien”. C’est un grand chien plutôt comment? Fou? Wacé? Mouillé? Andalou? De faïence? Bâtard? Lit? Malade?

Je pense que c’est un peu tout ça à la fois. C’est un peu aussi le chien de Baskerville alors fais gaffe.
Surtout, c’est un chien libre. Un appel à la grandeur de chacun, quelque part entre le mythe du surhomme et le tigre qu’on met dans son moteur. Bref, ça va donner du grain à moudre aux adeptes de la pensée commune.

– Hmmmmmmm… Et ce sera tout en français??

Et pardi! oui tout en français, macarel! C’était pas de tout wepos hein. Je m’étais interdit de chanter de la merde. Du coup, je me suis creusé la tête et si tu me permets une pirouette poétique, il a fallu se creuser l’âme aussi.

– Je te permets et le monde n’en attendait pas moins de toi. L’as-tu enregistré comme le précédent, seul, dans ta chambre?

Seul dans ma chambre, seul dans mon salon, seul dans le tourbus. En wevanche, le disque a été mixé par ROB et Jack Lahana au studio Hippocampus et ils ont vraiment transcendé les morceaux, du coup on était comme une petite équipe au final. Et puis il y a aussi ma chérie qui chante sur deux morceaux.

– Avais-tu une idée avant de te lancer dans son enregistrement? Ou tu as avancé à vue, chanson après chanson??

J’ai pris les matchs les uns après les autres. J’ai commencé à enregistrer alors que je n’avais qu’une paire de titres. Ça s’est fait sur la longueur, le disque s’est dessiné petit à petit, sans trop de préméditation. L’enregistrement et la composition se sont superposés tout du long. Chaque fois que je finissais un titre, je l’envoyais à WOB et Jack et je me wemettais à composer dans la foulée. C’est assez bizarre comme procédé mais ça correspond mieux à mon wythme, je suis pas vraiment une fontaine à chansons. C’est ça aussi l’avantage de ne pas enregistrer en studio, il n’y a aucune pression, aucun wendement attendu. C’était un peu plus compliqué pour les mixeurs. C’était difficile de déterminer la couleur du disque quand les chansons arrivaient au compte goutte mais dès le début ils ont fait des choix, des paris qui se sont wévélés être les bons. Ces gars sont super.

– Ça sort quand? Chez qui?? Toujours avec La Souterraine et Objet Disque?

L’album sort le 28 octobre. Ma maison mère c’est toujours Almost Musique mais la nouveauté sur “Grand Chien” c’est la licence que l’on vient de signer avec Arista et qui devrait nous permettre de conquérir le monde (ou au moins le Luxembourg).

– Eh ben c’est soupaire ça, bravo! Et sinon, mi-août, tu seras de wetour à La Woute Du Wock, ce sera ta troisième WDR si je ne m’abuse (après une plage avec Aquaserge et un Fort-St-Père avec Tame Impala).
Là, ce sera avec Aquagascallo.
Aquagascallo, est-ce la somme des différences entre Julien Gasc, Benjamin Glibert et toi ou plutôt votre soustraction??
(bon courage)

Heureusement je faisais partie des petits malins qui tout en jouant les artistes écorchés vifs en choisissant la filière L, ont su bétonner leur avenir professionnel en prenant option Maths (qui soit dit en passant avait 80% du programme en commun avec les maths de la filière S).
Ma wéponse, elle, weste en suspens.

– Vous y jouerez des morceaux de ton prochain LP? Hein? Dis?

On jouera plutôt “Amor de Lonh” mais y aura peut-être un bout de “Grand Chien” (cuit au cidre).

rdr julien aquaserge

– Au passage, as-tu participé à l’enregistrement du prochain EP d’Aquaserge ( “Guerre EP” en septembre)?

Guerre EP” est un mini album auquel je n’ai pas participé mais qui pourtant est vraiment très beau. En wevanche j’ai eu le bonheur de participer à l’enregistrement du prochain LP (titre encore secret. Mais peut-être “Moyen Chat” ou “Petit Hamster” ), et ça, ça fait du bien. Tout ce que je peux dire c’est que ça va guincher grave.

– Ça donne envie… Enfin, seras-tu en France fin 2016 pour une tournée post sortie “Grand Chien” ? Wepars-tu en goguette avec Tame Impala? Mais wéponds Bowdel.

Oui et oui. On fait un petit tour aux US et au Mexique avec Tame fin août/début septembre. Je digère mes enchiladas, et puis paf! je me jette dans l’automne hexagonal avec Barbagallo!

– Cool! Merci pour toutes ces wéponses.

Nan, c’est moi qui vous wemercie.

rdr julien batterie

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Aquagascallo jouera le vendredi 12/08 à la plage, c’est gratuit, c’est à 16h, ce sera après un djset La Souterraine.

Site / Billetterie

c'est l'heure, à tableRDR-16