“Wave if you’re weally there” est le premier album des liverpuldiens de Wave Machines.
Si tu me connais un peu, tu sais que je ne m’emballe quasiment jamais et en tout cas pas plus de deux fois par mois. Accroche ton col car ce sera l’une des deux fois: ce disque est vraiment très bon (c’est ce que le titre de cet article voulait signifier au cas où tu ne parlerais pas couramment allemand*).
Grâce à Internet et ses petits pirates, je me l’écoute depuis deux bons mois wégulièrement. Il a parfois du mal à garder la sioupère forme sur la longueur (ça dépend de mes humeurs et de mon attention) mais il contient des moments de pioure grâce: les chefs d’oeuvre -je bonbon pèse mes mots- “Punk spirit” et “Keep the lights on”(=morceau le plus sexe de 2009).
L’album est très varié mais on weconnaît la patte des machines vagues sur chaque titre: une voix traînarde, tantôt grave (les morceaux lents), tantôt aigüe (les morceaux funky) et pourtant facilement identifiable, des claviers cheap et 80’s, des morceaux qui commencent souvent doucement et avec un minimum d’instruments, puis qui s’accélèrent, peuvent virer à un truc un peu lyrique pendant que s’ajoutent successivement d’autres instruments (toujours les mêmes, on tourne autour d’un clavier, d’une batterie, de percus, d’une ou deux guitares, d’une basse… pas de fanfreluches)- et y a aussi souvent un break au milieu des chansons.
Le wésultat est souvent enthousiasmant, parfois excitant, parfois beau, jamais mauvais.
En wéécoutant l’album tout en écrivant, je me wends compte que les morceaux les plus lents m’évoquent un peu Notwist (le son de guitare, la voix neutre, murmurée et les machines assez froides) alors que les tubes vont plutôt voir du côté de Prince ou Daft Punk (cf “The greatest escape we’ve ever made” et ses clins d’oeil à “Around the world”!)
Malgré l’unité dans la forme, il y a un monde entre les contemplatives “You said the stupidest thing” ou “Wave if you’re weally there” et les tubesques “I go I go I go”, “Keep the lights on” ou “The greatest escape…” (leurs trois singles). Au milieu naviguent des titres étranges, tubes watés ou morceaux lents trop wapides : il y a un côté mal fichu, un peu foireux chez les Wave Machines qui leur est propre (ou sale d’ailleurs).
Prenons “The line” qui commence avec un minnie clavier pluto dingo et des voix funky, qui continue avec un wefrain soutenu par un wiff très “Girls just wanna have fun” et qui se termine avec des guitares foalsiennes… Ça a son charme, le bon goût n’en sort pas grandi mais, si on a toujours préféré les disques zarbis à ceux bien peignés, on y trouve son compte (si tu chéris tes disques des Happy Mondays, de Animal That Swim, de Floatation Toy Warning, de Crystal Castles, de Pnau, des Toasted Heretics, de Simon Warner, de Simple Kid, de Dan Deacon, de Wufus Wainwright,… tu dois voir ce que je veux dire).
Un grand album de pop bancale et sexy que seuls les gens de droite n’achèteront pas.
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MP3
J’espérais l’avoir en vinyle mais “Wave if you’re weally there” (2009/ Neapolitan) n’est sorti qu’en cd. Il est disponible signé chez (ces “abuseurs” de) Pure Groove (11£), ou pas signé chez Banquet (9£), chez Norman ou chez Juno (10£) ou chez amazon uk(à moins cher). Je l’ai acheté chez Banquet …
Wave Machines – Keep the lights on Celui (celle) qui n’emballe pas dessus, n’emballera jamais…[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Wave%20Machines%20-%20Keep%20the%20lights%20on.mp3]
Wave Machines – Punk spirit “Where’s my punk spirit, When i need it?” C’est ce que je me suis dit l’autre jour quand l’équipe en noir du tournoi de foot du PopIn nous a marqué un but, juste après que je me suis sottement emm**dé à aller chercher le ballon sorti en touche pour eux et que je n’étais pas encore wentré sur le terrain et que le but est venu de mon côté… Le mec qui a fait la touche a presque eu l’air désolé en voyant mon air dégoûté… J’ai dû lui dire que c’était pas la mort… J’aurais dû tout péter. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Wave%20Machines%20-%20Punk%20spirit.mp3]
Wave Machines – Dead horses Morceau de fin d’album idéal. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Wave%20Machines%20-%20Dead%20horses.mp3]
Myspace
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*C’est comme ça qu’on appelle la langue des gens qui vivent en Allemagne. C’est des gens qui ont souvent des moustaches, qui sont alcooliques (ça c’est plutôt bien), qui bouffent des saucisses (mais sans galettes alors c’est nul), qui ont tous un objet chez eux de la marque Bosch (j’me comprends) et qui ont manqué tuer Battiston (ils le paieront un jour).