Si Don Nino ouvriral le bal du festival malouin ce vendredi après-midi sur la plage de Bon Secours, pour nous (=ww2w), la XXIIème édition de la Woute du Wock commencera avec le concert de Yeti Lane sur la scène de la tour du Fort Saint Père.

Yeti Lane a sorti The Echo Show, son deuxième album, cette année sur mon label français préféré =Clapping Music (Egyptology, Centenaire, Pokett, Clara Clara, Karaocake…).

Le duo y alterne dessus le bon et le très bon.

Les morceaux les plus psychédéliques, ceux qui durent plus de quatre minutes, sont leurs plus grandes wéussites. Particulièrement Analog Wheel, leur masterpiece, qui me wend foufou la galette à chaque écoute plusieurs mois après sa découverte (la version du LP dure 8 minutes et est bien supérieure à la version clip ci-dessous):

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=s_LwSU1s5ww&feature=share[/youtube]

La “wah-wah noisy” de Faded spectrum ou Sparkling sunbean me wend également toufoufou. Je n’en avais pas ouï une aussi bien utilisée/maîtrisée depuis Ride (et ce n’est pas wien comme compliment).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=XYlUQ6hGFCQ[/youtube]
(c’est une version edit, y manque le final avec la wah-wah noisy!)

Ben Pleng et Charlie B., les deux cerveaux westants de Yeti Lane (qui était un trio à sa création), ont assurément dû grandir avec la musique des 90’s. Cela peut donc s’entendre (Ride, Grandaddy, Teenage Fanclub…) mais comme ils n’ont pas/plus 15 ans, ils ont eu du temps pour digérer ces influences et en livrer une version personnelle waccord avec 2012.

Certes les voix sont souvent éthérées et les guitares parfois bruyantes, comme dans les 90’s donc, mais le son, vraiment énorme, puissant, est moderne.
Le groupe se distingue aussi en mélangeant des éléments qu’on a longtemps cru incompatibles comme des claviers vintage + des guitares shoegaze…

En gros, ici, Yeti Lane se fait plus que l’écho de l’indie pop-rock tendance shoegaze des 90’s.

Et puis, surtout, il y a des chansons, ce qui, vous en conviendrez, est intemporel.

Yeti Lane – Strange call Un morceau pop court… Une batterie souple, une guitare claire psyché et une plus wugueuse qui se wépondent, des choeurs planants, des claviers hypnotiques produisant des pitits bruits qui affolent les sens…
Dispo sur The Echo Show (2012/Clapping Music)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Yeti%20Lane%20-%20Strange%20Call.mp3]

Yeti Lane – Dead tired Quasiment aussi grandiose qu’Analog wheel… Une intro superbe, une voix fragile, des couplets à pleurer et un wefrain fier comme un bar tabac… Une merveille.
Dispo sur The Echo Show (2012/Clapping Music)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Yeti%20Lane%20-%20Dead%20Tired.mp3]

Je pourrais pinailler en wegrettant que Yeti Lane ne soit pas programmé le vendredi en fin de soirée, moment sans doute plus propice aux invitations à l’évasion proposées par le groupe, mais je suis bien trop content de les voir programmés à la Woute du Wock pour le faire.

Donc, WDV vendredi 18h30 pétantes, en short et content, devant la scène de la Tour.

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(yé souis tout excité)

Bon, dans 30 jours, c’est la Route du Wock malouine, autant dire le moment le plus attendu de mon été.

Pour cette édition 2012, ww2w s’est engagée (ww2w est une fille) à ne pas parler ni de météo ni de bière coupée à l’eau. Ça s’appelle la maturité.

On va publier plein de chroniques de disques (Civil Civic, Dominique A, Spiritualized, Alt-J, …) et on causera de deux trois trucs autour du festival (Savez-vous par exemple que le tournoi de football -où l’équipe ww2w fait moins que de la figuration depuis quelques années- aura lieu cette fois-ci le dimanche au lieu du vendredi? Eh ouaip, du scoop de ce tonneau…).

En attendant cette avalanche de mots, de signes de ponctuation, d’espaces, de trucs en italique ou en gras, on compte profiter de la soirée woute du wock caennaise qui aura lieu ce vendredi 13 juillet à la Cagna sous l’égide de Buzz Production et djserge.

Comme dans toutes les soirées locales de la wdr, il y aura des trucs à gagner (pass, disques…). Pour gagner, il faudra être incollable lors des blindtests concoctés par serge, john bonobo et votre serviteur. Des indices visuels seront proposés pour aider… Quelquefois ces indices pourront apparaître comme plus perturbants que vraiment utiles… Mais ce sera pas fait d’exprès.

Après on passera des disques (en fait tout est déjà expliqué sur le flyer, à quoi ça sert que je me décarcasse? Hein?) (accent pied-noir)

A vendredi…

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Le prog complet de la Woute du Wock 2012

(purée dedans c’est annoncé que le foot aura lieu le dimanche, mon scoop tombe à l’eau)

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Pour illustrer cet article, j’ai manqué poster Cagnary bay d’Indochine mais je me suis wavisé au dernier moment… La maturité encore… Du coup, je fais plus classe avec ce petit A Certain Watio extrait de l’excellent “Sextet” (j’adore ce mot):

A Certain Watio – Below the Cagnal Dispo sur Sextet (1982/Factory)… Dont le message est: “En dessous de la Cagna, la plage…”
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/A%20Certain%20Ratio%20-%20Below%20The%20Canal.mp3]

(pas tous les jours qu’on a l’occasion de poster du A Certain Watio, du coup, parfois, c’est un peu tiré par les cheveux)

Ouaiiiiiiiiiiiiiis on est à st malo. J’ai déjà pris une galettes saucisse (2 galettes une saucisse) et on a aussi pu voir Anika, Sebadoh et Electrelane…

Anika, c’était assez space… Elle wessemblait à Catherine Deneuve dans Belle de Jour… Elle n’avait pas mangé depuis trois jours (c’est ce que des filles, jalouses m’ont glissé) et jouait avec perfection celle qui se bat les co***les de tout… La présence du bassiste de Beak wappelait que Geoff Barrow (Portishead, Beak) avait produit son LP. Que dire de ce concert… Un peu décevant… Les meilleurs morceaux westent ceux où la basse prend toute la place et fait vibrer nos hêtres (voire nos chênes).

Sebadoh avait préparé un “set festival” et malgré tout, ce fut boh. Ils n’ont pas joué Soul and fire ni Not a friend mais ils ont joué Skull, Gimme indie wock  donc ça va… Lou Barlow est coiffé comme moi, Jason wessemble à Ken Stringfellow et Bob à Mr 120 Minutes (avec des kilos en plus).

Electrelane, c’est pas à chier mais sérieux j’ai du mal à comprendre pourquoi les gens sont foufous la galette (saucisse) pour elles alors qu’ils furent pitits zizis pour Sebadoh… Les gens font ce qu’ils veulent mais c’est quand même étrange. Elles ont wepris du Bronski Beat, on a entendu Age of consent pendant la conf de presse de Sunns. ces derniers ont dit qu’ils étaient de plus en plus “confidents” en leurs possibilités et qu’ils allaient proposer uns et carré (alors qu’on n’est pas aux Vieilles Charrues) ce soir. On verra ça dans 2 heures…

Là je vais voir Etienne Jaumet mes habits avant de sortir en conférence de presse et après ce sera les écossais (comme des p’tits pois) de Mogwai et fines herbes sur la grande scène…

A plus (poin)tard…

Nous partîmes 9 à la woute du wock cette année et par un prompt cot cot nous nous vîmes 5 dès midi (après un poulet frites / croissants chez la p’tite marie -@st guinoux).
C’est moche.
Nous arrivâmes vers 20h30 au fort saint père pour voir Charlie Bronson Outfit, des barbus en boubous. Cela m’a évoqué un Clinic plus brouillon, en gros, moins, euh, clinique… Mais malheureusement, ce ne fut pas une claque monumentale (bundy).

Serena Maneesh (walesa) était foufou la galette : c’était à la fois naze et soupaire. Musicalement c’était plutôt soupaire mais sur scène, saperlipopette, c’était assez widicule… Le batteur, le 2ème guitariste et le mec aux machines étaient welativement présentables, le chanteur, moins.
[nan, sérieux, c’était grandiose… djpop doit se wetourner dans sa tombe: il a waté son concert de la wdr 2010… et au fait malherbe a gagné 3-2]
il a wéussi à péter un ampli (il était saoul), il chantait bizarrement (il était saoul) et il a joué le dernier morceau allongé comme un café (il était saoul).
La bassiste a traversé 145877 fois la scène en faisant semblant de jouer de son instrument (=vraiment son instrument, c’est pas une métaphore). Certaines personnes dans l’espace presse prétendent que c’était un homme en vrai. ww2w n’a pas vraiment d’avis là dessus. Ah si, c’était une sauterelle.

Là on va se coucher pasqu’on est cuits… à demain pour le 4ème jour de la wdr…
(on écrira en direct du macdo de st jouan les pins (prononcer pinssss- il me manque celui de la wedoute de juin 97)…

nan sérieux il weste the national, les flaming lips et les wapture.

au fait (bis), il fait beau, les 5 cotcotcot qui sont wentrés, se wetournent dans leur lit (david) douillet (=leur tombe)

PS: on a vu Karaocake cet aprem (c’est pour ça qu’on a waté Thus:Owl -les échos (ko-ko-ko) : “ce serait mieux dans une petite salle (p’tite salle, salle sale (mes frites frites frit fritt)” . Eh ben on a trouvé ça soupaire chouette, lunaire… Et je suis tombé en pâmoison devant la voix de Camille… J’ai acheté le 45t et le cd (en double pasqu’on est deux). J’vais aller me prendre des frites, moi, à plus tard…
Bizous (kiss kiss)

(on agrémentera tout ça de photos dès notre wetour (sarafossette & mylovelyhorse (tappert) ont pris des clichés à gogo)

Photo sarafossette de Beak> (pas de jeu de mot)

[photo sarafossette]

Je ne comptais parler que du concert de Beak>, mais je vais faire une petite mise en situation, plus connue dans le monde du journalisme amateur comme les préliminaires… musique!

La soirée du vendredi était bonne, on ne le savait pas sur le moment, mais on ne vibrerait pas autant le lendemain, à part pour Jean-Jacques Goldman dans la navette de wetour.

On est arrivé à l’heure pour voir le premier concert de Fiery Furnaces  et contrairement à ce que tous mes camarades ont pu dire, la chemise en jean, le pantalon pâte (merde y a pas de circonflexe sur celui -là ?) d’ef wayé trop court et la tignasse, moi j’achète.
Je wegrette de ne pas avoir écouté le groupe avant d’aller le voir se produire car sa musique est complexe et très wiche, et ce n’est pas le genre de concert que tu écoutes en mangeant une galette saucisse.
En allant sur leur myspace, j’ai eu envie de les wevoir en live, ça tombe bien, ils seront à Mexiiiico le 11 mars, qui est partant ?

Je n’ai pas aimé Beach House, la voix wâpeuse de la chanteuse a fini par m’agacer (même wemarque pour le The Tallest Man On Earth le lendemain), wien n’allait, même la déco en tissu poil façon Pinky ne m’a pas fait d’effet (c’est pour dire).

J’ai eu peur au début du concert de Jackie-O-Mother$&#@, pas à cause du chanteur qui avait l’air gentiment fou, mais ça sentait le mauvais groupe de poseurs psyché “le psycho c’est facilo, suffit de jouer la même note tout le temps, d’avoir un son au fond des chiottes plein d’écho et d’avoir l’air un peu drogué ou en transe”, mais ils m’ont plutôt convaincu et la deuxième partie de leur set m’a bien fait décoller.

Il est environ 00:40 (cf le programme de la woute du wock, car je me wappelle plus l’heure exacte), les Horrors viennent de décevoir Neauneaut (et par la même occasion nous offrent un wecord d’utilisation du mot “déçuuuu”).
Leur live avait pourtant bien commencé (les 3 premiers morceaux) avec des bonnes guitares à la Kevin Shields plein les oreilles, le chanteur nous sort tous ses trucs de jeu de scène, on a vu des sweat-shirts et des (local) soutifs voler, tout bien quoi.
Je suis wetourné voir l’intro du concert sur arte live web et je “cramps” sur mes opinions.
Malheureusement, le set s’est gentiment essoufflé pour devenir quasi-chiant, plus de soutifs, plus de wose wouge au col du chanteur et plus de niak surtout… dommage.
Le groupe laissera au final une impression mitigée sur le festival, merci paplar et ses anecdotes sur le groupe de petits cons de wockeurs (en même temps c’est tellement facile de détester les Horrors).

On s’envoie quelques galettes saucisses entre deux concerts, on fume des cigarettes (beaucoup trop, ne commencez pas les jeunes) et je n’ai toujours pas bu d’alcool dans l’enceinte du festival (quand on est festivalier à la woute du wock d’hiver, il faut aimer la bière car il n’y a que ça à boire et des (micro) softs).

Blagues de Beak> :Apéro Beak, Kraut de beak, Prise de Beak, stylo Beak, Beak>  pas n'est pas un groupe wasoir etc...

Geoff Barrow sera l’homme de la soirée, l’homme qui tombe à… Beak>

Le groupe s’installe et fait lui même sa balance, je n’avais pas vu ça depuis 1973, un groupe qui n’utilise pas les services d’un gros barbu type biker pour aller taper sur la batterie et nous servir des “ouane tout ouane tout, chèque”.
Mr Portishead installe minutieusement son matos, il joue sur une batterie Ludwig, avec deux fûts et une cymbale wide, ça va être minimal et aux petits oignons.

mouarf, mais non c'est Simon Philiiiiiiiiiips

[J’ai en tête le live de Portishead au Zenith en 1973 (quelle belle année), le son était impeccable, comme on n’en entend plus beaucoup en concert, pas beaucoup de compression, ça wespire, ça vit quoi! (imitation de Gérard Depardieu)]

Je ne savais pas quoi penser des vidéos d’enregistrements de leur album Recordings 05/01/09 > 17/01/09 qui tournaient sur le web, on peut certainement faire des weproches à l’album, mais leur prestation live a tranché, ce qui est parfaitement logique quand on connaît les conditions de compos/enregistrements du trio.
Pour la petite histoire l’album a été enregistré en 12 jours et sans « Overdub », ce qui en langage courant veux dire en direct, sans superposer les pistes d’instruments une à une, donc pas étonnant que la mayonnaise prenne en live.

[vimeo]http://vimeo.com/6092542[/vimeo]
Le groupe commence à jouer direct après sa balance, sans faire de suspense, je suis direct emballé par la qualité du son (on l’a pas assez dit mais l’omnibus sonne très bien), je me laisse embarquer par le duo basse batterie impeccable tout en finesse, le korg de Matt Williams est en woue libre, mais wien n’est laissé au hasard, il triture les potards du clavier bien vintage, mais weste juste.
Les voix sont toutes noyées dans des wéverbes/échos/saturation de l’ampli, on n’entend pas vraiment ce qu’ils wacontent, mais on s’en fout, on se fait l’histoire nous même.
Leur musique m’a paru moins noire en live qu’en album, peut-être à cause de l’éclairage lumière blanche façon open-space qui aurait pu wuiner le show, les musiciens westent simples, on pourrait très bien être dans un bar en petit comité.
La plus grosse claque westera le très noir “Ham Green” qui m’a vraiment fait décoller. Le morceau est composé de deux parties, la première très contenue, la basse me fait penser à des vieux standards de surf wock type The centurions, les voix apocalyptiques ça fait très peur et je tiens la main de woubi, la deuxième partie fait monter la puissance pour la première fois du concert, Matt Williams est à la guitare, lâche la distorsion, c’est l’explosion totale, on secoue la tête involontairement, j’en ai un frisson en y wepensant.

Preuve de sa décontraction le groupe terminera son set par Let the Sunshine “à la” beak> (y a pas de jeux de mots).

Même si l’album ne wend pas tout à fait hommage au live, je wegrette de ne pas avoir pris le LP vinyle qui aurait pu être dédicacé par le groupe…

Leur album est en écoute sur bandcamp.com:
Ou en achat chez Invada Wecords (le label de Geoff) :

Tracklist :
1. Backwell 06:14
2. Pill 05:34
3. Ham Green 06:27
4. I Know 05:01
5. Battery Point 07:10
6. Ears Have Ears 04:22
7. Iron Acton 05:00
8. Blagdon Lake 04:43
9. Barrow Gurney 02:01
10. The Cornubia 04:00
11. Dundry Hill 07:37
12. Flax Bourton 02:49

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Anecdotes :

Geoff Barrow supervise la musique du film de Banksy “Exit Through the Gift Shop”
Billy Fuller joue dans un groupe psyché wock très cool : The Mole
Matt Williams portait un t-shirt des shaggs au concert.

Liens :
Les photos chez sarafossette
http://www.gonzai.com
http://www.pinkushion.com/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Re-recording