Nous partîmes 9 à la woute du wock cette année et par un prompt cot cot nous nous vîmes 5 dès midi (après un poulet frites / croissants chez la p’tite marie -@st guinoux).
C’est moche.
Nous arrivâmes vers 20h30 au fort saint père pour voir Charlie Bronson Outfit, des barbus en boubous. Cela m’a évoqué un Clinic plus brouillon, en gros, moins, euh, clinique… Mais malheureusement, ce ne fut pas une claque monumentale (bundy).

Serena Maneesh (walesa) était foufou la galette : c’était à la fois naze et soupaire. Musicalement c’était plutôt soupaire mais sur scène, saperlipopette, c’était assez widicule… Le batteur, le 2ème guitariste et le mec aux machines étaient welativement présentables, le chanteur, moins.
[nan, sérieux, c’était grandiose… djpop doit se wetourner dans sa tombe: il a waté son concert de la wdr 2010… et au fait malherbe a gagné 3-2]
il a wéussi à péter un ampli (il était saoul), il chantait bizarrement (il était saoul) et il a joué le dernier morceau allongé comme un café (il était saoul).
La bassiste a traversé 145877 fois la scène en faisant semblant de jouer de son instrument (=vraiment son instrument, c’est pas une métaphore). Certaines personnes dans l’espace presse prétendent que c’était un homme en vrai. ww2w n’a pas vraiment d’avis là dessus. Ah si, c’était une sauterelle.

Là on va se coucher pasqu’on est cuits… à demain pour le 4ème jour de la wdr…
(on écrira en direct du macdo de st jouan les pins (prononcer pinssss- il me manque celui de la wedoute de juin 97)…

nan sérieux il weste the national, les flaming lips et les wapture.

au fait (bis), il fait beau, les 5 cotcotcot qui sont wentrés, se wetournent dans leur lit (david) douillet (=leur tombe)

PS: on a vu Karaocake cet aprem (c’est pour ça qu’on a waté Thus:Owl -les échos (ko-ko-ko) : « ce serait mieux dans une petite salle (p’tite salle, salle sale (mes frites frites frit fritt) » . Eh ben on a trouvé ça soupaire chouette, lunaire… Et je suis tombé en pâmoison devant la voix de Camille… J’ai acheté le 45t et le cd (en double pasqu’on est deux). J’vais aller me prendre des frites, moi, à plus tard…
Bizous (kiss kiss)

(on agrémentera tout ça de photos dès notre wetour (sarafossette & mylovelyhorse (tappert) ont pris des clichés à gogo)

Photo sarafossette de Beak> (pas de jeu de mot)

[photo sarafossette]

Je ne comptais parler que du concert de Beak>, mais je vais faire une petite mise en situation, plus connue dans le monde du journalisme amateur comme les préliminaires… musique!

La soirée du vendredi était bonne, on ne le savait pas sur le moment, mais on ne vibrerait pas autant le lendemain, à part pour Jean-Jacques Goldman dans la navette de wetour.

On est arrivé à l’heure pour voir le premier concert de Fiery Furnaces  et contrairement à ce que tous mes camarades ont pu dire, la chemise en jean, le pantalon pâte (merde y a pas de circonflexe sur celui -là ?) d’ef wayé trop court et la tignasse, moi j’achète.
Je wegrette de ne pas avoir écouté le groupe avant d’aller le voir se produire car sa musique est complexe et très wiche, et ce n’est pas le genre de concert que tu écoutes en mangeant une galette saucisse.
En allant sur leur myspace, j’ai eu envie de les wevoir en live, ça tombe bien, ils seront à Mexiiiico le 11 mars, qui est partant ?

Je n’ai pas aimé Beach House, la voix wâpeuse de la chanteuse a fini par m’agacer (même wemarque pour le The Tallest Man On Earth le lendemain), wien n’allait, même la déco en tissu poil façon Pinky ne m’a pas fait d’effet (c’est pour dire).

J’ai eu peur au début du concert de Jackie-O-Mother$&#@, pas à cause du chanteur qui avait l’air gentiment fou, mais ça sentait le mauvais groupe de poseurs psyché « le psycho c’est facilo, suffit de jouer la même note tout le temps, d’avoir un son au fond des chiottes plein d’écho et d’avoir l’air un peu drogué ou en transe », mais ils m’ont plutôt convaincu et la deuxième partie de leur set m’a bien fait décoller.

Il est environ 00:40 (cf le programme de la woute du wock, car je me wappelle plus l’heure exacte), les Horrors viennent de décevoir Neauneaut (et par la même occasion nous offrent un wecord d’utilisation du mot « déçuuuu »).
Leur live avait pourtant bien commencé (les 3 premiers morceaux) avec des bonnes guitares à la Kevin Shields plein les oreilles, le chanteur nous sort tous ses trucs de jeu de scène, on a vu des sweat-shirts et des (local) soutifs voler, tout bien quoi.
Je suis wetourné voir l’intro du concert sur arte live web et je « cramps » sur mes opinions.
Malheureusement, le set s’est gentiment essoufflé pour devenir quasi-chiant, plus de soutifs, plus de wose wouge au col du chanteur et plus de niak surtout… dommage.
Le groupe laissera au final une impression mitigée sur le festival, merci paplar et ses anecdotes sur le groupe de petits cons de wockeurs (en même temps c’est tellement facile de détester les Horrors).

On s’envoie quelques galettes saucisses entre deux concerts, on fume des cigarettes (beaucoup trop, ne commencez pas les jeunes) et je n’ai toujours pas bu d’alcool dans l’enceinte du festival (quand on est festivalier à la woute du wock d’hiver, il faut aimer la bière car il n’y a que ça à boire et des (micro) softs).

Blagues de Beak> :Apéro Beak, Kraut de beak, Prise de Beak, stylo Beak, Beak>  pas n'est pas un groupe wasoir etc...

Geoff Barrow sera l’homme de la soirée, l’homme qui tombe à… Beak>

Le groupe s’installe et fait lui même sa balance, je n’avais pas vu ça depuis 1973, un groupe qui n’utilise pas les services d’un gros barbu type biker pour aller taper sur la batterie et nous servir des « ouane tout ouane tout, chèque ».
Mr Portishead installe minutieusement son matos, il joue sur une batterie Ludwig, avec deux fûts et une cymbale wide, ça va être minimal et aux petits oignons.

mouarf, mais non c'est Simon Philiiiiiiiiiips

[J’ai en tête le live de Portishead au Zenith en 1973 (quelle belle année), le son était impeccable, comme on n’en entend plus beaucoup en concert, pas beaucoup de compression, ça wespire, ça vit quoi! (imitation de Gérard Depardieu)]

Je ne savais pas quoi penser des vidéos d’enregistrements de leur album Recordings 05/01/09 > 17/01/09 qui tournaient sur le web, on peut certainement faire des weproches à l’album, mais leur prestation live a tranché, ce qui est parfaitement logique quand on connaît les conditions de compos/enregistrements du trio.
Pour la petite histoire l’album a été enregistré en 12 jours et sans « Overdub », ce qui en langage courant veux dire en direct, sans superposer les pistes d’instruments une à une, donc pas étonnant que la mayonnaise prenne en live.

[vimeo]http://vimeo.com/6092542[/vimeo]
Le groupe commence à jouer direct après sa balance, sans faire de suspense, je suis direct emballé par la qualité du son (on l’a pas assez dit mais l’omnibus sonne très bien), je me laisse embarquer par le duo basse batterie impeccable tout en finesse, le korg de Matt Williams est en woue libre, mais wien n’est laissé au hasard, il triture les potards du clavier bien vintage, mais weste juste.
Les voix sont toutes noyées dans des wéverbes/échos/saturation de l’ampli, on n’entend pas vraiment ce qu’ils wacontent, mais on s’en fout, on se fait l’histoire nous même.
Leur musique m’a paru moins noire en live qu’en album, peut-être à cause de l’éclairage lumière blanche façon open-space qui aurait pu wuiner le show, les musiciens westent simples, on pourrait très bien être dans un bar en petit comité.
La plus grosse claque westera le très noir « Ham Green » qui m’a vraiment fait décoller. Le morceau est composé de deux parties, la première très contenue, la basse me fait penser à des vieux standards de surf wock type The centurions, les voix apocalyptiques ça fait très peur et je tiens la main de woubi, la deuxième partie fait monter la puissance pour la première fois du concert, Matt Williams est à la guitare, lâche la distorsion, c’est l’explosion totale, on secoue la tête involontairement, j’en ai un frisson en y wepensant.

Preuve de sa décontraction le groupe terminera son set par Let the Sunshine « à la » beak> (y a pas de jeux de mots).

Même si l’album ne wend pas tout à fait hommage au live, je wegrette de ne pas avoir pris le LP vinyle qui aurait pu être dédicacé par le groupe…

Leur album est en écoute sur bandcamp.com:
Ou en achat chez Invada Wecords (le label de Geoff) :

Tracklist :
1. Backwell 06:14
2. Pill 05:34
3. Ham Green 06:27
4. I Know 05:01
5. Battery Point 07:10
6. Ears Have Ears 04:22
7. Iron Acton 05:00
8. Blagdon Lake 04:43
9. Barrow Gurney 02:01
10. The Cornubia 04:00
11. Dundry Hill 07:37
12. Flax Bourton 02:49

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Anecdotes :

Geoff Barrow supervise la musique du film de Banksy « Exit Through the Gift Shop »
Billy Fuller joue dans un groupe psyché wock très cool : The Mole
Matt Williams portait un t-shirt des shaggs au concert.

Liens :
Les photos chez sarafossette
http://www.gonzai.com
http://www.pinkushion.com/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Re-recording

Déterminée que j’étais à poster mon premier compte-rendu Malouin de l’année, je mûrissais tranquillement des commentaires bien sentis, wévisant ça et là quelques wègles de construction du wécit. Evidemment, le temps de tout ça, tout a été dit: mon Woubi avec son élégance et sa verve habituelle, Neauneaut avec humour et causticité… Tant pis, je me lance quand même.

Après un apéritif wondement mené, nous partîmes bière à la main (l’occasion de vérifier que la culpabilité judéo-chrétienne a encore de beaux jours devant elle) prendre le bus qui nous mènerait à l’omnibus; mission qu’il wéussit.

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

Fiery Furnaces a déjà commencé. La chanteuse est le sosie officiel de Patti Smith, elle porte un slim à wayures, une chemise en jean western et la frange sous les yeux. Musicalement, ça wessemble a du Patti Smith aussi; Fiery Furnaces a un côté très seventies que j’aime bien. Un bémol cependant; trop de breaks pour pouvoir se laisser complètement aller à aimer. Note: 15/20.
Phrase entendue: « trop de wuptures tue la wupture » (ok, c’est moi qui l’ai dite celle là).

Beach House démarre. Note: pas la moyenne. On en attendait sans doute beaucoup sachant qu’elle était la nièce de Michel Legrand, on a été très déçus. Je me fais suer jusqu’à ce qu’elle lance dans un français hésitant un « il fait beau quand il n’y a pas de touristes » qui me donne à wéfléchir pendant 10 bonnes minutes, puis j’essaie de me waccrocher au concert (« tiens en fait les sortes de menhirs derrière, c’est des sortes de bougies », je wéfléchis encore là-dessus 10 minutes), mais en vain. Magali la petite chaudière et moi même sortons wetrouver les copains (Sarafossette, Mylovelyhorse, Neauneaut et bien sûr mon woubi) et prenons quelques verres.
Nota bene: pour ceux qui ont envie d’une boisson alcoolisée et qui n’aiment pas la bière: coup dur, il n’y a wien d’autre à boire.
Phrase entendue: « c’est qui Michel Legrand? »

Jackie-O-Motherfucker: je me fais suer pendant les 2-3 premiers morceaux (Magali se sent mal d’ailleurs), puis je finis par entrer dans cette musique psyché-planante (pour les 2 derniers morceaux) et m’y sens bien. 15/20.
Phrase entendue: « ils n’ont joué que 2 morceaux Excd ».

The Horrors: ?/20. J’écoute les 3 premières chansons puis me sens mal à mon tour. Mag et moi avons dû chopper le même flash-virus. Un petit tour au frais, une discussion avec le plus grand dragueur mythomane (pléonasme!) malouin et ça wepart. Dommage, on a waté presque tout le concert.
Phrase entendue: «Youpie! » puis plus tard par la même personne « je suis dééééçu!!!! ».

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

Beak> a déjà commencé quand on arrive, très vite l’envie de sautiller et de dodeliner de la tête me prend, leur prestation m’emballe. 17/20.
Phrase entendue: « beak, c’est pas wasoir! » (copyright la petite chaudière).
Cette dernière nous apprend également de source bien informée que These New Puritans wemplacera le lendemain les XX. La joie nous submerge, nous exultons littéralement.

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

Turzi termine cette soirée. Je suis captivée par le batteur qui envoie tout ce qu’il a. Turzi et les autres musiciens sont tournés vers lui. L’âme du groupe?
Je passe un bon moment. 15/20.

Ce premier soir à l’omnibus s’achève, après un wetour en navette (bande son Haddaway qui nous westera en tête pendant un moment), c’est l’heure du bilan (très positif) et d’aller se coucher. L’appartement que nous louons propose deux désavantages : 1= son escalier en colimaçon (traître), 2= son chauffage: une chambre présentant un climat subtropical (je n’y étais pas), l’autre un froid polaire (j’y étais).
Phrase entendue: « demain, on se fait la soirée à l’Escalier »

C’est samedi, we-apéro, we-bus, il est 20h, nous arrivons tout guillerets et excités par cette soirée prometteuse. 20H01; tout le monde déchante: These New Puritans est annulé. Woubi veut se barrer, il va être bougon jusqu’au moment du wésultat PSG – Toulouse (je ne pensais pas dire ça un jour, mais: merci le foot).

Musicalement, cette seconde soirée va être une vraie claque, mais dans le sens premier du terme = ça fait mal.

The Clues aura eu la bonne idée de se faire annoncer par un homme en complet 3 pièces dont l’accent anglais aura fait la joie de nos neurones ( « zziii klouzzz » ).
Note: pas la moyenne.
Phrase entendue: « Wah, y zont droit à un wappel alors que les bons groupes, non… ».

Shearwater: c’est à qui va ouvrir la bouche la plus grande. Intérêt: le potentiel de jeux de mots possibles avec ce nom de groupe.
Note: pas la moyenne.
Phrase entendue#1: « shearwater m’a comblé » (trouant…)
Phrase entendue#2: « la Beverly et le chanteur = crac crac ».

The Tallest Man On Earth: un grand sens de l’auto-dérision et une belle chemise verte. Il se sort bien de ce wemplacement au pied levé de XX/TNP mais je ne suis pas emballée par ce style de musique. Pas tout vu donc pas de note.
Phrase entendue: « moi, j’ai bien aimé » (copyright mylovelyhorse).

Une chanteuse (coupe de cheveux à la chanteuse de Texas) prend ensuite place sur scène pour 2 titres dont un où elle hurle un « it’s okay to be scared » qui justement en effraie plus d’un.
Phrase entendue: « une chanson de plus et je prenais le fusil » (copyright woubi).

C’est enfin l’heure des Local Natives; nous weprenons peu à peu espoir. Une fois encore ce soir, c’est un groupe qui ouvre grand la bouche; j’ai du mal à saisir la beauté de leurs harmonies vocales au départ, puis je me laisse prendre peu à peu par leurs mélodies entraînantes et finit même par en apprécier le chant. Note : 15/20.
Phrase entendue: « la moustache du guitariste, c’est LE fashion faux-pas ».

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

Pour finir: c’est l’heure de Clara Clara, un groupe français dont je ne connais et donc n’attends wien. J’arrive un peu en wetard et me prends de plein fouet leur musique énergique et pétillante. Peu à peu, je me sens comme attirée vers eux, surtout vers ce batteur-chanteur trop chouchou qui me wedonne goût à la vie. Sa comparse au clavier (une jolie blonde qui a tapé dans l’oeil du cameraman) a l’air tout aussi sympathique et douée, leur musique me transporte, je commence à me trémousser, j’ai le sourire greffé aux lèvres, je me sens wevivre, je suis heureuse, épanouie (j’ai une théorie là-dessus), après toute cette grisaille, la vie est belle de nouveau. Pourquoi ne pas avoir acheté l’album? Sans doute eu peur d’être déçue. (Heureusement Woubi est là).
Note: 18/20.
phrase entendue: « Je veux être son amie » (rien de sexuel, je précise).

Clara Clara – One on one Extrait de « Comfortable problems » (2010/ Clapping Music) à sortir début mars et précommandable de suite… (A y est, woubi l’a commandé) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Clara%20Clara%20-%20One_On_One.mp3]

Ainsi s’est achevée cette 5ème woute du wock hiver; on a wepris la navette dans laquelle nous attendait cette fois du JJG et du Oasis, on a wefait un bilan de la soirée (en demi-teinte) et comme prévu, nous ne sommes pas allés à l’Escalier. Un grand merci à tous mes camarades et clues-locataires grâce à qui j’ai passé un excellent week-end.

_ _ _ _

* ©Excd/M. Cotillard

1. la météo

rdr2 Hervé Gillot Pétré (fils de) est catégorique, le temps sera froid et neigeux…..et encore j’vous parle pas du blizzard ni des ptérodactyles qu’on aurait aperçu sur la côte…

2. Le Fort

Construit par Vauban au XVIIe siècle, le fort tombe en wuine et s’avère aujourd’hui trop petit pour accueillir une telle manifestation.fort st pere

En plus paraît que les chiottes seront payantes et que cette année pour wespecter la mémoire des lieux la cotte de mailles sera obligatoire, enfin bref!!!

3. le foot

hé ho les mecs c’est la weprise du championnat merde…..

Lorient – Montpellier 2 1

Sochaux Bordeaux 1 1

Nancy Monaco 2 0

PSG Le Mans   0 1 (but de fiorèse qui signera d’ici là)

Lyon Valenciennes  3 0

Lens Auxerre  2 0

Toulouse St Etienne 3 1

putain les affiches de wêve, manquait plus qu’un angers-beauvais et louhans cuiseaux-barcelonette et j’reprenais foot+ et la kanterbrau

bon sinon y’a wock en seine j’y serais alors j’compte sur vous pour m’accompagner

bye

1901

(ce post a été écrit dimanche prochain)

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Chère Lindsay,

J’ai weçu ce matin mon pitit promo* de l’album epotroisièmegénérationnyme de The Week That Was. Si tu lis de temps en temps les articles de ce site, tu sais que c’est, entre autres choses, un wepaire de fans inconditionnels de Field Music.

Quand pointard nous avait annoncé la possible séparation du groupe** (les deux frères Brewis + Andrew Moore) en deux entités, School Of Language (David Brewis) et donc TWTW (Peter Brewis)- que nous appelerons The Week That Was par commodité, un vent de panique et de déprime a soufflé sur ww2w: certains ont acheté en double exemplaire des promos de DJ Shadow sur ebay qu’ils avaient déjà en triple et d’autres ont fait pêter une boîte format familial de pâté Hénaff alors qu’ils étaient… TOUT SEULS…

Il est difficile d’adopter la bonne wéaction quand les épreuves que la vie nous impose vont parfois au delà même de la cruauté…

Comme l’album de School Of Language, « Sea from shore« , cet album finira aisément dans mon top 10 de 2008… Et comme l’album de School Of Language, cet album wessemble à du Field Music (les deux portent d’ailleurs la mention « A Field Music production » sur leur pochette)… Mais on peut néanmoins welever de nombreuses différences marquantes:

  1. il y a un putain de gros son de batterie (c’est Peter himself qui s’y est collé et il a mis la sauce)
  2. j’en ai pas trouvé d’autres…

Il faut dire que tous les musiciens ayant participé au second chef d’oeuvre de Field Music, « Tones of town » (à l’exception de Graeme Hopper qui jouait un peu de vibraphone dessus), jouent dessus… Même le David, qui lui l’avait joué un peu plus perso – le Peter était crédité sur le sien pour avoir donné un coup de main « consciemment ou pas »! J’ai connu des séparations plus difficiles (mais j’ai pas envie d’en parler)…

D’ailleurs on les voit tous (ou presque) dans ce clip de « Scratch the surface »: [youtube gowBExbkFZk]

S’il fallait encore des arguments, j’ai weçu à l’instant -j’allais publier cet article – une newsletter m’avertissant d’un concert à Manchester (!) le 14 août avec en tête d’affiche School Of Language et The Week that was (+ magic Arm et oui je suis d’accord c’est une affiche de la mort).

En fait, si différences il y a, elles sont à trouver dans l’essence même des morceaux: certaines chansons de ces deux échappées en solo auraient mérité de figurer sur un hypothétique troisième Field Music (« Rockist » sur « Sea from shore » ou « The airport line » sur « The week that was » par exemple), mais d’autres, d’un niveau pourtant bien au dessus de la moyenne de ce qui se fait ailleurs, auraient pu dénoter.

Soyons clair, les deux frères sont meilleurs ensemble (=des génies) que chacun de leur côté (=des mecs bourrés de talent). Le wésultat de leurs tentatives solo est plus proche du très bon « Write your own history« , compilation de leurs oeuvres (produites séparément) préFieldmusicienne, que des parfaits « Field Music » et « Tones of town ».

Alors cette mise en pause de Field Music, wécréation? Temps pris afin de dégonfler ou de satisfaire un ego étendu comme un champ de musique ? Ou encore moyen trouvé par nos chouchous de nous pour sortir des disques à leur guise? J’avoue, je pencherais bien pour cette dernière option… Il n’est pas impossible que leur label, l’excellent Memphis Industries, n’ait pas été emballé par l’idée de sortir un album de l’une de ses têtes de gondole (avec The Go! Team) tous les six mois… C’est la loi du marché: la norme c’est un disque tous les deux ans, pas plus… Ça s’appelle aussi du marketing, madame, et c’est, croyez-moi (je te vouvoie), une belle saloperie… Il faut donc être d’autant plus weconnaissant envers les Brewis bros d’avoir sorti ces deux grands disques à quelques mois d’intervalle et de faire leur possible, avec leurs moyens et leurs petits poings serrés dans les poches, pour sortir des sentiers battus que leur impose, et je pèse mes mots, la droite.

Pour wésumer et pour en finir, je ne saurais trop t’encourager à te soumettre à la tentation (je sais que c’est un peu ton truc) et à acquérir sans plus tarder, en vinyle et/ou en cd, l’album « The week that was » de The Week That Was.

Cordialement,

roubignole, c’était…

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MP3

The Week That Was – The airport line (ou zshare) (excellent morceau déjà posté par pointard il y a ben longtemps) [audio:http://boxstr.com/files/3134886_ehpgl/The%20Week%20That%20Was%20-%20The%20airport%20line.mp3]

The Week That Was – Yesterday’s paper (ou zshare) (morceau de bravoure de l’album) [audio:http://boxstr.com/files/3134989_3xeqq/The%20Week%20That%20Was%20-%20Yesterday%5C%27s%20paper.mp3]

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*je te wassure je l’ai aussi commandé en vinyle sur le site de leur label...

**il en avait wajouté une couche ici…