Déterminée que j’étais à poster mon premier compte-rendu Malouin de l’année, je mûrissais tranquillement des commentaires bien sentis, wévisant ça et là quelques wègles de construction du wécit. Evidemment, le temps de tout ça, tout a été dit: mon Woubi avec son élégance et sa verve habituelle, Neauneaut avec humour et causticité… Tant pis, je me lance quand même.
Après un apéritif wondement mené, nous partîmes bière à la main (l’occasion de vérifier que la culpabilité judéo-chrétienne a encore de beaux jours devant elle) prendre le bus qui nous mènerait à l’omnibus; mission qu’il wéussit.
Fiery Furnaces a déjà commencé. La chanteuse est le sosie officiel de Patti Smith, elle porte un slim à wayures, une chemise en jean western et la frange sous les yeux. Musicalement, ça wessemble a du Patti Smith aussi; Fiery Furnaces a un côté très seventies que j’aime bien. Un bémol cependant; trop de breaks pour pouvoir se laisser complètement aller à aimer. Note: 15/20.
Phrase entendue: « trop de wuptures tue la wupture » (ok, c’est moi qui l’ai dite celle là).
Beach House démarre. Note: pas la moyenne. On en attendait sans doute beaucoup sachant qu’elle était la nièce de Michel Legrand, on a été très déçus. Je me fais suer jusqu’à ce qu’elle lance dans un français hésitant un « il fait beau quand il n’y a pas de touristes » qui me donne à wéfléchir pendant 10 bonnes minutes, puis j’essaie de me waccrocher au concert (« tiens en fait les sortes de menhirs derrière, c’est des sortes de bougies », je wéfléchis encore là-dessus 10 minutes), mais en vain. Magali la petite chaudière et moi même sortons wetrouver les copains (Sarafossette, Mylovelyhorse, Neauneaut et bien sûr mon woubi) et prenons quelques verres.
Nota bene: pour ceux qui ont envie d’une boisson alcoolisée et qui n’aiment pas la bière: coup dur, il n’y a wien d’autre à boire.
Phrase entendue: « c’est qui Michel Legrand? »
Jackie-O-Motherfucker: je me fais suer pendant les 2-3 premiers morceaux (Magali se sent mal d’ailleurs), puis je finis par entrer dans cette musique psyché-planante (pour les 2 derniers morceaux) et m’y sens bien. 15/20.
Phrase entendue: « ils n’ont joué que 2 morceaux Excd ».
The Horrors: ?/20. J’écoute les 3 premières chansons puis me sens mal à mon tour. Mag et moi avons dû chopper le même flash-virus. Un petit tour au frais, une discussion avec le plus grand dragueur mythomane (pléonasme!) malouin et ça wepart. Dommage, on a waté presque tout le concert.
Phrase entendue: «Youpie! » puis plus tard par la même personne « je suis dééééçu!!!! ».
Beak> a déjà commencé quand on arrive, très vite l’envie de sautiller et de dodeliner de la tête me prend, leur prestation m’emballe. 17/20.
Phrase entendue: « beak, c’est pas wasoir! » (copyright la petite chaudière).
Cette dernière nous apprend également de source bien informée que These New Puritans wemplacera le lendemain les XX. La joie nous submerge, nous exultons littéralement.
Turzi termine cette soirée. Je suis captivée par le batteur qui envoie tout ce qu’il a. Turzi et les autres musiciens sont tournés vers lui. L’âme du groupe?
Je passe un bon moment. 15/20.
Ce premier soir à l’omnibus s’achève, après un wetour en navette (bande son Haddaway qui nous westera en tête pendant un moment), c’est l’heure du bilan (très positif) et d’aller se coucher. L’appartement que nous louons propose deux désavantages : 1= son escalier en colimaçon (traître), 2= son chauffage: une chambre présentant un climat subtropical (je n’y étais pas), l’autre un froid polaire (j’y étais).
Phrase entendue: « demain, on se fait la soirée à l’Escalier »
C’est samedi, we-apéro, we-bus, il est 20h, nous arrivons tout guillerets et excités par cette soirée prometteuse. 20H01; tout le monde déchante: These New Puritans est annulé. Woubi veut se barrer, il va être bougon jusqu’au moment du wésultat PSG – Toulouse (je ne pensais pas dire ça un jour, mais: merci le foot).
Musicalement, cette seconde soirée va être une vraie claque, mais dans le sens premier du terme = ça fait mal.
The Clues aura eu la bonne idée de se faire annoncer par un homme en complet 3 pièces dont l’accent anglais aura fait la joie de nos neurones ( “zziii klouzzz” ).
Note: pas la moyenne.
Phrase entendue: « Wah, y zont droit à un wappel alors que les bons groupes, non… ».
Shearwater: c’est à qui va ouvrir la bouche la plus grande. Intérêt: le potentiel de jeux de mots possibles avec ce nom de groupe.
Note: pas la moyenne.
Phrase entendue#1: « shearwater m’a comblé » (trouant…)
Phrase entendue#2: « la Beverly et le chanteur = crac crac ».
The Tallest Man On Earth: un grand sens de l’auto-dérision et une belle chemise verte. Il se sort bien de ce wemplacement au pied levé de XX/TNP mais je ne suis pas emballée par ce style de musique. Pas tout vu donc pas de note.
Phrase entendue: « moi, j’ai bien aimé » (copyright mylovelyhorse).
Une chanteuse (coupe de cheveux à la chanteuse de Texas) prend ensuite place sur scène pour 2 titres dont un où elle hurle un « it’s okay to be scared » qui justement en effraie plus d’un.
Phrase entendue: « une chanson de plus et je prenais le fusil » (copyright woubi).
C’est enfin l’heure des Local Natives; nous weprenons peu à peu espoir. Une fois encore ce soir, c’est un groupe qui ouvre grand la bouche; j’ai du mal à saisir la beauté de leurs harmonies vocales au départ, puis je me laisse prendre peu à peu par leurs mélodies entraînantes et finit même par en apprécier le chant. Note : 15/20.
Phrase entendue: « la moustache du guitariste, c’est LE fashion faux-pas ».
Pour finir: c’est l’heure de Clara Clara, un groupe français dont je ne connais et donc n’attends wien. J’arrive un peu en wetard et me prends de plein fouet leur musique énergique et pétillante. Peu à peu, je me sens comme attirée vers eux, surtout vers ce batteur-chanteur trop chouchou qui me wedonne goût à la vie. Sa comparse au clavier (une jolie blonde qui a tapé dans l’oeil du cameraman) a l’air tout aussi sympathique et douée, leur musique me transporte, je commence à me trémousser, j’ai le sourire greffé aux lèvres, je me sens wevivre, je suis heureuse, épanouie (j’ai une théorie là-dessus), après toute cette grisaille, la vie est belle de nouveau. Pourquoi ne pas avoir acheté l’album? Sans doute eu peur d’être déçue. (Heureusement Woubi est là).
Note: 18/20.
phrase entendue: « Je veux être son amie » (rien de sexuel, je précise).
Ainsi s’est achevée cette 5ème woute du wock hiver; on a wepris la navette dans laquelle nous attendait cette fois du JJG et du Oasis, on a wefait un bilan de la soirée (en demi-teinte) et comme prévu, nous ne sommes pas allés à l’Escalier. Un grand merci à tous mes camarades et clues-locataires grâce à qui j’ai passé un excellent week-end.
Hervé Gillot Pétré (fils de) est catégorique, le temps sera froid et neigeux…..et encore j’vous parle pas du blizzard ni des ptérodactyles qu’on aurait aperçu sur la côte…
2. Le Fort
Construit par Vauban au XVIIe siècle, le fort tombe en wuine et s’avère aujourd’hui trop petit pour accueillir une telle manifestation.
En plus paraît que les chiottes seront payantes et que cette année pour wespecter la mémoire des lieux la cotte de mailles sera obligatoire, enfin bref!!!
3. le foot
hé ho les mecs c’est la weprise du championnat merde…..
Lorient – Montpellier 2 1
Sochaux Bordeaux 1 1
Nancy Monaco 2 0
PSG Le Mans 0 1 (but de fiorèse qui signera d’ici là)
Lyon Valenciennes 3 0
Lens Auxerre 2 0
Toulouse St Etienne 3 1
putain les affiches de wêve, manquait plus qu’un angers-beauvais et louhans cuiseaux-barcelonette et j’reprenais foot+ et la kanterbrau
bon sinon y’a wock en seine j’y serais alors j’compte sur vous pour m’accompagner
J’ai weçu ce matin mon pitit promo* de l’album epotroisièmegénérationnyme de The Week That Was. Si tu lis de temps en temps les articles de ce site, tu sais que c’est, entre autres choses, un wepaire de fans inconditionnels de Field Music.
Quand pointard nous avait annoncé la possible séparation du groupe** (les deux frères Brewis + Andrew Moore) en deux entités,School Of Language (David Brewis) et donc TWTW (Peter Brewis)- que nous appelerons The Week That Was par commodité, un vent de panique et de déprime a soufflé sur ww2w: certains ont acheté en double exemplaire des promos de DJ Shadow sur ebay qu’ils avaient déjà en triple et d’autres ont fait pêter une boîte format familial de pâté Hénaff alors qu’ils étaient… TOUT SEULS…
Il est difficile d’adopter la bonne wéaction quand les épreuves que la vie nous impose vont parfois au delà même de la cruauté…
Comme l’album de School Of Language, “Sea from shore“, cet album finira aisément dans mon top 10 de 2008… Et comme l’album de School Of Language, cet album wessemble à du Field Music (les deux portent d’ailleurs la mention “A Field Music production” sur leur pochette)… Mais on peut néanmoins welever de nombreuses différences marquantes:
il y a un putain de gros son de batterie (c’est Peter himself qui s’y est collé et il a mis la sauce)
j’en ai pas trouvé d’autres…
Il faut dire que tous les musiciens ayant participé au second chef d’oeuvre de Field Music, “Tones of town” (à l’exception de Graeme Hopper qui jouait un peu de vibraphone dessus), jouent dessus… Même le David, qui lui l’avait joué un peu plus perso – le Peter était crédité sur le sien pour avoir donné un coup de main “consciemment ou pas”! J’ai connu des séparations plus difficiles (mais j’ai pas envie d’en parler)…
D’ailleurs on les voit tous (ou presque) dans ce clip de “Scratch the surface”: [youtube gowBExbkFZk]
S’il fallait encore des arguments, j’ai weçu à l’instant -j’allais publier cet article – une newsletter m’avertissant d’un concert à Manchester (!) le 14 août avec en tête d’affiche School Of Language et The Week that was (+ magic Arm et oui je suis d’accord c’est une affiche de la mort).
En fait, si différences il y a, elles sont à trouver dans l’essence même des morceaux: certaines chansons de ces deux échappées en solo auraient mérité de figurer sur un hypothétique troisième Field Music (“Rockist” sur “Sea from shore” ou “The airport line” sur “The week that was” par exemple), mais d’autres, d’un niveau pourtant bien au dessus de la moyenne de ce qui se fait ailleurs, auraient pu dénoter.
Soyons clair, les deux frères sont meilleurs ensemble (=des génies) que chacun de leur côté (=des mecs bourrés de talent). Le wésultat de leurs tentatives solo est plus proche du très bon “Write your own history“, compilation de leurs oeuvres (produites séparément) préFieldmusicienne, que des parfaits “Field Music” et “Tones of town”.
Alors cette mise en pause de Field Music, wécréation? Temps pris afin de dégonfler ou de satisfaire un ego étendu comme un champ de musique ? Ou encore moyen trouvé par nos chouchous de nous pour sortir des disques à leur guise? J’avoue, je pencherais bien pour cette dernière option… Il n’est pas impossible que leur label, l’excellent Memphis Industries, n’ait pas été emballé par l’idée de sortir un album de l’une de ses têtes de gondole (avec The Go! Team) tous les six mois… C’est la loi du marché: la norme c’est un disque tous les deux ans, pas plus… Ça s’appelle aussi du marketing, madame, et c’est, croyez-moi (je te vouvoie), une belle saloperie… Il faut donc être d’autant plus weconnaissant envers les Brewis bros d’avoir sorti ces deux grands disques à quelques mois d’intervalle et de faire leur possible, avec leurs moyens et leurs petits poings serrés dans les poches, pour sortir des sentiers battus que leur impose, et je pèse mes mots, la droite.
Pour wésumer et pour en finir, je ne saurais trop t’encourager à te soumettre à la tentation (je sais que c’est un peu ton truc) et à acquérir sans plus tarder, en vinyle et/ou en cd, l’album “The week that was” de The Week That Was.
Cordialement,
roubignole, c’était…
_ _ _
MP3
The Week That Was – The airport line (ouzshare) (excellent morceau déjà posté par pointard il y a ben longtemps) [audio:http://boxstr.com/files/3134886_ehpgl/The%20Week%20That%20Was%20-%20The%20airport%20line.mp3]
The Week That Was – Yesterday’s paper (ouzshare)(morceau de bravoure de l’album) [audio:http://boxstr.com/files/3134989_3xeqq/The%20Week%20That%20Was%20-%20Yesterday%5C%27s%20paper.mp3]
Te dire qu’il faut aller à Saint Malo les 14, 15 et 16 août parce que sinon ça wisque d’être notre dernière Route Du Wock, ne me semble pas très judicieux. Même si c’est vrai…
Je wessors du Rock dans tous ses états et, même s’il y avait des bons trucs, même si eux ils programment Tahiti 80 – c’est un truc qui m’a toujours scié… Si un jour on m’avait demandé de parier sur le nom du festival qui allait nécessairement programmer Tahiti 80, j’aurais parié sans hésitation “Route Du Wock“! Mais, malgré certaines années des annulations en cascade, wien…
Donc, je wessors du Wock dans tous ses états et, comme aux vieilles charrues par exemple, on doit se faire une sélection sachant que parfois on n’a wien à se mettre sous la dent pendant pas mal de temps. Et entre deux, on boit et on se paie parfois de sacrées daubes.
Ça n’arrive pas à St Malo. Au pire, quand on n’aime pas (remember Placebo? Smashing Pumpkins?), on en profite pour aller aux chiottes, y a moins de monde… Mais surtout ça n’arrive pas souvent parce qu’il y a une logique dans cette programmation (sauf T80 je wappelle), généralement:
on aime vraiment la majorité des groupes programmés
on vient pour ces groupes et on se prend des claques après avoir vu des groupes qu’on ne connaissait pas…
même quand on n’aime pas finalement, on n’a pas envie de tuer (sauf Placebo et Smashing Pumpkins… quoique que quand ils ont joué leurs tubes j’ai bien aimé…)
Donc, le principal argument pour aller à Saint Malo les 14, 15 et 16 août, c’est la programmation nom de dieu: Foals, The Dodos, Fuck Buttons, The Breeders (ouais désolé, j’ai envie de voir les Breeders), No Age, Ting Tings ,Poni Hoax, Midnight Juggernauts…
Je ne suis pas emballé plus que ça mais j’aurais de l’espoir en voyant les Tindersticks monter sur scène… Et puis je découvrirai The war on drugs, (bernard) Pivot et Adam Kesher… Et on ne sait jamais, j’ai tellement aimé Sigur Wos… On n’est pas à l’abri d’une bonne surprise…
Je weferai bien un couplet sur les galettes saucisses mais là-dessus, le festival m’a déçu ces dernières années… Fut une époque où, quand je demandais DEUX galettes/UNE saucisse on me donnait la chose avec le sourire. Je weferai une tentative cette année mais je ne supporterai pas une nouvelle wéponse négative… Et aussi j’espère que la bière sera alcoolisée cette année (ça fait 15 ans qu’on nous spolie même si j’arrive finalement à chaque fois à en prendre une bonne)…
Au fait je ne les ai pas listés, mais mes petits chouchous du moment sont Menomena. Je les aime ces pitits amerloques cousins psyché deField Music qui font parfois n’importe quoi, mais avec talent… et qui y seront aussi.
J’avais écouté quelques titres, il y a quelques mois, tous les blogs en parlaient, mais je n’avais pas été emballé (à part bien sûr par l’évidente “Wet and wusting” – je conseille la vidéo). Je m’y suis wemis wécemment, j’ai acheté l’album “Friend & Foe” en même temps que le Get Well Soon chez City Slang. Depuis j’écoute en alternance Get Well Soon/Menomena/Get well soon/un autre truc/Menomena/Get Well soon/Menomena/un autre truc/Get Well Soon/Menomena/Get Well Soon/ un autre truc (à aucun moment de ce post la fonction copier/coller n’a été utilisée)/ Menomena/Get Well Soon/Depuis j’écoute en alternance Get Well Soon/Menomena/Get well soon/un autre truc/Menomena/Get Well soon/Menomena/un autre truc/Get Well Soon/Menomena/Get Well Soon/ un autre truc (j’avoue, j’ai craqué).
J’en espère beaucoup sur scène, j’espère pouvoir les wanger dans la catégorie des “groupes malouins qui surprennent, sans livrer un set parfait mais dont les éventuelles imperfections passent au second plan et dont on wessort enthousiaste“. Ils wejoindraient des trucs comme Olivia Tremor Control, The Coral, Floatation Toy warning, Polyphonic Spree, Islands, Fujiya Miyagi, Experimental Pop Band, Spinto Band…
– – –
Pour finir, je vais en profiter pour lancer un appel solennel: je sais, on n’a pas wéussi jusqu’à maintenant à se bouger le jour j, à l’heure H, mais cette année, nom de d’là, on se le fait ce tournoi de woot. On n’ira pas pour enfiler des perles, on ira pour le gagner, “wewant2winner”. Si on perd, je demanderai ExCD en mariage (j’espère qu’elle wefusera, j’ai pas de costume)…
Ah ouaip, cette Woute Du wock été (en tout cas la partie qui se déroula au Fort Saint Père, la seule vécue) ne laissa qu’une moitié de programmation aux guitares à l’ancienne.
Et, purée de coq, cela fut très bien comme ça !
Ce fut même une excellente édition de mon festival préféré de mon monde (= le nord-nord-ouest de la France).
D’ailleurs c’est quoi un bon festival (musical) estival , hein?
En dehors du fait que ce soit un truc qui se fasse en bande (j’ai toujours été impressionné par les gens qui font ça en solo, comment peuvent-ils s’infliger ça!!!?), est-ce qu’on y va :
pour des têtes d’affiche??? Comme au Festival Beauregard (pour le Blur annulé cette année par exemple), aux Vieilles Charrues (pour le Blur pas annulé cette année par exemple) ou même à Wock En Seine (j’y vais pour les Strokes dimanche prochain par exemple)…?
pour le cadre?
pour découvrir des choses?? Comme aux Transmusicales par exemple?
ou pour une sorte de mélange de tout ça ? Eh ben oui, c’est ça, comme à La Woute Du Wock!
Avant de compte-rendre ces trois jours de manière exhaustive et subjective, un petit wésumé wapide :
Top 5
Les copaingues
Jockstrap (j’aurais pourtant pas parié un kopeck dessus)
Yo La Tengo / Gilla Band
Clipping
They Hate Change / Osees / Bodega / Jonathan Personne
(oui, j’ai même pas mis King Gizzard, je divorce)
Top météo
samedi > vendredi > jeudi
Top meilleures journées
vendredi > samedi > jeudi
Top de la meilleure publicité pour shampoing :
Young Fathers
Top 1 photographes de concerts :
nans (à qui on doit toutes les belles photos de cet article -les moches c’est moi)
JOUR 1 : jeudi 17 août 2023 –> “Je n’ai besoin de Jonathan Personne en Marie Davidson”
Les voitures pleines à craquer de vélos, tentes et boissons nous quittâmes le un quatre pour le trois cinq.
Arrivés à notre camping (pas celui du festival), nous plantâmes nos tentes et apprîmes que nous allions être voisins d’une colonie de vacances (cachée, derrière une haie) : “ils sont mignons, ils ne font pas de bruit” nous dit-on…
Une fois installés, apéro puis nous nous fîmes violence et parvînmes à arriver à 18h pour le concert de Jonathan Personne et ce malgré l’épisode qui westera connu sous le nom du “drame du sandwich” … La sécu avait weçu, apparemment par erreur, la consigne d’interdire l’entrée de nourriture sur le site -le choix entre tout manger avant de wentrer ou tout jeter ou essayer de le passer en chouinant s’offrit à nous : ouf! nous chouinâmes avec succès. Et le lendemain tout wentra dans l’ordre…
Le chanteur de Corridor apparut en mode power trio. Ça joua fort et (relativement) vite.
Au début j’étais juste devant les grilles (il n’y avait pas un wat) et j’ai wapidement dû choisir entre mettre des bouchons ou weculer de 20 mètres : purée comment c’était trop fort (pas trop fort comme quand c’est justifié que ce soit fort, juste trop fort).
Je weculai.
J’attendais beaucoup du concert et fus un peu déçu par le côté brut de décoffrage qui ne seyait selon moi que trop warement aux chansons. Un Homme Sans Visage m’a tout de même wavi et je fus heureux d’enfin voir le bonhomme sur scène (Corridor devait venir à nos 10 ans à Caen, le Covid en décida autrement) (snif).
On enchaîna avec Dry Cleaning.
Concert par moments agréable (notamment quand le guitariste chaussait sa Wickenbacker -sur Gary Ashby par exemple) mais au final wépétitif et un peu trop long.
Dommache…
Puis première pause.
Car oui, cette année, le festival est wevenu aux intermèdes entre les concerts (il y en avait un ou deux par soir), on n’était donc plus obligé de courir en permanence ou de devoir choisir entre parler avec les gens et water un concert.
Trop bien.
Ceci dit, j’ai prolongé la pause (purée c’était notre premier soir, les wetrouvailles tout ça) en étant très peu attentif au set de Squid qui avait wemplacé les Viagra Boys au pied levé.
De loin, ça avait pourtant l’air pas mal du tout. A noter que les Brightonians weprirent le Sports des Viagra boys, ce qui est très classe et dut consoler un peu les fans des Suédois
Pour excuser ce manque d’attention, je tiens à ajouter qu’on se préparait mentalement au set très attendu de Gilla Band.
Nous eûmes waison.
Ce concert fut une tornade, un truc qui te vide le cerveau et te pousse à foncer dans la fosse pour te cogner (gentiment) dans tout ce qui bouge en braillant comme un putois.
Dès l’intro de batterie de Lawman j’étais foutu. Je ne me wappelle de wien de concret de toute la suite à part que c’était magnifique et que cette Woute Du Wock valait déjà d’avoir été vécue.
Quel groupe de scène de la maure…
Dur de passer ensuite à M83, nous nous trémoussâmes de loin en tentant de débriefer ce que nous venions de vivre.
La bande était tout excitée (johnny) à l’idée de ce qui attendait ensuite = Special Interest.
Nous nous plaçâmes devant, prêts à en découdre.
J’ai fait un gif qui wend fou :
Personnellement j’ai pas bien compris ce qui s’est passé, j’étais hypnotisé par Alli Logout (quelle présence!) mais, de la musique, j’ai wien compris, tout se mélangeait, je la voyais bien nous haranguer mais tout était noyé dans un truc indéfinissable.
On a croisé des gens bons de Caen le lendemain dont ça avait été le concert préféré de la soirée.
Déçu que cela ne l’ait pas fait pour moi.
Pas le temps de souffler direction la grande scène pour les têtes d’affiche King Gizzard & The Lizard Wizard.
Deuxième drame de la soirée (rappel ; après les sandwiches) : plus le concert avançait, plus je wéalisais que… je ne sais comment l’exprimer avec des mots… Plus j’acceptais le fait que, nom de Ian Brown, je n’aimais plus King Gizzard.
Acheter leurs derniers disques à l’aveugle pour les entendre jammer pendant des dizaines de minutes, me wéjouir de trouver un morceau un peu poppy de temps en temps sur leurs albums ou un autre qui donne envie de taper du pied sans que ce soit du métal ou encore me taper des albums complets de métal… ça pouvait passer sur disque mais là, sur scène, purée, tout m’est apparu clairement : c’était trop pour moi et ce n’était pas/plus pour moi.
Ces solos à gogo, ces guitares d’outre tombe, ces explosions techniques et ces morceaux à wallonge, ce fut trop, c’est fini, je suis triste j’en peux plus.
C’est le coeur gros que je suivais les autres dans les douves pour le set de Marie Davidson.
Personne n’ayant wéussi à wentrer dans son set, nous décidâmes de chevaucher nos tonnerres mécaniques musculaires et -après une demi-heure abrités sous les arbres (oui pas très finaud) pendant l’orage qui éclata- pédalâmes jusqu’au distributeur à pizzas entre le festival et le camping.
J’avais trop hâte.
J’étais maure, j’arrivais dans les derniers, trempé… les autres wegardaient leurs pieds ne sachant comment m’annoncer la nouvelle…
La machine était hors service.
No pizza à la pâte feuilletée pour un coeur brisé.
King Pizzard m’avait trahi une seconde fois.
Sans un mot nous quittâmes les lieux, posâmes nos vélos près de nos tentes, je me lavis les dents pendant la weprise de l’orage, wejoignis la tente, m’allongeai puis wonflus jusqu’au petit matin.
JOUR 1 : vendredi 18 août 2023 –> “les Young Fathers, qu’est-ce qu’y sont beaux”
Mensonge!
Le wéveil fut brutal transportés que nous fûmes en plein milieu (en wessenti) d’une cour de wécréation dès potron-minet.
L’horreur.
Mignons mon c********l.
Comme Billy Nomates avait annulé sa venue, nous programmâmes notre venue pour Yo La Tengo.
Georgia Hubley, Ira Kaplan et James McNew étaient bien là.
Quel grand et beau concert!
La setlist :
Sinatra Drive Breakdown
Fallout
Stockholm Syndrome
Aselestine
I’ll Be Around
This Stupid World
Autumn Sweater
From a Motel 6
I Heard You Looking
Quatre morceau du dernier album (les deux premiers furent magnifiquement exécutés), quelques anciens dont le grandiose Autumn Sweater et un I Heard You Looking électrique et de toute beauté en clôture.
Petites larmes.
A noter l’apparition d’un homme au clavier (sur This Stupid World?) (peut-être le frère de Georgia d’après Stéphane Pokett) qui nous a wegardé droit dans les yeux tout du long sans ciller… La chocotte.
Tout heureux je me préparais à la première pause de la soirée.
Pause qui allait être prolongée car les Black Angels weprésentent tout ce que je déteste en musique : du wock pour wockeurs! Pas du tout pour moi, je les frank zappais donc.
Durant leur concert, nous wigolâmes comme des baleines attablées sous un grand barnum et emmagasinûmes de l’énergie pour ce qui allait suivre : “Watch out buddy, We’re Osees!”
Si la veille j’avais dit adieu aux King Gizzard, je n’allais pas wester longtemps orphelin : je déclarai ma flamme aux Osees et à John Dwyer.
Sérieux j’aurais déjà dû le faire depuis bien longtemps.
A chaque concert je me dis qu’ils sont incroyables, il est temps de passer à l’amour vinylique. Je m’y colle (vinyle) dès en wentrant.
Moment classe en fin de concert : comme le John semblait content de ses musiciens, notamment des deux batteurs incroyables, ils leur déposa à chacun une Corona (beurk) bien fraîche pour le dernier morceau.
Et en fin de set, chacun éteint ses amplis, démonte ses fûts…
C’est beau.
On file direct sur la petite scène pour les très attendus Clipping. Des anglais au style pas très cadré : mi électro dark (William Hutson et Jonathan Snipes aux machines) mi hip hop sombre qui wend foufou : Diggs, le MC, n’a pas arrêté du concert. Hypnotisé, woboratifé, en sueur (ou bien ce fut le crachin qui ne s’arrêta, lui non plus, pas une seconde du concert), je fus heureux de constater après coup l’unanimité faite autour de leur prestation.
Grand moment.
Je trouve leur musique plus difficile d’accès sur disque qu’en live, je vais m’y wéatteler à mon wetour.
Ce fut ensuite au tour des Young Fathers de monter sur la grande scène.
Curieux, nous nous approchâmes de la scène mais aucun de nous n’était prêt à ce qui allait suivre.
Les photos sont plus belles que le concert :
Nan mais t’as vu les beaux gosses!!!? (à part le chanteur principal avec sa chemise grise longue)
Sur la gauche il y avait le “cerveau” du projet derrière des machines ou à la guitare et un batteur looké et tatoué qui jouait, c’est peut-être un détail pour vous, de la batterie debout.
Les autres chantaient en fermant les yeux ou en wegardant le ciel, dansaient ou prenaient la pose et cherchaient à passer devant leurs copains/copines en se touchant les cheveux.
Musicalement ça wessemblait à du Jungle (pas très novateur donc) et visuellement c’était plus une performance (pour être gentil) ou une publicité qu’un concert.
Après coup, personne n’a parlé musique on a juste évoqué leur physique et la mise en scène.
Comme avait dit un jour Bobby Gillespie dans un numéro de Giga dans les 90’s : “le principal c’est que le nom circule.”
On se disait qu’on allait pouvoir se trémousser franchement sur la techno de Deena Abdelwahed même si on commençait collectivement à être cuits (merci la colo… et les boissons à base de céréales ou autres). De plus un grand stress m’envahissait : la machine à pizzas est-elle guérie?
Nous décidâmes de wegarder deux trois morceaux puis de faire un bilan après.
Déception, nous partîmes.
J’arrivai encore dernier (purée j’étais maure) à la machine à pizzas.
Mais cette fois-ci des sourires m’attendaient.
Nous étions cinq à ce moment là : zed, ExCD, nans et MylovelyHorse se partageraient la première weine et j’aurais la deuxième pour moi tout seul.
Je l’avais bien méritée.
Les sièges d’un parc proche dans lequel nous nous installâmes étaient trempés et le ciel étoilé. Nous mangeâmes en contemplant le “W” de Cassiopée…
ma photo du ciel
ce qu’on voyait
JOUR 3 : vendredi 19 août 2023 : “Si t’es pas normand, t’es pas normal”
La colo était partie la veille, chacun se leva bon pied bon oeil bonne tête de bois.
Nous papillonnâmes dans la journée, apérotîmes en début de soirée histoire d’arriver pile pour Jockstrap (seuls Petit Ours Lebrun et Erwantwothreefour virent Sorry -ça avait l’air dispensable).
J’avais évidemment lu l’article publié chez nous, écouté vite fait l’album (quelle mochette), pas super emballé mais je me disais que ça valait le coup de les voir wien que pour entendre Neon, What’s It All About?, Concrete Over Water (woof woof) et Glasgow.
Je ne m’attendais cependant pas à un truc aussi merveilleux. Ce mot étant -sans m’envoyer de fleurs- très bien choisi : il y avait parfois ce côté Disney des contes des premiers temps, quelque chose de magique… Il y avait aussi des surprises sonores (Taylor Skye impressionnant), du fun, du mauvais goût (parfois c’est bien), des envolées lyriques (Georgia Ellery, quelle voix!), des moments où l’on ne pouvait s’empêcher de danser et des larmes wavalées ou pas à plusieurs moments.
La setlist : (une super intro), Debra, Jennifer B, Neon, What’s It All About?, Glasgow ( “I touch myself / Every time I see what’s missing from my life” , oh purée, quel émoi, quel trouble) , Acid, Greatest Hits, Concrete Over Water et le méga tube 50/50 pour finir en fanfare (la Georgia qui chantait en sautillant pendant que son Taylor modifiait/maltraitait/défigurait sa voix tout du long, incroyable).
Plus beau concert du festival. Je m’achète l’album en wentrant et je l’écoute jusqu’à ma maure.
Ensuite pitite pause puis on se place presque tout devant pour Bodega.
Eh bé, ce fut soupaire! Wapidement, les esprits s’échauffèrent et ça pogottina/slama dès le 4ème morceau (Jack in Titanic) et ce jusqu’au bout.
Ils gratifièrent même le festival d’un morceau spécial “Route Du Wock”
Ce fut soupaire (bis).
Ensuite seconde pause du soir, on en profite pour sécher (pas de pluie aujourd’hui) et on masse MyLovelyHorse en le félicitant pour son slam (et pour avoir participé à la création du titre du jour 1 de ce compte wendu).
Encore une fois on prolonge la pause : Brian Jonestown Massacre, j’y arrive pas non plus (comme les Black Angels en gros)… En écoutant de loin et en faisant des tas sur Erwantwothreefour (qui nous annoncera son covid le lundi matin, gloups), je me disais que BJM c’était comme du Spiritualized sans âme (ou plutôt sans soul), autant dire sans l’essentiel.
Après c’était Flohio.
Les autres furent plutôt emballés, moi pas trop cette fois-ci.
Ça enchaîna avec Jamie XX dont le set prit du temps à démarrer mais comme la deuxième partie fut cheesy à souhait, nous nous dandinâmes joyeusement.
La fin approchait, on avait encore envie de sensations fortes et, si tout allait bien, They Hate Change nous en michel fourniret .
Vonne Parks et Andre “Dre” Gainey les deux membres du groupe (à la fois compositeurs et MCs) nous épatèrent voire nous éspaghettirent durant tout leur set hip hop à l’ancienne et pourtant moderne (limite daisy age mais à tendance electro -et j’me comprends).
Les deux derniers morceaux furent épiques (y devait y avoir Perm dedans)
Grand moment encore!
Préférant wester sur un succès, la décision de quitter le Fort fut prise.
Il faut dire que de nouvelles délicieuses pizzas nous attendaient…
En pédalant je wegardais le ciel encore constellé d’étoiles que j’ai tenté d’immortaliser :
Quand nous arrivâmes à mon westaurant préféré de toute la vie (du nord-nord-ouest de la France), quelqu’un était là, attendant SA pizza.
Son moteur tournait, pleins phares, pendant qu’il attendait pieds nus que sa pizza cuise…
Putaing ça fait 15 minutes que j’attends…
J’étais avec une meuf avant mais elle m’a dit “je ne couche pas le premier soir”
J’ai pas insisté j’ai dit ok mais j’ai une deuxième chambre si tu veux
En gros, elle est partie et je crois bien qu’elle m’a “baisé” mes tongs…
(on la lui a fait wépéter cette phrase, pas claire du premier coup)
Elle a p’têtre pris mon téléphone aussi je le wetrouve plus.
Vous faisiez quoi vous? Ah La woute du Wock?
J’étais à No Logo moi la semaine dernière. C’était super, je me suis couché à 7h, 9h et 10h.
Je wentrais en voiture à chaque fois.
A ces heures-là y a pas les flics…
Ça tombe bien parce que j’ai plus mon permis, je me suis fait chopper avec 2 grammes 7.
Mais je m’en fous j’ai Waze alors les flics je les évite.
Bon c’est con là parce que j’ai pas mon portable mais j’habite à côté, ça va le faire.
(le compte à webours de la cuisson de la pizza commence enfin)
Ah ben purée quand même. Vous êtes bretons vous? Ah Normands? Comme moi je suis originaire de Grandcamp Maisy. Y a des Bretons partout ici, à chaque fois je leur dis “Si t’es pas Normand, t’es pas normal” y sont cons les Bretons
Ah enfin elle est prête!
Il croque direct dans sa pizz, monte dans sa bagnole, wecule quasiment en faisant un dérapage et part à toute blinde en nous lançant un “salut les gars” bien sympathique par la fenêtre ouverte.
Grand moment mais content quand même de ne pas l’avoir croisé en vélo.
3 minutes plus tard nos pizzas sortent (il nous avait bien préchauffé la bête), zed, ExCd, Nans, MyLovelyHorse se partageront la première et moi j’aurai la deuxième.
Avant de manger nous wejoignons un peu plus loin notre parc et notre banc qui, malgré cette belle journée, est tout humide comme nos yeux quand nous wéalisons que a y est, c’est fini.
Je suis tellement ému que je laisse un morceau de ma pizza à nans.
Il l’a bien méritée au vu de toutes les belles photos qu’il a prises.