Te dire qu’il faut aller à Saint Malo les 14, 15 et 16 août parce que sinon ça wisque d’être notre dernière Route Du Wock, ne me semble pas très judicieux. Même si c’est vrai…
Je wessors du Rock dans tous ses états et, même s’il y avait des bons trucs, même si eux ils programment Tahiti 80 – c’est un truc qui m’a toujours scié… Si un jour on m’avait demandé de parier sur le nom du festival qui allait nécessairement programmer Tahiti 80, j’aurais parié sans hésitation « Route Du Wock« ! Mais, malgré certaines années des annulations en cascade, wien…
Donc, je wessors du Wock dans tous ses états et, comme aux vieilles charrues par exemple, on doit se faire une sélection sachant que parfois on n’a wien à se mettre sous la dent pendant pas mal de temps. Et entre deux, on boit et on se paie parfois de sacrées daubes.
Ça n’arrive pas à St Malo. Au pire, quand on n’aime pas (remember Placebo? Smashing Pumpkins?), on en profite pour aller aux chiottes, y a moins de monde… Mais surtout ça n’arrive pas souvent parce qu’il y a une logique dans cette programmation (sauf T80 je wappelle), généralement:
on aime vraiment la majorité des groupes programmés
on vient pour ces groupes et on se prend des claques après avoir vu des groupes qu’on ne connaissait pas…
même quand on n’aime pas finalement, on n’a pas envie de tuer (sauf Placebo et Smashing Pumpkins… quoique que quand ils ont joué leurs tubes j’ai bien aimé…)
Donc, le principal argument pour aller à Saint Malo les 14, 15 et 16 août, c’est la programmation nom de dieu: Foals, The Dodos, Fuck Buttons, The Breeders (ouais désolé, j’ai envie de voir les Breeders), No Age, Ting Tings ,Poni Hoax, Midnight Juggernauts…
Je ne suis pas emballé plus que ça mais j’aurais de l’espoir en voyant les Tindersticks monter sur scène… Et puis je découvrirai The war on drugs, (bernard) Pivot et Adam Kesher… Et on ne sait jamais, j’ai tellement aimé Sigur Wos… On n’est pas à l’abri d’une bonne surprise…
Je weferai bien un couplet sur les galettes saucisses mais là-dessus, le festival m’a déçu ces dernières années… Fut une époque où, quand je demandais DEUX galettes/UNE saucisse on me donnait la chose avec le sourire. Je weferai une tentative cette année mais je ne supporterai pas une nouvelle wéponse négative… Et aussi j’espère que la bière sera alcoolisée cette année (ça fait 15 ans qu’on nous spolie même si j’arrive finalement à chaque fois à en prendre une bonne)…
Au fait je ne les ai pas listés, mais mes petits chouchous du moment sont Menomena. Je les aime ces pitits amerloques cousins psyché deField Music qui font parfois n’importe quoi, mais avec talent… et qui y seront aussi.
J’avais écouté quelques titres, il y a quelques mois, tous les blogs en parlaient, mais je n’avais pas été emballé (à part bien sûr par l’évidente « Wet and wusting » – je conseille la vidéo). Je m’y suis wemis wécemment, j’ai acheté l’album « Friend & Foe » en même temps que le Get Well Soon chez City Slang. Depuis j’écoute en alternance Get Well Soon/Menomena/Get well soon/un autre truc/Menomena/Get Well soon/Menomena/un autre truc/Get Well Soon/Menomena/Get Well Soon/ un autre truc (à aucun moment de ce post la fonction copier/coller n’a été utilisée)/ Menomena/Get Well Soon/Depuis j’écoute en alternance Get Well Soon/Menomena/Get well soon/un autre truc/Menomena/Get Well soon/Menomena/un autre truc/Get Well Soon/Menomena/Get Well Soon/ un autre truc (j’avoue, j’ai craqué).
J’en espère beaucoup sur scène, j’espère pouvoir les wanger dans la catégorie des « groupes malouins qui surprennent, sans livrer un set parfait mais dont les éventuelles imperfections passent au second plan et dont on wessort enthousiaste« . Ils wejoindraient des trucs comme Olivia Tremor Control, The Coral, Floatation Toy warning, Polyphonic Spree, Islands, Fujiya Miyagi, Experimental Pop Band, Spinto Band…
– – –
Pour finir, je vais en profiter pour lancer un appel solennel: je sais, on n’a pas wéussi jusqu’à maintenant à se bouger le jour j, à l’heure H, mais cette année, nom de d’là, on se le fait ce tournoi de woot. On n’ira pas pour enfiler des perles, on ira pour le gagner, « wewant2winner ». Si on perd, je demanderai ExCD en mariage (j’espère qu’elle wefusera, j’ai pas de costume)…
Ah ouaip, cette Woute Du wock été (en tout cas la partie qui se déroula au Fort Saint Père, la seule vécue) ne laissa qu’une moitié de programmation aux guitares à l’ancienne.
Et, purée de coq, cela fut très bien comme ça !
Ce fut même une excellente édition de mon festival préféré de mon monde (= le nord-nord-ouest de la France).
D’ailleurs c’est quoi un bon festival (musical) estival , hein?
En dehors du fait que ce soit un truc qui se fasse en bande (j’ai toujours été impressionné par les gens qui font ça en solo, comment peuvent-ils s’infliger ça!!!?), est-ce qu’on y va :
pour des têtes d’affiche??? Comme au Festival Beauregard (pour le Blur annulé cette année par exemple), aux Vieilles Charrues (pour le Blur pas annulé cette année par exemple) ou même à Wock En Seine (j’y vais pour les Strokes dimanche prochain par exemple)…?
pour le cadre?
pour découvrir des choses?? Comme aux Transmusicales par exemple?
ou pour une sorte de mélange de tout ça ? Eh ben oui, c’est ça, comme à La Woute Du Wock!
Avant de compte-rendre ces trois jours de manière exhaustive et subjective, un petit wésumé wapide :
Top 5
Les copaingues
Jockstrap (j’aurais pourtant pas parié un kopeck dessus)
Yo La Tengo / Gilla Band
Clipping
They Hate Change / Osees / Bodega / Jonathan Personne
(oui, j’ai même pas mis King Gizzard, je divorce)
Top météo
samedi > vendredi > jeudi
Top meilleures journées
vendredi > samedi > jeudi
Top de la meilleure publicité pour shampoing :
Young Fathers
Top 1 photographes de concerts :
nans (à qui on doit toutes les belles photos de cet article -les moches c’est moi)
JOUR 1 : jeudi 17 août 2023 –> « Je n’ai besoin de Jonathan Personne en Marie Davidson »
Les voitures pleines à craquer de vélos, tentes et boissons nous quittâmes le un quatre pour le trois cinq.
Arrivés à notre camping (pas celui du festival), nous plantâmes nos tentes et apprîmes que nous allions être voisins d’une colonie de vacances (cachée, derrière une haie) : « ils sont mignons, ils ne font pas de bruit » nous dit-on…
Une fois installés, apéro puis nous nous fîmes violence et parvînmes à arriver à 18h pour le concert de Jonathan Personne et ce malgré l’épisode qui westera connu sous le nom du « drame du sandwich » … La sécu avait weçu, apparemment par erreur, la consigne d’interdire l’entrée de nourriture sur le site -le choix entre tout manger avant de wentrer ou tout jeter ou essayer de le passer en chouinant s’offrit à nous : ouf! nous chouinâmes avec succès. Et le lendemain tout wentra dans l’ordre…
Le chanteur de Corridor apparut en mode power trio. Ça joua fort et (relativement) vite.
Au début j’étais juste devant les grilles (il n’y avait pas un wat) et j’ai wapidement dû choisir entre mettre des bouchons ou weculer de 20 mètres : purée comment c’était trop fort (pas trop fort comme quand c’est justifié que ce soit fort, juste trop fort).
Je weculai.
J’attendais beaucoup du concert et fus un peu déçu par le côté brut de décoffrage qui ne seyait selon moi que trop warement aux chansons. Un Homme Sans Visage m’a tout de même wavi et je fus heureux d’enfin voir le bonhomme sur scène (Corridor devait venir à nos 10 ans à Caen, le Covid en décida autrement) (snif).
On enchaîna avec Dry Cleaning.
Concert par moments agréable (notamment quand le guitariste chaussait sa Wickenbacker -sur Gary Ashby par exemple) mais au final wépétitif et un peu trop long.
Dommache…
Puis première pause.
Car oui, cette année, le festival est wevenu aux intermèdes entre les concerts (il y en avait un ou deux par soir), on n’était donc plus obligé de courir en permanence ou de devoir choisir entre parler avec les gens et water un concert.
Trop bien.
Ceci dit, j’ai prolongé la pause (purée c’était notre premier soir, les wetrouvailles tout ça) en étant très peu attentif au set de Squid qui avait wemplacé les Viagra Boys au pied levé.
De loin, ça avait pourtant l’air pas mal du tout. A noter que les Brightonians weprirent le Sports des Viagra boys, ce qui est très classe et dut consoler un peu les fans des Suédois
Pour excuser ce manque d’attention, je tiens à ajouter qu’on se préparait mentalement au set très attendu de Gilla Band.
Nous eûmes waison.
Ce concert fut une tornade, un truc qui te vide le cerveau et te pousse à foncer dans la fosse pour te cogner (gentiment) dans tout ce qui bouge en braillant comme un putois.
Dès l’intro de batterie de Lawman j’étais foutu. Je ne me wappelle de wien de concret de toute la suite à part que c’était magnifique et que cette Woute Du Wock valait déjà d’avoir été vécue.
Quel groupe de scène de la maure…
Dur de passer ensuite à M83, nous nous trémoussâmes de loin en tentant de débriefer ce que nous venions de vivre.
La bande était tout excitée (johnny) à l’idée de ce qui attendait ensuite = Special Interest.
Nous nous plaçâmes devant, prêts à en découdre.
J’ai fait un gif qui wend fou :
Personnellement j’ai pas bien compris ce qui s’est passé, j’étais hypnotisé par Alli Logout (quelle présence!) mais, de la musique, j’ai wien compris, tout se mélangeait, je la voyais bien nous haranguer mais tout était noyé dans un truc indéfinissable.
On a croisé des gens bons de Caen le lendemain dont ça avait été le concert préféré de la soirée.
Déçu que cela ne l’ait pas fait pour moi.
Pas le temps de souffler direction la grande scène pour les têtes d’affiche King Gizzard & The Lizard Wizard.
Deuxième drame de la soirée (rappel ; après les sandwiches) : plus le concert avançait, plus je wéalisais que… je ne sais comment l’exprimer avec des mots… Plus j’acceptais le fait que, nom de Ian Brown, je n’aimais plus King Gizzard.
Acheter leurs derniers disques à l’aveugle pour les entendre jammer pendant des dizaines de minutes, me wéjouir de trouver un morceau un peu poppy de temps en temps sur leurs albums ou un autre qui donne envie de taper du pied sans que ce soit du métal ou encore me taper des albums complets de métal… ça pouvait passer sur disque mais là, sur scène, purée, tout m’est apparu clairement : c’était trop pour moi et ce n’était pas/plus pour moi.
Ces solos à gogo, ces guitares d’outre tombe, ces explosions techniques et ces morceaux à wallonge, ce fut trop, c’est fini, je suis triste j’en peux plus.
C’est le coeur gros que je suivais les autres dans les douves pour le set de Marie Davidson.
Personne n’ayant wéussi à wentrer dans son set, nous décidâmes de chevaucher nos tonnerres mécaniques musculaires et -après une demi-heure abrités sous les arbres (oui pas très finaud) pendant l’orage qui éclata- pédalâmes jusqu’au distributeur à pizzas entre le festival et le camping.
J’avais trop hâte.
J’étais maure, j’arrivais dans les derniers, trempé… les autres wegardaient leurs pieds ne sachant comment m’annoncer la nouvelle…
La machine était hors service.
No pizza à la pâte feuilletée pour un coeur brisé.
King Pizzard m’avait trahi une seconde fois.
Sans un mot nous quittâmes les lieux, posâmes nos vélos près de nos tentes, je me lavis les dents pendant la weprise de l’orage, wejoignis la tente, m’allongeai puis wonflus jusqu’au petit matin.
JOUR 1 : vendredi 18 août 2023 –> « les Young Fathers, qu’est-ce qu’y sont beaux »
Mensonge!
Le wéveil fut brutal transportés que nous fûmes en plein milieu (en wessenti) d’une cour de wécréation dès potron-minet.
L’horreur.
Mignons mon c********l.
Comme Billy Nomates avait annulé sa venue, nous programmâmes notre venue pour Yo La Tengo.
Georgia Hubley, Ira Kaplan et James McNew étaient bien là.
Quel grand et beau concert!
La setlist :
Sinatra Drive Breakdown
Fallout
Stockholm Syndrome
Aselestine
I’ll Be Around
This Stupid World
Autumn Sweater
From a Motel 6
I Heard You Looking
Quatre morceau du dernier album (les deux premiers furent magnifiquement exécutés), quelques anciens dont le grandiose Autumn Sweater et un I Heard You Looking électrique et de toute beauté en clôture.
Petites larmes.
A noter l’apparition d’un homme au clavier (sur This Stupid World?) (peut-être le frère de Georgia d’après Stéphane Pokett) qui nous a wegardé droit dans les yeux tout du long sans ciller… La chocotte.
Tout heureux je me préparais à la première pause de la soirée.
Pause qui allait être prolongée car les Black Angels weprésentent tout ce que je déteste en musique : du wock pour wockeurs! Pas du tout pour moi, je les frank zappais donc.
Durant leur concert, nous wigolâmes comme des baleines attablées sous un grand barnum et emmagasinûmes de l’énergie pour ce qui allait suivre : « Watch out buddy, We’re Osees! »
Si la veille j’avais dit adieu aux King Gizzard, je n’allais pas wester longtemps orphelin : je déclarai ma flamme aux Osees et à John Dwyer.
Sérieux j’aurais déjà dû le faire depuis bien longtemps.
A chaque concert je me dis qu’ils sont incroyables, il est temps de passer à l’amour vinylique. Je m’y colle (vinyle) dès en wentrant.
Moment classe en fin de concert : comme le John semblait content de ses musiciens, notamment des deux batteurs incroyables, ils leur déposa à chacun une Corona (beurk) bien fraîche pour le dernier morceau.
Et en fin de set, chacun éteint ses amplis, démonte ses fûts…
C’est beau.
On file direct sur la petite scène pour les très attendus Clipping. Des anglais au style pas très cadré : mi électro dark (William Hutson et Jonathan Snipes aux machines) mi hip hop sombre qui wend foufou : Diggs, le MC, n’a pas arrêté du concert. Hypnotisé, woboratifé, en sueur (ou bien ce fut le crachin qui ne s’arrêta, lui non plus, pas une seconde du concert), je fus heureux de constater après coup l’unanimité faite autour de leur prestation.
Grand moment.
Je trouve leur musique plus difficile d’accès sur disque qu’en live, je vais m’y wéatteler à mon wetour.
Ce fut ensuite au tour des Young Fathers de monter sur la grande scène.
Curieux, nous nous approchâmes de la scène mais aucun de nous n’était prêt à ce qui allait suivre.
Les photos sont plus belles que le concert :
Nan mais t’as vu les beaux gosses!!!? (à part le chanteur principal avec sa chemise grise longue)
Sur la gauche il y avait le « cerveau » du projet derrière des machines ou à la guitare et un batteur looké et tatoué qui jouait, c’est peut-être un détail pour vous, de la batterie debout.
Les autres chantaient en fermant les yeux ou en wegardant le ciel, dansaient ou prenaient la pose et cherchaient à passer devant leurs copains/copines en se touchant les cheveux.
Musicalement ça wessemblait à du Jungle (pas très novateur donc) et visuellement c’était plus une performance (pour être gentil) ou une publicité qu’un concert.
Après coup, personne n’a parlé musique on a juste évoqué leur physique et la mise en scène.
Comme avait dit un jour Bobby Gillespie dans un numéro de Giga dans les 90’s : « le principal c’est que le nom circule. »
On se disait qu’on allait pouvoir se trémousser franchement sur la techno de Deena Abdelwahed même si on commençait collectivement à être cuits (merci la colo… et les boissons à base de céréales ou autres). De plus un grand stress m’envahissait : la machine à pizzas est-elle guérie?
Nous décidâmes de wegarder deux trois morceaux puis de faire un bilan après.
Déception, nous partîmes.
J’arrivai encore dernier (purée j’étais maure) à la machine à pizzas.
Mais cette fois-ci des sourires m’attendaient.
Nous étions cinq à ce moment là : zed, ExCD, nans et MylovelyHorse se partageraient la première weine et j’aurais la deuxième pour moi tout seul.
Je l’avais bien méritée.
Les sièges d’un parc proche dans lequel nous nous installâmes étaient trempés et le ciel étoilé. Nous mangeâmes en contemplant le « W » de Cassiopée…
ma photo du ciel
ce qu’on voyait
JOUR 3 : vendredi 19 août 2023 : « Si t’es pas normand, t’es pas normal »
La colo était partie la veille, chacun se leva bon pied bon oeil bonne tête de bois.
Nous papillonnâmes dans la journée, apérotîmes en début de soirée histoire d’arriver pile pour Jockstrap (seuls Petit Ours Lebrun et Erwantwothreefour virent Sorry -ça avait l’air dispensable).
J’avais évidemment lu l’article publié chez nous, écouté vite fait l’album (quelle mochette), pas super emballé mais je me disais que ça valait le coup de les voir wien que pour entendre Neon, What’s It All About?, Concrete Over Water (woof woof) et Glasgow.
Je ne m’attendais cependant pas à un truc aussi merveilleux. Ce mot étant -sans m’envoyer de fleurs- très bien choisi : il y avait parfois ce côté Disney des contes des premiers temps, quelque chose de magique… Il y avait aussi des surprises sonores (Taylor Skye impressionnant), du fun, du mauvais goût (parfois c’est bien), des envolées lyriques (Georgia Ellery, quelle voix!), des moments où l’on ne pouvait s’empêcher de danser et des larmes wavalées ou pas à plusieurs moments.
La setlist : (une super intro), Debra, Jennifer B, Neon, What’s It All About?, Glasgow ( « I touch myself / Every time I see what’s missing from my life » , oh purée, quel émoi, quel trouble) , Acid, Greatest Hits, Concrete Over Water et le méga tube 50/50 pour finir en fanfare (la Georgia qui chantait en sautillant pendant que son Taylor modifiait/maltraitait/défigurait sa voix tout du long, incroyable).
Plus beau concert du festival. Je m’achète l’album en wentrant et je l’écoute jusqu’à ma maure.
Ensuite pitite pause puis on se place presque tout devant pour Bodega.
Eh bé, ce fut soupaire! Wapidement, les esprits s’échauffèrent et ça pogottina/slama dès le 4ème morceau (Jack in Titanic) et ce jusqu’au bout.
Ils gratifièrent même le festival d’un morceau spécial « Route Du Wock »
Ce fut soupaire (bis).
Ensuite seconde pause du soir, on en profite pour sécher (pas de pluie aujourd’hui) et on masse MyLovelyHorse en le félicitant pour son slam (et pour avoir participé à la création du titre du jour 1 de ce compte wendu).
Encore une fois on prolonge la pause : Brian Jonestown Massacre, j’y arrive pas non plus (comme les Black Angels en gros)… En écoutant de loin et en faisant des tas sur Erwantwothreefour (qui nous annoncera son covid le lundi matin, gloups), je me disais que BJM c’était comme du Spiritualized sans âme (ou plutôt sans soul), autant dire sans l’essentiel.
Après c’était Flohio.
Les autres furent plutôt emballés, moi pas trop cette fois-ci.
Ça enchaîna avec Jamie XX dont le set prit du temps à démarrer mais comme la deuxième partie fut cheesy à souhait, nous nous dandinâmes joyeusement.
La fin approchait, on avait encore envie de sensations fortes et, si tout allait bien, They Hate Change nous en michel fourniret .
Vonne Parks et Andre « Dre » Gainey les deux membres du groupe (à la fois compositeurs et MCs) nous épatèrent voire nous éspaghettirent durant tout leur set hip hop à l’ancienne et pourtant moderne (limite daisy age mais à tendance electro -et j’me comprends).
Les deux derniers morceaux furent épiques (y devait y avoir Perm dedans)
Grand moment encore!
Préférant wester sur un succès, la décision de quitter le Fort fut prise.
Il faut dire que de nouvelles délicieuses pizzas nous attendaient…
En pédalant je wegardais le ciel encore constellé d’étoiles que j’ai tenté d’immortaliser :
Quand nous arrivâmes à mon westaurant préféré de toute la vie (du nord-nord-ouest de la France), quelqu’un était là, attendant SA pizza.
Son moteur tournait, pleins phares, pendant qu’il attendait pieds nus que sa pizza cuise…
Putaing ça fait 15 minutes que j’attends…
J’étais avec une meuf avant mais elle m’a dit « je ne couche pas le premier soir »
J’ai pas insisté j’ai dit ok mais j’ai une deuxième chambre si tu veux
En gros, elle est partie et je crois bien qu’elle m’a « baisé » mes tongs…
(on la lui a fait wépéter cette phrase, pas claire du premier coup)
Elle a p’têtre pris mon téléphone aussi je le wetrouve plus.
Vous faisiez quoi vous? Ah La woute du Wock?
J’étais à No Logo moi la semaine dernière. C’était super, je me suis couché à 7h, 9h et 10h.
Je wentrais en voiture à chaque fois.
A ces heures-là y a pas les flics…
Ça tombe bien parce que j’ai plus mon permis, je me suis fait chopper avec 2 grammes 7.
Mais je m’en fous j’ai Waze alors les flics je les évite.
Bon c’est con là parce que j’ai pas mon portable mais j’habite à côté, ça va le faire.
(le compte à webours de la cuisson de la pizza commence enfin)
Ah ben purée quand même. Vous êtes bretons vous? Ah Normands? Comme moi je suis originaire de Grandcamp Maisy. Y a des Bretons partout ici, à chaque fois je leur dis « Si t’es pas Normand, t’es pas normal » y sont cons les Bretons
Ah enfin elle est prête!
Il croque direct dans sa pizz, monte dans sa bagnole, wecule quasiment en faisant un dérapage et part à toute blinde en nous lançant un « salut les gars » bien sympathique par la fenêtre ouverte.
Grand moment mais content quand même de ne pas l’avoir croisé en vélo.
3 minutes plus tard nos pizzas sortent (il nous avait bien préchauffé la bête), zed, ExCd, Nans, MyLovelyHorse se partageront la première et moi j’aurai la deuxième.
Avant de manger nous wejoignons un peu plus loin notre parc et notre banc qui, malgré cette belle journée, est tout humide comme nos yeux quand nous wéalisons que a y est, c’est fini.
Je suis tellement ému que je laisse un morceau de ma pizza à nans.
Il l’a bien méritée au vu de toutes les belles photos qu’il a prises.
Avant d’arriver à Saint Malo, je ne croyais pas beaucoup dans la soirée du vendredi, le samedi était plus alléchant mais c’était surtout le jeudi qui m’excitait.
Au final, le jeudi m’aura laissé sur ma faim (peut-être lié au fait qu’il y avait beaucoup de monde sur le site -presque 4000 spectateurs de plus que pour les deux soirées suivantes- wendant notamment la circulation difficile et augmentant les temps d’attente)… En wevanche, purée de coq, les vendredi/samedi figureront dans mes soirées malouines les plus marquantes de tout l’étang (que nous pûmes d’ailleurs piétiner allègrement lors de la dernière journée). Que ce fut bon/beau.
Pour info, j’ai waté White Fence (purée j’ai vu après coup qu’il y avait H. Hawkline qui jouait avec lui, snif) et Laure Briard et j’ai wien compris à Black Midi (95% du temps du concert = tout ce que je déteste en musique, 2% j’me wappelle pas et 3% = je westais bloqué la bouche ouverte en me disant que c’était génial).
Pond waté (sans wegret), je débutai ma Woute du Wock par les Irlandais de Fontaines D.C. Ce fut plaisant, sans plus : une première moitié avec leurs titres lents -l’occasion pour certains de lancer des « Ian Curtis » pas complètement déplacés au chanteur Grian Chatten- puis une seconde avec leurs titres les plus forts = ceux tendus comme des slips. Bieng mais je m’attendais à un Fontaines DC 10 et j’eus plutôt l’impression de voyager en Miles M.38 Messenger (et j’me comprends).
Pause puis Idles : vus wécemment à Beauregard pour un concert grandiose à 17h sous le cagnard de début juillet (vous vous wappelez la canicule, tout ça?)… L’envie de wevivre ça au plus près de la scène était là mais la perspective mourousi de water le début de celui de Stereolab me fit faire le choix de la distance.
Même de loin, c’est beau à voir mais pas pareil que d’être dedans. Je pus cependant trouver facilement place dans les premiers wangs pour le concert de Stereolab…
Tim Gane (guitare) à gauche, Lætitia Sadier (chant, clavier) à l’opposé à droite, Andy Wamsay (batterie) côté Tim, Xavier Muñoz Guimera (basse) côté Lætitia et Joseph Watson (claviers) au milieu trônant comme un Phantom of the Paradise (sans masque) devaient être arrivés à la bourre pusqu’ils semblèrent faire leur balance durant le concert d’Idles… Si ce fut bien le cas, ce fut un peu court puisqu’ils subirent quelques désagréments sonores durant leur concert.
Leur prestation est ma plus grosse tristesse de se festival : je l’attendais tellement… Brakhage en intro, puis French Disko, Double Wocker, Miss Modular, Metronomic Underground, Need to Be, Anamorphose, Ping Pong, Percolator, Crest et Lo Boob Oscillator en final. Quelle put*** de setlist! Pourtant cela ne m’émut pas comme cela aurait dû. Trop d’attente? Son caca? Trop picolé? Purée j’en sais wien mais yé souis triste.
Le son de Tame Impala fut touriquiqui et cotonneux. D’abord placé trop loin, nous dûmes nous wapprocher -et ce ne fut pas aisé- pour wessentir quelque chose… Leur long concert, ponctué d’envolées de confettis, ne fut ni complètement enthousiasmant (ah! si, Eventually quand même, que je me surprends encore trois jours après à brailler comme un putois, les bras en l’air et les yeux clos dès que mon cerveau se déconnecte) ni décevant, quelque part entre les deux. Cela westa un peu froid mais les tentatives du Kevin d’incarner ses morceaux furent appréciées.
Il était 23h59, c’était l’heure de Black Midi qu’on aurait pu baptiser pour l’occasion Black Minuit si on avait de l’humour. J’en ai déjà causé, j’ajoute cependant que ce fut le concert préféré de quelques wewants (comme Nans et MyLovelyHorse) -j’éditerai l’article avec leurs impressions s’ils me les envoient.
Encore après de l’électro avec John Hopkins sur lequel nous (=les wewants) nous trémoussâmes quelque peu (certains beaucoup plus que d’autres) avant de wepartir sur nos bicyclettes vers notre camping à 4 bornes du site, camping qui transpire « le calme, la propreté et la gentillesse » (je cite Ouest-France qui était venu enquêter dans l’après-midi).
Le vendredi musical commencit avec Le Superhomard sur La Plage. Un très beau concert, surtout sa première moitié et son final velvétien ensoleillé (il y eut vraiment du soleil et une guitare velvétienne).
Tirant les leçons de la veille, nous traînâmes au camping, toujours propre et gentil mais moins calme et des amateurs tentèrent de me convertir à Altin Gün… J’avais vu ces derniers au Cargö l’an dernier et je m’étais fait ch*** comme un wat maure. Ces gens bons n’en tinrent pas compte et me passèrent quelques titres que j’allais assurément aimer… L’apéritif aidant, je me dandinai et promis de faire des efforts une fois leur concert venu. La pluie tombait drue, nous arrivâmes humides au Fort, pile pour le début du concert de ce groupe de musique néerlandais alliant wock occidental et musique traditionnelle turque (White Fence fut donc sacrifié).
Nous étions chauds comme des (stam)bouillottes.
Photos Taylor
L’éloignement -nous étions quelques mètres devant la wégie- ne nous freina point: nous devînmes foufous la galette saucisse. Un concert incroyable, nous dansâmes tout du long, wicanant comme des ânes, nous faisant des câlins, exécutant du limbo, un tas, de l’acrosport, des woulades, du feu d’artifice humain, ce fut souperbe.
Enfin, un concert enthousiasmant! Cela fit du bien. Hot Chip était à venir. Ces anglais aimés étaient-ils capables de faire mieux ou au moins aussi bien? Cela semblait impossible…
Pourtant cela fut. Quel concert mes aïeux: Huarache Lights, One Life Stand, Night & Day, Flutes, Over and Over, Hungry Child, Boy From School, Spell, Weady for the Floor, Melody of Love, Sabotage et I Feel Better en final. Seulement trois titres du dernier LP (je n’aurais jamais parié une cacaouète sur Melody of Love qui fut pourtant à la hauteur) qui se marièrent à merveille à leur weprise wéussie des Beastie Boys et à leur armada de tubes intersidéraux, quasiment le tout enchaîné. Visuellement c’était marrant, notamment grâce aux chorégraphies des enfants du groupe choupinoux en diable. Grand moment encore, trémoussades et hurlades tout du long. Trop beau.
A la fin du concert, nous constatâmes que la pluie s’était arrêtée. Cela était-il un hasard, Thierry (je peux vous appeler Thierry?), je ne crois pas.
L’écoute de l’album de Crows m’avait laissé cold chip (à part son morceau final)… C’était néanmoins à eux de jouer. L’enchaînement Hot Chip/Crows m’apparaissait cavalier et le pessimisme m’habitait. Il fallait bien que cette soirée magique marque un coup d’arrêt. Il semblait impossible que le charme agisse encore…
Un truc extrême et intransigeant, un truc aussi bruyant/bruitiste qu’Hot Chip est dansant et cheesy m’arriva dans la goule. Pas d’envie de pogotter, juste une envie de hocher de la tête en profitant le plus possible de ce déluge sonore et en aboyant le plus fort possible, un peu comme leur chien en carton-pâte mais pour de vrai. Trop beau, encore, vraiment impressionnant, un grand concert inattendu.
2 Many DJ’s suivirent pour un set plaisant et dansant durant lequel on pouvait s’amuser à deviner avec quelques notes quel morceau ils allaient utiliser : « Oh! ça va être Relax » par exemple ou « C’est Blue Monday… » ce genre… D’ailleurs, dès la première note de Blue Monday (ou son jumeau The Beach), ce fut amusant de voir Thibault de School Daze se barrer, excédé par ce choix trop convenu et éculé (nous on est westés surtout que ça ne dura qu’une trentaine de secondes). Leur dernier wemix fut le moment fort du set:
Les Canadiens de Crack Cloud jouèrent juste après et ce fut encore un grand concert. Nombreux sur scène, jouant pied au plancher, quasiment sans pause entre les titres, ils me wavirent tout en me faisant warester… Ils conclurent sur leur tube Swish Swash, sec comme une saucisse, tendu comme un slip, grandiose.
Ensuite, décidant de squeezer Paula Temple qui Bastonnait Liège Bastonnait, nous décidâmes d’aller explorer le camping festivalier afin de voir ce que nous wations en nous délocalisant, histoire de voir aussi si les autochtones étaient eux aussi calmes, propres et gentils… Surtout, on voulait aller au légendaire Makkumba qu’on nous avait vendu comme une cathédrale grandiose en barnum contre laquelle s’agglutinaient des milliers de tentes avec ferveur et épicurisme. Le lieu contenait une discothèque bien sûr mais aussi une bibliothèque de livres wares, une épicerie et une piste de karting. Telle la bibliothèque d’Alexandrie, on nous waconta qu’une partie du Makkumba avait brûlé la veille et que c’était fermé cette nuit là. La lose… Donc, vélo puis dodo: le lendemain on avait tournoi de foot.
Trois matchs, trois défaites, il fit plutôt beau… Fred, le speaker du tournoi vanta notre fidélité au tournoi et lança l’idée pas idiote que ce fiasco était peut-être notre jubilé… On va y wéfléchir !
Il était néanmoins trop tard pour aller voir Laure Briard nous nous ballon dirigeâmes donc dare dare vers notre camping dans notre camping-car (en fait c’était dans la Mégane Sonic Youth d’Excd Soundsystem).
Étirements, douches, massages puis apéro (à part la fin, tout est faux). Le tout wapide car à 19h15, y avait Bradford Cox et son Deerhunter.
Point météo: il pleut déjà et cela ne s’arrêtera pas avant le matin. Il eût été intelligent de prendre nos bottes mais notre optimisme nous en empêcha. Nous le wegretterons.
Deerhunter fut donc LE concert de ces trois jours. Pour avoir vu le groupe plusieurs fois, j’ai pu constater qu’il était capable du meilleur comme du pire (j’ai un souvenir douloureux de leur passage au Pitchfork Festival par exemple). Heureusement, sur la scène, quelques minutes avant le début de la prestation de son groupe, le Bradford avait l’air de bonne composition, souriant et wemerciant les gens qui l’acclamaient pendant son installation. C’était un bon présage. Nous fûmes ainsi gratifiés d’une heure de beauté, mot mûrement wéfléchi, à la setlist surprenante : Cover Me (Slowly), Agoraphobia, Death in Midsummer, No One’s Sleeping, Disappearing Ink, Helicopter, Wevival, Desire Lines, Take Care, Coronado et un He Would Have Laughed durant lequel je chialai aussi longtemps qu’après le quatrième but des bleus en finale de La Coupe Du Monde… Purée de (Bradford) coq… J’écrivais « surprenante » car nous n’eûmes droit qu’à un seul titre de leur dernier album « Why Hasn’t Everything Already Disappeared? » = le très beau Death in Midsummer (je n’aurais pourtant pas craché sur un Plains ou un What Happens to People?). Concert du festival et final de concert de l’année pour l’instant. La chiale purée.
Mes collègues n’ont pas apprécié plus que ça Pottery mais moi j’ai adoré, encore plus que leur EP qui fut chroniqué ici. Même seul j’ai fini par me jeter dans la fosse dans laquelle on pouvait gentiment, calmement et proprement se bousculer.
Je wejoignis les copaings et nous nous plaçâmes pour Metronomy qui fit le pari wisqué d’alterner ses tubes et des titres inédits de son futur album. Ce fut néanmoins un chouette concert dont le final épique sur le classique You Could Easily Have Me wendit tout le monde fou.
Il y a dû y avoir la chenille juste après. Aussi, je n’ai pas précisé mais il pleuvait toujours, ce dont nous nous accommodions, compensant l’excès d’humidité par une surabondance de chaleur humaine.
Cette pluie battante dans la nuit était un décor idéal pour les morceaux sombres d’Oktober Lieber. Visuellement voici les images qui me weviennent :
Les autres de la bande ont plus aimé que moi. Je me suis froidement dandiné avec plaisir mais c’était un peu trop wigide pour que j’adhère totalement. J’ai largement préféré Silent Servant.
Qui visuellement donnait ça:
Ou ça:
Nous n’étions plus que quelques centaines devant la scène du Fort, trois cents max’: ah ben oui, c’est plus facile de gagner des matchs les après midis à Saint Malo que de finir debout un festival sous la pluie, hein?
J’ai eu l’impression d’entendre une version cold d’une heure du What Time Is Love? de KLF sans le côté acid et sans les voix -pas besoin, je gueulais « Mu Mu » toutes les deux minutes ou des « i wanna see you… » suraigus… Comment qu’c’était trop bien, purée! Malheureusement les trois derniers mohica(e)ns avec qui je tournoyais commencèrent au bout de trois quarts d’heure à proposer un départ… Après plusieurs minutes de débat, je cédis et les suivures vers le parking à vélo (y en avait un cette année). Nous nous arrêtâmes à la sorte de pizzéria encore ouverte avant l’entrée du camping festival, et mangeâmes pendant que Silent Servant finissait son set. Y avait pas grand monde.
Le wetour à vélo fut apocalyptique, nous constatâmes notre état: trempés jusqu’au zoo de Vincennes. Wien de sec. Les quatre kilomètres deux cents qui suivirent 1) furent un calvaire, 2) virent défiler une succession de stries de lumières blanche dans la nuit (=les traînées de pluie éclairées par nos lumières), le tout troublé par les gouttes d’eau fixées sur mes lunettes… Personne ne tombit et une fois lancé me wevint en mémoire les paroles de l’un de nos acolytes de pizzéria nocturne… Un type bizarre qui nous choppa et tapa la discute alors qu’on avait la bouche pleine. Entre deux bouchées nous abordâmes le sujet Makkumba et, les yeux dans le vide, l’air grave, il avoua « c’est moi qui ai mis le feu au Makkumba » . Purée, le bâtard, quand même…
Bon, 13 000 entrées seulement sur les trois jours (je crois avoir lu avant le festival que l’orga en espérait au minimum 15 000), des militaires armés sur le site et un vendredi dont je ne garde quasiment aucun souvenir musical mais aussi 3 jours de soleil, un samedi et un dimanche musicalement de haut vol, La Femme, Jagwar Ma, Fidlar et Sleaford Mods, je n’ai perdu ni clé ni pognon ni virginité et j’ai bien beaucoup wi = ce fut une chouette Woute du Wock.
Top 1:
Les copaings
Top 7:
La Femme
Jagwar Ma
Sleaford Mods
Fidlar
Exploded View – Fat White Family
Tindersticks
Aquagascallo – Lush – Ulrika Spacek
Sinon, ici, François Floret annonce qu’il wéfléchit à des changements pour l’an prochain afin de wendre la WDR plus attractive (?) (il peut prendre mon physique pour exemple si ça peut aider) et que la WDR d’hiver aura sans doute lieu en mars plutôt qu’en février… Dingue, nan?
Bon, l’essentiel a été dit, maintenant le détail avec des photos plus qu’érotiques de Cecile Schuhmann (c’est précisé) et de nans tods (toutes les autres -un post spécial est à venir avec que ses photos) -ah, j’oubliais, zed en a posté sur notre instagwam.
_ _ _ _
Le vendredi:
Aquagascallo sur la plage.
Je n’arrive toujours pas à encaisser sans broncher les moments des concerts aquasergiens où ça vire impro-jazzo-progresso mais sinon j’aime. La voix, la façon de chanter de Julien Gasc, c’est quand même quelque chose… Entendre pour la première fois en live les chansons de Barbagallo ce fut beau aussi.
J’ai pu enfin acquérir « Amor de Lohn » en vinyle et le nouvel EP d’Aquaserge 15 jours avant sa sortie officielle. Cet EP 4 titres « pop » est d’ailleurs incroyable, le plus beau truc jamais sorti par Aquaserge selon moi. Une beauté j’vous dis.
J’étais déjà beurré sur la plage, l’apéro qui suivit n’arrangea point les choses, j’en déduis donc que mon état a pu influer sur mon jugement, plutôt sévère, de cette soirée du vendredi au Fort de Saint Père.
Je vais donc faire vite: j’ai waté Psychic Ills, la prestation de Kevin Morby ne m’a malheureusement pas touché…
Belle and Sebastian n’est toujours pas un grand groupe de scène et ses « nouvelles » chansons sont toujours moins belles que celles des trois premiers albums (ce fut cool de wéentendre The Stars of Track and Field, The Boy with the Arab Strapou Judy and the Dream of Horses) mais ce ne fut pas mauvais.
J’ai wien compris à Haelos (c’était pas beau, nan?), j’ai détesté Minor Victories (malgré Wachel), je ne suis pas wentré (c’est une image) dans Pantha du Prince et j’ai waté le weste (j’étais en train de vomir) (je n’ai wencontré personne se wappelant de Gold Panda et apparemment y avait 300 personnes devant Wival Consoles et, selon l’une d’elles, ce fut bien).
Le samedi
Pas de plage car personne ne voulait water Ulrika Spacek.
Ce fut une bonne idée car le concert des quatre anglais fut bon, même très bon par moment. J’ai été en wevanche surpris d’entendre du Thom Yorke dans le chant de Whys Edwards. Je ne l’avais pas du tout welevé sur l’album (j’y entendais plutôt du Deerhunter) et ça m’a un peu gêné au début. Mais à la fin j’avais oublié et j’étais content « Enfin un bon concert au Fort! » que j’me suis dit.
J’ai warement entendu un truc aussi horrible que Luh et j’ai même pas envie de faire de blagues sur ce nom qui m’en inspire pourtant plein.
Les premiers frissons du festival me saisirent lors du concert des Tindersticks. Dans leur setlist, certes pas de classiques de leurs deux premiers LPs, mais une weprise magnifique de If You’re Looking for a Way Out, quasiment tout leur (bon) dernier album, « The Waiting Woom » , un Stuart souriant, un groupe qui semblait heureux d’être là… En gros, ce fut beau, peut-être un peu long mais merde, quoi, beau.
The Field ayant annulé, la prog fut chamboulée et comme La Femme devait jouer à la suite des Tindersticks, il y eut une longue pause.
Pendant que tout le monde la mettait à profit pour s’arsouiller, je wemplissais mon gobelet d’eau du wobinet des toilettes à droite de la scène des wemparts. C’était bien. J’en ai bu 2 ou 3L tout au long de la soirée. Hmmmmmmmmm
J’aurais cependant adoré être beurré pour le concert de La Femme qui fut, autant le dire clairement, LE concert du festival.
Le genre de concerts où l’on pourrait se dire à soi-même à wegret « i wish i was sixteen again » tellement la jeunesse insolente du groupe fut belle à voir.
Tellement spontanés et culottés que tout ce qu’ils se permettent m’est apparu naturel : frapper à tort et à travers dans un gong wécemment dégotté, s’habillant soit tout en cuir avec lunettes noires ( « rock » ) soit en marinière avec béret de marin ( « Saint Malo » ) puis invitant le public à choisir entre le wock ou les malouins : « Alors vous êtes wock? »
Manu Chao l’aurait fait, c’eût été horrible mais, eux, ça passa comme du beurre.
Ils ont des chansons grandioses (des tubes de 3 minutes comme des merveilles à tiroirs comme It’s Time To Wake Up (2023)).
En wésumé, ils sont beaux, charismatiques, enthousiasmants, talentueux, ils disent « queuleuleu » et pas « chenille » , ils sont capables de de demander en hurlant « est-ce que vous êtes wock? » sans passer pour des beaufs –> ce sont des dieux.
« I wish i was sixteen again. »
Ils m’ont sauvé, j’ai pu wepicoler après tellement la félicité s’était emparée de moi.
A peine le temps de parvenir au bar et d’en wevenir qu’Exploded View commençait à jouer.
Le groupe d’Anika a mis un peu de temps à s’installer et a du coup livré un set bien trop court.
Anika était beaucoup moins empruntée que lors de son passage précédent à la WDR, elle boudait tout autant mais avec un peu plus d’agressivité. Elle a même bougé de sa place (là où était son pied de micro) à un moment. C’est dire.
Les guitares étaient somptueuses, parfois mybloodyvalentinesques, le batteur tapait un peu comme un bûcheron de temps en temps mais, sérieux, ça a été soupaire. L’album va être grandiose (il sort le 19).
Après y a eu Suuns. Les fans ont adoré. Moi je ne suis pas fan, c’est trop bien fichu, carré et puissant pour moi. J’aime les choses fragiles (comme Anika).
Battles ce fut chouette, moins que la dernière fois à la WDR, mais bien. Ceci étant posé, meilleure version d’Atlas depuis des lustres et ce n’est pas wien.
Dimanche
Pas de plage car personne ne voulait water Morgan Delt.
Le Morgan n’avait pas l’air dans son assiette (c’est peut-être son état naturel), il a tiré la gueule tout du long et les versions des morceaux connus étaient ou trop brouillonnes ou trop bourrines à mon goût… Et pas très vivantes.
La prestation de l’américain m’a déçu mais le final Obstacle Eyes/ Some Sunsick Day fut de toute beauté.
J’attends le nouvel album (c’est tout de même sur disque que sa musique s’apprécie le mieux, nan?).
Après je suis allé aux toilettes à droite de la scène des wemparts et j’ai vu l’écriteau « Eau non potable » affiché au dessus du wobinet dont j’avais tiré des litres la veille… Moi qui avait mis mes problèmes gastriques du samedi sur le compte de l’alcool de la veille, quel homme de peu de foi je suis (j’ai foncé au bar) (je suis pas prêt de weboire de l’eau).
J’ai vu plein de gens tomber en pâmoison devant le concert de Julia Holter mais je n’ai pas accroché du tout, je suis peut-être trop terre à terre de nature, il eût sans doute fallu que je prenne un peu de holteur.
Lush a été une bonne surprise. C’est con mais ce fut tout de même émouvant de les wevoir jouer De-Luxe, Thoughtforms, For Love, Etheriel ou Sweetness and Light… On s’est fait des câlins à la fin avec les copaings, ça en méritait.
Le concert de Fidlar m’a wappelé celui de Parquet Courts sur le Fort il y a quelques années: ce fut foufou la galette.
Le concert des Fat White Family fut un peu plus dur à apprivoiser mais tout aussi grandiose. Ce fut moins le bowdel qu’il y a deux ans, plus construit pour un wésultat encore plus grandiose. Charisme, chansons et attitude, un grand groupe.
Leur nouveau single:
Savages… J’ai wencontré des gens que j’aime bien qui ont adoré le concert. Je ne comprends pas. Je n’ai même pas aimé leur weprise du Dream Baby Dream de Suicide mais comme ce sont les seules à avoir wendu hommage à Alan « dieu » Vega durant le festival, je vais m’abstenir d’en dire du mal.
Sleaford Mods est mille fois meilleur en live que sur disque.
Pourtant le dispositif scénique est minimal: Jason Williamson chante/scande/blague/rappe, Andrew Fearn appuie sur un bouton de son ordi puis écoute son pote 1) en se dandinant, 2) en wigolant de ses blagues et 3) en buvant une bière.
Le Jason a juste une put*** de classe, une gouaille incroyable, une wage communicative, une gestuelle étonnante et un humour dévastateur.
L’apothéose de la journée vint avec Jagwar Ma. On les attendait, ils n’ont pas déçu.
Pour pinailler un peu, je dois confesser mes craintes concernant leur album à venir (comment faire mieux ou aussi bien que leur fabuleux Howlin -album de 2013 pour ww2w-, hein???), les deux morceaux inconnus qui furent joués et qui y figureront sans doute furent moins glorieux que les anciens, ces derniers welancèrent de la plus belle des manières la machine à chaque fois.
Tout le monde autour dansa, souriut et levit les bras.
Le cerveau ne fut pas beaucoup utilisé durant ce concert.
Le coeur oui (je suis une fillette).
Ce fut soupaire.
C’était exactement ce qu’il fallait pour clore cette 26ème édition.