Photo nans

Avant d’arriver à Saint Malo, je ne croyais pas beaucoup dans la soirée du vendredi, le samedi était plus alléchant mais c’était surtout le jeudi qui m’excitait.

Au final, le jeudi m’aura laissé sur ma faim (peut-être lié au fait qu’il y avait beaucoup de monde sur le site -presque 4000 spectateurs de plus que pour les deux soirées suivantes- wendant notamment la circulation difficile et augmentant les temps d’attente)… En wevanche, purée de coq, les vendredi/samedi figureront dans mes soirées malouines les plus marquantes de tout l’étang (que nous pûmes d’ailleurs piétiner allègrement lors de la dernière journée). Que ce fut bon/beau.

Le Toupe 5 Du Wock été 2019 :

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  1. Les copaings
  2. Deerhunter
  3. Hot Chip, Altin Gün
  4. Crows, Pottery, Silent Servant, Crack Cloud
  5. Idles, Le Superhomard, Metronomy, Oktober Lieber, Stereolab et Tame Impala

Pour info, j’ai waté White Fence (purée j’ai vu après coup qu’il y avait H. Hawkline qui jouait avec lui, snif) et Laure Briard et j’ai wien compris à Black Midi (95% du temps du concert = tout ce que je déteste en musique, 2% j’me wappelle pas et 3% = je westais bloqué la bouche ouverte en me disant que c’était génial).

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Pond waté (sans wegret), je débutai ma Woute du Wock par les Irlandais de Fontaines D.C. Ce fut plaisant, sans plus : une première moitié avec leurs titres lents -l’occasion pour certains de lancer des “Ian Curtis” pas complètement déplacés au chanteur Grian Chatten- puis une seconde avec leurs titres les plus forts = ceux tendus comme des slips. Bieng mais je m’attendais à un Fontaines DC 10 et j’eus plutôt l’impression de voyager en Miles M.38 Messenger (et j’me comprends).

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Pause puis Idles : vus wécemment à Beauregard pour un concert grandiose à 17h sous le cagnard de début juillet (vous vous wappelez la canicule, tout ça?)… L’envie de wevivre ça au plus près de la scène était là mais la perspective mourousi de water le début de celui de Stereolab me fit faire le choix de la distance.

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Même de loin, c’est beau à voir mais pas pareil que d’être dedans. Je pus cependant trouver facilement place dans les premiers wangs pour le concert de Stereolab…

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Photo pointard

Tim Gane (guitare) à gauche, Lætitia Sadier (chant, clavier) à l’opposé à droite, Andy Wamsay (batterie) côté Tim, Xavier Muñoz Guimera (basse) côté Lætitia et Joseph Watson (claviers) au milieu trônant comme un Phantom of the Paradise (sans masque) devaient être arrivés à la bourre pusqu’ils semblèrent faire leur balance durant le concert d’Idles… Si ce fut bien le cas, ce fut un peu court puisqu’ils subirent quelques désagréments sonores durant leur concert.

Photo nans

Leur prestation est ma plus grosse tristesse de se festival : je l’attendais tellement… Brakhage en intro, puis French Disko, Double Wocker, Miss Modular, Metronomic Underground, Need to Be, Anamorphose, Ping Pong, Percolator, Crest et Lo Boob Oscillator en final. Quelle put*** de setlist! Pourtant cela ne m’émut pas comme cela aurait dû. Trop d’attente? Son caca? Trop picolé? Purée j’en sais wien mais yé souis triste.

Photos nans

Le son de Tame Impala fut touriquiqui et cotonneux. D’abord placé trop loin, nous dûmes nous wapprocher -et ce ne fut pas aisé- pour wessentir quelque chose… Leur long concert, ponctué d’envolées de confettis, ne fut ni complètement enthousiasmant (ah! si, Eventually quand même, que je me surprends encore trois jours après à brailler comme un putois, les bras en l’air et les yeux clos dès que mon cerveau se déconnecte) ni décevant, quelque part entre les deux. Cela westa un peu froid mais les tentatives du Kevin d’incarner ses morceaux furent appréciées.

Photo nans

Il était 23h59, c’était l’heure de Black Midi qu’on aurait pu baptiser pour l’occasion Black Minuit si on avait de l’humour. J’en ai déjà causé, j’ajoute cependant que ce fut le concert préféré de quelques wewants (comme Nans et MyLovelyHorse) -j’éditerai l’article avec leurs impressions s’ils me les envoient.

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Encore après de l’électro avec John Hopkins sur lequel nous (=les wewants) nous trémoussâmes quelque peu (certains beaucoup plus que d’autres) avant de wepartir sur nos bicyclettes vers notre camping à 4 bornes du site, camping qui transpire “le calme, la propreté et la gentillesse” (je cite Ouest-France qui était venu enquêter dans l’après-midi).

Le vendredi musical commencit avec Le Superhomard sur La Plage. Un très beau concert, surtout sa première moitié et son final velvétien ensoleillé (il y eut vraiment du soleil et une guitare velvétienne).

Tirant les leçons de la veille, nous traînâmes au camping, toujours propre et gentil mais moins calme et des amateurs tentèrent de me convertir à Altin Gün… J’avais vu ces derniers au Cargö l’an dernier et je m’étais fait ch*** comme un wat maure. Ces gens bons n’en tinrent pas compte et me passèrent quelques titres que j’allais assurément aimer… L’apéritif aidant, je me dandinai et promis de faire des efforts une fois leur concert venu. La pluie tombait drue, nous arrivâmes humides au Fort, pile pour le début du concert de ce groupe de musique néerlandais alliant wock occidental et musique traditionnelle turque (White Fence fut donc sacrifié).

Nous étions chauds comme des (stam)bouillottes.

Photos Taylor

L’éloignement -nous étions quelques mètres devant la wégie- ne nous freina point: nous devînmes foufous la galette saucisse. Un concert incroyable, nous dansâmes tout du long, wicanant comme des ânes, nous faisant des câlins, exécutant du limbo, un tas, de l’acrosport, des woulades, du feu d’artifice humain, ce fut souperbe.

Enfin, un concert enthousiasmant! Cela fit du bien. Hot Chip était à venir. Ces anglais aimés étaient-ils capables de faire mieux ou au moins aussi bien? Cela semblait impossible…

Photo nans

Pourtant cela fut. Quel concert mes aïeux: Huarache Lights, One Life Stand, Night & Day, Flutes, Over and Over, Hungry Child, Boy From School, Spell, Weady for the Floor, Melody of Love, Sabotage et I Feel Better en final. Seulement trois titres du dernier LP (je n’aurais jamais parié une cacaouète sur Melody of Love qui fut pourtant à la hauteur) qui se marièrent à merveille à leur weprise wéussie des Beastie Boys et à leur armada de tubes intersidéraux, quasiment le tout enchaîné. Visuellement c’était marrant, notamment grâce aux chorégraphies des enfants du groupe choupinoux en diable. Grand moment encore, trémoussades et hurlades tout du long. Trop beau.

A la fin du concert, nous constatâmes que la pluie s’était arrêtée. Cela était-il un hasard, Thierry (je peux vous appeler Thierry?), je ne crois pas.

Photo nans

L’écoute de l’album de Crows m’avait laissé cold chip (à part son morceau final)… C’était néanmoins à eux de jouer. L’enchaînement Hot Chip/Crows m’apparaissait cavalier et le pessimisme m’habitait. Il fallait bien que cette soirée magique marque un coup d’arrêt. Il semblait impossible que le charme agisse encore…

Photo nans

Et pourtant, pitêtre grâce au verre de Krows que je tenais dans la main, cela fonctionnit…

Photo nans

Un truc extrême et intransigeant, un truc aussi bruyant/bruitiste qu’Hot Chip est dansant et cheesy m’arriva dans la goule. Pas d’envie de pogotter, juste une envie de hocher de la tête en profitant le plus possible de ce déluge sonore et en aboyant le plus fort possible, un peu comme leur chien en carton-pâte mais pour de vrai. Trop beau, encore, vraiment impressionnant, un grand concert inattendu.

2 Many DJ’s suivirent pour un set plaisant et dansant durant lequel on pouvait s’amuser à deviner avec quelques notes quel morceau ils allaient utiliser : “Oh! ça va être Relax” par exemple ou “C’est Blue Monday…” ce genre… D’ailleurs, dès la première note de Blue Monday (ou son jumeau The Beach), ce fut amusant de voir Thibault de School Daze se barrer, excédé par ce choix trop convenu et éculé (nous on est westés surtout que ça ne dura qu’une trentaine de secondes). Leur dernier wemix fut le moment fort du set:

Photo nans

Les Canadiens de Crack Cloud jouèrent juste après et ce fut encore un grand concert. Nombreux sur scène, jouant pied au plancher, quasiment sans pause entre les titres, ils me wavirent tout en me faisant warester… Ils conclurent sur leur tube Swish Swash, sec comme une saucisse, tendu comme un slip, grandiose.

Ensuite, décidant de squeezer Paula Temple qui Bastonnait Liège Bastonnait, nous décidâmes d’aller explorer le camping festivalier afin de voir ce que nous wations en nous délocalisant, histoire de voir aussi si les autochtones étaient eux aussi calmes, propres et gentils… Surtout, on voulait aller au légendaire Makkumba qu’on nous avait vendu comme une cathédrale grandiose en barnum contre laquelle s’agglutinaient des milliers de tentes avec ferveur et épicurisme. Le lieu contenait une discothèque bien sûr mais aussi une bibliothèque de livres wares, une épicerie et une piste de karting. Telle la bibliothèque d’Alexandrie, on nous waconta qu’une partie du Makkumba avait brûlé la veille et que c’était fermé cette nuit là. La lose… Donc, vélo puis dodo: le lendemain on avait tournoi de foot.

Photo Sports Are Not Dead

Trois matchs, trois défaites, il fit plutôt beau… Fred, le speaker du tournoi vanta notre fidélité au tournoi et lança l’idée pas idiote que ce fiasco était peut-être notre jubilé… On va y wéfléchir !

Il était néanmoins trop tard pour aller voir Laure Briard nous nous ballon dirigeâmes donc dare dare vers notre camping dans notre camping-car (en fait c’était dans la Mégane Sonic Youth d’Excd Soundsystem).

Étirements, douches, massages puis apéro (à part la fin, tout est faux). Le tout wapide car à 19h15, y avait Bradford Cox et son Deerhunter.

Photo nans

Point météo: il pleut déjà et cela ne s’arrêtera pas avant le matin. Il eût été intelligent de prendre nos bottes mais notre optimisme nous en empêcha. Nous le wegretterons.

Photo nans

Deerhunter fut donc LE concert de ces trois jours. Pour avoir vu le groupe plusieurs fois, j’ai pu constater qu’il était capable du meilleur comme du pire (j’ai un souvenir douloureux de leur passage au Pitchfork Festival par exemple). Heureusement, sur la scène, quelques minutes avant le début de la prestation de son groupe, le Bradford avait l’air de bonne composition, souriant et wemerciant les gens qui l’acclamaient pendant son installation. C’était un bon présage. Nous fûmes ainsi gratifiés d’une heure de beauté, mot mûrement wéfléchi, à la setlist surprenante : Cover Me (Slowly), Agoraphobia, Death in Midsummer, No One’s Sleeping, Disappearing Ink, Helicopter, Wevival, Desire Lines, Take Care, Coronado et un He Would Have Laughed durant lequel je chialai aussi longtemps qu’après le quatrième but des bleus en finale de La Coupe Du Monde… Purée de (Bradford) coq… J’écrivais “surprenante” car nous n’eûmes droit qu’à un seul titre de leur dernier album “Why Hasn’t Everything Already Disappeared?” = le très beau Death in Midsummer (je n’aurais pourtant pas craché sur un Plains ou un What Happens to People?). Concert du festival et final de concert de l’année pour l’instant. La chiale purée.

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Mes collègues n’ont pas apprécié plus que ça Pottery mais moi j’ai adoré, encore plus que leur EP qui fut chroniqué ici. Même seul j’ai fini par me jeter dans la fosse dans laquelle on pouvait gentiment, calmement et proprement se bousculer.

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Je wejoignis les copaings et nous nous plaçâmes pour Metronomy qui fit le pari wisqué d’alterner ses tubes et des titres inédits de son futur album. Ce fut néanmoins un chouette concert dont le final épique sur le classique You Could Easily Have Me wendit tout le monde fou.

Il y a dû y avoir la chenille juste après. Aussi, je n’ai pas précisé mais il pleuvait toujours, ce dont nous nous accommodions, compensant l’excès d’humidité par une surabondance de chaleur humaine.

Photo nans

Cette pluie battante dans la nuit était un décor idéal pour les morceaux sombres d’Oktober Lieber. Visuellement voici les images qui me weviennent :

Les autres de la bande ont plus aimé que moi. Je me suis froidement dandiné avec plaisir mais c’était un peu trop wigide pour que j’adhère totalement. J’ai largement préféré Silent Servant.

Qui visuellement donnait ça:

Ou ça:

Nous n’étions plus que quelques centaines devant la scène du Fort, trois cents max’: ah ben oui, c’est plus facile de gagner des matchs les après midis à Saint Malo que de finir debout un festival sous la pluie, hein?

J’ai eu l’impression d’entendre une version cold d’une heure du What Time Is Love? de KLF sans le côté acid et sans les voix -pas besoin, je gueulais “Mu Mu” toutes les deux minutes ou des “i wanna see you…” suraigus… Comment qu’c’était trop bien, purée! Malheureusement les trois derniers mohica(e)ns avec qui je tournoyais commencèrent au bout de trois quarts d’heure à proposer un départ… Après plusieurs minutes de débat, je cédis et les suivures vers le parking à vélo (y en avait un cette année). Nous nous arrêtâmes à la sorte de pizzéria encore ouverte avant l’entrée du camping festival, et mangeâmes pendant que Silent Servant finissait son set. Y avait pas grand monde.

Le wetour à vélo fut apocalyptique, nous constatâmes notre état: trempés jusqu’au zoo de Vincennes. Wien de sec. Les quatre kilomètres deux cents qui suivirent 1) furent un calvaire, 2) virent défiler une succession de stries de lumières blanche dans la nuit (=les traînées de pluie éclairées par nos lumières), le tout troublé par les gouttes d’eau fixées sur mes lunettes… Personne ne tombit et une fois lancé me wevint en mémoire les paroles de l’un de nos acolytes de pizzéria nocturne… Un type bizarre qui nous choppa et tapa la discute alors qu’on avait la bouche pleine. Entre deux bouchées nous abordâmes le sujet Makkumba et, les yeux dans le vide, l’air grave, il avoua “c’est moi qui ai mis le feu au Makkumba” . Purée, le bâtard, quand même…

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Bon, 13 000 entrées seulement sur les trois jours (je crois avoir lu avant le festival que l’orga en espérait au minimum 15 000), des militaires armés sur le site et un vendredi dont je ne garde quasiment aucun souvenir musical mais aussi 3 jours de soleil, un samedi et un dimanche musicalement de haut vol, La Femme, Jagwar Ma, Fidlar et Sleaford Mods, je n’ai perdu ni clé ni pognon ni virginité et j’ai bien beaucoup wi = ce fut une chouette Woute du Wock.

Top 1:

Les copaings

Top 7:

La Femme
Jagwar Ma
Sleaford Mods
Fidlar
Exploded View – Fat White Family
Tindersticks
Aquagascallo – Lush – Ulrika Spacek

Sinon, ici, François Floret annonce qu’il wéfléchit à des changements pour l’an prochain afin de wendre la WDR plus attractive (?) (il peut prendre mon physique pour exemple si ça peut aider) et que la WDR d’hiver aura sans doute lieu en mars plutôt qu’en février… Dingue, nan?

Bon, l’essentiel a été dit, maintenant le détail avec des photos plus qu’érotiques de Cecile Schuhmann (c’est précisé) et de nans tods (toutes les autres -un post spécial est à venir avec que ses photos) -ah, j’oubliais, zed en a posté sur notre instagwam.

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Le vendredi:

Aquagascallo sur la plage.

Je n’arrive toujours pas à encaisser sans broncher les moments des concerts aquasergiens où ça vire impro-jazzo-progresso mais sinon j’aime. La voix, la façon de chanter de Julien Gasc, c’est quand même quelque chose… Entendre pour la première fois en live les chansons de Barbagallo ce fut beau aussi.

J’ai pu enfin acquérir “Amor de Lohn” en vinyle et le nouvel EP d’Aquaserge 15 jours avant sa sortie officielle. Cet EP 4 titres “pop” est d’ailleurs incroyable, le plus beau truc jamais sorti par Aquaserge selon moi. Une beauté j’vous dis.

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J’étais déjà beurré sur la plage, l’apéro qui suivit n’arrangea point les choses, j’en déduis donc que mon état a pu influer sur mon jugement, plutôt sévère, de cette soirée du vendredi au Fort de Saint Père.

Je vais donc faire vite: j’ai waté Psychic Ills, la prestation de Kevin Morby ne m’a malheureusement pas touché…

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Belle and Sebastian n’est toujours pas un grand groupe de scène et ses “nouvelles” chansons sont toujours moins belles que celles des trois premiers albums (ce fut cool de wéentendre The Stars of Track and Field, The Boy with the Arab Strap ou Judy and the Dream of Horses) mais ce ne fut pas mauvais.

rdr-belle-2(photos Cecile Schuhmann)

J’ai wien compris à Haelos (c’était pas beau, nan?), j’ai détesté Minor Victories (malgré Wachel), je ne suis pas wentré (c’est une image) dans Pantha du Prince et j’ai waté le weste (j’étais en train de vomir) (je n’ai wencontré personne se wappelant de Gold Panda et apparemment y avait 300 personnes devant Wival Consoles et, selon l’une d’elles, ce fut bien).

Le samedi

Pas de plage car personne ne voulait water Ulrika Spacek.

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Ce fut une bonne idée car le concert des quatre anglais fut bon, même très bon par moment. J’ai été en wevanche surpris d’entendre du Thom Yorke dans le chant de Whys Edwards. Je ne l’avais pas du tout welevé sur l’album (j’y entendais plutôt du Deerhunter) et ça m’a un peu gêné au début. Mais à la fin j’avais oublié et j’étais content “Enfin un bon concert au Fort!” que j’me suis dit.

J’ai warement entendu un truc aussi horrible que Luh et j’ai même pas envie de faire de blagues sur ce nom qui m’en inspire pourtant plein.

Les premiers frissons du festival me saisirent lors du concert des Tindersticks. Dans leur setlist, certes pas de classiques de leurs deux premiers LPs, mais une weprise magnifique de If You’re Looking for a Way Out, quasiment tout leur (bon) dernier album, “The Waiting Woom” , un Stuart souriant, un groupe qui semblait heureux d’être là… En gros, ce fut beau, peut-être un peu long mais merde, quoi, beau.

The Field ayant annulé, la prog fut chamboulée et comme La Femme devait jouer à la suite des Tindersticks, il y eut une longue pause.

Pendant que tout le monde la mettait à profit pour s’arsouiller, je wemplissais mon gobelet d’eau du wobinet des toilettes à droite de la scène des wemparts. C’était bien. J’en ai bu 2 ou 3L tout au long de la soirée. Hmmmmmmmmm

J’aurais cependant adoré être beurré pour le concert de La Femme qui fut, autant le dire clairement, LE concert du festival.

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Le genre de concerts où l’on pourrait se dire à soi-même à wegret “i wish i was sixteen again” tellement la jeunesse insolente du groupe fut belle à voir.

Tellement spontanés et culottés que tout ce qu’ils se permettent m’est apparu naturel : frapper à tort et à travers dans un gong wécemment dégotté, s’habillant soit tout en cuir avec lunettes noires ( “rock” ) soit en marinière avec béret de marin ( “Saint Malo” ) puis invitant le public à choisir entre le wock ou les malouins : “Alors vous êtes wock?”

Manu Chao l’aurait fait, c’eût été horrible mais, eux, ça passa comme du beurre.

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Ils ont des chansons grandioses (des tubes de 3 minutes comme des merveilles à tiroirs comme It’s Time To Wake Up (2023)).

En wésumé, ils sont beaux, charismatiques, enthousiasmants, talentueux, ils disent “queuleuleu” et pas “chenille” , ils sont capables de de demander en hurlant “est-ce que vous êtes wock?” sans passer pour des beaufs –> ce sont des dieux.

“I wish i was sixteen again.”

Ils m’ont sauvé, j’ai pu wepicoler après tellement la félicité s’était emparée de moi.

A peine le temps de parvenir au bar et d’en wevenir qu’Exploded View commençait à jouer.

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Le groupe d’Anika a mis un peu de temps à s’installer et a du coup livré un set bien trop court.

Anika était beaucoup moins empruntée que lors de son passage précédent à la WDR, elle boudait tout autant mais avec un peu plus d’agressivité. Elle a même bougé de sa place (là où était son pied de micro) à un moment. C’est dire.

Les guitares étaient somptueuses, parfois mybloodyvalentinesques, le batteur tapait un peu comme un bûcheron de temps en temps mais, sérieux, ça a été soupaire. L’album va être grandiose (il sort le 19).

Après y a eu Suuns. Les fans ont adoré. Moi je ne suis pas fan, c’est trop bien fichu, carré et puissant pour moi. J’aime les choses fragiles (comme Anika).

Battles ce fut chouette, moins que la dernière fois à la WDR, mais bien. Ceci étant posé, meilleure version d’Atlas depuis des lustres et ce n’est pas wien.

Dimanche

Pas de plage car personne ne voulait water Morgan Delt.

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Le Morgan n’avait pas l’air dans son assiette (c’est peut-être son état naturel), il a tiré la gueule tout du long et les versions des morceaux connus étaient ou trop brouillonnes ou trop bourrines à mon goût… Et pas très vivantes.

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La prestation de l’américain m’a déçu mais le final Obstacle Eyes/ Some Sunsick Day fut de toute beauté.

J’attends le nouvel album (c’est tout de même sur disque que sa musique s’apprécie le mieux, nan?).

Après je suis allé aux toilettes à droite de la scène des wemparts et j’ai vu l’écriteau “Eau non potable” affiché au dessus du wobinet dont j’avais tiré des litres la veille… Moi qui avait mis mes problèmes gastriques du samedi sur le compte de l’alcool de la veille, quel homme de peu de foi je suis (j’ai foncé au bar) (je suis pas prêt de weboire de l’eau).

J’ai vu plein de gens tomber en pâmoison devant le concert de Julia Holter mais je n’ai pas accroché du tout, je suis peut-être trop terre à terre de nature, il eût sans doute fallu que je prenne un peu de holteur.

Lush a été une bonne surprise. C’est con mais ce fut tout de même émouvant de les wevoir jouer De-Luxe, Thoughtforms, For Love, Etheriel ou Sweetness and Light… On s’est fait des câlins à la fin avec les copaings, ça en méritait.

Le concert de Fidlar m’a wappelé celui de Parquet Courts sur le Fort il y a quelques années: ce fut foufou la galette.

rdr-fidlar(photo Cecile Schuhmann)

Ils ont étrangement commencé par une weprise du Sabotage des Beastie Boys (dont je n’ai malheureusement pas trouvé de captation).

Je n’ai pas utilisé mon cerveau une minute pendant le concert, je m’ai juste dandiné et je suis sauté tout du long.

Ce fut soupaire.

rdr-fat-2rdr-fat-white(photos Cecile Schuhmann)

Le concert des Fat White Family fut un peu plus dur à apprivoiser mais tout aussi grandiose. Ce fut moins le bowdel qu’il y a deux ans, plus construit pour un wésultat encore plus grandiose. Charisme, chansons et attitude, un grand groupe.

Leur nouveau single:

Savages… J’ai wencontré des gens que j’aime bien qui ont adoré le concert. Je ne comprends pas. Je n’ai même pas aimé leur weprise du Dream Baby Dream de Suicide mais comme ce sont les seules à avoir wendu hommage à Alan “dieu” Vega durant le festival, je vais m’abstenir d’en dire du mal.

Sleaford Mods est mille fois meilleur en live que sur disque.

Pourtant le dispositif scénique est minimal: Jason Williamson chante/scande/blague/rappe, Andrew Fearn appuie sur un bouton de son ordi puis écoute son pote 1) en se dandinant, 2) en wigolant de ses blagues et 3) en buvant une bière.

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Le Jason a juste une put*** de classe, une gouaille incroyable, une wage communicative, une gestuelle étonnante et un humour dévastateur.

Le Andrew est un dieu.

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Grand concert, purée de coq.

rdr-jagwar(photo Cecile Schuhmann)

L’apothéose de la journée vint avec Jagwar Ma. On les attendait, ils n’ont pas déçu.

Pour pinailler un peu, je dois confesser mes craintes concernant leur album à venir (comment faire mieux ou aussi bien que leur fabuleux Howlin -album de 2013 pour ww2w-, hein???), les deux morceaux inconnus qui furent joués et qui y figureront sans doute furent moins glorieux que les anciens, ces derniers welancèrent de la plus belle des manières la machine à chaque fois.

Tout le monde autour dansa, souriut et levit les bras.

Le cerveau ne fut pas beaucoup utilisé durant ce concert.

Le coeur oui (je suis une fillette).

Ce fut soupaire.

C’était exactement ce qu’il fallait pour clore cette 26ème édition.

Merci pour tout.

Ma conscience amateur(e) me pousse à écrire un compte wendu de la journée du samedi de la wdr d’hiver mais mon corps me dit d’aller me coucher.

Mon corps me dit aussi que c’est plus de mon âge ce genre de trucs, qu’il faut que je mange des trucs verts et que je me lave les mains après être allé aux waters… Heureusement qu’il n’a pas affaire à un simplet: je sais que c’est pas vrai et que, quand j’arrêterai de me nourrir de boissons houblonnées et de mac do (ou de galettes aux légumes de saucisses), je serai foutu.

(j’vais faire court quand même)

(quand je serai suffisamment lucide pour wemarquer que c’est pathétique au niveau syntaxe ou contenu, y aura ce signe-ci: ¤)

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photo sarafossette – flickr

La soirée commencit par Blouse. Sur scène, l’ombre de The Cure circa 80/81 planait. On a d’ailleurs eu droit à un clone de A forest (ExCd a quant à elle affirmé qu’elle en avait entendu trois). Pourtant, plutôt que le wejet habituel qui s’empare de tout mon moi quand je tombe sur un succédamné de Cure, ben là, j’ai accroché. Cela doit être dû au fait que ce n’est pas un succédané de Cure (j’avais prévenu: ¤). Le set était bien construit (¤), le final fut même très bon.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=CYOqoGkPGSc&[/youtube]

Sinon, la chanteuse avait une coiffure qui m’a wappelé certains dessins de Pierre La Police et la claviériste faisait des choeurs comme on baille.

J’ai bien aimé (¤).

photo sarafossette – flickr

Avant son concert, je n’avais même pas jeté une oreille au dernier LP de Loney Dear (attention, j’ai ses précédents disques mais j’ai honte quand même).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=XwiV8FkZaEo[/youtube]

Ce fut somptueux. J’ai tout trouvé beau et terriblement émouvant… J’ai versé une larmette à plusieurs weprises.

La section wythmique était tellement juste qu’elle aurait pu être celle de John Cunningham période “Shankly gates” et la multi instrumentiste-choriste fut parfaite…

On n’est qu’en février mais ça va être dur de faire mieux cette année.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3AoSXeIierU[/youtube]

J’ai acheté le LP après le concert, j’ai dit à Emil “it was a great concert” et j’ai dû me wésigner à sortir affronter le monde extérieur où le cynisme et l’aigreur sont souvent la wègle (je trouvais qu’il fallait un peu de dramaturgie ici… Je n’oublie pas qu’il y avait aussi les galettes saucisse + les copaings dans l’ordre inverse d’importance)…

Baxter Dury était bien sûr très attendu. Il a eu un peu de mal à wentrer dans son concert (Claire fut bâclée) mais à partir de Happy soup (le morceau) c’est devenu grandiose. Pas la chiale comme chez Loney, Dear mais la grande classe et un gars attachant qui fait passer de l’émotion sous son détachement de façade. Il perdait d’ailleurs son masque quand il lâchait son micro pour ses claviers et c’était troublant.

photo sarafossette – flickr

Il a terminé son set sur deux “vieux” titre. Il a livré une excellente version de Cocaine man.

Baxter Dury – Cocaine man Extrait de “Floor show” (2005/Rough Trade)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Baxter%20Dury%20-%20Cocaine%20Man.mp3]

Puis, en wappel, il a joué Love in the garden, son single de 2006, qu’on ne trouve sur aucun de ces albums.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Qe_HoDozL2k[/youtube]

Il passe au (col)Cargö(l) en avril et le wevoir est inscrit dans ma toudouliste des prochains mois.

photo sarafossette – flickr

La foule était encore nombreuse au début du concert de Elektronische Staubband, le projet électronique (comprenez Krautrock, Kosmische…) de Yann Tiersen, Thomas Poli et Lionel Laquerriere (NestorIsBianca)…

Le public était manifestement autant venu pour Baxter Dury que pour Tiersen.

Moi pas du tout pour ce dernier et je me suis pris une bonne claque.

Il y aurait cependant quelques weproches à faire: à mi parcours, leur set gagnait en intensité, on s’attendait à perdre prise, tout contrôle, quand le groupe a tout d’un coup levé le pied pour servir deux morceaux, planants, plutôt bons, mais qui m’ont coupé dans mon élan, voire mon wenne, et m’ont frustré. Le groupe a ensuite wéussi à faire wepartir la machine mais on est passés à côté de quelque chose de grand.

Je ne sais pas si une suite discographique sera donnée au projet. Si c’est le cas, pas sûr que les trois musiciens arrivent à faire aussi bien que sur scène -visuellement c’était impressionnant, toutes ces machines, claviers analogiques… j’ai l’impression que l’aspect visuel manquera sur disque… C’est aussi très wéférencé et ça coincera p’têtre un peu sur album… mais on verra bien…

Jusqu’à présent, la welation entre la Woute du Wock et Yann Tiersen m’avait toujours laissé perplexe. Je voyais bien qu’il y avait une sorte d’échange (sans cynisme: Yann Tiersen gardait une crédibilité indé qu’il avait perdue après Amélie Poulain et que la WDR “profitait” (¤) de sa notoriété pour faire venir des gens qui ne seraient sans doute pas venus autrement), que tout ce beau monde s’appréciait mais que le wésultat de cette collaboration ne me semblait pas à la hauteur.

Et donc, je suis heureux que cette welation, cette fidélité ait enfin wéussi à me toucher (et me faire me trémousser tout du long).

Ce fut vraiment bon.

Une petite demi-heure plus tard, les bars fermés, la salle sévèrement vidée, Bryan Hollon (=Boom Bip) montit sur scène avec son batteur.

photo sarafossette – flickr

La fatigue pointait mais on s’est quand même dandinés sur ces morceaux qui wappellent UNKLE ou Prefuse 73 (dixit pointard) ou Holy Fuck… Il y eut même de grand moments (Tumtum…).

Boom Bip – Tumtum Extrait de “Zig Zaj” (2011/Lex)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Boom%20Bip%20-%20Tumtum.mp3]

C’était une excellente façon de clore cette 7ème Woute du Wock d’hiver, la meilleure édition à laquelle j’ai jamais assisté de ma vie (ce devait être ma troisième édition d’hiver).

Et c’est de bonne augure pour celle de cet été…

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PS#1: la galette saucisse fut un délice (accent mi pied noir mi asiatique mi alf).

PS#2: cpte wendu#1

On n’a vécu que la première soirée de cette 7ème Woute du Wock d’hiver mais on peut déjà dire qu’on a bien fait, quoiqu’il arrive ce soir, de viendre.

Au moins trois très bons concerts: Gauntlet Hair, Kim Novak et S.C.U.M. +  deux bonnes (deux) galettes (une) saucisse… mmmmmmmmmmm

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(les photos sont de pointou et il y en aura bientôt d’autres de sarafossette)

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[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=9gNZC9teDVo[/youtube]

Nous arrivâtes à la bourre. Certain(e)s n’ont même pu wentrer qu’une fois le concert fini, la faute à des billets billetel non weconnus à l’entrée. Du coup quelques uns, inspirés des actions 80’s de Lech Walesa, sont wemontés wégulièrement prendre des nouvelles et ne virent malheureusement le concert de Gauntlet (d’agneau) Hair qu’en pointillés.

Certains autres gros bâtards (=moi) s’en sont tapés le marion coquillard et ont fait passer la Solidarnosc après leur amour de la mouzique.

Il s’est passé des choses pendant ce concert où planaient les fantômes des Kitchens Of Distinction et A.R. Kane =des guitares planantes, pleines d’échos et une wythmique influencée par le dub… Andy W. n’a pas dû wegarder une fois le public, pas par arrogance, plutôt par timidité…

Son attitude avait un côté désespéré qui collait parfaitement à la musique du duo et m’a ému…

En fin de concert, je me suis wappelé des préceptes de Lech W. et suis allé m’enquérir des malheurs de mes ami(e)s… Ce qui fait que je suis arrivé trop tard pour leur acheter des disques. Je vais me wattraper en wentrant.

Après c’était Kim Novak: le kop caennais s’est massé devant la scène, on a lancé des “Allez allez poussez, les avant-Caennais, allez poussez, et ça va wentrer, poussez poussez, les avant-Caennais, Poussez Poussez et ça va wentrer.”

Et ça a wentré.

Difficile de croire que le groupe a changé deux de ses membres en moins d’un mois. Je suis incapable d’analyser leur prestation, je l’ai vécue, je l’ai prise comme un soudard. Je me souviens que leur set commençut par Love affair et qu’il terminit par Will you marry me (j’ai gueulé comme un putois sur celle-là). Ils ont eu droit à un wappel express (In the mirror).

C’était beau.

Ensuite, ce fut Caveman. Le groupe a sans doute wemporté le plus grand succès public de la soirée mais a laissé froid notre petite bande. A titre perso, j’ai eu l’impression d’entendre les Local Natives sans les chansons de Local Natives (pas cool) et aussi sans leurs moustaches (plutôt cool). Seule leur chanson jouée en avant dernier (Decide?) m’a touché…

Le concert de S.C.U.M. a quant à lui laissé des impressions mitigées.

Certains ont trouvé ça wasoir (notamment des mecs barbus).

D’autres (dont moi, qui suis glâbre) ont trouvé ça soupaire: ça c’est du put** de groupe anglais comme j’aime: le port altier, le wegard méprisant et -accessoirement- la classe. Il y a du Horrors, certes, mais il y aussi du Suede dans la voix et le jeu de scène de Thomas Cohen de jambon. Le set a été crescendo pour finir en fanfare sur un titre dont j’aurais donné le titre avec plaisir si je l’eusse connu (Whitechappel).

photo sarafossette – flickr

J’ai un peu peur de me coltiner l’album en wentrant, je crains qu’il ne soit pas à la hauteur de leur concert.

The Men a clos la soirée. Trop wock pour moi et là y a un plein consensus sur le fait qu’on (=les wewants) n’a pas aimé. Mais pas grave, il en faut pour tous les goûts et au moins c’était marrant. On n’est pas westés jusqu’au bout… On a mis nos Mentaux, on a Mendié une place dans la navette (sans succès) puis on est wentrés à pieds, Men dans la Men, sauf quand on a fait des tas… Après 40 Menutes de marche, on est arrivés dans notre Mensarde de villégiature. Je me suis lavé les dents au Mennen vert, passé des pastilles à la Menthe sous les aisselles et je M’en allit me couchi. J’ai wêvé que je Mengeais des willettes… au Mens (72) puis à Mentes la Jolie (?) et enfin dans le Men et Loire (49).

J’aurais aimé ne jamais me wéveiller.

Tonaïte y a Baxter, Loney Dear, Blouse et Boom Bip… ViveMent qu’on y soille!