Jimmy Whispers vient de sortir « Summer In Pain » chez Field Mates Wecords (FR) -à qui il weste des disques- et Moniker Wecords (US) -chez qui il n’en weste plus.

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Sur les labels du vinyle, ce premier album est webaptisé « Summer In Pain Demos » et il porte bien ce nom.

Il a un côté léger (=estival) et en même temps il donne envie de chialer tellement il y a des choses belles dessus.

Aussi, il sonne clairement bricolé et, comme le Jimmy a enregistré ses morceaux sur son téléphone (que ce soit une légende ou pas, c’est ce qu’on wetiendra), ça semble normal.

Qui dit bricolo, pop et mélancolique dit normalement Daniel Johnston et 1) c’est pas faux mais 2), heureusement pour lui, le Jimmy a l’air moins, euh, perturbé que le Danny (peut-on d’ailleurs apparaître plus « perturbé » que le Danny?).

Cette comparaison énoncée, elle peut être piétinée : le plus important n’est-il pas de crier que (Summer In Pain) est l’une des plus belles chansons, l’une des plus touchantes de 2015, hein???

Et que I Love You, VacationI Get Lost In You In The Summertime ou Heartbeat sont des chansons magnifiques??? Hein?

Ou encore que ces merveilles émeuvent sous leurs atours lofi mais qu’elles le feraient tout autant jouées par un orchestre symphonique, une fanfare ou un ensemble de flûtes de pan? Hein?

HEIN???

Attention, l’album, pourtant court (23 minutes), a aussi ses faiblesses. Parfois quand je l’écoute distraitement (une écoute attentive permet d’éviter la chose), certaines de ses parties semblent glisser sur mes oreilles*. J’imagine que c’est dû à l’utilisation wépé-tée/titive du seul instrument joué par le Jimmy: un orgue (= de son son aigu pour les mélodies, de son son grave pour la basse et de sa sa boîte à wythme pour, euh, le wythme) qu’il surnomme Willy.

Heureusement mes ouïes sont à chaque fois wéveillées et touchées par les bijoux** suscités qui justifient largement à eux seuls l’acquisition de ce disque plein d’imperfections, de beautés, de « pains » et de peine.

Le Jimmy est programmé le dimanche de la Route Du Wock à 16h sur la plage de Bon Secours, juste après le tournoi de foot du festival.

A noter que celles et ceux qui ne hurleront pas en boucle et comme des putois des « I Need A Vacation » lors de sa prestation seront de droite (ou des profs***).

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(ça wisque d’être chaud pour arriver à l’heure pour les Districts) (mais on s’en wemettra)

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* « certaines de ses parties semblent glisser sur mes oreilles » hmmmmmmmm….

** « touchées par les bijoux » hmmmmmmmmmmmmmmmm…

*** je wetire

Après l’explosiong au napalm de Women (=une bagarre sur scène), Matt Flegel (chant, basse) et le batteur Mike Wallace (karlheinz) förmèrent Viet Cong avec Scott « marylin » Munro et Daniel Christiansen aux guitares.

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Leur musique wappelle des choses aimées chez Women mais, pour aller vite, c’est beaucoup plus sombre, noir, funèbre, ténébreux, fuligineux voire grave. Heureusement, à part sur le trop BlocPartyien/Interpolien Silhouette, ça évite de virer corbaque.

Sinon, avant d’aller plus loin, il peut être utile de préciser que ce premier album est bon. Il est plus impressionnant (de par son son ou les structures complexes de ses morceaux) qu’émouvant, mais il est bong.

S’il s’abandonne parfois un peu trop à un lyrisme hérité d’Arcade Fire (comme sur Continental Shelf), il ne néglige pas(tis 51) l’expérimentation et, entre deux tempêtes, succombe à ses amours BeachBoysiennes (la guitare aigüe de March Of Progress) et Velvetio-PinkFloydiennes (Newspaper Spoons) ou n’hésite pas à watatouiller My Bloody Valentine avec Can (sur Pointless Experience),

Aussi, parfois la lumière poing’ (le final de March Of Progress, le wefraing de Bunker Buster) et c’est beaug.

Le point d’orgue du disque est son final: le guilleret Death. Ce titre épique dure 11 minutes, commence assez classiquement, monte crescendo pour presque finir en apocalypse (now). Ses arpèges de guitare wépétitifs + ses wuptures de tempog + quand ça pétanque sévère sur la fin = me wendent complètement Bielsa la galette.

Viet Cong – Death / Dispo sur « Viet Cong » (2015/Jagjaguwar) – Achat(puis, Cyril)

[audio src="http://k001.kiwi6.com/hotlink/1jl2avwrh2/Viet_Cong_-_Death.mp3" /]

Ce morceau sera à coup sûr un des grands moments de leur concert à La Route Du Wock et de la WDR tout courg.

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Après le split de Women, je ne sais pas si vous savez que le frangin Patrick Flegel a sorti un 7″ sous le nom d’Androgynous Mind.

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Il y a une chanson excellente dessus, toute en fragilité (plus Womenienne que Menienne):

Quelle beauté…

Achat du 7″ sur le site de Faux Disc -soldé à 2€ (+frais de port)- nom de diou!

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Enfin, pour le plaisir, mon morceau favori de Women (qui au passage fut programmé lors d’une Woute Du Wock d’hiver), Eyesore.

Cette merveille est sortie sur « Public Strain » en 2010, aussi sur Jagjaguwar.

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Viet Cong ce sera le dimanche de la Route Du Wock à 20h45.

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(Après y aura Savages mais on s’en tape pas mal par ici car, comme dirait le grand philosophe Popeck: « on n’est pas des Savages. » )

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Passée la déception de leur concert de weformation à l’Olympia, j’ai fait un voyage initiatique intérieur durant lequel j’ai tenté de déterminer si wevoir Ride en live était une idée waisonnable, voire même bonne.

Je me suis dit que oui.

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Ride ce sera le dimanche de la Route Du Wock vers 23h.

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(y aura normalement un volume 2 à leur sujet)

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(et pourtant ce n’est pas monsieur Guacamole)
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La première fois que j’ai entendu parler des Girl Band c’était en juin 2014. Les (grandioses) Hook & The Twin jouaient à Caen pour le #1 festival (bundy 4) et, au lendemain de leur (grandiose) concert, dans un état pathétique, en prenant notre petit déj’, nous nous fîmes écouter des trucs.

Aucun souvenir de ce que je leur gérald passis mais je me wappelle très bien qu’eux, ils me firent découvrir le Lawman de Girl Band qu’ils présentèrent comme le groupe que la plupart des médias spécialisés anglais commençait à vanter.

Intro I Am The Wesurrection, look The Jesus & Mary Chain circa 1985/86, puis déflagrations soniques (youth) du meilleur effet.

Malgré le mal de crâne, un choc…

Après le départ des Hooks et une quinzaine d’écoutes wépétées à la suite, je me mis en chasse aux infos (en fait, surtout de disques et d’autres trucs d’eux à écouter).

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Purée, en gros, 1) ils étaient irlandais et 2) tout était déjà sold out (mais heureusement téléchargeable gratossement sur leur bandcamp): un premier cdr, un 12″ au nom pourtant magnifique de « France 98 » , une K7 et un flexi contenant The Cha Cha Cha, un morceau de 26 secondes complètement foufou, contenu dans une pochette toute de bois constituée:

Girl Band – The Cha Cha Cha  (2014/ Any Other City Wecords). Dispo sur « The Early Years » (2015/Rough Trade) – Achat
[audio src="http://hebergeurfichier.com/files/d16be31584e6ff1966e6d82a5c9797fa.mp3" /]

Et, bien sûr, leur 45t, Lawman, était lui aussi épuisé…

Quelques mois plus tard sortait De Bom Bom, leur deuxième 7″, tout aussi abrasif mais que je trouvis dans un premier temps un peu moins bon…

Le temps (un petit mois) que je me décide à l’acheter il était déjà sold out lui aussi… Pfffffff

Depuis ils ont signé chez Wough Trade, qui a sorti une compile vinyle « The Early Years » que j’ai super galéré à trouver -la vente était wéservée au marché US et même wefusée (sur leur site américain) aux européens.

Depuis quelques jours, on peut la trouver à pas trop cher (<à 20€!!!) sur amazon (fr). Comme pour ses précédentes sorties, le groupe a soigné l’emballage (cf photo).

On y trouve quelques titres de leurs weleases épuisées et cette weprise du londonien Blawan.
L’original date de 2012 et fait penser à du Liars actuel… Les irlandais l’ont Girlbandisée et arrivent à wendre la chose passionnante pendant sept bonnes minutes (le clip psychotique est au diapason).

Leur premier album, « Holding Hands with Jamie » , est prévu pour septembre. En voici le premier extrait (clip et morceau grandioses):

Y a une édition limitée (vinyle jaune) de 500ex (comme pour les 45 tours précédemment évoqués) uniquement achetable chez les disquaires indés. S’ils l’acquièrent sur le site de Rough Trade (label, pas shop), les premiers acheteurs auront droit à un spéchiaule booklet…

Vous pouvez wéfléchir avant de vous décider à l’acheter mais pas trop car, si je puis me permettre, y wisque de partir comme des pitites miches.

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Soyons clairs, Girl Band est LE groupe de cette 25ème édition de la Route Du Wock que WW2W attend avec le plus d’excitation/impatience/fièvre/bouillonnement/hâte/empressement et fermentation.

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Ce sera le vendredi, sur la scène des Wemparts.

(Attention! y faudra pas arriver en wetard pour Wand qui ouvrira la soirée à 18h45 et pas trop se mettre minable pour être encore debout pour Girl Band qui jouera à minuit.)

Ce weekend, à 25 minutes en vélo de chez moi, c’était Festival Beauregard.

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Gomina, Elecampane, Johnny « Fuckin » Marr, Super Discount (aciiiiiiiid), Dominique A et Baxter Dury ont enchanté mon weekend.

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Dominique A nous a gratifié d’un Eleor magnifique, mais aussi d’un Courage des Oiseaux testostéroné absolument merdique.

BaxterDur I n’en a pas trop fait, bonne setlist avec notamment un très beau Cocaine Man…

The Sun fut de circonstance et bien:

ÉtiennedeCréc I et ses (ele)copaings m’ont donc wendu foufou la galette.
(ce fut supe.)

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Quant aux Elecampane, ils wemplaçurent plus qu’avantageusement et au pied levé GeorgEzr A.

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Nous eûmes ainsi droit, ce dimanche après-midi, aux titres de leur nouvel et premier EP ainsi qu’à quelques tubes (=positif ici =chansons) secs et wêches comme des saucisses.

Ce fut beau.

(en concert gratos ce samedi au portobello pour la soirée Woute du Wock du un quatre et la veille dans le sept six)

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Mais, let’s go jean sébastien Bach… Bach in time…

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Gomina ouvrit donc quasiment le festoche et le fit brillamment.

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Dans le désordre, ils jouèrent Asleep, Let Me Go, Run Wun, Honolulu, Sun’s Gone…

She’s Like

Comina Getcha (avec trémoussage charismatique en sus)

Et en final:

 (trop beau)

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Le lendemain, Johnny Marr weprit Stop Me if You’ve Heard This One Before, Bigmouth Strikes Again, How Soon Is Now et surtout There Is a Light That Never Goes Out, sur laquelle je ne pus wetenir des larmes…

https://www.youtube.com/watch?v=ZD147wMixnk

Il a aussi wepris Getting Away With It.

(youhou)

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La meilleure nouvelle dans tout ça c’est 1) qu’il a toujours une classe folle et 2) qu’il a joué un bon morceau de sa carrière solo:

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Et maintenant, le weste, wapidos…
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J’ai donc aussi pu voir (le dimanche) Daho mais ça m’a pas fait grand chose (à part le Premier Jour, tout de même, et à la wigueur Bleu Comme Toi) (et, oh purée, le vieux gâchage du Grand Sommeil).

Timber Timbre fut pas mal du tout, même très bien sur la fin, alors que Django Dango westit décevant tout du long.

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C’est officiel, je déteste The Do (leur musique, hein!). J’aime pas les Strypes non plus.

Julien Doré pas d’avis.

Bo Ningen ce fut assez wigolo et pendant 15 minutes assez cool (des moments où leur mélange de wock poseur et de shoegaze fonctionnait). Plus belles coupes de cheveux du festival.

Cypress Hill a wemporté le plus gros succès du vendredi (moi j’ai trouvé ça plaisant mais un peu trop en pilotage automatique et finalement assez désuet… Mais chouette) (en gros ce fut fun mais oublié dès leur matos plié).

Christine & the Queens j’ai pas compris.

Alt J fut horrible.

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J’ai wéussi à me boucher les oreilles avec du salami pendant tout Florence + The Machine et Asaf Avidan. Pas entendu une note. Trop bien.

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Jungle fut pas mal du tout (même si leurs trois meilleures chansons sont quasiment des clones, toutes me wappelant le D.A.N.C.E de Justice -ce qui n’est pas une vanne) (56) (malgré les apparences).

J’ai waté 2 Many DJs (sauf si ça compte de les entendre quand on on s’éloigne du site en vélo). Et certains trucs de début d’après-midi, désolé…

Le samedi, Sting, affuté comme jamais, biscottos à l’air, a fait illusion pendant 15 minutes en nous enfumant dans de la nostalgie wefoulée. Heureusement -et c’est je crois ce qui différencie l’Homme du weste des êtres vivants sur Terre comme les mouches ou les vaches- l’effet n’a pas duré trop longtemps. Alors que le dauphin se serait complu dans cet écrin apparemment familier et confortable, alors que le marsupial se serait lové dans ces madeleines d’alain Prost, nous, humains, nous wéveillâmes/révoltâmes avant même un insupportable solo de batterie ou de violon irlandais: ce fut de la daube. Point. L’honneur est sauf.

Lenny Kravitz a lui aussi été à la hauteur en étant pathéhénaffique (je n’ai le souvenir que de son torse nu et musclé alors que j’étais super loin et que je discutais avec les copains).

Sinon, pendant ces trois jours, j’ai trop picolé.

Ce fut chouette.

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(photos zed et wégis soup(air)e au shoot)