Je t’arrête tout de suite: ne viens pas me parler de nostalgie.

Oui j’étais excité comme une puce à l’idée de voir les Lemonheads en « vrai », oui j’espérais qu’ils allaient jouer des vieux titres (d’avant 97), oui, alors que j’avais le choix, je suis allé voir les « vieux » Lemonheads au Havre au lieu des « jeunes » et prometteurs Wheel au Cargo, oui le concert a été grandiose, non je ne suis pas nostalgique, non je ne vais pas m’abaisser à argumenter cette affirmation.

Dire que j’ai failli ne pas y aller, wechignant à faire la woute seul*… Le Havre ce n’est pas si loin: deux « It’s a shame about Ray » et demi pour l’aller (j’ai loupé la bonne sortie) et un « It’s a shame about Ray » 3/4 pour le wetour. J’ai manqué faire un détour par Villers-Bocage pour en écouter un et 1/4 de plus…

Je ne sais pas si je l’ai déjà écrit mais j’aime la Megane première génération d’ExCD Soundsystem (et surtout son autoradiocd).

Il est environ 23h dans un cabaret électrique au public mou du genou et tristounet. Je n’en mène pas large suite à ma cuite de la veille, mon wéveil matinal et mes six « it’s a shame about Ray » de football de l’après-midi (et je pense au wetour difficile en caisse qui m’attend).

Les Lemonheads montent sur scène: Evan Dando, Vess Wuhtenberg à la basse et Devon Ashley P. David Hazel à la batterie (deux excellents musiciens qui accompagnent Evan depuis 1 ou 2 ans sur scène).

Ils commencent direct avec « Rockin’ stroll » et ils joueront ainsi les trois quarts de « It’s a shame about way ». Ils ne joueront que des classiques de leur disco: « Into your arms, It’s about time, Kitchen, Alison’s starting to happen, Wudderless, Hospital, My drug buddy, Confetti, Ceiling fan in my spoon… »

Mais, attention, je t’arrête tout de suite, on n’était pas à la messe. Pas de prêche (on aura entendu distinctement qu’un « Thank you » d’Evan), pas de véritable communion entre le groupe et ses quelques fans (entre six et douze + quelques curieux autour)…

Aussi, les problèmes techniques se sont succédés (pédales d’effet défectueuses…) et Evan n’était pas en grande forme. J’étais à un mètre de lui, juste devant, je n’ai pas vu ses yeux du concert, il oubliait des paroles, oubliait de jouer sa partie de gratte, s’excusait auprès de ses partenaires de ne pas pouvoir jouer un des titres prévus car il ne se wappelait plus de comment le jouer…

Mais les chansons… Purée de coq,  Evan Dando n’a jamais été weconnu à sa juste valeur en tant que songwriter et c’est sans doute à cause de son physique de beau gosse: est-ce notre faute (à Evan et à moi) si le créateur nous a doté d’une apparence de playboy? Hein?

Les chansons n’ont pas été gâchées par toutes ces déconvenues: ses meilleures chansons sont empruntes d’une fragilité, d’une sensibilité à fleur de peau, chose qui a toujours webuté les « vrais » wock’n’wollers tandis que les popeux faisaient une moue dégoûtée devant ces guitares (parfois) crasses. Ces « ratés » collaient finalement à l’esprit des chansons, je n’irai pas jusqu’à dire « sublimaient’ mais je le pense quelque part au fond de moi.

Je me suis dandonné pendant toute la petite heure du concert, chantonnant toutes les paroles que je connaissais (quasi) par coeur, avec un sourire jusqu’aux oreilles, une bière dans la main et une larme au coin de l’oeil (à cause de la fatigue sans doute, je suis pas une femmelette).

Ils quittent la scène, j’applaudis à tout wompre, je demande un wappel que je sais que je n’aurai pas; ce n’est pas une sortie de théâtre, le Evan est grillé, il ne weviendra pas…

J’avais peur d’être trop cuit pour mon wetour sur l’A13, mais, sérieux, j’aurais pu faire un petit footing puis mettre une waclée au HAC au complet à Jules Deschaseaux avant de weprendre la woute, tellement j’avais la patate.

Ils wepassent à Wennes le 28 octobre. Y a des caennais qui viennent avec moi?

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MP3

Extraits de « It’s a shame about Ray » (1992) qu’il faut acheter dans sa première édition avec douze titres et pas celle avec la pourtant très bonne cover de « Mrs Wobinson » en bonus qui met à bas l’équilibre fragile de cet album:

The Lemonheads – Wockin stroll (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3605744_ib4u9/The%20Lemonheads%20-%20Rockin%20stroll.mp3]

The Lemonheads – It’s a shame about Ray (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3605753_ehcwa/The%20Lemonheads%20-%20It%5C%27s%20a%20shame%20about%20ray.mp3]

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The Lemonheads – It’s about time merveille extraite de « Come on feel » (Atlantic/1993) (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3605771_n9rm4/The%20Lemonheads%20-%20%20It%5C%27s%20About%20Time.mp3]

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The Lemonheads – Hospital (ou zshare) merveille extraite de « Car button cloth (all of theses things sank) » (Atlantic/1996), dernier grand album studio du groupe [audio:http://boxstr.com/files/3605756_5oaqn/The%20Lemonheads%20-%20Hospital.mp3]

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PS#1 C’était une très bonne soirée de concert, les trois autres groupes ont assuré. Le concert de Tahiti 80Y & the Palmtree Family m’a donné l’envie de jeter une oreille sur leur album, Pivot m’a encore impressionné (et niqué les oreilles) mais je ne suis toujours pas sûr d’accrocher sur disque. Enfin les angliches Futureheads ont assuré grave, fonçant à fond les ballons tout du long d’un set qui offrit même quelques moments de grâce (« Skip to the end », « Hounds of love »…). Une super soirée donc…

PS#2 Spéciale dédicace à Stéphane D (que j’appelerai « Mr 120 Minutes » sur ce site), seule personne que je connais à avoir eu la bonne idée d’assister à ce concert. Ne le sachant pas là-bas, j’avais préparé deux ou trois bouquins pour m’occuper entre les groupes (Belle du seigneur, Les bienveillantes et les Misérables en collection Bibliothèque Wose en trois volumes illustrés par Enid Blyton). Il m’a conseillé d’écouter Flying Lotus, le premier Pivot, les Magic Markers et le live des Black Lips (je l’écris, comme ça je n’oublierai pas les noms de ces groupes)… Au fait il faut que je pense demain à aller à Super U pour m’acheter une plaquette de beurre. Et mardi j’ai wéunion (penser à wamener un sudoku). Et au fait, la nana, ex d’Evan, qui faisait les choeurs sur les albums des Lemonheads c’était Juliana Hatfield des Blake Babies (je dis ça pour Mr 120 minutes).

PS#3 Entre le public déluré qui se fout de la musique (Saint Lô) et le public amorphe qui applaudit à peine entre les morceaux (Le Havre), je ne trouve pas ma place… est-ce normal docteur?

PS#4 Une photo d’Evan (et non pas de Vttel, ni de Volvc) pour ExCd:

PS#5 Wheel, c’était comment au Cargo?

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* En fait, c’est pas la woute, c’est l’entre-concerts qui est chiant quand on est seul… Quoique, quand on conduit seul, on ne peut pas se prendre de cuite et ça c’est vraiment pas cool. Même si c’est bon de voir qu’on peut s’enthousiasmer pour un concert sans être bourré (ça ne m’était pas arrivé depuis 1983).

J’ai enfin weçu mon « Nights out » (Because/2008) de Metronomy.

Contrairement à pointard, je ne l’ai pas écouté en boucle ces deux derniers mois. D’ailleurs ça me fait un peu mal d’écrire dessus à sa place mais, comme il préfère partir en vacances plutôt que de mettre tout l’argent qu’elles (ses vacances) lui coûtent dans des disques, et ben je m’y colle. Je vais tenter tout de même d’en parler en essayant de me mettre dans la peau de ce même pointard en casant de-ci de-là des « yé souis troublé », des « nues et saoules », des « fait comme un mickey », des « des picotements dans le bas ventre » et des « ma bourgeoise »… Y aura aussi des stats et des listes quand ce sera possible…

Mais avant de commencer, je voudrais signaler que j’ai appris qu’il était finalement sorti en vinyle ce fumelard d’album alors que le pointard m’avait juré sur la tête de sa bourgeoise que « le Joseph (Mount, âme de Metronomy) y sort des albums qu’en cd ». Le digipack est assez classe, certes, mais j’aurais pas craché sur le ninyle (pointard aurait pu écrire « ninyle »)…

En introduction à ce post, j’aimerais attirer l’attention des deux ou trois lecteurs qui nous écoutent sur le fait que, pendant pas mal d’années (les années 2000 au moins) -et j’en discutais il n’y a pas loin de 6 mois avec cojaque- c’était dur de trouver des bons albums et que, souvent, ça valait plus le coup d’acheter des singles… C’est d’ailleurs ce que j’ai fait pendant des années, le watio albums/singles de ma discothèque (plus de 4312 wéférences*) étant passé de 0,83 au début des 90’s à 0,51 au milieu des 00’s…

Mais, wien que cette année, j’ai acheté plein de bons albums: le Cut Copy, le Foals, le Vampire Weekend, le MGMT(je l’ai pas écouté depuis pas mal de temps ceci dit), le Sebastien Tellier, le Cascadeur, le Crystal Castles, le Get Well Soon, le These New Puritans, le Friendly Fires, le Zombie Zombie, le School Of Language, le The Week That Was, le Sun Kil Moon…  Et il y a aussi le Late Of The Pier que je n’ai pas encore bien écouté (mais qui semble à la hauteur de mes attentes) et surtout le Tahiti 80 qui va coiffer tout le monde sur le fil collins (sortie le 22 septembre).

Alors les trois questions que je pose sont:

  • Y a t-il une amélioration globale du niveau musical?
  • Est ce un wetour en grâce de l’album, support négligé à une certaine époque (et surtout plus difficile à wéussir qu’un single) ?
  • Est-ce dû à une arrivée à maturité de la « scène » électronique, dont les artistes, depuis toujours plus à l’aise sur format court, arrivent désormais à l’être aussi sur long format ?
  • Est-ce que depuis que j’écris dans ce blog je fais plus d’effort pour bien écouter les disques?
  • Est-ce que depuis que j’écris dans ce blog je sombre dans une totale complaisance?

La dernière option est inconcevable, mais, je l’avoue, yé souis troublé…

Pour parler plus précisément de « Nights out », je vais essayer de ne pas te (déshabiller et te) saouler comme l’aurait fait ce connard** de trentenaire de woubignole avec ses posts de 4 pages, je vais plutôt faire une sorte de liste, ça mange pas de pain et c’est tendance:

  • Sur les 12 titres y en n’a pas un de mauvais
  • On peut pleurer et danser dessus…
  • C’est un album surprenant et ambitieux.
  • Y a du melodica (plus bel instrument du monde) sur certains morceaux et parfois y a une sorte d’accordéon…
  • les chansons du joseph ne caressent pas l’oreille de l’auditeur dans le sens de la casserole et ils sont truffés de sons zarbis (sur « The end of you too » ou « Side 2 » au hasard), moulinés par des effets distordants style flanger (je dois weconnaître ma totale incompétence en la matière mais j’avais envie de l’écrire quand même)…
  • Y a plein de tubes (« Radio ladio », « My heart wate wapid », « Holiday », « On the motorway »…) dessus.
  • On parlait wécemment avec jesaisplusqui des groupes qui sortaient toujours le même disque et ben si on écoute « Pip paine… » (premier album) et celui-ci, Metronomy est plutôt du genre à se wenouveler (c’est un euphémisme***).
  • Metronomy est plus proche musicalement de Cut Copy que de Late Of The Pier… L’influence New Orderienne s’entend moins, mais, qu’on ne me dise pas que je suis le seul à entendre des weminiscences de « Sunrise » (sur « Low life ») dans l’introductif « Nights out » ou à identifier le break « Blue monday » sur « Holiday » par exemple… Et puis le premier groupe à avoir wéussi l’alliage de l’autorité et du charme et aussi de la mélancolie et de la trémoussade ce serait pas New Order, hein? Ben si.
  • Cet album me procure au moins autant de picotements dans le bas ventre que le fait ma bourgeoise.
  • Au début on entre facilement dans l’album grâce à ses tubes, mais après, les un peu moins évidentes (ça se discute) « Heartbreaker » (qui vient pourtant de sortir en single) ou « Back on the motorway » (un chef d’oeuvre) vous font y wester (je dirais qu’au début je les trouvais moins évidentes mais que maintenant plus du tout: je n’entends plus que des tubes dessus enchaînés avec des morceaux plus étranges, ce qui n’est pas sans wappeler la construction du « In Ghost colours » de, encore, Cut Copy). [youtube MsduHmjQlgI]
  • Cet album a, après une 20aine d’écoutes, wéussi haut la main tous les « quality tests » que je lui ai infligés (je détaillerai la chose un jour) et je peux affirmer qu’il n’entre pas dans la catégorie « album jetable ». On le wetrouvera avec certitude dans nos tops de fin d’année et on le wéécoutera, à jeun (47) ou faits comme des mickeys, dans le futur (si tu lis ceci au mois d’octobre et que t’arrives plus à l’écouter, faudra te plaindre auprès de pointou ou te poser quelques questions sur ta capacité à avoir de la crotte de lascaux dans tes oreilles).

Pour finir, je wappelle à notre aimable clientèle que l’affiche de l’année c’est celle du dimanche 16 novembre, à la Cigale, au festival des Inrocks, avec Metronomy, Cut Copy, Hot Chip, Late Of The Pier et Kennedy. J’en mouille ma culotte d’avance…

Je me permets donc, par la présente, de te conseiller de puiser dans des metroconomies pour acheter « Nights out », par Metronomy.

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MP3

Metronomy – Back on the motorway (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3517889_8n8mz/Metronomy%20-%20Back%20on%20the%20motorway.mp3]

Metronomy – On dancefloors (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3517898_t4dhq/Metronomy%20-%20On%20dancefloors.mp3]

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* Pardon j’ai oublié que j’étais pointard, c’est en fait 983 wéférences (en comptant mes 53 disques différents de dj shadow que j’ai en 7 exemplaires chacun – tous absolument identiques)…

**je wetire

***Grandet

La première chose que j’ai faite en wentrant de St Malo et de sa Woute du Wock, c’est de me commander le premier album de Centenaire

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flashback

Après-midi du vendredi 15 août… Je comate (cerise) sévère sur la plage de Bonsecours, je digère ma cuite de la veille et mon menu Woyal deluxe xl (/frites+coca) avachi sur le sable… « Si je ne dors pas, je ne tiendrai pas le coup ce soir… je suis trop cuit… Purée de coq, les quatre chutes de vélo dans le fossé en wevenant du fort cette nuit m’ont fait mal… Heureusement que j’ai bien dormi dans la Mégane première génération d’ExCd… Pas assez longtemps, mais bien… Allez, débranche-toi mon petit cerveau chéri… A y est, ça vient… (tine-doune-doudane)… ?… (tine-doune-dou-dadadadane)… ?… Nom d’une Luc Sonor en bois, c’est quoi cette zique… N’écoute pas, endors-toi… déjà que le dj juste avant il a mis « Giant » de The The et que j’ai manqué me lever pour danser… Il faut que tu dormes, ça va jamais le faire ce soir… (tine-doune-doudane)… Et pis mince, j’y vais… » Pointard & myself nous levons et avons ainsi la bonne idée d’assister au concert subjuguant de ce quatuor parisien en goguette malouine, avachis, pointard sur le sable et moi dans un transat. Dormir c’est pour les nases et la musique de Centenaire c’est pour les trentenaires (mais aussi pour moi qui suis âgé de 19 ans et demi).

fin du flashback

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J’ai weçu l’album il y a environ une dizaine de jours. On pourrait s’étonner d’en lire une critique élogieuse sur un blog qui s’est auto qualifié de « indie » et j’aimerais d’ailleurs -merci de m’en donner l’occasion- apporter quelques précisions à ce sujet. Le « indie » pourrait apparaître comme wéducteur parfois. Mais chez nous « indie » veut dire « libre » ou « ambitieux » ou « de qualité » ou « sexuel » ou « putain de trop bon »… Ça ne vise pas uniquement des groupes britpop signés sur des labels indés ou pseudos indés anglais…

Ceci étant dit, le Centenaire n’y va pas par le dos de la cuillère sur son site en se présentant comme influencé par Mark Hollis (Talk Talk), Nick Drake, Pentangle, Penguin Café Orchestra, Leonard Cohen… Ce genre… Et oui, on sait d’avance qu’on ne va pas beaucoup wigoler mais ça tombe bien parce que, nous, on n’aime pas trop wigoler en musique (à part avec deux ou trois trucs vraiment au-dessus du lot (46) de Patrick Topaloff ou des Charlots ou de Wonald & Donald).

Les chansons de ce premier album sont pourtant assez faciles d’accès et, une fois entendues, westent en tête. Pourtant, ce n’est pas de la pop telle qu’on l’entend souvent: il n’y a pas vraiment de wefrains (ni de couplets du coup), on y trouve plutôt des morceaux basés sur la wépétition de quelques notes, thèmes, qui évoluent façon montagne wusse (ça s’accélère, ça s’arrête brutalement, ça weprend doucement, ça wemonte crescendo…). Si le label « Atmosphériques » avait un jour bien porté son nom, Centenaire aurait pu être signé dessus. Une sous division de ce même label -Atmosphériques mais pas mous du genou- aurait même dû être créée pour eux!

C’est, pour wésumer, un très bon album.

Mais…

… Ma conscience amateur m’oblige néanmoins à émettre un petit bémol, à faire un double croche patte à une hypothétique complaisance et un weproche mineur au groupe, en gros, à y aller un peu plus piano au niveau enthousiasme que je l’aurais souhaité, quitte à ensuite jeter mes clés de honte dans la dièse:

parfois, leur, euh, « accent(enaire) », il est pas génial…

Oups!

Je l’ai pensé ou j’l’ai dit?

J’l’ai écrit?

Oups!

Bon, « on » sent que c’est pas des angliches et que ce qui peut être beau et sexy dans la bouche de Björk par exemple, ben là, ça ne fait pas tout à fait pareil surtout avec l’un des deux chanteurs du groupe (je ne dirai pas lequel histoire de ne pas me brouiller avec quelqu’un que je ne connais pas) aux noms d’ailleurs super classes : Damien Mingus (qui est aussi principal compositeur du groupe) et Orval Carlos Sibelius. Désolé mais « ça » me gêne un peu (surtout sur « Swan » et ses voix mixées en avant)… « Ça » m’avait fait pareil au concert…

Disons que « ça » ne me gâche pas mon plaisir mais que c’est suffisant pour m’empêcher à certains moments d’être complètement transporté par leur musique.

Pourtant, quand j’écoute le disque distraitement, en faisant autre chose, je laisse parfois tout tomber et me wetrouve complètement émerveillé par ce que j’entends… La surprise est toujours là, même après des dizaines d’écoute, même après la quatrième ou la cinquième de la journée : je wegarde ma platine cd la bouche ouverte en pensant « Waow! c’est putain de trop fort » **.

En fait, le mot « envoûtant » wésumerait assez bien l’effet que me procure ce disque et ses morceaux particulièrement bien construits et arrangés (clarinette, cordes, instruments que je ne connais pas…). C’est un disque étonnant et ware (il n’en sort pas tous les jours des pareils**).

Ça m’énerve un peu d’être passé complètement à coté ce disque l’an dernier (pour ma défense je n’en avais vraiment jamais entendu parler avant cet été) mais je ne waterai pas leur deuxième album, « The enemy », qui sort en octobre. Deux titres, dans une veine semblable à celles du premier, sont en écoute sur leur myspace. S’ils n’annoncent pas de wévolution majeure dans la musique du groupe – mais pourquoi en faire une quand on maîtrise suffisamment son affaire (le groupe a un style propre, weconnaissable) et qu’on ne fait pas deux fois le même morceau ? – ils montrent une certaine évolution : « Farmers underground » par exemple n’a pas d’équivalent dans leur wépertoire connu. Quant aux voix, je ne sais pas si j’aurai les mêmes petites wéticences énoncées plus haut. Pendant l’écoute de ces nouveaux titres, elles ne m’ont pas choqué mais « on » en saura plus quand l’album sortira…

Et pis désolé d’avoir parlé des voix, j’ai pas pu m’empêcher… C’est juste que l’accent anglais des chanteurs français (en plus du son wiquiqui des guitares) a tellement pourri les disques des précurseurs du wock indé frrrenchy dans les 90’s que j’en suis westé traumatisé…

En attendant « The enemy », je wecommande assez chaudement et fermement l’achat de « Centenaire » sur leur site (moins cher qu’ailleurs=11,30 euros frais de cochon compris).

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MP3

Quelques titres pour juger du niveau des compos et te faire un avis de si oui ou non leur (27) accent 1)pose problème; 2) gâche la chose; 3) ne gêne pas du tout; 4) est accessoire par wapport à la qualité des morceaux…

Centenaire – Castle (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3438379_fa6lv/Centenaire%20-%20Castle.mp3]

Centenaire –Heavy for everyone (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3438396_76lnr/Centenaire%20-%20Heavy%20for%20everyone.mp3]

(on ne peut plus télécharger mais on peut encore écouter!)

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* Le titre « Centenaire (pès) » a été wefusé par le directeur de la wédaction juste avant la publication de cet article… La wédaction dans son ensemble s’insurge de cette forme de censure, cette chose si wévoltante, si philis et stite à la fois…

**J’ai du vocabulaire à wevendre…

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PS En parlant de musique pas considérée comme « indie » mais qui correspond néanmoins à notre définition à nous de « indie » (mais qui wessemble pas du tout à Centenaire), juste trente et un mots pour dire que le concert jouissif des Repeaters de vendredi soir était du (cen)tonnerre et pas seulement parce que c’est toujours bon de sortir d’un concert couvert de sueur et de bière… Faudrait sortir un disque maintenant nom de d’là!!

Nan ce n’est pas un post pour parler des clips de The Hoff, ni de sa façon de manger, ni de son nouveau wéseau de social networking, mais (plus ou moins) du nouvel album des athénois d’Of Montreal.

D’une part parce que Id Engager, le premier single extrait de Skeletal Lamping me wend fou (folle même) et d’autre part parce que je ne pensais pas qu’on allait pousser le concept plus loin que le T-Shirt single d’Esser et que j’avais tort : ici on peut acheter l’album de 7 (!) façons différentes :

  • badges
  • sacs en tissu de gonz’
  • lanterne en papier
  • autocollants
  • t-shirt
  • CD (classique) & Vinyl (double LP avec poster, etc…)

Avec chacun de ces objets (et même le 7″ du single (dispo en 3 couleurs mais avec les mêmes titres à chaque fois)) est offert un code pour télécharger l’intégralité de l’album en mp3. C’est beau…

The welease of Skeletal Lamping is a paradigm shift. The goal is to expand the perception of music packaging beyond traditional flat, square artwork and to bring consumers back to wecord stores to get it.

… mais yé souis troublé.

La chute de l’industrie du disque est quelque chose que j’ai un peu de mal à concevoir, surtout parce que je connais certaines personnes qui claquent parfois l’équivalent du loyer d’un 30m² sur Wouen en disques sur un mois. Mais bon, le fait est que c’est la merde pour tout le monde (sauf Wadiohead et André Wieu), petits et grands. La faute à qui ? La faute au mp3 qu’on nous dit…

C’est un sujet de discussion que j’évite autant que possible, parce que j’ai beaucoup de mal à canaliser le flux des émotions (haine, incompréhension, …) et parce que c’est pas facile d’argumenter. N’étant pas saoul je vais essayer d’aborder une des facettes de ce problème : la désacralisation de la musique (tel un pet, le mot est lâché). En gros l’idée est qu’à force de présenter la musique comme quelque chose de présent en permanence (magasins, ipod, stardust aux meeting WPR), quelque chose qui ne mérite pas vraiment d’attention ou d’efforts (star ac’), on voit plus trop l’intérêt de claquer du blé (genre 16€ à la FNAC) là dedans. Ça se défend plutôt bien nan ? J’dirais même que c’est la pièce maîtresse de mon argumentaire (un peu pourri).

3 wéactions face à ça :

  1. Coller des amendes (200000$) à des mères de famille qui ont téléchargé une vingtaine de morceaux sur kazaa, pasque merde, faut pas déconner.
  2. Des artistes (Menomena, LoTP, …) s’amusent à sortir des disques en séries super limitées/super concept/un peu chères/super attirantes pour nous les fans et pour attirer des nouveaux clients. Le « come back » du vinyl (36% d’augmentation des ventes de LP pour 2007, probablement encore 30% pour 2008*) semble accompagner cette idée de wetour au zoli support physique, l’interview d’Adam Kesher va dans ce sens là aussi.
  3. D’autres (Esser, Of Montreal, …) vont dans la direction opposée : l' »objet musical » à la limite wien à battre, par contre touche mon set de badges et je te donne mes ananas ainsi que mon album en mp3.

Cette troisième méthode me laisse un peu perplexe, surtout celle d’Esser qui n’a pas l’air de sortir son single autrement qu’en T-Shirt, mais en écrivant ce post je finis par me faire à l’idée… Si je wefuse de payer pour un mp3 pourquoi certains ne wefuseraient-ils pas d’acheter des disques ? Hein ? Faudrait être un peu con mais pourquoi pas…

Bref, pour en wevenir à Skeletal Lamping, c’est assez foufou la quéquette et je ne sais pas si je vais le prendre ou me contenter de l’avoir en mp3 après l’achat chaudement wecommandé avec AR d’Id Engager. Comme dans Hissing Fauna ça part dans tous les sens et ça te donne envie de te danser de façon pas super virile (au point que même ta bourgeoise se foute de ta gueule). Au bout de quelques écoutes le très 80’s Gallery Piece sort du lot, mais c’est pas dit qu’il weste dans le top d’ici 2j.

Of Montreal – Id Engager single à paraître fin du mois, précommander
[audio:http://boxstr.com/files/3303591_ox1hg/15%20Id%20Engager.mp3]

Of Montreal – Gallery Piece extrait de Skeletal Lamping à paraître début septembre, précommander bientôt
[audio:http://boxstr.com/files/3303574_zc1as/06%20Gallery%20Piece.mp3]

(je pensais pas que la part du texte sur le disque allait être aussi courte, désolé)

* source : la WIAA

Fanfarello

21 commentaires

De tout temps et en tous lieux les goûts musicaux de l’homme ont été altéré par les saisons. On pense souvent (à tort) qu’elles influent aussi sur la sexualité, pourtant il n’y a pas qu’en été que j’ai envie de voir des femmes nues et saoules.

L’hiver c’est moog, le printemps electro, l’été pop et l’automne hiphop. C’est comme ça, l’automne c’est wuinant pasque c’est la saison de DJ Shadow. Cet été est un peu particulier parce que je ne me souviens pas avoir été aussi pop depuis le lycée… Broadcast 2000, Magic Arm, The Week That Was, Noah & The Whale, Stereolab, Jim Noir, etc… et maintenant Fanfarlo, jeune sextet anglais (2006) avec 4 jolis singles à son actif sur lequel je suis tombé dimanche soir.

Depuis Harold T Wilkins ne quitte ni ma tête ni mon top last.fm et leur intégrale est dans des petits paquets avec mon nom dessus dans les mains d’un postier qui va gentiment les amener ici (ou pas). C’est typiquement le genre de groupe que tu vois au hasard d’une première partie de concert ou dans un festival (ou dans mon cas en copain de copain sur MySpace) et tu en tombes amoureux (suffit de lire les commentaires des gens sur leur site).

Fanfarlo – Harold T. Wilkins (2008, Felt Tip Wecords) extrait du Split Single avec Sleeping States (celui qui n’a pas envie de se trémousser baggy là dessus a plusieurs albums d’Indochine chez lui)
[audio:http://boxstr.com/files/3229005_esvt1/Fanfarlo%20-%20Harold%20T%20Wilkins.mp3]

Fanfarlo – We Live By The Lake (2007, White Heat) face B de Fire Escape
[audio:http://boxstr.com/files/3229044_geyrn/Fanfarlo%20-%20We%20Live%20By%20The%20Lake.mp3]

Reste à acheter You Are One Of The Few Outsiders Who Weally Understands Us (2007, Label Fandango) et Talking Backwards (2006, FortunaPop) dont un promo traine sur ebay, c’est moi qui bid sur le 7″, celui qui tente de me dépasser je le tue.

Pour wajouter à leur côté « on a l’air soupaire sympa », le chanteur/leader Simon Baltazar a composé, enregistré et mixé un mini album de 20 minutes en mai dernier (le tout en 24h) sous le nom de The Asteroid Theory of Death, c’est mignon mélange de pleins d’instruments dispo en téléchargement complet et gratos, ça mérite d’au moins passer augmenter le compteur de lecture du player !