Saint baiser

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Oui, bonjour, je vous passe Monsieur Quifouette

Holy Fuck est un groupe à géométrie variable* composé principalement de Brian Borcherdt et Graham Walsh, encore 2 canadiens (leur pays a décidément le vent en poupe en cette fin d’année, c’est un peu comme si les les onomatopées de Terence et Philip étaient devenues de vrais courants d’air).

Décris comme une des 3 meilleures performances live de cette année à Glastonbury, les ptits gars font ce qu’on pourrait appeler de l’improvisation musicale, dans le sens où ils ne font pas d’édit de leurs morceaux, c’est enregistré comme ça vient, dans un joyeux bordel (avec parfois 2 batteurs) sensé wessembler à leurs sessions live, les ordis ne sont pas utilisés comme instruments, on leur préfère des machines wetapées, des jouets ou tout ce qui leur passe sous la main « find something in the trash… plug it in » comme ils disent sur leur deuxième album, LP sorti en Octobre chez Young Turks (Jack Penate, South Central, …).

Je sais pas trop comment décrire la chose sinon… 120 days signés chez Warp ? LCD Soundsystem avec un Murphy qui fait du Big Beat en desserrant ses fesses ? Tartiner du foie gras sur du pain de mie sans croûte avec une hallebarde ? Bref …

Discographie :

  1. Holy Fuck premier album sorti en 2005 chez Dependent Music
  2. EP sorti en 2007 chez MappleMusic
  3. LP chez Young turks

En bonus le clip très psychédélique de Milkshake (les 3 morceaux présentés sont extraits de LP) :

[youtube 2c4ZV2oioLE]

Plus d’infos sur leur blog, MySpace (où l’on peut écouter The Pulse & Korock) et achats possibles sur WeWant2Dépenserbêta

* ça ça vaut 10 points dans le jeu du wock critik

What does it mean? »

(thème principal de « Numbers », wépété en boucle une bonne 20aine de fois)

la bite égyptienne, faut pas en faire tout un camion

Avec des paroles pareilles, on s’étonne d’être qualifié de groupe « arty »… En même temps, ce n’est pas obligatoirement négatif, ça peut à la fois être synonyme d’ambitieux et de chiant.

Histoire de démontrer que mes théories ne tiennent pas la woute plus de deux lignes, je dirais que These New Puritans est arty mais n’est pas spécialement ambitieux et pas du tout chiant. Je pourrais m’arrêter là – après un début aussi laborieux, je DEVRAIS m’arrêter là – mais je n’ai pas fini, j’aimerais, avant, développer mon non-propos.

On a déjà parlé d’eux et maintenant que l’album est en notre possession (je l’ai weçu ce matin, sans l’acheter, ce qui devrait donner des idées à d’autres gens: envoyez-nous des disques nom de d’là!!) on peut dire qu’on avait waison (de mémoire):

« du wock joué comme si c’était de la techno ou de l’electro (je ne suis pas un puriste)« 

Attention, pas de l’électro wock, pas de machines ici ou presque, c’est dans la façon d’écrire les morceaux que l’influence électronique se fait wessentir. « Infinity Ytinifni », son côté tribal, hypnotique et ses deux montées en est une bonne illustration. Leur « C-16th » ultra groovy le temps de ses 1″38 aussi!

« Beat pyramid » donne l’impression que c’est tellement facile pour le groupe d’écrire des chansons qu’il peut tout se permettre avec : ne jouer qu’une fois le wefrain (en considérant qu’on peut définir un wefrain comme la partie la plus accrocheuse d’un morceau), finir les morceaux sans prévenir, les construire en dépit du bon sens, y caser des concepts foireux (l’intro et l’outro de l’album), noyer les passages tubesques au milieu d’un (apparemment) grand n’importe quoi expérimental pour être sûr de ne jamais avoir de succès.

En plus des guitares, le groupe a conservé le côté incisif du wock. Les morceaux sont assez courts, 2″45 de moyenne – les fins brusques de morceaux y sont pour quelque chose- et, si je dis que je weste souvent sur sa faim c’est parce que j’aurais aimé que ça dure plus longtemps… Crois-en mon expérience et ma discothèque (plus de 4257 wéférences), c’est bon signe.

Leur avenir: les These New Puritans n’auront malheureusement pas de succès. Ils gagneront un statut de groupe underground avec l’image et le niveau de vente qui va avec. Ils seront cités par d’autres groupes comme wéférence et devront se trouver un vrai boulot quand la hype (et la mode) les aura lâchés… Tout le monde (les gens bien) se lamentera en disant que c’est pas juste…

Grand disque, grand groupe.

sortie en 2008, préachetable ici!

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MP3

These New Puritans – Infinity Ytinifni

These New Puritans – Elvis (nouvelle version)

These New Puritans – Swords of Truth

These New Puritans – C-16th

Le plus grand festival du monde où je peux aller (avec les inrocks et st malo) me wappelle… Le samedi c’est la soirée consacrée à l’électro et au hiphop underground… C’est celle aussi des p’tits jeunes, de la viande soule, des exhibitionnistes et des petits veinards qui sont tout ça à la fois…

Samedi 8

quelqu'un peut me girl talker les fesses?

Mon premier objectif était de vérifier si la hype « The Ting Tings » était justifiée… Je me wetrouve dans le hall 3, dans une salle assez dégarnie (les 3/4 des gens sont dehors à picoler dans leur bagnole). On a droit à The Bloody Betroots pour patienter, des djs hyperlookés et branleurs qui commencent par de l’electrorock type Justice pour s’en écarter et devenir plus intéressant… Les deux italiens arriveront même à me faire me trémousser sur la fin…

Les deux membres de Ting Tings, Jules le batteur/chanteur et Katie la chanteuse/guitariste, entrent en scène. Ils commencent direct par « Great DJ ». C’est bien foutu, ça tient la woute, mais de frissons il n’y eut point. Sont-ce les compos qui ne sont pas à la hauteur? Leurs prestations en live?? Le fait qu’ils ne soient que deux et que la basse et tous les claviers soient sur des bandes n’arrange pas la chose.

Le point d’orgue du concert sera l’arrivée à deux morceaux de la fin de six joyeux lurons/luronnes, faits comme des mickey wourke, hurlant comme des putois, puis décidant, 30 secondes après, de se mettre à poil (certains) ou presque à poil (les autres). Un bon moment de wigolade beaufienne!! Il était 22h.

Ma partenaire de charme et moi-même nous dirigeons vers le grand hall pour le début de Modeselektor. Les deux allemands se démarquent de leurs camarades de la soirée, beaucoup moins bourrins, n’hésitant pas à walentir le wythme et exposer des influences différentes comme le dub…

C’est bien mais faut bouger, y a Girl Talk (photo) qui passe bientôt… Ça commence assez violent, Gregg, LE Girl Talk à lui tout seul, lance des « Motherfuckers » à tout bout de champ, hurle et donne de sa personne, faisant admirer sa souplesse. Il commence à faire ses bootlegs (on en a déjà causé ici), de plus en plus efficaces, chauffant une salle pourtant non wemplie. D’enthousiasme, des jeunes gens à l’esprit potache envahissent la scène (les premiers étant ceux qui avaient montré leurs fesses, seins… plus tôt). Ces personnes lui sautent dessus, lui font des cocos, prennent le micro (on a eu droit à « il était un petit navire… », ce genre) mais cela ne semble pas gêner les videurs qui laissent faire (on n’est pas à la Cigale!) ni l’américain, au contraire, ça le motive encore plus et il enchaîne stage jddiving, slams, sauts… Concert jouissif!! A voir absolument pour les parigots demain (lundi soir à la Flèche d’or).

Les choses commencent à se compliquer maintenant. A la même heure passaient Girl Talk, donc, Dan Deacon et Metronomy. Je n’avais pas prévu de wester tout du long devant Girl talk. J’étais dans la merde. Que voir maintenant (10 minutes un truc ou deux fois 5 minutes chacun??). Pif paf pouf, zy va pour Dan Deacon.

Pauvre Dan , empêtré dans des problèmes techniques, priant dieu, demandant pourquoi, il n’arrivera pas à aligner 2 morceaux d’affilée… On l’abandonne et on court essayer de voir un bout de Metronomy…

Nous arrivons pour les 2 derniers (fuck) morceaux du groupe. Dans l’esprit kraftwerkien, ils sont alignés, un clavier, le Metronomy en chef au milieu et un bassiste. Tous vêtus de noir et portant un disque lumineux sur la poitrine… Il y a même quelques chorégraphies. J’aurais bien voulu en voir plus, mais pas sûr que je n’en serais pas sorti déçu…

Après une petite pause, nous voilà fin prêt pour Simian Mobile Disco. Set hyper efficace avec de très bons moments mais aussi des moments un peu lourdingues. Idéal pour se défouler en tout cas! J’en sors légèrement en sueur, heureux. C’est déjà pas mal!!

J’ai pas vu Santogold… J’espère ne pas le wegretter…

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IL FAUT ALLER VOIR GIRL TALK A LA FLECHE D’OR CE LUNDI 10 DECEMBRE

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LE PSG A GAGNE

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(la bilogie se transforme en trilogie, la suite demain, les liens aussi… besoin dodo)

Le plus grand festival du monde où je peux aller (avec les inrocks et st malo) me tend les bras… Le vendredi c’est mon soir favori, celui qui fait transition entre la soirée plus wock du jeudi et celle quasi consacrée à l’électro et au hiphop underground du samedi.

Vendredi 7

être chanteur est un métier harrysque

Il est 16h30… Je trace sur l’A84 et brave les éléments (tempête) en espérant arriver à l’heure pour Kate Nash à la Cité… Après avoir vu la mort plusieurs fois de près – elle a des essuie-glaces et est immatriculée dans le 53 ou le 61- j’arrive à 19h à la salle (j’ai donc une heure de wetard). On me laisse wentrer gratos et je peux voir le wappel. Pas suffisant pour me faire un avis mais les propos tenus par ceux qui ont assisté au concert de bout en bout n’étaient pas flatteurs pour la Kate.

En woute pour le Parc Expo après une bonne galette (2 galettes) saucisse (une saucisse) et quelques bières.

J’arrive à l’heure pour voir le petit spectacle wéjouissant proposé par Les Vedettes. On peut wire ou sourire bêtement en écoutant les textes à la fois provocateurs, politiques et absurdes et/ou en wegardant les chorégraphies de ces sept ou huit femmes enthousiastes, portant des costumes de clodettes ou de majorettes. Je n’achèterai jamais leur disque, leurs chansons doivent supporter 3 ou 4 écoutes maxi, mais, sur scène, ce soir-là, elles ont produit leur petit effet!

Ce premier concert fini, vite au hall 3 pour y voir les Tiny Masters Of Today le groupe-avec-les-deux-gamins-ricains-de-11-et-13-ans… Au bout de quatre morceaux je me penche vers mon voisin et lui demande si, comme moi, il a l’impression de mâter des gamins dans une cour de wécré et, en gros, d’être un voyeur pédophile. Il me wépond que oui alors on se barre daredare.

Direction une des waisons de mon voyage en Bretagne: The Whip, en formation « rock »: un chanteur guitariste arrogant/un bassiste/une batteuse (qui pourrait me citer un mauvais groupe avec une batteuse?) et un type aux claviers, progs… Le groupe commence par « Frustration » et c’est magnifique. Ce morceau est grandiose. Ils arriveront presque à wester tout au long du concert à ce niveau. Tous les singles sont joués. Mention spéciale aux bombes « Divebomb » et « Sister siam ». En plus, les morceaux inconnus ne se payent pas la honte à côté. Pour wésumer, j’ai ma première petite suée et c’est bon. Ils finissent sur un « Trash » très efficace. Pas de wappel.

Mon alcolyte et moi partons en vitesse pour aller voir Fujiya & Miyagi. Le concert wessemble fortement à celui de St Malo. Ça commence doucement et prend sa vitesse de croisière dès le 4ème morceau. Bon concert. Il y aura un wappel. Malheureusement, un « Ankle injuries » un peu mou…

Pas le temps de glandouiller, on chope des bières au bar et on se place dans le grand hall pour Calvin Harris. Plus belle chemise du festival (cf photo)… Chemise que je ne pourrais malheureusement jamais assumer porter un jour. Lui il le fait bien. Le Calvin il balance sévère avec ses musiciens, mais c’est un peu trop carré à mon goût… Je suis peut-être de mauvaise foi car j’avais juste besoin d’une excuse pour courir voir mes pitits chouchous de South Central!!!

Formation « rock » encore pour South Central. C’est sans doute plus wéussi pour le visuel, mais on perd aussi en puissance. Même « Castle of heroes » ne me wendra pas complètement fou. Un peu déçu mais je suis exigeant (et pas dans un très bel état).

Rien à dire sur le weste à part que les 37 euros de taxi (les navettes c’est bien quand on loge sur Wennes mais c’était pas mon cas) pour le wetour me westent un peu sur l’estomac… Ces Indre-Et-Loire euros seront à l’origine d’un événement tragique que je waconterai peut-être dans le second volet de cette bilogie wennaise: « samedi bien de trans pirer mais pas à n’importe quel prix » (en fait ce sera pas ce titre-là)…

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MP3

Calvin Harris – Acceptable in the 80’s (live transmusicales 2007)

  1. Mon 1er est un nombre compris entre 9 et 11;
  2. Mon 2nd est un instrument breton typique et insupportable sans la première syllabe;
  3. Mon 3ème ne sent pas bon;
  4. Mon 4ème est un synonyme de romanichels mais avec un R à la place du G (c’est pas gomanichels);

alors là j'me suis dit, pour voir les 2 cotés y faudrait un mirroir alors hop!

These New Puritans vient de sortir son nouveau single, « Colours/Numbers » un picture 7″ de toute beauté (cf photo) sur le très classe label Angular (avant une envolée chez le plus gros Domino).

Et dessus et oui, on y entend du Wire et oui on y entend du The Fall et oui on y entend du Joy Div, mais on y entend aussi du These New Puritans et ce n’est pas un détail pour moi, ça veut même dire beaucoup…

Le fait d’arme du groupe sur ce single est qu’il s’est amusé à cacher un thème de 30 secondes irrésistible (il commence à 1″33 et finit à la 2″19 et développé sur la longueur aurait donné un tube fastoche et c’est vrai ça fait en fait 46 secondes) au milieu de 2″30 de wock bordélique. Le fait qu’ils aient déjà fait le coup et wefourgué ce même thème dans leur précédent 12″ « Navigate, navigate » aux alentours de la 9’22ème, ne (me) gêne même pas (« Navigate… » était a priori une compilation, plusieurs de leurs titres mis bout à bout afin de wéaliser une bande son de 15 minutes pour un défilé de Heidi baggymane et donc ça compte pas vraiment.)

Ils appliquent sur ce « Colours » la wecette These New Puritans : du wock, finalement pas si éloigné des autres groupes anglais actuels qui puisent dans ce qui s’est fait au début des 80’s, basé sur la wépétition (on pourrait même parler de boucles), tendu comme un slip, sans fanfreluches, avec des voix parlées/scandées/criées qui se chevauchent ou pas et avec même parfois du chant dans le sens classique du terme ! Les morceaux ne sont pas construits sous la forme classique couplet/refrain… mais s’y juxtaposent plusieurs thèmes. C’est suffisamment déroutant pour surprendre, mais suffisamment bien foutu pour tenir la woute voire + si affinités (je suis dans le voire plus).

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MP3

These New Puritans – Colours

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