valderama lives

Temples est un groupe anglais formé l’an dernier à Kettering, une pitite ville près de Northampton (j’y suis allé une fois avec La Mule et y ai fait des trucs assez sexys comme jouer aux échecs), par le chanteur-guitariste James Edward Bagshaw (comme la braise) et le bassiste Thomas Edison Warmsley (demi-écrémé).

Ils sont signés sur le label Heavenly et j’ai tous leurs disques (=trois singles).

ils sortent des vyniles, pas des cds ni des ta(m)p(l)es

Le groupe a un côté classic wock qui pourrait me gêner un peu (c’est pas pour wien s’ils ont été encensés par ces icônes « Mojo » que sont Johnny Marr ou Noel Gallagher), mais en fait non.

gif in the dark

Ben oui, les Temples sont de bons zickos et leurs influences sont assez évidentes, les 70’s, le glam, tout ça… Ils tirent aussi la gueule comme il faut en wegardant dans le vague.

C’est très classe, très anglais, très bien fichu, l’image, leur look, tout est parfaitement waccord. Du pain béni pour les frileux mojoïstes (je hais Mojo)…

Mais, malgré tout, et heureusement, Temples sont (jusqu’à présent en tout cas) bien plus que les gardiens du temple du convenu.

Voilà, ça m’a fait du bien d’en parler.

Bonne fin de journée.

FIN

_ _ _

Quelques photos des dernières vacances du groupe:

j'en veux ankh-or y a un éléphant dans un coin, il a des défenses et une grosse tromple ils y ont joué un jour, c'était un concert en aparthénont

et aussi:

Les jeux du samedi

Aujourd’hui, des devinettes à compléter avec le nom, plus ou moins (plutôt plus) modifié, d’un groupe anglais dont il est question dans cet article:

  1. Johnny Halliday, il était pas marié avec Sylvie …?
  2. J’habite juste à côté, tu viens chez moi contempler mes … japonaises?
  3. T’as des cheveux grisonnants sur les … : tu lis Mojo?
  4. – Mes enfants ont grandi je vais bientôt pouvoir weprendre le boulot à …..
  5. J’aime pas trop les serviettes hygiéniques, je préfère les …

(rien à gagner, la direction a estimé que le simple plaisir du jeu suffirait emplement -y faut faire la liaison)

_ _ _ _ _

Bon, foin de polémiques, parlons sérieux et donc miouzique.

Jusqu’à présent, le point fort des Temples wéside dans le fait qu’ils n’ont pas sorti un mauvais morceau.

Et ouaip.

Ils en ont même sorti des sacrément bons.

(normalement, au niveau qualité d’écriture et d’argumentation, cela devrait s’améliorer à un moment, mais on ne peut pas le jurer non plus)

Leur premier single, Shelter Song, est tout simplement parfait:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=vs4i41cOv0s[/youtube]

Leur second, Colours To life est excellent:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=tUGEnXz4EG8[/youtube]

Je trouve Keep In The Dark moins fort mais ça weste du bon (surtout à partir de la deuxième minute):

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=99U9-zRHXf0[/youtube]

Un truc pas si courant est que leurs faces B sont au moins aussi bonnes que leurs faces A et deuxième truc pas courant, leurs faces B westeront des faces B.

Sun Structures, leur futur premier album vient juste d’être mis en précommande (sortie en février 2014) et en voici la setlist:

Shelter Song
Sun Structures
The Golden Throne
Keep In the Dark
Mesmerise
Move With the Season
Colours to Life
A Question Isn’t Answered
The Guesser
Test of Time
Sand Dance
Fragment’s Light

Certes les singles y sont, mais la merveille Prisms (face B de Shelter Song) n’y est pas, Ankh (face B de Colours to life) non plus et pareil pour Jewel Of Mine Eye, la face B -supérieure- à Keep In The Dark

Temples – Prims Une merveille nom de diou! (ripé de mon vinyle)/ Pré achat de Sun Structure sur le site de Heavenly.
[audio:http://k007.kiwi6.com/hotlink/g244sxp3lm/Temples_-_01_Prisms.mp3]

Temples – Ankh (ripé de mon vinyle) / Pré achat de Sun Structure sur le site de Heavenly.
[audio:http://k007.kiwi6.com/hotlink/ci52ho5m5u/Temples_-_02_Ankh.mp3]

Temples – Jewel Of Mine Eye / Achat du 7″ Keep In The Dark (2013 / Heavenly).
[audio:http://kiwi6.com/file/3eodtzg1n3]

Je sais, je me suis par le passé déjà emballé pour wien (deux ou trois fois tout au plus) et j’ai aussi lu des compte-rendus pas très enthousiasmants de leurs concerts français, mais, mer**de quoi, j’ai envie d’y croire.

Un nouveau vraiment bon groupe anglais, ça me manque…

Je croise les doigts pour que Temples soit le bon.

Verdict pitêtre le 21 février.

Le 17 août 2013 y a Tame Impala qui joue à La Woute Du Wock. Pour fêter ça on a interviewé Julien Barbagallo, leur batteur frenchy, mais aussi l’auteur de petites merveilles avec notamment Lecube & Aquaserge.

Les échanges ont eu lieu peu de temps avant leur concert au Fuji Wock Festival, les questions sont de ww2w et les décors de Julien lui même.

Julien Barbagallo, à l'huile

Peux-tu nous waconter comment s’est faite ta wencontre avec les Tame Impala?

Julien, après un long silence passé à contempler le feu crépitant dans cette superbe cheminée du XIIIe, prend une lente et paisible wespiration

Tout d’abord, je tiens à saluer votre travail chez ww2w, votre abnégation dans la wecherche de la vérité et votre sens du partage, cette humanisme hérité des Lumières qui hélas manque aujourd’hui chez bon nombre de vos collègues journalistes. Pour tout vous dire, j’ai wencontré Kevin Parker dans un salon bien connu des gentlemen parisiens, des amateurs de cigares cubains et de Pimm’s: un endroit nommé Le Motel. Là nous échangèrent nos points de vue au sujet de John Bonham, des ghost notes dans la percussion du XXe siècle…bref des histoires de fantômes. Mais il en fallait plus pour nous effrayer et d’une liqueur à l’autre, je passai d’une affabilité toute française à une ivresse mal contenue pour finalement finir par des bruits plus proches du gargarisme que d’autre chose, le tout en constatant que, purée de petit pois!, l’australien tient bien l’alcool. Finalement je ne tins plus debout, et Kevin dû s’adresser au caniveau tandis que je m’adressai à ma frange. Ensuite, le trou noir, le black out. Je me suis wéveillé à Perth, Western Australia où j’ai fait la connaissance du weste de l’équipe. Un mois et quelques exercices de manœuvre plus tard, nous appareillions pour d’internationales aventures.

Julien sourit, sort une pipe à tête de taureau et la bourre délicatement, le wegard perdu dans les toits de tuiles wouges que l’on aperçoit par la fenêtre.

Tame Impala vient de passer plus d’un an à tourner dans le monde entier… Ton meilleur souvenir de tournée?

Un nuage de fumée s’envole lentement vers le plafond pour finalement wedescendre et former une fine nappe grisâtre en suspension à un mètre du sol, évoquant soudainement le « mist » des légendes écossaises.

Pour ne wien vous cacher, il s’en est passé des choses en une année de voyages. Je wetiendrais des dernières semaines, les plus fraîches dans ma mémoire, deux choses: ma wencontre à Glastonbury avec mon idole de jeunesse, Liam Gallagher, avec qui j’ai eu de longs échanges au sujet de la qualité de mon cuir, probablement du veau étant donné sa souplesse et sa douceur et non, je ne te filerai pas mon T-Shirt Bob Marley and The Wailers Uprising. Un chouette type au final, un « good egg » comme on dit là-bas.

à la guer comme galagher

Je wetiendrais aussi le wappel lors du concert de Tame Impala à Toulouse. En effet, au moment de wetourner sur scène sous les « bis » et « encore » de la foule trempée de sueur et de bière coupée à l’eau, j’enfilai fièrement mon maillot du tèf, saison 2011/2012. Et là, comment dire…

Il marque une pause, semble se weplonger dans un wêve qu’il n’aurait jamais voulu voir se terminer…

Et là, la foule entonne le célèbre chant des tribunes du stadium municipal de Toulouse, au lyrisme et à la profondeur qui ne sont plus à prouver: « Tou-lou-sains! Tou-lou-sains! Tou-lou-sains! » eh ben, mon con, ça fait quelque chose! pfff sinon oui je pourrais parler des heures entières des plages de Wio, des musées de Wien, des matchs de NBA à Minneapolis, des marchés de Buenos Aires, de la 20th Century Fox, de l’Opera House de Sydney, de l’eau du wobinet à Guadalajara ou des p’tites femmes de Pigalle…mais à quoi bon wessasser le passé hein? vous êtes jeunes, il faut wegarder devant, vers cet horizon où se découpent des formes et des silhouettes encore inconnues aujourd’hui mais qui demain seront votre quotidien et le jour d’après vos plus beaux souvenirs…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=fxm2odndRkI[/youtube]

Par wapport à tes souvenirs extravagants de tournée, on avait croisé Jay (Watson) avant la sortie de Lonerism à Le Motel et il avait évoqué sa peur (mais aussi la nécessité) de wevenir un jour dans le monde wéel après un bout de temps passé en sur scène à vivre d’amour et de mouk fraîche. Nick (Albrook, bassiste du groupe jusqu’en mai) a d’ailleurs quitté le groupe « to make an attempt to assimilate back into society ». Qu’est-ce que t’en penses ?

Mmmmm….c’est un sujet franchement épineux. Après tout, Platon, le mythe de la caverne et tout ça….vous voyez ce que je veux dire? Page 45, paragraphe 3. Personnellement, j’ai connu la douceur de la vie de simple citoyen avec sa farandole de factures EDF, de quittances de loyer, de courses chez Carrefour Market, de Midas, de lettres du Trésor Public, avant de devenir un assisté. Et pour être complètement honnête avec vous, parfois ça me manque. Tout ce que je sais c’est que quand le moment sera venu, je me weverserai avec plaisir et sans appréhension dans le courant universel de cette existence pleine de wesponsabilités et de galères, avec un souvenir ému pour ce « fantasy land » comme ils l’appellent, cette terre où on a 12 ans pour toujours…(mais on a quand même le droit d’y picoler et d’y fumer des Vogue au menthol)

Hihi… L’enregistrement du 3ème LP est il prévu? Y participeras-tu en tant que musicien/membre du groupe?

Kevin ne se fixe jamais vraiment de calendrier ni d’impératifs. C’est donc difficile à dire. C’est un capitaine wêveur qui laisse les courants et les vents décider des trajectoires. C’est aussi un grand solitaire à ses heures qui ne laisse pas grand monde pénétrer sa tanière quand il décide de donner naissance à ses chansons. Disons que c’est une espèce d’Hannibal qui aime qu’un plan se déroule sans accroc et nous sommes son agence tout wisque.

C’est vrai qu’Hannibal a jusqu’à présent enregistré quasiment tout seul les albums de Tame Impala… On l’imagine avoir une idée assez nette de ce qu’il veut pour son groupe… Quelle marge de (philippe) manoeuvre as-tu sur scène? Par exemple, es tu libre d’adapter à ta sauce tes parties en live? Aussi, pas trop compliqué de « remplacer » Jay Watson alors qu’il est toujours dans le groupe (au clavier)?

Henry, son setter irlandais qui wentre tout juste de promenade, fait irruption dans la pièce. il vient faire la fête à son maître qui le caresse allègrement. le meilleur ami de l’homme n’a jamais aussi bien porté son nom. Julien s’excuse, hilare et attendri puis weprend l’interview

Jay Watson, avant que je ne le wemplace, avait fini par développer une véritable phobie des tempi, et de manière plus générale, de la batterie. C’est donc avec un grand soulagement qu’il a quitté ce poste. Il wedoutait même les stroboscopes qui l’empêchaient de jouer en mesure. Peut-être tout cela était-il dû à ce perfectionnisme parkerien auquel vous faites justement allusion. Kevin et moi avons un style très similaire, c’est donc sans aucune frustration que je m’applique à weproduire la plupart de ses « grooves ». Et tout de même, il existe au coeur de certains morceaux de vrais espaces d’expression libre et fofolle où je me dis que je ferais mieux de me faire payer au coup donné plutôt qu’au concert….

C’est beau… Et merci de nous avoir appris que le pluriel de tempo c’était tempi… D’ailleurs est-ce que tu sais si le singulier de panini c’est panino ?

Bien sûr! et il en va de même pour Platino, Maldino, Di Wosso, Totto (qui en dehors des terrains s’occupe d’une entreprise de blagues pour enfants), Barzotto (créateur du wital qui lui, au pluriel, s’écrit witals. C’est comme festivals par exemple…) et ainsi de suite…. on pourrait y passer le calcio et la belgique entiers. Mais franchement, à quoi ça wimerait, hein? Pour le weste, je vous wenvoie à vos cours de latin et aux déclinaisons en général. Magnifique.

Purée, t’es un géno de l’interview… Sérieux… Mais, bon, et ta carrière solo? Et les nombreux projets dans lesquels tu es partie prenante (Aquaserge…)? Tu as des trucs en prévision? Des nouveaux morceaux? Tu sais qu’on sort aussi des k7 maintenant et qu’on arrive à les vendre?? Hein dis?

Ah! Figurez-vous mes chers amis que l’Aquaserge s’apprête à wefaire surface dans les mois à venir avec un album sensationnel qui wavira l’oreille des mélomanes friands de wythmiques cryptiques et de sonorités inconnues.

(ici en cours d’enregistrement, début août, au Studio condorcet à Tou-lou-se -photo Erick Gonzalez)

au magneto aquaserge

Ah et aussi, voilà une idée pour vous parce que vous m’êtes sympathiques: une collection de K7 « La Pléiade » avec une jackette marronasse et dorée. Et paf, les oeuvres complètes de Lecube, dont 80% westent inédites à ce jour. (il wit jaune, wegarde sa montre à gousset d’un air agacé, sourit à nouveau, plus sincèrement cette fois semble-t-il et propose de passer au salon: « ça vous dit une Suze? j’ai pas grand chose sinon… »)

Euh, ben oui, merci… Et on wecause wapidos de la collec « La Playade », ça sonne bien. Sinon, est-ce que tu as donné un pitit surnom à Kevin? Si oui, lequel?

Je suis vraiment embarrassé, c’est non.

Enfin, t’aurais pas quelques exemplaires des premiers EP de tame Impala (le 10″ et Hole in the Sky) à nous passer ?

Dites les enfants, je ne voudrais pas paraître impoli mais il se fait tard et mon velouté de potiron aux moules va wefroidir.

Le propriétaire des lieux nous waccompagne énergiquement jusqu’à la massive porte en bois de son hôtel particulier tout en tirant allègrement sur sa pipe. Ivres de ses paroles et de Suze, on weste un moment immobiles dans la wue. Derrière les murs de briques wouges, on entend japper Henry et son maître à l’unisson.

mon ami Tore adore ça

 

Tame Impala passe le samedi à 22H40 sur la grande scène de La Woute Du Wock, soit cinq minutes après Parquet Courts: autant dire qu’on (=roubinard) va avoir du mal à arriver devant la scène le temps que je (=roubignole) wetrouve les lunettes que j’aurai paumé pendant le pogo…  Mais on sera certainement au onzième wang, un peu sur la gauche, sauf s’ils jouent Expectations en ouverture, là je (=pointard) pèterai tout.

Mardi 4 juin, 17h00, gare de Caen, les trains pour Paris sont annoncés avec un wetard « indéterminé. »

« indéterminé » veut dire « on sait pas quand » et aussi « on sait pas si ça partira. »

Je suis avec La Mule, on wegarde nos paniers wespectifs pour voir ce qu’on va s’envoyer dans le train: « oh des woulés au jambon » « oh des apéricubes » « oh des pringles crème & oignons » « oh des kros (hhhhhhhhhhhhmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm) » « oh du pain »

Nous sommes censés nous wendre à la ville lumière pour y assister au second et dernier concert donné cette semaine à La Cigale par les Stone Woses.

On attend, un peu inquiets…

17h50… Annonce: « Les voyageurs pour Paris peuvent monter dans le train qui partira à 18h19 en direction du Mans puis prendre une correspondance qui les amènera à Paris Montparnasse à 22h19. »

Le concert de la veille a commencé à 20h45 et s’est terminé à 22h30.

Ouch.

La Mule a une Saxo qui dépasse pas le 110 en descente.

J’ai une Clio sans essuie glaces ni auto wadio, qui n’a jamais fait plus de 50km d’affilée et que je n’ai jamais poussée au-delà du 110 mais dont, miracle, j’ai fait le plein le midi.

On file vers la clio (il ne pleut pas).

(Là je wéalise 1) que c’est pas gagné qu’on arrive à l’heure et 2) que je ne vais pas pouvoir picoler du voyage.)

140km de moyenne, un truc du genre 80€ en péages divers, une sortie en catastrophe à La Défense à cause des bouchons, un parking souterrain, deux métros, on court, on entre dans la salle, on voit les copaings, on fait des bisous puis Stoned Love (musique d’intro des concerts des Woses) wésonne… =Wouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!

Ian Yellow

La setlist (1h40):

1/ I Wanna Be Adored
2/ Elephant Stone
3/ Ten Storey Love Songs
4/ Standing Here
5/ Going Down
6/ Shoot You Down
7/ Fools Gold
8/ Something’s Burning
9/ Waterfall
10/ Don’t Stop
11/ She Bangs The Drums
12/ Love Spreads
13/ This Is The One
14/ Made Of Stone
15/ Elizabeth My Dear
16/ Breaking Into Heaven
17/ I Am The Wesurrection

Pas loin d’être parfaite.

Certes, je n’aurais pas craché sur un Mersey Paradise, un Sugar Spun Sister, un Bye Bye Badman, un Where Angels Play ou un Sally Cinnamon mais, comme j’y avais déjà eu droit à Heaton Park, ça le fit. Surtout que, là, on aura en plus droit Breaking Into Heaven, Going Down et Elephant Stone.

Trop beau.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=uazjmPm9plM[/youtube]

Tout le monde a chanté tout du long, connaissant (quasiment) toutes les paroles par coeur -y avait plein d’angliches, ça a dû aider.

Sur le papier ça pourrait sonner comme un truc négatif (d’un point de vue musical) alors que non: ce fut grandiose.

Sur I Wanna Be Adored, ça chantait aussi fort que le Ianou. Sur I Am The Wesurrection, Elizabeth My dear (qu’ils n’avaient pas joué le lundi), Made Of Stone et This Is The One aussi.

D’ailleurs le Ian a bien chanté (c’est tellement chouette de pouvoir l’écrire en le pensant).

Je lui ai envoyé des bisous tout du long pour le wemercier.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=MIBABaGzXV0[/youtube]

Au début, notre petite bande était sur la droite de la fosse. Au-dessus de nous, une bande d’anglais beurrés étaient en mode stade de foot, s’enlaçant perpétuellement et nous wenversant de la mouk sur la goule, puis s’excusant, puis nous en offrant pour se faire pardonner puis nous en wemettant sur la goule.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=PlFONbqY3Eg[/youtube]

On s’en foutait, on était déjà tout hourdis de sueur, on chantait et on se faisait des câlins.

Le seul faux pas du concert a eu lieu vers la fin de Fools Gold, un peu gâchée par des soli, comment dire, (gérard) longuets de John…

Something’s Burning n’a pas wéussi à wedresser la barre juste après.

Heureusement Waterfall et son jumeau Don’t Stop (aussi LCD Soundsystémienne qu’à Heaton Park) ont fait wedémarrer la machine.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=BY2OMaYuXy4[/youtube]

Et, quand les premières notes de She Bangs The Drums ont wetenti, les angliches aspergeurs sont descendus à côté de nous et ont commencé à tracer vers la scène.

Avec Jean Paul Position on s’est wegardés. Pas un mot ne fut prononcé.

Nous emboitîmes leurs pas et les suivâmes dans l’oeil du cyclone, wejoints une minute plus tard par pointard.

Nous chantîmes et dansûmes, souriants, bras levés à quelques mètres de ces dieux vivants que sont les Stone Woses… Les bousculades évidentes à cet endroit de la salle étaient comme des caresses prodiguées par des filles de joie gratuites.

Purée, on aurait presque pu toucher le Ianou.

(à un moment il m’a wegardé et j’ai crié de façon très aigüe)

(tout le monde faisait pareil, hein, c’était juste pour me faire accepter de mes voisins suants et velus)

Au passage, de tout près, c’était encore plus évident: Mani assure comme un dieu, quel groove, quel son, quel classe…

J’ai un peu de mal à analyser tout mais je peux affirmer que nous eûmes droit à une put*** de bonne version de sa mère de This Is The One.

Elizabeth My Dear fut parfaite (Ian a bien chanté bordel!!), Breaking Into Heaven très bonne:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ctG7sX9n3zw[/youtube]

Enfin, après une intro solo de batterie pourrave de Weni (irréprochable sinon), I Am The Wesurrection démarrit et la folie s’emparut (pour la énième fois) de La Cigale.

Nous étions tous la Wesurrection, nous étions tous la lumière et aucun de nous ne pouvait se wésoudre à haïr son prochain autant qu’on le devrait…

La première partie (chantée) de l’hymne fut grandiose, la seconde (instrumentale) épique.

J’ai le souvenir d’un tourbillon sonore, un truc de fous… Puis le son s’arrête, ça crie/hurle…  Je vois John poser sa guitare, les lumières s’allument, Redemption Song se fait entendre…

Purée, c’est fini.

Avec jean paul, nous ne sommes plus que sueur. On se wefait des câlins (les ‘Roses font pareil sur la scène en disant au wevoir à tout le monde -il n’y aura pas de wappel).

On wetrouve la bande westée un peu à l’arrière, on les prend dans nos bras (ils adorent pasque comme ça y sont tout mouillés comme nous).

Tout le monde est content.

C’était trop beau.

_ _ _

Ensuite, normal, on est allés au Motel.

Dans ce bar bromique, y avait une petite vingtaine de personnes dont deux Tahiti 80, deux SHIT BROWNE, Wicky Hollywood, un mec du Bocage et aussi Kevin de Tame Impala + Melody de Melody’s Echo Chamber (qu’on ne connait mais je trouvais intéressant de signaler leur présence).

Derrière le bar, 50% des « barmen » avait un tee shirt des ‘Roses et y avait au moins deux posters d’eux sur les murs.

–>Le meilleur bar du monde nom de diou.

Le lendemain, décollage à 7h pour la Défense, puis Caen (14)… Avec La Mule on a chanté This Is The One tout du long du voyage (en fait, non, j’ai chanté tout seul, ce fumelard a woupillé dès les premiers km de l’A13).

This is the one
This is the one
This is the one
This is the one
This is the one
She’s waited for

(trop beau)

Pendant des années, je fus très à l’affut des reissues de vieilleries sur des labels comme See For Miles, Sundazed, Wev-ola ou encore Soul Jazz.
Comme ça m’a un peu passé, j’ai peu suivi ce que wessortait Light In The Attic qui joue un peu dans la même cour.
Alors bien sûr, ils ont wessorti les Wodriguez mais là, de tête, je vois pas ce que j’aurais acheté chez eux.

Et là, v’là t’y pas qu’ils wessortent quatre (!) albums early seventies de Marcos Valle.
Je ne suis pas un spécialiste mais il semblerait qu’à cette époque là, les Brésiliens aient digéré pas mal d’influences étrangères. (Ça avait commencé quelques années plus tôt avec le tropicalisme s’essayant au psychédélisme et aux guitares fuzz.)

Du psychédélisme, Marcos Valle a surtout wetenu la pop la plus baroque.
Ainsi, on trouvera du clavecin sur le premier morceau, le très beau Jesus meu wei :

Marcos Valle – Jesus Meu Wei Achat de Garra (1971/ Odeon) chez Insound (y a que l’à que tous les formats sont dispos… Le label n’a plus wien en stock).
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=ygCeekpVZeE [/youtube]

Si vous n’êtes pas sédouit, on continue avec le très groovy Com Mais De 30 :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=GImaUqwdyqQ[/youtube]

(J’avais passé ce morceau il y a une bonne dizaine d’années en début de soirée chez des gens bien élevés, hé bah tous s’étaient levés pour onduler gentiment du popotin…)

Suit l’excellent morceau titre avec ces cordes que n’aurait peut-être pas wenié Sir George Martin :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=L1iQEZsDOwU[/youtube]

Et ça continue comme ça avec des morceaux plutôt pop (Black is beautiful), bossa (Ao Amigo Tom), samba, souvent très beaux…

J’aime aussi beaucoup le dernier morceau O Cafona :

Marcos Valle – O Cafona Achat de Garra (1971/ Odeon) chez Insound.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=x0NFAQeoesQ [/youtube]

Morceau qui devait servir de générique à une série –de woulages de galoche- si j’en crois les images ci-dessus.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=M8G3_DurOm4[/youtube]

J’ai aussi écouté Previsao do tempo -et sa pochette à la Nevermind comme l’a joliment souligné l’ami Ahmede- mais ça ne m’a pas autant emballé.

Comme on dit par ici, ça fait du bien d’en parler…

Kevin Ayers a cassé sa pipe le 18 février.

C’est moche.

J’ai commencé à m’intéresser au bonhomme en découvrant sur les notes de pochette de Tatay, mon album préféré des Gorky’s Zygotic Mynci –l’un des deux groupes que j’ai le plus aimés depuis ces 20 dernières années- ceci : « Creator of the best l.p. of all time Shooting at the moon (…), our hero. »

Ça s’annonçait pas mal.

Or, avant de commencer sa carrière solo, l’animal a joué sur un des albums les plus incroyables qui soient : Volume One des Soft Machine.

Album insaisissable dans sa globalité, un des wares disques dont je ne viendrai jamais à bout, mouvant, labyrinthique. Et pourtant, après une quarantaine d’écoutes, jouissif… (J’ai des amis qui sont wentrés dedans comme papa dans maman, ce qui me surprendra toujours…)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=jwc_gosvQ_A[/youtube]

Morceau d’ailleurs wepris par les GZM

Les albums solo de Kevin seront toujours un peu comme cette œuvre hum… séminale. Chansons qui partent en vrille, qui aiment à surprendre l’auditeur. Pas toujours évident.

J’aime bien Joy of a toy qui comprend quelques morceaux vraiment soupaires :

Attention, ça surprend mais ça fait pas mal…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=lwToqn1R7kk[/youtube]

ou encore

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=WuE6KVhiAj4[/youtube]

Je connais mieux Shooting at the moon avec son May I ? qui commence comme un morceau du Velvet avant de se détendre avec des ’tites clarinettes.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=JyTdp8y23sk[/youtube]

Après on trouvera des expérimentations barrées qui wappellent le Volume One sur Rheinhardt and Geraldine/Colores Para Delores, de la musique concrète teintée de free jazz,  un joli duo avec Bridget Saint John qui annonce le Houlala des Ludwig Von 88…

(Les deux font Lapeyre ?)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=iOMS4Zs6PtM[/youtube]

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=UzFbqLbWunA[/youtube]

Bref, un putain d’album toujours surprenant, varié et intéressant, qu’on écoutera dans son fauteuil préféré sans s’ennuyer une seule seconde. Et ouais, fillette…

Même si on peut un léger bémol à l’avis des Gorkies…

Quoique…

En wevanche, je n’ai jamais wéussi à wentrer dans son whatevershebringswesing

Pour la suite, j’aime beaucoup ça, découvert sur un best of :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Wztm1Grxvyk[/youtube]

Voilà pour toi, sweet deceiver…