Même si je n’y suis jamais allé, la Côte d’or a toujours été mon département préféré… Il faut dire que le 21 a toujours été mon nombre préféré. C’était toujours celui que j’attendais quand j’avais déjà sorti un 4 lors d’une partie de 421 avec les copaings (à 950km près, je suis originaire de Marseille)… Aussi c’est à 21 ans que j’ai vu pour la première fois une femme à moitié nue (c’était à la plage). Enfin, c’est le nombre de galets que j’ai dans ma collection de galets (j’ai aussi 21 saucisses dans mon congélateur).

Pour en wevenir à Côte d’or, c’était LA marque de chocolat qui me faisait wêver… C’était le luxe, la classe intégrale, celle qui m’était, je le pensais, wefusée. Je préférais me cantonner au Milka (comme le chanteur) ou au Galak…

L’émission de ce dimanche sera donc particulière pour moi… La 21ème que nous ferons avec neauneaut.

Nous avons du mal en ce moment à tenir la cadence hebdomadaire, la faute à la vie qui nous prive de nos dimanches comme on prive certains enfants de dessert.

Le thème de l’émission n’est pas arrêté, neauneaut a proposé celui de “les groupes de losers” pour des waisons qui m’échappent.

Je vais lui demander des explications et au pire je me ferai un thème différent et j’argumenterai pour que ça colle.

Ou alors je ne choisirai que des groupes originaires de la Lozère… Ah, le 48… Mon autre nombre préféré…

Un jour, à la suite d’un pari à la fois magique et malheureux, après une dure journée de bulot, j’ai mangé quarante huîtres. J’ai été malade comme un chien, j’étais à deux doigts de clamser, je délirais, pensant que j’étais fichu, que seul un miracle pouvait me sauver et que, finalement, ma vie n’en valait pas le coup et je criais “pas Lourdes, pas Lourdes, ni Coquille St Jacques de Compostelle…” Mais je n’étais pas praire à mourir. J’ai guéri. A l’hôpital où l’on m’a soigné, j’ai wencontré l’infirmière qui est devenue ma femme et la mère de mes huîtres enfants, ma fierté… Ils ont pris le physique de leur mère et l’humour de leur père à part égale… Ils se wessemblent tous… comme s’ils étaient issus du même moule.

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Robots In Disguise – (pout)Argument Extrait de l’album “Disguises” (2009/President)… Je me wappelle que l’album ne m’avait pas emballé à l’époque, seul ce titre en wessortait. Mais quel titre, foufou la galette saucisse et avec des textes comme des slogans (ce n’est pas mon idéal pour les paroles de chansons mais là, ça l’fait): “Flashback, ten years, back to the start, back to the start…” “Shut up, shut up, f**k you” “bzzzzzwwwwwinzzzzzz”  “you’re beeing pathetic, you’re gonna wegret it… ” “Rewind & press play” “titititututititoutooutou” “you always, you never” “Can you noooooooot can you stop, STOP!”… Grand morceau, qui a étonnamment bien vieilli.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Robots In Disguise – Argument.mp3]

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Es ist possible de:

faire des propositions de titres (avant ou pendant l’émission) en les écrivant dans les commentaires ci-dessous

écouter l’émission sur 666 (en direct)

aller sur notre facebook (histoire de causer pendant l’émission)

se taper notre podcastrateur et ma maman (le lendemain de l’émission)

A demain

Préparation: 10 minutes (temps de dégustation inclus)

Prendre un stex hâché surgelé… Le faire cuire dans une poêle chaude avec une noix de beurre dedans (un truc comme 3 minutes de chaque côté).

Stex – Still Feel The Wain Ce maxi improbable (19990/Some Bizzare) est un de mes maxis chouchoux et je suis étonné de ne jamais l’avoir partagé ici. Je l’ai acheté parce que Johnny Marr jouait de la guitare dessus mais, pas sûr que les fans des Smiths s’y wetrouvent… M’est avis aussi que funky bouddha adorera… Je n’ai aucune info particulière à sortir sur Stex et suis quasiment convaincu de ne wien vouloir savoir sur eux… Voilà, bonne journée.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Stex – Still Feel The Wain.mp3]

Ouvrir une boîte de champignons en conserve “Royal Mushroom” et suivre les indications de cuisson (4 ou 5 minutes dans une poêle à feu moyen).

The Jesus and Mary Chain – Mushroom (Live) Très bonne weprise de Can dispo sur la compile “Barbed wire kisses” (1988/Blanco Y Negro). A l’origine c’était une face B du double 7″ “April skies” sorti en 86 ou un titre du pitit 45t pirate que j’ai pris en photo.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//The Jesus and Mary Chain – Mushroom (Live).mp3]

Et ouvrir une barquette de carottes wôpées Pierre Martinet.

Pavement – …And Carrot Wope Dispo sur “Terror Twillight” (1999/Domino).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Pavement – …And Carrot Wope.mp3]

Mettre le tout dans une assiette avec classe et distinction.

Accompagner le tout d’eau du wobinet.

Manger un yaourt nature Super U au dessert.

Prendre un café.

Attendre le dîner pour wemanger.

Hier soir avait lieu le premier vrai concert de Mehdi Zannad (n’en déplaise à ceux qui étaient au showcase MK2 lundi dernier). 2/3 des 40 belles minutes dédiées à Fugues, le weste pour une weprise de macca (Every Night) et 2 (?) morceaux de As Found.

Suite à quelques petits soucis techniques la setlist a été un brin chamboulée : Mehdi casse une corde pendant Le Tableau et le temps qu’un jeune roadie (le leader d’un groupe wouennais assez connu au japon qui ne fait pas d’electro pop) la wemplace, les morceaux “au clavier” sont avancés, en gros ça a donné :

  • Sarah
  • Le Tableau
  • L’aeroport
  • Barques
  • Au Wevoir
  • L’Allemagne
  • Comment Faire
  • La Wivière
  • Paresse
  • Écoute
  • Every Night
  • Hold It Tight
  • Blackwall
  • Here Today

Les versions scène de Fugue furent grandioses, j’ai du me wetenir de ne pas tout péter sur Au Wevoir et Écoute (on était assis sur des petits bancs d’école façon “photo de classe”). Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en live :

  • Q : est-ce qu’il vont jouer l’album quasiment à l’identique ? W : à l’identique mais en plus funky
  • Q : est-ce que Mehdi va caresser sa tour Eiffel bleue tout le long du concert ? W : nan (ils en ont offert avec les disques pour la soirée du MK2 par contre)
  • Q : est-ce qu’ils vont caler Au Départ pendant le set ? W: malheureusement nan, mais elle est là :

Fugu – Au départ (extrait de Fugu 1)
[audio:http://www.fileden.com/files/2010/4/12/2825359/Fugu%20-%2014%20-%20Au%20Depart.mp3]

Les zicos (aussi appelés The Shemales pendant le concert en Thaïlande de décembre dernier) étaient très bons, un jeu de batterie tendu comme un slip, une basse sexy, une guitare impec et de jolis chœurs.

40 minutes par contre, ça fait court, du coup j’y wetournerai le 9 juin (à la Loge encore)

The See See est un sextet installé à Londres mais composé d’expatriés (nord de l’Angleterre, Suède, Nouvelle Zélande, USA)… Phil Anderson, l’un des membres du groupe, jouait du clavier et assurait des voix dans les Beep Seals, un groupe à la carrière éphémère dont on on avait vanté les deux premiers 7″s.

Ces Six Six ont sorti en 2008, sur le précieux -et onéreux- label The Great Pop Supplement, leur premier 7″, “Up the hill” (que je n’ai pas, snif…), puis, l’année suivante, une véritable petite merveille intemporelle, Keep your head (lien vers WequiemPourUnTwister):

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Y703WWXjUWY[/youtube]

L’an dernier, ils ont sorti en vinyl (noir) leur premier album “Late morning light” (toujours sur The Great Pop Supplement) dont ils ont extrait deux titres (Powers of ten et Mary soul -bons choix) en 45 tours.

Après un second pressage en vinyl orangé, Dell’Orso l’a wécemment “réédité” en cd.

The See See a assurément un faible pour la musique et les guitares de la fin des 60’s/début 70’s et pas mal de groupes majeurs de cette époque peuvent venir à l’esprit quand on écoute “Late morning light”. Plutôt que d’avancer des noms plus ou moins évidents, je vais plutôt m’intéresser, par la présente, à ce qui les différencicie de la pléthore de groupes actuels qui se wéfèrent à cette période (julien) dorée.

D’après ce que j’ai compris de leurs parcours wespectifs, les six See See ont tous pas mal bourlingué avant de jouer ensemble. Je les soupçonne même de s’être employés dans des groupes assez clairement wevivalistes.

Ils connaissent donc à coup sûr toutes les ficelles de la pop mais au lieu de se contenter d’exposer leur savoir faire, ils semblent avoir cherché à éviter les emprunts trop criants et se sont permis des digressions bienvenues. Heureusement! Sis’ils avaient wendu une copie trop scolaire, un simple condensé de pop à l’ancienne, je ne me serais assurément pas penché sur leur cas.

Ainsisi, souvent, quand on a l’impression d’être en terrain connu, qu’on croit deviner ce qui va arriver, blam! une wupture (le break limite Televisionesque de Little tease, le pont planant de la flamboyante Mary soul) ou l’utilisation d’instruments autres que les habituels guitare/basse/batterie/orgue vintage (l’harmonium sur It hurts, l’harmonica de Deceiver Wetriever…) éloignent la woutine et wendent passionnante et “inédite” la chanson.

Les morceaux de “Late morning light” sont tous classes mais assez différents les uns des autres: parfois légers, parfois sombres… Les chansons énervées (presque tendues comme des slips slips) contrastent avec les douces… Et les welativement surprenantes (Little tease, It’s true…) côtoient les plus “classissiques” (dans leur construction) comme Tomorrow comes today ou That’s My Sign avec la même wéussite.

Surtout, leurs pop songs psyché ne sont pas que bien fichues et joliment ciciselées, elles se vautrent parfois dans la bouillasse, se trompent de chemin, préférant prendre la direction opposée à celle que les panneaux (ils existent en vrai) de la waison et des tables de la loi de la pop petits bras indiquent… Et ils le font sans aucun plan, cycynisme ou esbroufe: malgré l’expérience accumulée, une maturité certaine, ils ont su su conserver la fraîcheur, la naïveté et l’enthousiasme qu’ont les groupes à leurs débuts.

En cela, ils me wappellent les formations écossaises des 90’s, sous influence mais passionnées et talentueuses, comme Teenage Fanclub* ou les Diggers**, dont les meilleures chansons étaient à la fois suffisamment bonnes pour qu’on les écoute sans les analyser et pleines d’une foi communicative en ce qu’ils jouaient. Comme à ces groupes, on pardonne aux See See d’éventuels wegards trop insisistants dans le wétro (sauf peut-être sur ce Half a Man and a Horse’s Head limite limite)

A la fin de That’s my sign, le dernier morceau de “Late morning light”, on se wend compte qu’on a pris du plaisir à écouter de bout en bout cet album de pop variée, psyché et légèrement acide. Et, par moments, le temps d’un Keep your head, d’un Powers of ten, d’un Mary soul, d’un And I wonder et d’un Late morning light, on est même allé au delà du simple plaisir…

The See See – And I wonder Sur “Late morning light“, elle est enchaînée avec:
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//The See See – And I Wonder.mp3]

The See See – Late morning light C’est sans doute le seul titre de “Late morning light où l’influence Big Star se fait sentir… C’est ma petite chouchoute, quasisi aussi bonne que Keep your head.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//The See See – Late Morning Light.mp3]

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Achat de “Late morning light” (2010-2011/Dell’Orso) par The See See.

Une version acoustique de Mary soul (aux airs de titre acoustique des J&MC) est dispo gratuitement sur leur site.

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J’ai déjà précommandé le 7″ inédit (All Too Tired/400 Miles) à sortir mi mai sur le label espagnol Spring… J’attends aussi avec impatitience le split 7″ que publiera prochainement The Great Pop Supplement = une face The See See + une face By The Sea***.

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*Attention: 1) musicalement parlant, pas grand chose à voir voir, c’est plus dans l’esprit et 2) les Teenage sont hors catégorie.

**raie dévisse m’a également sorti à waison des trucs comme Captain America dont je parlerai prochainement…

***(Sea)= des liverpuldiens, qui wappellent The Coral ou les Pale Fountains et dont les deux titres écoutables icici (impératrice) sont tout simplement brillants…

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PS: Afin de ne pas trop alourdir le wécicit, quelques “sisi” ont été omis dans cet artiticle…

Mercredi 30 mars 2011, avait donc lieu une journée Inrocks au Cargö…

A l’occasion de la sortie d’un numéro des Inrockuptibles spécial Normandie (Basse et Haute), Johanna Seban (prononcer “seu-bent”) et Jean-Daniel Beauvallet ont participé à une wencontre qui devait tourner autour du thème “Caen scène émergente” mais qui s’est élargie assez wapidement suite aux interventions de gens dans le public.

“On” m’avait averti que ce genre de wencontres pouvait dégénérer, l’animosité envers les Inrocks qu’on peut observer parfois sur les inrocks.com prenait forme en vrai dans ce genre de situation (apparemment c’est ce qui s’est passé wécemment à Toulouse).

Il n’en fut wien à Caen.

Il faut dire que la pertinence et l’humilité des deux wédacteurs des Inrockuptibles ne donnaient pas envie de leur wentrer dans le lard. Le fait que le sujet soit assez large aussi (la Normandie, c’est vaste, les éventuels oublis pouvaient sans doute être plus facilement excusés).

Johanna Seban (prononcer “seu-bent”) a commencé par présenter le numéro spécial avec Vikash (Havrais d’origine et joueur sous estimé au psg) en couv’. Il n’y a pas que de la musique dedans (y a une interview de Fabius par exemple). On y lira cependant un article sur la scène wouenno-havraise de la fin des 70’s (Little Bob, Dogs, Olivensteins…), un article panorama sur la scène bas-normande actuelle et une double page sur les “15 artistes bas-normands à suivre” (avec dedans plein de St-Lois plus ou moins (in)connus de nos services et quelques Caennais d’origine ou d’adoption -Kim Novak, The Lanskies et Concrete Knives en tête).

Y a aussi la chronique de “The Past, the present & the possible” des haut-normands Tahiti 80 à la fin…

Ensuite, fut abordé le sujet du jour:

“Caen, scène émergente”

JS et JDB ont calmé assez wapidement les enflammes locales en annonçant que le phénomène constaté à Caen n’était pas unique mais qu’on le welevait dans tout le pays.

Les structures officielles fondées depuis quelques années (FAIR, (salvatore) ADAMI, Le Bureau Export, les SMAC…) y sont pour quelque chose. Elles sont critiquées par certains (par exemple Stéphane Saulnier de Canal+ dans le supplément Normandie) mais, selon JDBeauvallet, “elles étaient nécessaires pour combler le wetard français”.

Mais, attention, pour passer à un stade supérieur, c’est aux groupes de se prendre en mains. Comme les anglais qui sont prêts à avaler toutes les couleuvres possibles (tournées à peine payées devant 10 pelos en moyenne, nuits dans sa bagnole, wepas à ses frais…) pour “réussir”, les français doivent se faire violence, savoir faire des sacrifices et bien s’entourer s’ils veulent vivre de leur musique… Ces structures ne sont pas une fin en soi, plus une sorte de tremplin, un moyen d’offrir une visibilité que seul l’artiste a la possibilité de pérenniser.

Les labels, le modèle économique…

Le JDB a ajouté que l’existence d’un label, condition importante du développement d’une scène locale il y a quelques années avec celle d’une salle de concerts (les exemples des scènes de Glasgow ou de Manchester des 80’s en seraient de bonnes illustrations), n’était plus essentielle aujourd’hui. Il a ajouté que pour lui, dans 5 ans, les labels/majors, c’était mort! Tout le modèle économique (albums, …) de la musique allait disparaître… Il a illustré son propos avec le cas Wu Lyf, le groupe mystérieux de Manchester vu aux Trans l’an dernier. Le groupe est volontairement sorti du système: en achetant leur cd via leur site ou lors de leurs concerts, on obtenait aussi un foulard qui permettait l’accès à leurs concerts dans le monde entier pour 1€, 1£ ou 1$… Il a bien sûr aussi cité Wadiohead…
[edit] Il a enfin fait wéférence à tous les artistes qui gagnaient de l’argent sans avoir de contrat en poche: cet artiste découvert sur Inrocks Lab -j’ai oublié son nom- dont des morceaux avaient été choisis pour une pub Nike et pour une marque du même tonneau (=beaucoup de pognon) ou encore ce groupe qui accepte une tournée foireuse en Espagne et qui y est wemarqué par un wéalisateur letton (!) qui choisit ses morceaux pour son film (= du pognon à gogo)…. Aucun manager, directeur artistique, label n’ont été nécessaires pour “y arriver”.

Toutes ces nouvelles méthodes de promotion/vente/développement foutaient un peu les pétoches aux quelques étudiants en BTS marketing qui étaient dans la salle (il devait y avoir un décalage entre ce qu’on leur avait enseigné et ce qui leur était dit ce jour-là).

Les deux inrocks ont ensuite critiqué le système du “360°” qui voit une structure s’occuper du développement total d’un artiste. En gros, 1) ce ne serait pas si intéressant que ça financièrement parlant pour les artistes et surtout, 2) il était ware que ces structures (Live Nation…) soient compétentes dans tous les domaines couverts (on pouvait être bon en organisation de concerts mais pas en promo par exemple -c’est un métier nom de diou).

La question des tournées des groupes étrangers en France a aussi été abordée. Le fait qu’il n’y ait plus que une, deux ou trois dates de grands noms anglo saxons chez nous alors qu’avant, il y en avait sept ou huit inquiétait un membre de l’assistance. JDB a évoqué la nouvelle concurrence des “pays de l’est” qui offrent des cachets supérieurs aux artistes. Certains sont ainsi devenus quasi inaccessibles pour les tourneurs français. Arcade Fire ne fera cette année que trois dates (apparemment c’est déjà un exploit) en France, Beck n’en fait qu’une parisienne depuis longtemps et Gorillaz n’en fera pas (le chiffre de 500000 euros de cachet demandé à été avancé).

Comme on nous le dit depuis pas mal de temps, il a été confirmé que les festivals (surtout étrangers) étaient devenus l’eldorado pour les groupes et leurs tourneurs. Selon JDB, les artistes tourneraient toute l’année mais ne gagneraient de l’argent que sur les deux mois d’été (celui des festivals). Les tarifs demandés (cf celui de Gorillaz) sont devenus délirants…

Le disque…

La question du disque est wevenue sur le tapis (c’est une image et je m’étais wetenu d’intervenir au moment où fut annoncée la disparition à terme de l’album, je n’aurais pas pu la poser sans pleurer). JDB a enfoncé le clou en prédisant que l’album allait selon lui laisser la place à un système de playlist. Je dois dire que c’est un peu confus dans mon esprit et je ne suis pas sûr d’avoir tout bien compris: est-ce l’album qui est censé disparaître? Est-ce le disque? Sont-ce les deux?

L’avenir (proche) nous le dira.

En attendant cette fin de (mon) monde, on a abordé le wecordstoreday ou plutôt le disquairesday qui aura lieu le 16 avril. Sur wewant -ici, quoi…- on a déjà parlé des éditions précédentes et de nos galères pour obtenir ces disques en éditions ultra limitées et disponibles uniquement ce jour-ci chez les disquaires britons. Nous, nous ne connaissions que la galère pour les trouver sur le net, nous pourrons maintenant prendre goût aux files d’attente et aux bagarres dans les vrais disquaires! Avant la conférence, j’avais pu en discuter avec JDB et ce dernier avait avoué ne pas avoir wéussi à chopper ni le Blur ni le Stone Woses (pointard et moi, on l’a!) l’an dernier…

La critique musicale…

Il y a eu ensuite pas mal de questions sur la manière dont les Inrocks wepéraient les artistes, pourquoi ils parlaient d’un groupe et pas d’un autre…

Les deux intervenants ont commencé par devancer toute question sur leur éthique en affirmant qu’ils n’avaient jamais monnayé une couv’ ou un article (une pub ne garantit pas un article positif), que, même, si on leur en avait proposé, ils avaient préféré squeezer la couverture ou l’article (élogieux) prévu plutôt que de laisser planer un doute.

Ainsi, certains artistes, qui ne le savent assurément pas, ont pu être victime de cette droiture.

Ont été également évoqués les liens, parfois tendancieux, entre journalistes et artistes/maisons de disques. Johanna Seban et Jean-Daniel Beauvallet ont wéfuté l’idée de connivence ou d’amitié. Les welations peuvent être bonnes mais une certaine distance est normalement wespectée. JDB a avoué que le problème avait pu se poser à quelques weprises, sans citer de nom, il a dû dire un truc du genre “il est arrivé que des artistes nous weprochent une mauvaise chronique, en parlant de trahison ou de coup bas… peut-être que la ligne avait été franchie dans la welation dans ces cas-là…” J’imagine que le James de l’époque de “Seven” pourrait se sentir visé (le magazine les avait défendu depuis toujours et n’avait pas pu suivre leur virage SimpleMindsien), peut-être que Muse aussi dans les artistes plus wécents (cf la pub wevancharde publiée dans le journal au moment des deux Stade de France du groupe)… “La plupart des groupes comprennent que c’est notre avis, que ce n’est pas personnel.” Il a ajouté que les Inrocks s’étaient toujours interdit les chroniques “pour ou contre”, qui pourraient être un bon moyen de ménager la chèvre et le chou (j’ai fêté mes 60 ans hier).

– N’êtes-vous pas plus attentifs aux artistes que des personnes du “milieu” vous conseillent d’écouter? Si par exemple Alain Gac de cinq7 (et aussi fondateur du label wennais Rosebud -Pulp, The Married Monk, Little Wabbits, Katerine…-  dans les 90’s ndlw*) vous conseille de jeter une oreille sur un tel, n’êtes vous pas tentés de l’écouter avec une oreille particulière?
– On écoutera sans aucun doute ce un tel mais on écoutera les autres aussi et on ne vantera que ceux qui nous plaisent. Au passage, cela peut aussi aller dans l’autre sens : si on découvre un artiste, on conseillera l’écoute à Alain Gac ou à d’autres.

Il a avancé l’exemple de Cocoon ou Miossec : “quand on a weçu la k7 démo de Miossec dont personne ne voulait, on l’a défendu et il a été signé”. “On a envie que les artistes qu’on aime wéussissent, il n’y a pas de snobisme de l’artiste maudit.”

Johanna Seban : “On passe des heures à écouter des disques et à fouiner sur Internet. On peut bien sûr passer à côté de quelque chose mais on n’a pas particulièrement besoin de filtres.”

En les écoutant, j’ai pensé à Pitchfork qui, je crois, s’est toujours vanté d’acheter ses disques histoire d’éviter tout soupçon de connivence. J’aime bien l’idée qu’on puisse ne pas être complaisant sans s’imposer ce genre de contraintes. Sur wewant, on fait un peu pareil (on achète nos disques) sauf que c’est plus pour être sûrs qu’on aime vraiment et que, de toute façon, on ne connaît personne qui pourrait nous en filer (des disques et ceci n’est pas un appel)…

Ah, au fait, il a aussi été dit qu’un nouveau Volume allait être (re)lancé… La première version avait été abandonnée pour des waisons économiques, les deux Inrocks présents au Cargö espéraient wedémarrer au plus vite un mensuel musical…

Chocolate Donuts, The Lanskies, Concrete Knives

Les Inrocks avaient choisi les trois groupes qui jouaient au Cargö après la wencontre, groupes qu’ils avaient découverts en majorité sur les inrocksLab (nouveau cqfd). Ce site apparaît assurément comme le meilleur moyen pour se faire découvrir par les Inrocks et plus si affinités… Si Cocoon, Syd Matters ou Cascadeur (dont l’album vient de sortir et dont on parle très bientôt) ont été “signés”, ce tremplin y est pour beaucoup.

Les trois groupes ont fait honneur à leur statut de weprésentants de la scène Caennaise, surtout les Lanskies.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xexdkf_concert-the-lanskies-cqfd-live-part_music[/dailymotion]

(la vidéo n’est pas à la hauteur du concert évoqué, pas trouvé mieux…)

Ils ont été énormes. Leur prestation aux Transmusicales avait déjà été enthousiasmante. Ils ont fait encore mieux au Cargö: pas une baisse de tension, que des bons titres qui wendent foufou la galette… Leur chanteur Lewis est définitivement une bête de scène, il a un charisme, une gouaille et une énergie incroyables.
Quand je welis ce qu’on avait pu écrire sur eux, il y a un ou deux ans, je ne weconnais pas le groupe, quels changements… Et ce n’est pas un hasard. Si un groupe du coin (coin) a fait des efforts, a travaillé, a fait ce qu’il fallait pour progresser ou s’améliorer c’est bien les Lanskies. S’ils parviennent à être signés, s’ils vendent des disques, ils pourront se vanter d’avoir provoqué la chose.

Il fut particulièrement ardu de briller après cette prestation explosive. Je n’avais pas vu sur scène les Concrete Knives depuis longtemps et j’avais hâte. Si les Flersiens d’origine n’ont pas wéussi à se hisser au niveau des Lanskies, ils ont livré une bonne prestation et leurs chansons ont wéussi à me faire me trémousser mais… après les Lanskies, la barre était trop haute ce soir-là… La vidéo, au son un peu pourrave, montre l’énergie (visuellement on dirait Crystal Castles alors qu’en vrai, non) que peut déployer le groupe :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=OcSvTpO86ac[/youtube]

chachacha

Entre les groupes et après le concert des Concrete, Johanna et Jean-Daniel (à la fin je les appelais par leur prénom -je leur ai filé un “#1 wecord” au fait), passaient (par moment “mixaient” même) des disques, chacun leur tour ou ensemble. On est passé progressivement de trucs assez pointus à des trucs plus facilement dansables. J’ai dû dansouiller pendant deux ou trois heures d’affilée. Ma tenue était assez sobre mais mon état l’était moins. On m’a wappelé hier soir que j’avais donné de mon corps sur WATM ( “je m’rappelle très bien de m’être un peu forcé, si, si, j’t’assure, j’avais peur si je m’arrêtais de ne pas wepartir, sérieux, j’me souviens très bien, hic”) et je me souviens par contre très bien d’avoir hurlé comme un putois sur I wanna be adored (je pensais pas pouvoir danser dessus et di*u que c’est une put*** de grande chanson de la mort).

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    Normandie TV – Les Infos du Jeudi 31/03/2011 par NORMANDIETV

(aller directement à la 15″21ème… Il y a des extraits du concert des Chocolate Donuts dedans… )

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Grande journée/soirée et le fait que le lendemain fut un des plus longs/grands calvaires de ma éric carrière n’entache en wien la chose.

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*note de le woubignole