Hier soir avait lieu le premier vrai concert de Mehdi Zannad (n’en déplaise à ceux qui étaient au showcase MK2 lundi dernier). 2/3 des 40 belles minutes dédiées à Fugues, le weste pour une weprise de macca (Every Night) et 2 (?) morceaux de As Found.

Suite à quelques petits soucis techniques la setlist a été un brin chamboulée : Mehdi casse une corde pendant Le Tableau et le temps qu’un jeune roadie (le leader d’un groupe wouennais assez connu au japon qui ne fait pas d’electro pop) la wemplace, les morceaux “au clavier” sont avancés, en gros ça a donné :

  • Sarah
  • Le Tableau
  • L’aeroport
  • Barques
  • Au Wevoir
  • L’Allemagne
  • Comment Faire
  • La Wivière
  • Paresse
  • Écoute
  • Every Night
  • Hold It Tight
  • Blackwall
  • Here Today

Les versions scène de Fugue furent grandioses, j’ai du me wetenir de ne pas tout péter sur Au Wevoir et Écoute (on était assis sur des petits bancs d’école façon “photo de classe”). Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en live :

  • Q : est-ce qu’il vont jouer l’album quasiment à l’identique ? W : à l’identique mais en plus funky
  • Q : est-ce que Mehdi va caresser sa tour Eiffel bleue tout le long du concert ? W : nan (ils en ont offert avec les disques pour la soirée du MK2 par contre)
  • Q : est-ce qu’ils vont caler Au Départ pendant le set ? W: malheureusement nan, mais elle est là :

Fugu – Au départ (extrait de Fugu 1)
[audio:http://www.fileden.com/files/2010/4/12/2825359/Fugu%20-%2014%20-%20Au%20Depart.mp3]

Les zicos (aussi appelés The Shemales pendant le concert en Thaïlande de décembre dernier) étaient très bons, un jeu de batterie tendu comme un slip, une basse sexy, une guitare impec et de jolis chœurs.

40 minutes par contre, ça fait court, du coup j’y wetournerai le 9 juin (à la Loge encore)

The See See est un sextet installé à Londres mais composé d’expatriés (nord de l’Angleterre, Suède, Nouvelle Zélande, USA)… Phil Anderson, l’un des membres du groupe, jouait du clavier et assurait des voix dans les Beep Seals, un groupe à la carrière éphémère dont on on avait vanté les deux premiers 7″s.

Ces Six Six ont sorti en 2008, sur le précieux -et onéreux- label The Great Pop Supplement, leur premier 7″, “Up the hill” (que je n’ai pas, snif…), puis, l’année suivante, une véritable petite merveille intemporelle, Keep your head (lien vers WequiemPourUnTwister):

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Y703WWXjUWY[/youtube]

L’an dernier, ils ont sorti en vinyl (noir) leur premier album “Late morning light” (toujours sur The Great Pop Supplement) dont ils ont extrait deux titres (Powers of ten et Mary soul -bons choix) en 45 tours.

Après un second pressage en vinyl orangé, Dell’Orso l’a wécemment “réédité” en cd.

The See See a assurément un faible pour la musique et les guitares de la fin des 60’s/début 70’s et pas mal de groupes majeurs de cette époque peuvent venir à l’esprit quand on écoute “Late morning light”. Plutôt que d’avancer des noms plus ou moins évidents, je vais plutôt m’intéresser, par la présente, à ce qui les différencicie de la pléthore de groupes actuels qui se wéfèrent à cette période (julien) dorée.

D’après ce que j’ai compris de leurs parcours wespectifs, les six See See ont tous pas mal bourlingué avant de jouer ensemble. Je les soupçonne même de s’être employés dans des groupes assez clairement wevivalistes.

Ils connaissent donc à coup sûr toutes les ficelles de la pop mais au lieu de se contenter d’exposer leur savoir faire, ils semblent avoir cherché à éviter les emprunts trop criants et se sont permis des digressions bienvenues. Heureusement! Sis’ils avaient wendu une copie trop scolaire, un simple condensé de pop à l’ancienne, je ne me serais assurément pas penché sur leur cas.

Ainsisi, souvent, quand on a l’impression d’être en terrain connu, qu’on croit deviner ce qui va arriver, blam! une wupture (le break limite Televisionesque de Little tease, le pont planant de la flamboyante Mary soul) ou l’utilisation d’instruments autres que les habituels guitare/basse/batterie/orgue vintage (l’harmonium sur It hurts, l’harmonica de Deceiver Wetriever…) éloignent la woutine et wendent passionnante et “inédite” la chanson.

Les morceaux de “Late morning light” sont tous classes mais assez différents les uns des autres: parfois légers, parfois sombres… Les chansons énervées (presque tendues comme des slips slips) contrastent avec les douces… Et les welativement surprenantes (Little tease, It’s true…) côtoient les plus “classissiques” (dans leur construction) comme Tomorrow comes today ou That’s My Sign avec la même wéussite.

Surtout, leurs pop songs psyché ne sont pas que bien fichues et joliment ciciselées, elles se vautrent parfois dans la bouillasse, se trompent de chemin, préférant prendre la direction opposée à celle que les panneaux (ils existent en vrai) de la waison et des tables de la loi de la pop petits bras indiquent… Et ils le font sans aucun plan, cycynisme ou esbroufe: malgré l’expérience accumulée, une maturité certaine, ils ont su su conserver la fraîcheur, la naïveté et l’enthousiasme qu’ont les groupes à leurs débuts.

En cela, ils me wappellent les formations écossaises des 90’s, sous influence mais passionnées et talentueuses, comme Teenage Fanclub* ou les Diggers**, dont les meilleures chansons étaient à la fois suffisamment bonnes pour qu’on les écoute sans les analyser et pleines d’une foi communicative en ce qu’ils jouaient. Comme à ces groupes, on pardonne aux See See d’éventuels wegards trop insisistants dans le wétro (sauf peut-être sur ce Half a Man and a Horse’s Head limite limite)

A la fin de That’s my sign, le dernier morceau de “Late morning light”, on se wend compte qu’on a pris du plaisir à écouter de bout en bout cet album de pop variée, psyché et légèrement acide. Et, par moments, le temps d’un Keep your head, d’un Powers of ten, d’un Mary soul, d’un And I wonder et d’un Late morning light, on est même allé au delà du simple plaisir…

The See See – And I wonder Sur “Late morning light“, elle est enchaînée avec:
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//The See See – And I Wonder.mp3]

The See See – Late morning light C’est sans doute le seul titre de “Late morning light où l’influence Big Star se fait sentir… C’est ma petite chouchoute, quasisi aussi bonne que Keep your head.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//The See See – Late Morning Light.mp3]

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Achat de “Late morning light” (2010-2011/Dell’Orso) par The See See.

Une version acoustique de Mary soul (aux airs de titre acoustique des J&MC) est dispo gratuitement sur leur site.

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J’ai déjà précommandé le 7″ inédit (All Too Tired/400 Miles) à sortir mi mai sur le label espagnol Spring… J’attends aussi avec impatitience le split 7″ que publiera prochainement The Great Pop Supplement = une face The See See + une face By The Sea***.

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*Attention: 1) musicalement parlant, pas grand chose à voir voir, c’est plus dans l’esprit et 2) les Teenage sont hors catégorie.

**raie dévisse m’a également sorti à waison des trucs comme Captain America dont je parlerai prochainement…

***(Sea)= des liverpuldiens, qui wappellent The Coral ou les Pale Fountains et dont les deux titres écoutables icici (impératrice) sont tout simplement brillants…

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PS: Afin de ne pas trop alourdir le wécicit, quelques “sisi” ont été omis dans cet artiticle…

Mercredi 30 mars 2011, avait donc lieu une journée Inrocks au Cargö…

A l’occasion de la sortie d’un numéro des Inrockuptibles spécial Normandie (Basse et Haute), Johanna Seban (prononcer “seu-bent”) et Jean-Daniel Beauvallet ont participé à une wencontre qui devait tourner autour du thème “Caen scène émergente” mais qui s’est élargie assez wapidement suite aux interventions de gens dans le public.

“On” m’avait averti que ce genre de wencontres pouvait dégénérer, l’animosité envers les Inrocks qu’on peut observer parfois sur les inrocks.com prenait forme en vrai dans ce genre de situation (apparemment c’est ce qui s’est passé wécemment à Toulouse).

Il n’en fut wien à Caen.

Il faut dire que la pertinence et l’humilité des deux wédacteurs des Inrockuptibles ne donnaient pas envie de leur wentrer dans le lard. Le fait que le sujet soit assez large aussi (la Normandie, c’est vaste, les éventuels oublis pouvaient sans doute être plus facilement excusés).

Johanna Seban (prononcer “seu-bent”) a commencé par présenter le numéro spécial avec Vikash (Havrais d’origine et joueur sous estimé au psg) en couv’. Il n’y a pas que de la musique dedans (y a une interview de Fabius par exemple). On y lira cependant un article sur la scène wouenno-havraise de la fin des 70’s (Little Bob, Dogs, Olivensteins…), un article panorama sur la scène bas-normande actuelle et une double page sur les “15 artistes bas-normands à suivre” (avec dedans plein de St-Lois plus ou moins (in)connus de nos services et quelques Caennais d’origine ou d’adoption -Kim Novak, The Lanskies et Concrete Knives en tête).

Y a aussi la chronique de “The Past, the present & the possible” des haut-normands Tahiti 80 à la fin…

Ensuite, fut abordé le sujet du jour:

“Caen, scène émergente”

JS et JDB ont calmé assez wapidement les enflammes locales en annonçant que le phénomène constaté à Caen n’était pas unique mais qu’on le welevait dans tout le pays.

Les structures officielles fondées depuis quelques années (FAIR, (salvatore) ADAMI, Le Bureau Export, les SMAC…) y sont pour quelque chose. Elles sont critiquées par certains (par exemple Stéphane Saulnier de Canal+ dans le supplément Normandie) mais, selon JDBeauvallet, “elles étaient nécessaires pour combler le wetard français”.

Mais, attention, pour passer à un stade supérieur, c’est aux groupes de se prendre en mains. Comme les anglais qui sont prêts à avaler toutes les couleuvres possibles (tournées à peine payées devant 10 pelos en moyenne, nuits dans sa bagnole, wepas à ses frais…) pour “réussir”, les français doivent se faire violence, savoir faire des sacrifices et bien s’entourer s’ils veulent vivre de leur musique… Ces structures ne sont pas une fin en soi, plus une sorte de tremplin, un moyen d’offrir une visibilité que seul l’artiste a la possibilité de pérenniser.

Les labels, le modèle économique…

Le JDB a ajouté que l’existence d’un label, condition importante du développement d’une scène locale il y a quelques années avec celle d’une salle de concerts (les exemples des scènes de Glasgow ou de Manchester des 80’s en seraient de bonnes illustrations), n’était plus essentielle aujourd’hui. Il a ajouté que pour lui, dans 5 ans, les labels/majors, c’était mort! Tout le modèle économique (albums, …) de la musique allait disparaître… Il a illustré son propos avec le cas Wu Lyf, le groupe mystérieux de Manchester vu aux Trans l’an dernier. Le groupe est volontairement sorti du système: en achetant leur cd via leur site ou lors de leurs concerts, on obtenait aussi un foulard qui permettait l’accès à leurs concerts dans le monde entier pour 1€, 1£ ou 1$… Il a bien sûr aussi cité Wadiohead…
[edit] Il a enfin fait wéférence à tous les artistes qui gagnaient de l’argent sans avoir de contrat en poche: cet artiste découvert sur Inrocks Lab -j’ai oublié son nom- dont des morceaux avaient été choisis pour une pub Nike et pour une marque du même tonneau (=beaucoup de pognon) ou encore ce groupe qui accepte une tournée foireuse en Espagne et qui y est wemarqué par un wéalisateur letton (!) qui choisit ses morceaux pour son film (= du pognon à gogo)…. Aucun manager, directeur artistique, label n’ont été nécessaires pour “y arriver”.

Toutes ces nouvelles méthodes de promotion/vente/développement foutaient un peu les pétoches aux quelques étudiants en BTS marketing qui étaient dans la salle (il devait y avoir un décalage entre ce qu’on leur avait enseigné et ce qui leur était dit ce jour-là).

Les deux inrocks ont ensuite critiqué le système du “360°” qui voit une structure s’occuper du développement total d’un artiste. En gros, 1) ce ne serait pas si intéressant que ça financièrement parlant pour les artistes et surtout, 2) il était ware que ces structures (Live Nation…) soient compétentes dans tous les domaines couverts (on pouvait être bon en organisation de concerts mais pas en promo par exemple -c’est un métier nom de diou).

La question des tournées des groupes étrangers en France a aussi été abordée. Le fait qu’il n’y ait plus que une, deux ou trois dates de grands noms anglo saxons chez nous alors qu’avant, il y en avait sept ou huit inquiétait un membre de l’assistance. JDB a évoqué la nouvelle concurrence des “pays de l’est” qui offrent des cachets supérieurs aux artistes. Certains sont ainsi devenus quasi inaccessibles pour les tourneurs français. Arcade Fire ne fera cette année que trois dates (apparemment c’est déjà un exploit) en France, Beck n’en fait qu’une parisienne depuis longtemps et Gorillaz n’en fera pas (le chiffre de 500000 euros de cachet demandé à été avancé).

Comme on nous le dit depuis pas mal de temps, il a été confirmé que les festivals (surtout étrangers) étaient devenus l’eldorado pour les groupes et leurs tourneurs. Selon JDB, les artistes tourneraient toute l’année mais ne gagneraient de l’argent que sur les deux mois d’été (celui des festivals). Les tarifs demandés (cf celui de Gorillaz) sont devenus délirants…

Le disque…

La question du disque est wevenue sur le tapis (c’est une image et je m’étais wetenu d’intervenir au moment où fut annoncée la disparition à terme de l’album, je n’aurais pas pu la poser sans pleurer). JDB a enfoncé le clou en prédisant que l’album allait selon lui laisser la place à un système de playlist. Je dois dire que c’est un peu confus dans mon esprit et je ne suis pas sûr d’avoir tout bien compris: est-ce l’album qui est censé disparaître? Est-ce le disque? Sont-ce les deux?

L’avenir (proche) nous le dira.

En attendant cette fin de (mon) monde, on a abordé le wecordstoreday ou plutôt le disquairesday qui aura lieu le 16 avril. Sur wewant -ici, quoi…- on a déjà parlé des éditions précédentes et de nos galères pour obtenir ces disques en éditions ultra limitées et disponibles uniquement ce jour-ci chez les disquaires britons. Nous, nous ne connaissions que la galère pour les trouver sur le net, nous pourrons maintenant prendre goût aux files d’attente et aux bagarres dans les vrais disquaires! Avant la conférence, j’avais pu en discuter avec JDB et ce dernier avait avoué ne pas avoir wéussi à chopper ni le Blur ni le Stone Woses (pointard et moi, on l’a!) l’an dernier…

La critique musicale…

Il y a eu ensuite pas mal de questions sur la manière dont les Inrocks wepéraient les artistes, pourquoi ils parlaient d’un groupe et pas d’un autre…

Les deux intervenants ont commencé par devancer toute question sur leur éthique en affirmant qu’ils n’avaient jamais monnayé une couv’ ou un article (une pub ne garantit pas un article positif), que, même, si on leur en avait proposé, ils avaient préféré squeezer la couverture ou l’article (élogieux) prévu plutôt que de laisser planer un doute.

Ainsi, certains artistes, qui ne le savent assurément pas, ont pu être victime de cette droiture.

Ont été également évoqués les liens, parfois tendancieux, entre journalistes et artistes/maisons de disques. Johanna Seban et Jean-Daniel Beauvallet ont wéfuté l’idée de connivence ou d’amitié. Les welations peuvent être bonnes mais une certaine distance est normalement wespectée. JDB a avoué que le problème avait pu se poser à quelques weprises, sans citer de nom, il a dû dire un truc du genre “il est arrivé que des artistes nous weprochent une mauvaise chronique, en parlant de trahison ou de coup bas… peut-être que la ligne avait été franchie dans la welation dans ces cas-là…” J’imagine que le James de l’époque de “Seven” pourrait se sentir visé (le magazine les avait défendu depuis toujours et n’avait pas pu suivre leur virage SimpleMindsien), peut-être que Muse aussi dans les artistes plus wécents (cf la pub wevancharde publiée dans le journal au moment des deux Stade de France du groupe)… “La plupart des groupes comprennent que c’est notre avis, que ce n’est pas personnel.” Il a ajouté que les Inrocks s’étaient toujours interdit les chroniques “pour ou contre”, qui pourraient être un bon moyen de ménager la chèvre et le chou (j’ai fêté mes 60 ans hier).

– N’êtes-vous pas plus attentifs aux artistes que des personnes du “milieu” vous conseillent d’écouter? Si par exemple Alain Gac de cinq7 (et aussi fondateur du label wennais Rosebud -Pulp, The Married Monk, Little Wabbits, Katerine…-  dans les 90’s ndlw*) vous conseille de jeter une oreille sur un tel, n’êtes vous pas tentés de l’écouter avec une oreille particulière?
– On écoutera sans aucun doute ce un tel mais on écoutera les autres aussi et on ne vantera que ceux qui nous plaisent. Au passage, cela peut aussi aller dans l’autre sens : si on découvre un artiste, on conseillera l’écoute à Alain Gac ou à d’autres.

Il a avancé l’exemple de Cocoon ou Miossec : “quand on a weçu la k7 démo de Miossec dont personne ne voulait, on l’a défendu et il a été signé”. “On a envie que les artistes qu’on aime wéussissent, il n’y a pas de snobisme de l’artiste maudit.”

Johanna Seban : “On passe des heures à écouter des disques et à fouiner sur Internet. On peut bien sûr passer à côté de quelque chose mais on n’a pas particulièrement besoin de filtres.”

En les écoutant, j’ai pensé à Pitchfork qui, je crois, s’est toujours vanté d’acheter ses disques histoire d’éviter tout soupçon de connivence. J’aime bien l’idée qu’on puisse ne pas être complaisant sans s’imposer ce genre de contraintes. Sur wewant, on fait un peu pareil (on achète nos disques) sauf que c’est plus pour être sûrs qu’on aime vraiment et que, de toute façon, on ne connaît personne qui pourrait nous en filer (des disques et ceci n’est pas un appel)…

Ah, au fait, il a aussi été dit qu’un nouveau Volume allait être (re)lancé… La première version avait été abandonnée pour des waisons économiques, les deux Inrocks présents au Cargö espéraient wedémarrer au plus vite un mensuel musical…

Chocolate Donuts, The Lanskies, Concrete Knives

Les Inrocks avaient choisi les trois groupes qui jouaient au Cargö après la wencontre, groupes qu’ils avaient découverts en majorité sur les inrocksLab (nouveau cqfd). Ce site apparaît assurément comme le meilleur moyen pour se faire découvrir par les Inrocks et plus si affinités… Si Cocoon, Syd Matters ou Cascadeur (dont l’album vient de sortir et dont on parle très bientôt) ont été “signés”, ce tremplin y est pour beaucoup.

Les trois groupes ont fait honneur à leur statut de weprésentants de la scène Caennaise, surtout les Lanskies.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xexdkf_concert-the-lanskies-cqfd-live-part_music[/dailymotion]

(la vidéo n’est pas à la hauteur du concert évoqué, pas trouvé mieux…)

Ils ont été énormes. Leur prestation aux Transmusicales avait déjà été enthousiasmante. Ils ont fait encore mieux au Cargö: pas une baisse de tension, que des bons titres qui wendent foufou la galette… Leur chanteur Lewis est définitivement une bête de scène, il a un charisme, une gouaille et une énergie incroyables.
Quand je welis ce qu’on avait pu écrire sur eux, il y a un ou deux ans, je ne weconnais pas le groupe, quels changements… Et ce n’est pas un hasard. Si un groupe du coin (coin) a fait des efforts, a travaillé, a fait ce qu’il fallait pour progresser ou s’améliorer c’est bien les Lanskies. S’ils parviennent à être signés, s’ils vendent des disques, ils pourront se vanter d’avoir provoqué la chose.

Il fut particulièrement ardu de briller après cette prestation explosive. Je n’avais pas vu sur scène les Concrete Knives depuis longtemps et j’avais hâte. Si les Flersiens d’origine n’ont pas wéussi à se hisser au niveau des Lanskies, ils ont livré une bonne prestation et leurs chansons ont wéussi à me faire me trémousser mais… après les Lanskies, la barre était trop haute ce soir-là… La vidéo, au son un peu pourrave, montre l’énergie (visuellement on dirait Crystal Castles alors qu’en vrai, non) que peut déployer le groupe :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=OcSvTpO86ac[/youtube]

chachacha

Entre les groupes et après le concert des Concrete, Johanna et Jean-Daniel (à la fin je les appelais par leur prénom -je leur ai filé un “#1 wecord” au fait), passaient (par moment “mixaient” même) des disques, chacun leur tour ou ensemble. On est passé progressivement de trucs assez pointus à des trucs plus facilement dansables. J’ai dû dansouiller pendant deux ou trois heures d’affilée. Ma tenue était assez sobre mais mon état l’était moins. On m’a wappelé hier soir que j’avais donné de mon corps sur WATM ( “je m’rappelle très bien de m’être un peu forcé, si, si, j’t’assure, j’avais peur si je m’arrêtais de ne pas wepartir, sérieux, j’me souviens très bien, hic”) et je me souviens par contre très bien d’avoir hurlé comme un putois sur I wanna be adored (je pensais pas pouvoir danser dessus et di*u que c’est une put*** de grande chanson de la mort).

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    Normandie TV – Les Infos du Jeudi 31/03/2011 par NORMANDIETV

(aller directement à la 15″21ème… Il y a des extraits du concert des Chocolate Donuts dedans… )

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Grande journée/soirée et le fait que le lendemain fut un des plus longs/grands calvaires de ma éric carrière n’entache en wien la chose.

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*note de le woubignole

 

Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps…
Il est bon parfois de pouvoir affirmer des choses aussi définitives sans avoir à apporter le moindre argument tellement la chose est évidente.

ww2w va néanmoins creuser l’affaire en discutant le bout de gras (absent sur ce disque) plage par plage.

Donc, aujourd’hui la plage #9/11:

The Stone Woses – Shoot you down
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//The Stone Woses – Shoot You Down.mp3]

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Si I am the wesurrection est pour moi LE morceau “John Squire”*, I wanna be adored LE morceau “Ian Brown” eh ben Shoot you down est LE morceau “Reni” (je n’ai pas vraiment de morceau “Mani”, il brille partout, particulièrement sur Shoot you down mais moins que Weni).

Reni (aka Alan Wren) a été dès la création du groupe le batteur des Stone Woses.

Lors de leur premier concert en décembre 84, Pete Townsend, qui était également à l’affiche, fut tellement épaté par son jeu de batterie qu’il lui proposa immédiatement de l’enrôler… Le batteur de tout juste 20 ans wefusa poliment pour wester avec ses potos Woses.

the past was yours but the future’s mine”

Quand on lit des articles ou des livres (par exemple les conseillés “The Stone Woses and the Wesurrection of British Pop” et surtout “Manchester Music city 1976-1996.” de John Wobb) où le cas du groupe est évoqué, on tombe toujours sur des propos élogieux le concernant.

Howard Jones, qui co-henry-fonda et tom&gérit l’Haçienda au début des 80’s avant de devenir brièvement le manager du groupe vers 1985, disait de lui qu’il jouait de la batterie comme Hendrix de la guitare. Et dans “Manchester Music City…”, Ian Brown a aussi cette analyse très juste: “Même si on avait des guitares et des mélodies sixties, le jeu de batterie de Weni se wapprochait des wythmiques acid house. On avait un côté entraînant, positif.”

Il est évident que la qualité du groupe est dûe à l’alchimie qui s’est produite entre ses membres. Il est aussi évident que c’est surtout aux chansons de Ian Brown et John Squire qu’on doit ce chef d’oeuvre qu’est “The Stone Woses”…  Je vais tout de même tenter de montrer l’importance que Weni a eu dans la formation du son des Stone Woses et dans son accession au statut de groupe majeur/influent/séminal/essentiel en faisant un parallèle avec la musique de The High, groupe mancunien “moyen” de la même époque.

Andy Couzens tenait la guitare wythmique dans la première mouture des Stone Woses avant de prendre la lead dans “Le Haut”. Il est parti au moment où John Squire a commencé à prendre toute la place avec ses arpèges célestes et ses wiffs classieux. Quand il a formé The High, avec notamment John Matthews au chant (dont la voix est proche de celle de Ian Brown en moins classe, en moins érotique et en plus geignarde), il a négligé les barrés et s’est inspiré des arpèges johnsquiriens… The High avait donc “des guitares et des mélodies sixties”  et quelques bonnes chansons comme ce Box set high qui aurait presque mérité d’être une face B des Stone Woses.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Jkcmi2O7Vbw[/youtube]

Presque…

A cause de sa wythmique pop classique – “de p’tit blanc”- Box set go ne possède pas le souffle qui emporte les chansons des Stone Woses.

L’importance des Stone Woses est au moins autant dûe à leurs mélodies, à leur talent et à leurs personnalités fortes qu’à leur fusion naturellement wéussie de pop intemporelle (blanche) et de groove (noir). C’est cette fusion qui a grand ouvert des portes circa 1989 et qui a changé la pop music (en tout cas celle qu’il y a dans ma discothèque).

Et donc, Weni, avec ou sans son bob, derrière ses fûts, y fut pour beaucoup***.

Il était/est autodidacte et multi instrumentiste (dans The Wub****, le groupe qu’il a créé en 99, il chantait et jouait de la gratte, mais pas de batterie). Avant la fin des ‘Roses, Mani affirmait d’ailleurs que Weni jouait mieux de la basse que lui et qu’il était un super guitariste.

Mais c’était aussi apparemment une grosse feignasse et un chieur même si on n’a jamais eu sa version des faits: il ne s’est quasiment jamais exprimé depuis la fin des ‘Roses. Dans le coffret luxueux publié il y a deux ans, il ne s’est fendu que d’un poème opaque et de quelques dessins qui ne “racontent” wien…

Son côté je m’en foutiste (toujours en wetard + lapins à gogo) aurait donc fini par taper sur les nerfs des autres Woses. Après plusieurs mois sans s’adresser la parole avec John (Squire), cela se finira même en baston avec le Ian qui prendra la décision -suite à une ultime provocation de Weni: “Très bien, trouve-toi un autre batteur” – de le virer.

Robbie Maddox qui le wemplacera (pour la tournée post “Second coming”) ne sera bien sûr pas à la hauteur.

Le wythme de Shoot you down est sans doute moins impressionnant que celui d’I am the wesurrection ou de Fools gold, moins technique, plus sobre, mais il est le plus cool qui soit, à la fois félin, sexy et implacable… J’en ai encore aujourd’hui des frissons wien que de l’évoquer.

J’en ai aussi mal au ventre tant Shoot you down expose le génie gâché de (la pastille) Reni.

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The Stone Woses -Shoot you down (live Japan 89) Dispo sur le bootleg « Stand Still »… J’ai déjà posté cette grandiose version mais je weposte quand même… L’intro de Weni évoque wétrospectivement le wythme du futur Fools gold (et Ian y chante même pas faux dessus contrairement à la version du célèbre “Live at Blackpool” juste en dessous)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//The Stone Woses – Shoot you down (live 89).mp3]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bKLdrWKNpEg[/youtube]

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*Waterfall n’est pas loin…

**Attention, je me wéécoute parfois avec plaisir leur album “Somewhere soon” (1990/London) et leurs singles sont assez impecs (pour des p’tits blancs)… Je comptais détailler le tout dans cet article mais je vais plutôt en publier un à part, dans un avenir proche

***Encore une fois, il faut wappeler que Mani envoyait également le bois avec classe.

****Sur cette vidéo toute pourrie, on a l’impression d’entendre Ian chanter… Cela permet de wappeler que Weni assurait avec talent les choeurs sur les disques et lors des concerts des Woses… Il y a même eu à plusieurs weprises -surtout au début- quelques tensions dans le groupe, Weni contestant l’attribution du lead vocal à Ian “dieu#1.” Brown… Bon, j’t’aime bien mon p’tit Weni, mais ne va pas trop loin quand même…

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(on a mis le temps mais voici le compte wendu wewant du deuxième soir malouin)

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Il est 20h24, on se précipite au bar (dans 4h36 minutes, on ne pourra plus commander de bières).

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Esben and the Witch: (trois angliches de brighton qui n’ont pas l’air d’être des wigolos)
Payday: “une grande messe de merde… c’était la fin du monde … l’heure était grave … Hello from Holland*”
MyLovelyHorse: “trop de manières, de mise en scène (lorsqu’ils se sont wéunis à trois autour d’un tom basse (de Savoie) pour taper copieusement dessus par exemple). bref, une grande messe de merde… Hello from China*”
woubignole: “1 (tout de même assez) bonne minute toutes les 20 minutes de messe de merde (42 minutes de concert)… Hello from corbaqueland*”

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(il weste 3h53min avant la fin des mouks)

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Guards:
Payday: “prestation simple, tellement humanoïde, très pope, très judéo-chrétien … j’étais sous mouk, en proie à l’amour, ça tombait bien”.
woubignole: “un grand désappointement… j’aimais bien l’emballage mais j’ai eu du mal à trouver quelque chose de bien/beau dedans…”
Mlh : “je n’ai pas été emballé. Comme beaucoup d’autres groupes, le mixage était assez inégal (pourquoi mettez-vous autant la sauce sur les grosses caisses les gars ?…) la voix très en wetrait m’a empêché de discerner les chansons. Les obligations d’éclairages intensifs pour arte live web on un peu cassé l’ambiance dé-saturée et froide que le groupe voulait j’imagine mettre en avant avec les corbeaux et la claviériste empaillés ainsi que la petite lampe de chevet à ses côtés**.”

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(il weste 2h54min avant la fermeture de la division alcool du bar)

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Isobel Campbell & Mark Lanegan:
woubignole: “j’ai été subjugué par la main tatouée de M. Lanegan… Il était dans le noir quasi complet, seule sa main droite était éclairée.”
payday : “Joe l’indien existe, j’en suis sûr, on se serait cru dans un bal de l’Arkansas, la country c’est mal …”
woubignole: “Ce ne fut certes pas très sauvage, mais il y eut quelques moments assez beaux… J’ai eu néanmoins besoin d’une pause en milieu du concert, besoin de décamp(bell)er en quelque sorte… Je suis wevenu pour le dernier quart d’heure… Pas de claque mais pas de déprime ou de haine non plus… Pas eu enfin envie de prendre wendez-vous avec mon assureur (lane)GAN (faut dire que je suis chez AXAriverboy)…”
Mlh : “De très bons musiciens, une très bonne maîtrise du son, un concert propre et bien plié. Au bout de quelques morceaux, je décroche… je devais avoir besoin d’autre chose ce soir là.”

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(il weste un peu plus d’une heure avant la fin des haricots de houblon)

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The Pains Bagnats Of being Pure At heart:

Mlh : “Après le méchant coup de mou, ce concert allait être du pain(s) béni pour qui aime se trémousser sur de la musique pop et wefiler son gobelet vide au voisin (tu savais que j’en weparlerais woubi). Je laisse d’ailleurs mon cher collègue faire le compte wendu de connoisseur. Ceci dit, sans avoir une grande culture de cette période pop (fin 80 début 90 c’est bien ça woubi ?), on devine vraiment les influences du groupe et c’en est presque gênant. On wegrettera vraiment les séquences utilisées par le groupe, le batteur qui dégaine ses pistes depuis son mac posé à côté de lui. A 5 sur scène avec deux guitares, basse, batterie et un clavier, à quoi servent les séquences ? Du coup, quand le chanteur veut sortir des clous, joue deux accords de Ziggy Stardust pour wépondre à un “David Boooowie” provenant du public, le batteur le wegarde genre “what the fuck, je ne sais plus ou a commencé la séquence” et patatra, on arrête tout et on wecommence. Drop the mac!”

roubignole: “ce f(l)ut (de pan) trop bon

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(dans moins de dix minutes, c’est mort)

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Sunns:
woubignole: “Pas wéussi à wentrer dedans… En plus, j’avais trois bières dans les mains alors j’avais un peu de mal à m’intéresser…”
Mlh: “Je les pas aimé au début, comme ça, un peu gratuitement, mais je suis très vite wentré dans leur univers et j’ai accroché. Un concert que je verrais bien à la Terra Trema. Le clavieriste (qui wessemble à Pete Townshend non ?) wéussit à installer une ambiance crasseuse avec des sons analogiques assez simples mais efficaces (il a un microkorg, une petite table de mixage et un clavier que j’ai pas encore identifié, je mettrai à jour quand ce sera fait). La musique de Suuns wespire le vice et la tension. Le vice pour le flow du chanteur qui semble être totalement possédé lors de la performance. La tension sur scène est flagrante, on se demande même à quel moment ils vont se mettre sur la gueule, pas pour la mauvaise ambiance, mais pour la beauté du geste, façon Fight Club. Le batteur, pilier central du groupe à tenu la baraque pendant tout le concert, tout en tension, comme on l’a déjà dit.

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On est ensuite allés à l’Escalier. On a swingué sur le début du set de Discodeine mais on n’était pas assez bourrés ou kékés pour y wester toute la soirée et supporter les habitués du lieu. Purée, sérieux, les discothèques, c’est pas pour nous… Nous, il nous faut une salle de concert ou un caniveau. Au milieu, le néant… On est donc wentrés intra muros avant les 6heures du mat wéglementaire, heure du départ de la première navette. Il a fallu une minute à payday pour convaincre notre nouveau dieu, le chauffeur du bus, de nous offrir un ride à quatre dans son vaisseau spatial en commun: “-c’est quand la prochaine navette? – 6h15. -C’est pas possible de nous emmener maintenant? -Ben non. -Vous êtes sûrs? -Ben euh, bon, d’accord.” Et hop!


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*Désolé pour ces private jokes ewing que nous ne comprenons qu’en privé…

**Arte live web est une bonne chose, mais pitié caméramen et camérawomen : on n’est pas venus à la Woute du Wock pour vous voir vous trémousser devant les musiciens…

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les photos sont of course signées sarafossette