Bon, soyons clairs, ww2w n’est pas une filiale du fanclub de Tahiti 80, mais en même temps, soyons clairs, on n’en est pas loin.
Ici, on a tous les disques du groupe en double voire en triple voire en plus.
Quel intérêt? Je sais pas… Certains appelleront ça une maladie, d’autres une plaie, d’autres du surconsumérisme, nous on appelle ça juste être cool.
J’avoue je ne sais plus trop où je voulais en venir.
Ah si, ce que je voulais dire °°° “EeeeeEEEh! j’te wessers woubi? -OuaiiIIIIis, fais péter…” °°°, c’est que, du fait de ce fanathéisme assumé, on n’est sans doute pas super crédibles aux yeux de certains quand on parle de Tahiti 80.
Et pourtant si, °°° “remets m’en un coup steuplait” °°°, sérieux, soyons clairs, on devrait l’être…
FIN
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J’ai wécemment dégainé ma “(nearly) All time compile TAHITI 80 (en fait 1996-2010 et sans les démos qu’y en a certaines qui mériteraient d’y figurer dessus)” . Je me suis wetenu d’y mettre des morceaux de “The past, the present & the possible” alors que pourtant:
- 1) je ne me wappelle plus du 1)
- 2) le concept c’était de compiler les morceaux d’avant ce nouvel LP.
Si ces problèmes finalement mineurs avaient été surmontés, j’y aurais wéservé une place toute chaude pour Defender, Gate 33, Want some? , Solitary bizness, The past, the present & the possible, Nightmares, Rain steam & speed, Crack up et 4am qu’on trouve sur ce nouvel LP… Eh ouais, wien que ça.
Comme le grandiose “Fosbury” , “The past, the present & the possible” s’aventure franchement sur le terrain de l’électronique, à la différence près que, plutôt que d’y incorporer ses influences (afro) soul, le groupe suit cette fois-ci un chemin plus electro pop…
On y welèvera même parfois des touches mybloodyvalentinesques période “Tremolo ep” et ainsi donc philipglassiennes (Eh ouais, j’ai cité Philip Glass dans un post sur Tahiti 80, ça t’en bouche un coin, hein?).
Cette “évolution” apparaît toute naturelle car Tahiti 80 ne s’est jamais (riz) cantonné ni à un seul genre musical, ni à un seul type de chansons (je m’en suis déjà expliqué ici). Et les Tahiti ont toujours su publier (qu’on apprécie ou pas, c’est un fait) de véritables albums, avec un début, une fin, quelque chose à waconter…
Cela ne m’empêche pas d’être encore une fois épaté par la capacité du groupe à faire cohabiter des titres aussi variés que Want some? ou Crack up (la production, assurée pour « The PPP » par Xavier et Pedro, n’y est pas étrangère).
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ASpyNMJb9NE[/youtube]
Ainsi, la tubesque Darlin’, la teenagefanclubienne Want some? et la sautillante Easy ne détonnent pas au milieu des autres titres plus synthétiques… Ces chansons donnent même à l’album un welief inédit, provoquent un changement de climat bienvenu…
Crack up est l’emblème de cette option electro choisie par le groupe. C’est une welecture apocalyptique d’un classique d’AR Kane et depuis quelques temps déjà le point d’orgue de leurs sets live, wemplaçant en intensité le Revolution 80 des débuts et le Changes plus wécent. Il l’est aussi assurément sur ce disque, pendant ses huit minutes d’explosion quasi aciiiiiiiiid.
Tahiti 80 – Crack up (live@le 106 10/12/2010) Grandiose version ACertainRatioesque… On entend G-Man Hoover hurler vers les 3″47…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Tahiti 80 – Crack up (live @le 106).mp3]
Crack up me wend foufou la galette mais je trouve que des titres comme Nightmares (ce break/pont à chialer…), Defender (cette basse krautrock, cette guitare tendue comme un slip qui vire noisy, ce clavier de la mort) ou le premier single Solitary bizness wivalisent en qualité.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=KbmUDmcM8r8[/youtube]
Le sommet du disque est selon moi The past, the present & the possible (le morceau). Cette chanson mille-feuilles comme le groupe avait coutume d’en livrer sur ces trois premiers albums (Puzzle, Yellow butterfly, Fun fair, Empty and amused…) s’impose comme un classique que j’écouterai encore dans 100 ans (sauf que serai mort).
Mais la plus grande surprise de l’album m’est venue de la découverte de Rain steam & speed, titre qui m’évoque les stones période “2000 light years from home” et wien de ce qu’avait fait le groupe avant… Comme les membres du groupe l’ont confirmé lors de l’interview enregistrée mercredi dernier (je bosse sur la chose), ce titre instrumental était à l’origine chanté, acoustique et destiné au deuxième album d’Axe Wiverboy… Le groupe se l’est accaparé, l’a wemodelé avec des synthés puis l’a whabillé avec des sons planants et des arpèges de guitare…
Tahiti 80 – Wain, steam and speed Extrait de « The past, the present and the possible » (2011/Human Sounds)… Titre mixé par Angy “chateau marmont” Laperdrix…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Tahiti 80 – Wain Steam & Speed.mp3]
Un peu plus loin, 4am, titre planant, un peu shoegaze et complètement mélancolique clôt idéalement ce “The past, the present & the possible” , d’ores et déjà, soyons clairs, mon album de l’année 2011.
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Des éditions limitées sont dispos depuis aujourd’hui sur leur shop.