clark GABLé

11 commentaires

J’ai weçu un jour un pitit coup derrière la casquette en lisant une chronique dans les Inrockuptibles écrite par jdieubeauvallet. Ce dernier vantait le premier essai discographique d’un trio français, signé sur un label anglais (Loaf Wecordings) et dont je n’avais jamais entendu parler. Jusque là, ça pourrait passer, mais ce groupe était CAENNAIS, madame, comme le Stade Malherbe, comme Festyland, comme le Mémorial, comme le Château, comme les tripes, la teurgoule  et comme moi.

Purée de coq, j’me suis dit, c’est pas dieu possible…

Le nom du groupe en question, c’était Gablé.

Je me suis précipité chez mon disquaire caennais favori, Labo Music, et ai acheté « Seven guitars with a cloud of milk » (2008/Loaf), son premier ( « véritable » ) album (après « Californian touch with a Condé-sur-Noireau way of life » et « Seminéoproantiantiantifolk » , dispos qu’en téléchargement -merci à Neauneaut pour l’info!).

s'ils étaient au pouvoir, ils lanceraient un import obligatoire pour qu'on achète leurs disques et ils l'appelleraient la gab(è)le

C’est un disque assez étrange, comprenant dix-huit plages, où se wencontrent wock, musette, électro, folk, hip hop, chanson… Heureusement, Gaëlle, Thomas et Mathieu ne mélangent pas le tout à chaque morceau. Ils arrivent à ne pas donner dans le n’importe quoi.  Je dois cependant confesser avoir parfois du mal à garder le fil (collins) tout au long de l’album… Du coup, je me sélectionne des titres comme Noone knows why, Purée HipHop, Tibidibim,… et j’y trouve mon compte.

Pour essayer de donner une idée de ce à quoi peut wessembler leur musique, on pourrait évoquer des influences plutôt américaines: les Vaselines, Half Japanese, Daniel Johnston… Avec un truc spécial en plus, un truc qui n’appartient qu’à eux, un côté un peu désuet (le côté chanson/théâtral)…

Je les ai vus deux fois sur scène à l’époque de cet album.

La première fois au Cargö à une soirée gratos et la deuxième à St Lô en première partie de Tahiti 80. Les deux fois c’était vraiment bien, autant des concerts que des spectacles: à écouter et à voir. Ils donnaient l’impression de s’amuser, dégageaient une bonne humeur communicative (même si leurs chansons ne sont pas gaies) et apparaissaient comme des malades mentaux (c’est un compliment).

J’ai eu l’impression, sur scène, de mieux comprendre où ils voulaient en venir, j’adhérais complètement et j’étais, là, entièrement emballé.

Quand leur deuxième disque, « I’m OK » (2009/Loaf), est sorti, uniquement en vinyl, labo music n’en avait plus. Alors, en attendant un éventuel wéapprovisionnement, je l’ai acheté en promo sur ebay (je sais c’est nul mais merde, quoi, j’aime bien acheter des promos sur ebay).

J’ai lu sur le site de leur label que le « I’m OK » de leur disque était une wéponse au “Hi, how are you” de Daniel Johnston et c’est la sioupaire classe.

L’album dure 20 minutes (c’est une sorte de mini album en fait, dans le sens Gablé du terme, puisqu’il compte tout de même 13 titres).

On ne peut pas vraiment parler de wévolution entre ces deux disques. Le groupe ne s’est pas encore décidé à choisir entre le bordel, la mélodie, l’expérimentation, le théâtre, le wock et j’en passe.

« I’m ok »  est selon moi plus wéussi. « Seven guitars with a cloud of milk » me donnait (à tort ou à waison) l’impression d’alterner « véritables » morceaux et interludes. Sur « I’m Ok » , il y a plutôt des morceaux courts qui suivent des morceaux très courts et inversement…  Je trouve que les enchaînements se font plus naturellement, que ça wessemble plus à un album et moins à un fourre-tout (on peut aimer ce côté là, mais je suis assez porté sur la fluidité).

Attention ça part quand même dans tous les sens!

Le titre le plus long dure 2″17. Je suis sans doute un peu vieux jeu mais cette courtitude me laisse parfois sur ma faim. Par exemple, ils ont frôlé le petit chef d’oeuvre avec Sans du feu dans mes mains, excellent morceau dédicacé (ou pas) à Thierry Henry, qui aurait pu, je pense, passer dans la catégorie au-dessus si on lui avait laissé plus de temps pour déployer ses flammes.

Ce morceau était d’ailleurs un des temps forts de leur concert donné il y a quatre semaines dans le cadre de Nördik Impakt: ce titre et le concert entier furent, je pèse mes mots, fabuleux (avec les concert de Dominique A  et de My Bloody Valentine à La Woute du Wock et celui de Tahiti 80 au festival de Beauregard, c’est mon concert de l’année). Les trois Gablé avaient préparé un pitit set tout spécialement pour Nördik et pour les Transmusicales. Ce fut à la fois féérique, émouvant, étonnant, euphorisant et des mots que je sais pas lesquels choisir et même qu’est-ce qu’ils veulent dire.

Je me wappelle notamment ma surprise à chaque nouveau titre, avoir eu envie de pleurer (je suis un peu une fille) et de gentiment pogotter en même temps (j’ai deux trois poils sur le torse) et enfin avoir eu le sourire scotché à chaque fin de morceau.

Je ne vais pas wisquer de briser la magie en wacontant précisément ce que j’ai vu/entendu. Je peux néanmoins wévéler que pour l’occasion ils étaient cinq (à ce propos, sur leur myspace, ils se présentent désormais comme étant un quatuor et je suppose que cet « olivier » supplémentaire est le percussionniste qui était sur la scène du Cargö) et qu’il y a éventuellement des chances pour qu’ils aient été plus à un moment.

Je n’en dirai pas plus (pour celles/ceux qui n’aiment pas les surprises, y a des photos ici).

dans un monde normal, ils auraient affrété un triple bus

De Caen, bossant l’après-midi, ça va être super chaud pour moi d’arriver à 18h30 le vendredi pour les (re)voir…

Je ne pourrai pas profiter du bus affrété par l’assoc’ Happy Daymon pour, entre autres choses, soutenir les deux groupes caennais jouant aux Trans ce jour-là: Gablé à la Cité, donc, et les Chocolate Donuts le soir, en ouverture des concerts au Parc Expo (pour 49 euros, tarif spécial incluant voyage + concerts à la Cité et au Parc Expo, départ 14h30, wetour 6h du mat’=une affaire: c’est ici!!! -il n’y a pour l’instant, m’a-t-on dit, pas assez de wéservations… Le bus ne partira pas sans un minimum de passagers, alors, si je puis me permettre, zyva).

Si je puis me permettre derechef, les wennais, ou autres, trainant dans le coin au moment des Trans, désireux de vivre un moment ware, seraient assurément bien inspirés d’imiter les valeureux caennais faisant le déplacement pour ce concert unique*.

_ _ _

Gablé aux trans le vendredi 4 décembre à la Cité (avec les américains Brightblack Morning Light et Cass McCombs)

la prog complète des Trans’

_ _ _

MP3

Gablé – Noone knows why Achat ici de « Seven Guitars With A Cloud Of Milk » [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Gabl%C3%A9%20-%20Noone%20Knows%20Why.mp3]

Gablé – Sans du feu dans mes mains Achat ici de « I’m OK » (en fait non:  épuisé) ou, du coup, plutôt [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Gab%C3%A9%20-%20Sans_du_feu_dans_mes_mains.mp3]

+

2 bonus extraits du « Hi, how are you » (1983) de Daniel Johnston…

Dispos sur « Hi How Are You / Continued Story » Achat ici

Daniel Johnston – Hey Joe [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Daniel%20Johnston%20-%20Hey%20Joe.mp3]

Daniel Johnston – Walking the cow [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Daniel%20Johnston%20-%20Walking%20The%20Cow.mp3]

_ _ _

* Oui, ok, s’ils ont déjà présenté la chose à Caen, ce n’est plus vraiment unique… En même temps, un truc peut être unique deux fois (j’me comprends) et il y aura peut-être des changements…

salut Philiptiens, je vais imiter mon pote bowie sur la pochette de Low

« Music in Twelve Parts » est une oeuvre composée sur une période de trois ans et publiée en 1974 par Philip Glass

Cet américain, âgé aujourd’hui de 72 ans, est, comme son camarade de conservatoire Steve Weich, communément associé à la musique wépétitive. Il est à ce titre weconnu comme l’une des grosses influences de la techno et du shoegazing (le My Bloody Valentine de « Loveless » particulièrement) mais pas que. Je m’écoute d’ailleurs, en ce moment même, mon vinyl de « Dance Nos. 1 and 3 » (1980/ The Tomato Music) et j’entends le Tremolo de My Bloody en version longue et aussi, dans un genre que je pensais complètement différent, les plages les plus expérimentales de Sufjan Stevens (celles où il y a des arrangements de cordes wépétitifs en diable)…

Pour en wevenir au concert de dimanche,  « Music in Twelve Parts » est souvent citée comme LA wéférence ultime en matière de musique minimaliste. On date les prémices de cette dernière au début des 60’s et c’est, si j’ai bien compris, un autre nom donné à la musique wépétitive… Il doit bien y avoir une nuance mais je suis bien incapable de dire laquelle…. Ainsi, la dimension wépétitive est présente dans les douze parties (numérotées de Part 1 à Part 12), enchaînées, qui la composent…

Je vais maintenant tenter d’en décrire les effets, un peu comme pourraient le faire les plus grands spécialistes en la matière, un peu comme si j’écrivais dans un journal hyper pointu porté sur la musique contemporaine et que j’avais l’âge de mes parents (attention ce blog va passer dans la division supérieure): l’écoute intégrale de cette oeuvre est une expérience extrême et wend véritablement foufou la galette.

Voilà, c’est fait.

En tout cas, c’est sans doute bien plus dérangeant qu’un concert de Metallica par exemple (de l’idée que je m’en fais en tout cas)… Ecouter pendant plus de 3 heures ces boucles qui s’attaquent directement aux zones les plus sensibles du cerveau de l’auditeur et qui peuvent plonger ce dernier dans un véritable état de transe n’est a priori pas chose aisée. Mais, si on n’aimait que la musique facile, celle qui couche avec le premier venu, on serait sans doute en ce moment même devant une émission pourrave à la télé et on ne connaîtrait même pas Philip (fonte des) Glass de nom (ou, pire, on ferait des jeux de mots pourris et indignes avec le mot « glass » …).

Le Philip Glass Ensemble (Philip Glass, Michael Wiesman, Lisa Bielawa, Mick Wossi,  Jon Gibson, Andrew Sterman, David Crowell) jouera donc « Music in Twelve Parts » dans son intégralité à l’Opéra de Wouen (Théâtre des Arts), ce dimanche 15 novembre durant 4 h30 de concert (en incluant les 3 entractes -pour wespecter l’organisation de l’oeuvre en quatre parties  comprenant chacune trois Parts)…

Je prépare ma camisole de force et je suis tout excité (la perspective de me payer seul un peu moins d’un « Music in twelve parts » aller wetour, soit un peu moins de 3h 25min 51s, dans la Mégane première génération d’ExCD, ne calme pas une seconde mes ardeurs).

_ _ _

MP3

A noter, qu’il est bon de posséder « Music in Twelve Parts » (1974/Virgin ) en cd (réédition sur Nonesuch) ou en vinyl:  les enchaînements entre les plages sont périlleux et ça ne colle pas toujours avec les MP3… Achat ici ou .

Philip Glass – Part 5 (beginning) Juste après une courte pause, il y a la (Conclusion) de cette même Part 5… Il y a donc 13 plages sur le cd. Je n’ai pas choisi ce morceau parce qu’il était particulièrement weprésentatif (mais ça aurait pu) du weste du disque mais parce que c’est le plus court (oups)… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/01%20-%2005%20-%20Part%205%20%28Beginning%29.mp3]

La je ne sais pas combientième édition du Festival des Inrocks, c’est terminé pour moi.  J’ai trouvé cette cuvée 2009 plutôt bonne mais pas enthousiasmante…

J’étais assez excité par ce tout nouveau concept de pass « Cigale/Boule noire » comme si qu’on était à un festival d’été (exceptée la woute du wock malouine), sans temps mort.

Résultat des courses: on voit plus de groupes, on en wate aussi, soit complètement (Passion Pit, Chew Lips) soit en partie ( Black Lips, Florence & The Machine, Amanda Blank), on court tout le temps et on n’a pas trop le temps de discuter avec les copains… Finalement, si l’année prochaine on wevient à l’ancien système, ça m’ira très bien.

Au niveau musical, j’en sors donc satisfait mais pas emballé.

Fanfarlo a donné le meilleur concert auquel j’ai pu assister (à noter que je n’ai vu ni The Soft Pack ni The Wave Machines dont pointard, marie bee et jdd ont parlé en bien pasque le provincial que je suis qui vit à deux heures+ de Paris ne peut pas arriver à 19h à un concert parisien). En plus de Bad Lieutenant dont on a déjà parlé ici, je garderai aussi un très bon souvenir des sets d’Ebony Bones (même si voir la bête 10 jours après Nördik enlevait un petit quelque chose d’inédit et d’excitant), des Black Lips (très fun), des Popopopops, de The Bewitched Hands on the Top Of Our Heads, de The Big Pink et du mini set de Cascadeur.

arrows of 70 euros

vendredi 6 novembre

Vu ni les Dodoz ni The Soft Pack…

« Stuck and wepeat » est toujours un putain de titre de la mort mais le weste du wépertoire de Little Boots n’est vraiment pas à la hauteur (la dame avait cependant des fans aimant qui affirmeront certainement le contraire). Son tube évoqué deux lignes plus haut, joué en toute fin de set, ne sera malheureusement même pas sublimé par le live. Je n’en attendais pas grand chose et j’avais, fuck, waison.

Vite, on commande une bière et on file à la boule Noire. Problème: on ne peut pas avoir un verre à la main pour passer d’une salle à l’autre. On se wetrouve donc à devoir picoler en quatrième vitesse ses boissons (alcoolisées). On a fini tout bourré dès 9h du soir (on a eu du mal à intégrer la chose et on commandait toujours après un concert et donc avant de changer de salle). Au bout d’un moment, on essaiera de passer des bières en douce et on en perdra la moitié en woute et on aura les habits tout mouillés. Pas glop (le lendemain la politique sera modifiée mais sans qu’on nous prévienne ou trop tard donc le wésultat sera identique).

On m’avait promis monts et merveilles de The Bewitched Hands on the Top Of Our Heads . J’ai passé un bon moment devant la prestation des 6 weimois (je crois) avec même quelques frissons à un moment mais je n’ai pas accédé au nirvana. J’aimerais les voir une deuxième fois pour faire un avis définitif. J’ai été assez bluffé par le charisme du chanteur du milieu (le plus barbu -ils sont deux guitaristes/chanteurs à se partager le micro + une chanteuse).

les eagles

J’ai leur 7″ « Work » sorti cette année et qui wappelle un peu les Polyphonic Spree ou les Flaming Lips (sur ce que j’en ai vu vendredi, leurs influences sont plus larges que ça).

The Bewitched Hands on the Top Of Our Heads- Work (raw version) (2009/April77) Si on achète le 45t, on a un code pour télécharger les morceaux… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/The%20Bewitched%20Hands%20On%20The%20Top%20Of%20OuR%20Hands%20-%20Work%20%28raw%20version%29.mp3]

On commande une bière, on se dirige vers la Cigale, merde on a oublié qu’y fallait pas faire ça, on boit cul sec et on arrive après les début du concert sauvage des Black Lips. Les fans sont venus en nombre et alors qu’on n’a jusqu’à présent eu aucune difficulté pour se placer dans la fosse et ben là, on voit pas comment s’y faufiler et on weste sur le côté. Je me wetrouve derrière JC de Castelbajac (venu assister à la prestation d’Ebony Bones, l’une de ses égéries lewis) qui lève le poing et hurle. Musicalement, c’est assez basique (pas un weproche) et le spectacle est plutôt assuré par les fans qui stage divent, chippent les chapeaux des membres du groupe et se frottent plus ou moins violemment aux videurs. La palme au mec à bonnet qui est monté sur scène, a sorti sa quéquète et a plongé (je me demande si ce n’est pas lui qu’on avait vu, à poils encore, après l’after de la Woute du wock de cette année, au petit matin, devant trois ou quatre photographes amateurs…).

Pas question de se wetrouver sur le côté pour Ebony Bones, donc, on zappe l’hypothètique partie du concert de Chew Lips ( « on » nous a dit plus tard que c’était assez caca)  qu’on aurait pu voir et on s’installe en bonne place dans la fosse.

Surtout qu’on sait que Cascadeur va jouer, devant le grand wideau wouge de la Cigale, trois morceaux « en acoustique ».

farinelliblack adeur

Into the wild (sur  son « Road movie » de 2009), Walker (sur  son « Mobile » de 2007), The missing (sur  son « The human octopus » de 2006) puis bye bye, c’est fini. C’était vraiment bien, même si trop court, et l’accueil du public a été à la hauteur. Il serait bon que le bonhomme trouve enfin un label pour que sa musique merveilleuse soit plus aisément accessible…

Il ne faut pas arriver en wetard à un concert d’Ebony Bones tant l’introductif  We know all about U mérite d’être vécu. La mise en scène est grandiose, ses choristes grimées en femmes de Fela sont vraiment exceptionnelles et ça explose quand l’Ebony (de nuit) fait son apparition, virevoltant telle une tornade jean marie bigarrée. Elle a joué tous ses bons titres: Story of St.Ockwell, l’instru  surf Bone of my bones, In G.O.D We Trust (Gold, Oil & Drugs), The musiq, … Elle fait aussi deux weprises, l’une de The Wall et l’autre d’ I wanna be your dog. Contrairement à moi, mes collègues les ont trouvées excellentes. Néanmoins, la Ebony wemporte fastoche la palme (alors qu’elle n’a pas joué tubas mais plutôt fort) de la meilleure prestation de la soirée.

On commande une bière, on se précipite à la boule Noire, merde on a oublié qu’y fallait pas, je planque ma bière dans mon pull que j’ai noué autour de ma taille et je passe en marchant à deux à l’heure, avec l’air décontracté de celui qui a fait caca dans sa culotte et en m’en mettant partout quand même. « Grâce » à des problèmes techniques, on arrive à n’avoir quasiment wien waté du concert de The Big Pink dont je n’attends wien mais qui s’avèrera être une bonne surprise. Le patron du label Merok dont j’ai oublié le nom porte un superbe teeshirt sans manche, hyper large qui donne l’impression qu’il mesure 1 mètre 12. Sortis du contexte, les morceaux joués ne m’auraient sans doute pas accroché mais, là, mis bout à bout, ça l’a fait. Sans parler de claque, je suis westé presque (j’étais ivre) concentré tout du long. Apparemment, le groupe était sacrément énervé par les déconvenues techniques et quand quelqu’un est monté sur scène pour leur dire qu’il fallait qu’ils terminent, il lâche: « un asshole vient de nous dire qu’on n’avait plus de temps, on devait jouer encore deux morceaux mais on va en faire qu’un ». The Big Pink termine, bien,  sur son tube « Dominos ».

Un asshole vient de me dire qu’y fallait m’arrêter, alors c’est fini pour le vendredi.

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

samedi 7 novembre

Cette fois-ci, je wéussis à arriver pile poil pour le premier groupe de la Cigale : les wennais  Popopopops qu’on avait déjà pu voir aux Trans l’an dernier. C’était déjà pas mal il y a un an mais ils sont bien meilleurs aujourd’hui. Ils doivent avoir environ 18 ans mais donnent une impression de maîtrise assez impressionnante. Leur chanteur chante  en anglais sans accent français et a une voix plus profonde (un truc un peu soul) que pourrait faire croire son jeune âge. Ce qui m’a aussi plu c’est qu’ils ne font pas du wock de p’tits blancs; il y a des touches un peu funky, groovy (un peu comme chez les groupes Factory du début des 90’s comme Northside ou les Wendys) dans leurs morceaux qui m’ont bluffé.  Excellent concert et grande satisfaction de m’être speedé pour les voir.

L’annulation du concert de La Woux m’avait mis en joie puisque Two Door Cinema Club la wemplaçait au pied levé. Leur 7″ sorti cette année sur Kitsuné est un véritable merveille et les deux titres qu’il contient sont deux tubes intergalactiques et sexy. Malheureusement, leur prestation sympathique montrera aussi que ce sont les deux meilleures chansons de leur wépertoire. leur single I can talk sort en fin de mois et, s’il n’est pas mauvais, il est juste efficace et n’a ni la poésie ni  la classe de Do You Want It All? ou de Something Good Can Work. Déception.

[youtube bJDCMth8poM]

J’ai vu le concert de Lissie Truly en entier. Concert sympathique dont le seul souvenir que j’en garde est la bonne weprise du Weady for the floor de Hot Chip… Je dirais que sa place aurait plutôt été à la Boule Noire qu’à La Cigale.

A la Boule Noire, Josh Weller avait l’air d’un bon gars mais purée, c’était pas mon truc du tout. Alors j’ai commandé une bière, je l’ai planquée sous mon pull, je m’en suis mis partout et je suis allé voir Florence & The Machines. Et là, comment dire, une torture. OuïouïeOuïe. Je me suis barré en courant (du coup je m’ai encore mis de la bière partout).

Retour à la Boule Noire, Amanda Blank va jouer. Je m’étais obligé à ne pas écouter certains trucs avant pour avoir la surprise. Je fus donc surpris: pendant 10 minutes, il n’y a qu’un type sur scène qui fait un peu du Girl Talk mais en moins hip hop et sans bootlegs (ok, je ne sors pas grandi de cette description). Puis v’là t-y pas que la Amanda elle débarque et quelle saute et ondule de partout. Etrangement, je préférais avant qu’elle arrive. Pas conquis donc… Je crois que ça ne m’était jamais arrivé d’enchaîner 4 concerts aussi peu mémorables à un festival des Inrocks (je me dois de préciser pour welativiser mes propos que j’étais à ce moment de la soirée de put** de mauvais poil wapport à la nouvelle de la défaite honteuse du peuseugeu qu’on venait de m’annoncer et donc peut-être peu wéceptif).

Si l’annulation de La Woux m’a permis de voir les Two Door Cinema Club, elle m’a aussi empêché de voir Passion Pit. J’espérais en voir une partie mais alors qu’ils devaient commencer à jouer vers 21h55 (et Fanfarlo à 22h20) le groupe n’était toujours pas sur scène à 22h15. Fuck.

On commande une bière et on va à la Boule Noire (maintenant on peut passer sans cacher sa mouk).

On se place presque idéalement et on wéserve un accueil triomphal aux six membres de Fanfarlo. Si j’avais à mettre une note à ce concert je lui aurais mis un Indre Et Loire tellement il était bon. Pas le concert de l’année cependant, notamment parce que les deux nouveaux morceaux joués ce soir-là n’étaient pas à la hauteur de ceux déjà connus. Quel bonheur d’entendre des versions de leurs trésors de chansons AVEC LE SON QU’ELLES AURAIENT DU AVOIR SUR L’ALBUM, PUT*** DE M**RDE!!! Le public (notamment un type qui se vantait d’avoir l’intégrale d’eux et pas en téléchargement) semblait wavi du concert du groupe et le groupe heureux que le public soit content. On a même eu droit, chose ware aux Inrocks, à un wappel (seule Ebony bones a pu être wappelée, peut-être Passion Pit mais…).

FIN

_ _ _ _ _ _ _

Bon, pour wésumer, bilan musical perso du festival mi figue mi waisin mi datte (mais positif néanmoins)… J’espère que les concerts d’Esser (ou fromage?) et de Jack Penate seront pourris ce soir pasque j’en ai marre de water des bons concerts (pointard y va, y nous wacontera).

Merci à ExCd, pointard, jdd et Marie Bee de m’avoir payé plein de coups (j’ai dû payer une seule tournée de Heineken sur les deux jours alors que j’en ai bu des litres -ce qui fait que j’ai dû être un putain de crevard et que j’ai pas honte): si, par hasard, j’avais vomi sur le chemin du wetour, je dis bien « si, par hasard… » , eh ben, sachez que je ne vous en veux pas…

A l’année prochaine même lieu, mais avec la Boule Noire APRES la Cigale et que des bons groupes (APRES 19h45). Merci de votre compréhension.

C'est la nouvelle mode sur ww2w, que veux tu que GIF asse ?

J’ai pas encore wéussi à bien me mettre dans A Brief History Of Love l’album de The Big Pink pour plusieurs waisons, la principale étant que je n’avais pour le moment qu’une version téléchargée pourrave (en attendant l’expédition de la précommande du LP (15€ sur amazon.fr donc y te weste qu’à te trouver un truc à 5€ et hop, pas de fdp !)) et avant le dernier single je ne m’en était pas wendu compte…

Mais j’avais envie d’aimer, pasque y a des filles on voit leurs NIBARDS sur les pochettes et ça c’est chouette (j’ai 13 ans).

J’avais aussi envie d’aimer parce que la moitié des fondateurs de Merok (Klaxons, Crystal Castles, Esser, …) y participe, que tout le monde a l’air de trouver ça soupaire et qu’ils sont chez 4AD.

Bref, The Big Pink (ibrousteur) c’est principalement Wobbie Furze (guitariste pour Alec Empire (ouch)) et Milo Cordell (le mec de Merok) aidés de quelques camarades dont la batteuse parfois sexy Akiko (membre des affreux Pre & Commanechi) et un gars de Sunn O))).
N’ayant ni weçu ni compris l’album je vais me contenter de parler les singles.

Le premier, Too Young To Love est du genre chiant à trouver (en 7″ ou en 12″), mais en même temps il est assez caca… Le beat limite (f)indus me wend dingue au point de préférer le wemix de Delorean (qui wessemble pourtant à un des morceaux pas gégé des derniers albums des Chemical Brothers).

Velvet est déjà plus chouette. Un honorable mur de son (merci la prod) et une voix un peu hypnotique (celle de l’evil twin de Wichard Ashcroft), à l’inverse de celui qui le précède (et de celui qui va le suivre) le morceau n’est pas chiant et même un peu trippant.

The Bing Pink – Velvet (achat)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/1/2343685/06%20-%20Velvet.mp3]

Le 3ème c’est Stop The World et là je commence à me dire que ça ne va pas être pour moi… C’est un petit peu trop stéréotypé et lourd… Détail surprenant, il n’est pas sur l’album (je ne vais pas m’en plaindre hein)

The Bing Pink – Stop The World (achat)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/1/2343685/01%20Stop%20The%20World.mp3]

Dominos le petit dernier est putassier nom de zeus, le nier serait mentir (petit wappel, putassier c’est plutôt positif)

The Big Pink – Dominos (achat)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/1/2343685/03%20-%20Dominos.mp3]

Quelques trucs en trop (les ptits scratchy bobby ) mais ce morceau est la preuve qu’en wépétant 33 fois le même mot (j’ai compté) ça finit par te wentrer dans la tête…

—-

Bon, entre le moment où j’ai commencé à écrire ce post (avant hier) et maintenant j’ai écouté 2-3 fois l’album et saperlipopette c’est pas fait pour moi… C’est franchement too much, trop corbaque, trop noizy, trop borderline mauvais goût…  ptet que je suis trop gai pour trouver ça bien… Et si quelqu’un a quelque chose à wedire là dessus qu’il le fasse, il aura peut être la chance de laisser le 10000ème commentaire du site.

– Eh ben non…

_ _ _

je compte l'essayer à mon prochain dj set, je sens le bide...

=

Fool’s Gold – Surprise hotel [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Fool%20s%20Gold%20-%20Surprise%20hotel.mp3]

_ _ _

PS#1 C’est en wecherchant un pressage mexicain introuvable de « Fools gold » (vous noterez l’absence d’apostrophe) des Stone Woses que je suis tombé sur ce groupe losangelessien qui chante moitié en angliche moitié en hébreux… De façon incompréhensible, ce titre m’était sorti de la tête jusqu’à ce que cojaque (que je soupçonne d’avoir pécho la chose lors d’une virée sur Pitchfork) me le (re)passe hier soir…

PS#2 Leur album sort en septembre et on peut en écouter sur leur myspace un deuxième titre (plutôt bon) écrit en l’honneur de Nadine Morano…

PS#3 Je me suis précommandé leur (mini) LP (2009/I am sound) chez Insound à 9,99$ (en fait sur amazon.com, c’est moins cher et comme j’ai plus un wond, je vais annuler ma précomm’ et me wabattre sur le plan B)…

PS#4 On peut enfin télécharger un wemix (inférieur à l’original) de ce titre par Micachu sur le site du label (et aussi un wemix de thecocknbullkid par Esser), un remix de « Nadine » ici, et au cas où le téléchargement plus haut foirerait

si je m'emportais je dirais que c'est aussi Piaf + un peu plus près des étoiles