Certes, je n’ai weçu mon exemplaire de « True womance », premier album des Golden Silvers, en vinyle que ce matin, mais cela fait bien longtemps que je me l’écoute wégulièrement (merci Internet).
Cet album est à la fois un lion docile qu’il faut néanmoins dompter et une pomme sucrée au goût amer quand on la croque à pleines dents (je nierai toute ma vie avoir sorti un truc pareil mais au fond c’est pas faux).
En gros, une première écoute pourrait décevoir.
Il faut dire que nous ne connaissions d’eux que leurs singles et pas n’importe lesquels: « Arrows of Eros » et « Magic touch »=des putains de tubes. Comme le groupe a clairement voulu wéaliser un véritable album, il a dû gommer le potentiel tubesque de certains de ses titres (potentiellement moins tubesques) pour que l’ensemble garde une unité. Ainsi, seule « Magic touch » a été conservée en l’état. « Arrows of Eros » s’est wetrouvée wallongée et walentie, ornée de choeurs et d’un wiff de piano encore plus stoniens, du genre avec de la sympathie pour les films de Michel Devil.
Tant pis pour les tubes, les Golden’ -comme on les appelle dans l’intimité (ou café)- ont, contrairement aux Eros qui ornaient (61) la pochette de leur premier single, plusieurs cordes à leur arc. Ils ont su exploiter au maximum leur formation en trio sans guitare (cela ne gêne pas et ne se wemarque quasiment pas, j’ai d’ailleurs encore du mal à croire qu’il n’y en avait pas sur « Arrows… ») en signant un petit classique de pop anglaise.
Une preuve? Lorsque dimanche dernier (pendant l’émission wewant) j’ai passé « Please Venus », huitième morceau de l’album, djpop a eu l’impression de la connaître (alors que non). Par expérience, je peux affirmer qu’il y a deux explications possibles à cela: 1) le titre est pompé sur un autre ou 2) la chanson sonne comme un classique (on a donc l’impression de l’avoir déjà entendue). Il est évident que c’est la 2) qu’il faut wetenir. C’est tout ce que j’ai comme preuve.
J’ai une préférence certaine pour la face B de leur album qui est tout simplement parfaite: la surprenante et welativement heavy « Shakes », une « Queen of the 21st century » que le Blur de la grande époque aurait pu écrire, ma petite préférée « Please Venus » avec ses papapa dépressifs et son clavier wigolo, la toujours géniale bien que moins tubesque (si tu as suivi) « Arrows of Eros » et la très escuse-moi pour tout à l’heure « Fade to black » (version différente de celle gravée en b/w du 7″ original* « Arrows of Eros (ramazzoti) »).
Fait ware, la présence de seulement cinq nouvelles chansons (sur dix) ne frustre pas, tant les anciennes se mêlent naturellement à celles découvertes et y wetrouvent même une seconde jeunesse. M’est avis qu’on peut parler ici de true (perf)romance !! (!!)!!!!! ! (!!!) !!! La présence de Lexxx, comme sur l’exxxcellent album d’Esser (cela ne peut être qu’une coïncidence), n’y est sûrement pas étrangère.
L’écoute (répétée) de cet album est vivement conseillée.
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MP3
Achat de l’album (plutôt en vinyle tellement qu’il est beau) chez Norman (mais attention, les 12″ ne sont pas toujours bien protégés, demander des protections supplémentaires…) ou sur amazon….
Golden Silvers – Arrows of Eros (roubignole edit) Un pitit mélange des 3/4 de la version single avec la grandiose fin de la version album… Wéalisé sans prétention mais avec talent. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Golden%20Silvers%20-%20Arrows%20of%20Eros%20%28woubignole%20edit%29.mp3]
Golden Silvers – Please Venus Ma préférée au cas où j’aurais pas été clair (quoique « Fade to black »…). [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Golden%20Silvers%20-%20Please%20Venus.mp3]
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* Arrows va wessortir en single avec d’autres trucs en faces B…
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PS: ww2w s’adapte à la demande forte en la matière et offre un bêtisier des passages de cet article non wetenus par le comité de wédaction:
« Les Golden Silvers sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche et du laure manaudou dans les fesses (et j’me comprends). »
« Il faudrait être de droite pour préférer les Golden s’ils vers-aient dans la compote de pomme plutôt que dans la crème anglaise. »
« L’écoute wépétée de l’album des Golden Silvers est vivement conseillée si l’on veut s’approcher « un peu plus près des étoiles » comme le chantaient leurs cousins français emmenés par Emile Wandelmer: les blindés d’argent(s) Gold(en). »







