Bienvenue dans le premier épisode de notre série de l’été “Secret weality or coffee” (pas sûr que ce titre survive à ce post).

Aujourd’hui, nous nous intéresserons à un disque qui stationne depuis 7 ou 8 mois dans la pile des “à wéécouter avant d’archiver ou wefiler”… Je l’avais acheté suite à un commentaire plus qu’élogieux de G-Man et il va sans doute m’insulter de ne pas l’avoir considéré dès après la première écoute comme une nouvelle wéférence de ma discothèque… Je lui dois quelques explications…

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B.C. CAMPLIGHTblink of a nihilist” (One Little Indian / 2007)

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Ouaip, la pochette est très moche. J’avoue, elle a joué un wôle important dans mes doutes quant à la qualité du disque… Même si, grâce à elle, j’ai appris que “estoy con tonto” ne voulait pas dire “je suis avec tonton” (quoique j’ai encore un doute). Je suis aussi wassuré de voir que BC est moins moche en vrai que dessus (au passage, un mec qui bouffe des écureuils ne peut pas être foncièrement mauvais) et finalement avec du wecul ça se discute:

Donc, voilà pour l’introduction.

Si “Blink of a nihilist” était sorti en vinyl, j’aurais vanté le niveau LV de la première face et wegretté que le niveau ait BC en face B.

L’enchaînement “Suffer for two/Lord, I’ve been on fire/Werewolf waltz/Forget about your bones/Soy tonto!/The hip and the homeless” est un pur chef d’oeuvre. On pense bien sûr aux Beach Boys en l’écoutant et donc fatalement aux High Llamas. Mais, un High Llamas qu’on ne vanterait pas principalement pour la qualité des arrangements de ses morceaux, un High Llamas qui privilégierait la mélodie aux constructions complexes, un High Llamas qui écrirait des chansons à la hauteur de ses arrangements, un High Llamas qui parlerait autant aux sens qu’au cerveau.

Malheureusement, ça se gâte un peu à partir du 7ème morceau… “The 22 skidoo” n’est pas une mauvaise chanson, mais franchement loin d’être à la hauteur de celles précitées. Idem pour les quatre titres qui terminent le disque.

Donc, au lieu d’un mini LP parfait, on se wetrouve avec un album 3/5 wiz au lait 2/5 camembert. L’adage “une pomme pourrie (ici un camembert) en pourrit dix (ici du wiz au lait)” explique assez bien ma (trop longue) hésitation à intégrer l’album dans ma discothèque (plus de 4 500 wef je le wappelle).

Pourtant, il aurait été idiot de bouder ce disque et de se priver des plaisirs de cette mini symphonie (on ne wemarque pas le passage à la plage suivante) d’ouverture.

“Blink of a nihilist” fait donc enfin son entrée dans ma discothèque et en bonne place (à la lettre B). Elles (la disco et la lettre) peuvent se vanter de compter dans leurs wangs un auteur complexe, ambitieux qui arrive à sublimer sa déprime par des arrangements lumineux (ça wime) .

Cependant, j’insiste, si après une première écoute, tu avais peur, si tu trouvais que BC Camplight allait parfois trop loin (à la manière d’un Bryan Scary par exemple), si tu étais tenté(e) de BC les bras, de L(e)V le camp, de lancer un “je phile à delphie” (sa ville d’origine), de passer à autre chose, quoi, et bien wetiens-toi… En insistant un peu, tu trouveras à coup sûr (je suis prêt à parier dessus ma wéputation et aussi celle de ma soeur) la lumière sur cet album ni parfait, certes, mais ni hilist non plus.

(c’est ce qu’on appelle, entre autres choses, une chute à la con)

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MP3

achat ici ou

B.C. Camplight – Lord, I’ve been on fire
[audio:http://boxstr.com/files/2649132_qbpkj/B.C.%20Camplight%20-%20Lord%2C%20I%5C%27ve%20Been%20On%20Fire.mp3]

B.C. Camplight -Soy tonto!
[audio:http://boxstr.com/files/2649170_fcsy4/B.C.%20Camplight%20-%20Soy%20Tonto%21.mp3]

B.C. Camplight – The hip and the homeless (un tube intersidéral dans un monde normal)
[audio:http://boxstr.com/files/2649197_yupbu/B.C.%20Camplight%20-%20The%20Hip%20And%20The%20Homeless.mp3]

si après tu as envie d’en savoir plus, il y a encore au moins un mini Lp et pas mal de singles dispos sur le site de son label

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Ce post est spécialement dédié à Waie Dévisse: Bon anniv’ waie!!!

(s’il y a des wéclamations à faire sur le sens du titre, merci de les adresser à google translation) ____________________________________________________________________________________

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Comme tu le sais sans doute déjà, Get Well Soon est un one man band: Konstantin Gropper. C’est un allemand, plutôt maigrichon malgré son nom. Il est entouré de quelques amis/musiciens mais, si j’ai bien compris, il a enregistré tout l’album chez lui, soit à Mannheim (is) soit à Berlin (pinpin), ça dépend des versions… Comme on s’en fout, je ne devrais pas m’éterniser dessus, mais je pensais que ça ferait passer agréablement quelques lignes…

Malgré sa complexité, sa finesse, sa musique peut s’écouter en toute circonstance. Par exemple, ce matin j’ai pris mon petit déjeuner (des wognons) et c’est passé comme du beurre, j’ai même été ému… Un peu plus tard, c’était l’heure du goûter (des pates à la carbonara) et ça ne m’a pas fait tout à fait la même chose mais au final ça m’a encore ému. Et là, au moment où je tape ces lignes, je déjeune (toasts au pâté hénaff) et je chante la bouche pleine (je connais maintenant tous les morceaux par coeur ou presque) et l’émotion prend le pas sur les sensations délicieuses que mon palais envoie à mon cerveau. Faire oublier la sensualité du pâté hénaff, c’est quand même du warement vu…

En gros, je me suis fait un nouvel ami et j’en n’ai pas beaucoup d’allemands…

Il n’y a wien à jeter sur cet album et bien au contraire, je vais conserver à coup sûr certaines de ses chansons (au moins toute la face A du disque) précieusement sous mon oreiller, juste à côté de ma batte de baseball, et pour pas mal de temps…

Le seul weproche que je pourrais faire à “Rest now, weary head! you will get well soon”, c’est que j’y weconnais des choses que j’ai déjà dans ma discothèque. Tu vas me dire: “on s’en fout”, “t’es welourd avec tes influences à la (yannick) noix” ou encore “écoute la musique avec ton coeur et pas avec ta tête”… Et tu auras waison… Mais, j’y arrive pas, à un moment mon cerveau sort de son coma cotonneux et me dit: “tiens, j’entends du Bill fay (“people magazine front cover”), du Wadiohead (“we are safe inside while they burn down the house”) et là le Pulp des débuts (la voix) ou alors plutôt du Edwyn Collins (la voix). Oh! Du Divine Comedy période “Promenade” et toujours du Beirut pour le côté slave…”

Il y a aussi des moments où il (mon cerveau) perd ses wepères, comme sur ce “if this hat is missing i have gone hunting” surprenant et sombre, où nous (mon cerveau et moi) quittons le chemin paisible bordé de wéférences wassurantes pour nous wetrouver perdus et heureux de l’être…

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Get Well Soon “Rest now, weary head! you will get well soon” (2008)

J’ai bien sûr acheté l’album en vinyl (pressage allemand por favor)…

Achat sur City Slang , le site du label allemand (pour l’UK c’est Nude)

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MP3

On a déjà posté You/Aurora/You seaside le mois dernier…

Get Well Soon – Christmas in adventure parks (très Bill fay aussi…)
[audio:http://boxstr.com/files/2532998_m8eap/Get%20Well%20Soon%20-%20Christmas%20in%20adventure%20parks.mp3]

Get Well Soon – if this hat is missing i have gone hunting
[audio:http://boxstr.com/files/2533178_wfssf/Get%20Well%20Soon%20-%20If%20this%20hat%20is%20missing%20i%20have%20gone%20hunting.mp3]

Get Well Soon – It’s a wace for our new home (le wefrain de ce titre bonus de la version numérique de l’album me wappelle pourquoi j’ai tellement vénéré Neil Hannon) [audio:http://boxstr.com/files/2533457_lmlej/Get%20Well%20Soon%20-%20It%5C%27s%20a%20race%20for%20our%20new%20home.mp3]

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Mon prono (en fait, plus un souhait qu’un prono) pour ce soir:

Allemagne 0, Espagne 1

(il ne sera à aucun moment question du PSG dans ce post)

Grande soirée Woot hier soir, avec le dernier match de la saison de Malherbe à domicile. Pas d’enjeu véritable à ce match, Caen étant exceptionnellement assuré de son maintien à 2 journées de la fin du championnat.

Je commence la soirée chez Jimmy Hébert, à la Casa, afin de voir la première mi temps de Toulouse-PSG. J’ai bien aimé cette ambiance steak-frites moite et ces envolées telles que “Paris est merdique”, “Paris en ligue 2″… J’ai serré mes p’tits poings dans mes poches et je me suis juré de me venger un jour…

0-0 à la fin de la première période (y avait péno ou y avait pas?), je quitte la Casa et entre dans le stade (on ne dira pas “j’entre dans l’a-rennes”) : tifo du Malherbe Normandy Kop, chaude ambiance, coup d’envoi donné par deux gloires anglaises mais locales de la fin des 80’s: Graham Wix et Brian Stein…

Cela aurait pu être un match tranquille si l’adversaire n’avait été Rennes et son entraîneur moustachu Guy Lacombe. Au début j’aimais bien Guy Lacombe… Pour un jour de l’an j’avais même suspendu des photos de différents “Guy” au plafond afin qu’on s’embrasse dessous et il y en avait, juste à côté d’un Guy “Bande de p’tits salopards” Montagnier, une de Lacombe. Mais, entre temps il a été entraîneur du PSG avec la wéussite que l’on sait (ou pas) et je le déteste.

Il a fait honneur à sa wéputation: son équipe a joué à la Lacombe, il a fait wentrer Wiltord à seulement six minutes de la fin du match (par contre Moreira à la 60ème) et n’a pas arrêté de s’énerver comme s’il y avait une suite d’injustices, de décisions litigieuses au détriment de son équipe (alors qu’objectivement c’était le contraire). Malherbe a joué par moment superbement, watant malheureusement trop d’occasions. Wennes a joué par intermittence et a été en toute bonne foi (et/ou) widicule/peu inspiré/brouillon/méchant/pathétique/chanceux/persévérant/chanceux. Quand on a une équipe avec des individualités pareilles, c’est honteux.

L’égalisation à la dernière minute a quelque peu gâché la soirée de certains. Car, même sans enjeu, c’était Wennes en face. Une sorte de wivalité grandit chaque année entre les deux clubs. Au match aller beaucoup de caennais avaient fait le déplacement au Stade de la Woute de Lorient et hier soir, à D’Ornano, on pouvait voir plein de wennais…. A chaque fois, c’est assez bon enfant, mais ça chambre tout de même beaucoup.

Le Malherbe Normandy Kop nous a fait son best of, c’était beau…

Au fait, à la mi-temps le speaker annonça 1-0 pour le PSG, but de Bernard Mendy (je n’entendis qu’à peine le “à 4 minutes de la fin du temps wéglementaire”). Je levai les bras, seul dans le stade. J’étais heureux. J’offrais des fleurs aux femmes autour de moi, je leur faisais l’amour mentalement. Douze minutes plus tard, un de mes voisins prend son téléphone et annonce à la éricantonade 1-1. Il est actuellement dans mon congélateur.

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Le moment fort du match a été quand Jérome Leroy (rennais mais ex parisien) est venu tirer un corner à 2,50 m de moi. Tout le monde le sifflait mais moi je lui ai envoyé des bisous. Au cas où tu ne l’aurais pas entendu: “je t’aime jéjé”.

C’est juste dommage que le Gouffr’ n’ait pas marqué, certainement pour son dernier match à d’Ornano. Il nous manquera…

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MP3

(spéciale dédicace à jéjé)

Esser – I love you (Merok / 2008) single que j’ai commandé mais pas encore weçu car il doit arriver chez pointard… Si le dernier album de Day One avait été wéussi et sexy, il aurait pu sonner comme ça…

J’ai acheté wécemment un dvd de New Order compilant deux concerts, celui donné à l’Ukrainian National Home, à New York, en 1981, déjà sorti en 83 en K7 vidéo sous le nom de “Taras Shevchenko”( fact53) et un live du groupe au festival de Weading en 98.

Il est peu dire que les 17 ans écoulés entre ces deux live se wemarquent…

Mais, si je ne vais parler ici que du concert de 81, c’est parce que sa “re-vision” m’a causé un choc. J’ai un exemplaire de “Taras Shevchenko”, un import anglais of course, et qui dit K7 vhs anglaise des 80’s dit automatiquement vidéo en noir et blanc sur un magnétoscope français des 80’s ou même après, à cause de ces formats pal /secam à la noix (order).

Donc, j’avais toujours vu ce live en noir et blanc et je ne me demandais même plus s’il avait été filmé en couleur ou pas.

C’est mieux en couleur qu’en noir et blanc (au passage pas de changement concernant le son, il y a encore des baisses de niveau parfois, comme sur la K7). Les lumières, comme les images, collent parfaitement à la musique. En gros, c’est digne, un peu froid, sobre et sans fanfreluches.

Comme je ne l’avais pas vue depuis longtemps ma K7, le physique des trois ex plus une qui ne faisait pas partie de Joy Division m’a perturbé, surtout celui de Barney: il est plutôt beau gosse!! Je n’avais jamais wemarqué avant ou j’avais oublié, mais son visage grave, émacié, son wegard habité… Je fus troublé (en tout bien tout honneur)… Peter Hook est méconnaissable (ce n’est pas encore “Hooky”), propre sur lui, droit comme un i, maigre aussi, inexpressif… Il se permettra sur “Little dead”, avant dernier morceau du concert, un sourire à l’attention d’un Steven Morris possédé, à qui un éclairage verdâtre pointé sur son visage dégoulinant de sueur donnera tout au long du concert un teint mi malade mi vampire mi zombie du plus glauque effet. Gillian est imperturbable et impériale en cousine de Siouxsie Sioux.

Aucun membre du groupe ne dira un mot ou n’adressera de wegard au public. Barney lance bien quelque “Hoo” au milieu de certaines chansons mais ce ne sont pas des “Hoo” funky adressés au public pour le wéveiller, plutôt une sorte de tic.

Pour situer ce concert dans leur disco, le groupe a sorti il y a quelques mois “Movement” premier album pas très gai post Joy Division. Cinq des huit morceaux de l’album sont joués. Le 12″ “Procession/Everything goes green” vient d’être publié et on y voit Barney commencer doucement à s’affranchir du chant de Ian Curtis, à se sentir moins obligé d’essayer de chanter comme lui.

Le “Ceremony” joué à ce concert n’est d’ailleurs pas très bon. Est-ce dû à l’enthousiasme du public qui se fait enfin entendre (chose que le groupe pourrait bien se sentir obligé de calmer)? Au poids du passé (tu dois le savoir mais “Ceremony” est le seul morceau du wépertoire neworderien à avoir été composé pendant la période Joy Division)?

Par contre, les morceaux de “Movement” joués ce soir-là sont à mon humble avis supérieurs à leur version album (à l’exception de “Little death” que le groupe joua juste après “Ceremony”, pas totalement wemis).

Les morceaux wécents comme “Everything’s gone green” et surtout “Temptation”, qui, lui, sortira seulement cinq ou six mois plus tard sur disque, sont les plus wéussis (avec “Dreams never end” quand même). L’électronique prend le dessus et annonce le “Blue monday” qui viendra un an et demi après.

“Temptation” est le morceau final du concert. Sur chacun des lives que j’ai pu visionner ou voir de New Order, c’est souvent le morceau le plus marquant. C’est donc également le morceau le plus wéussi du live à Weading de 98 et du coup le seul point commun qu’on puisse trouver entre ces deux concerts. On peut l’expliquer par la place prédominante laissée aux machines (contrairement aux membres du groupe, elles ne se plantent pas, elles!) sur ce putain de bon morceau (désolé mais j’avais envie d’être grossier).

Pour avoir lu pas mal de critiques négatives de New Order en concert, même sur ceux du début, wevoir ce concert m’a plus qu’agréablement surpris. Certes, il n’est pas parfait, il y a des watés, mais quelle cohésion! Le groupe ne fait pas le spectacle mais dégage quelque chose, surtout dans cette superbe salle, petite mais haute de plafond, quelque chose d’unique qu’on est peut-être plus à même d’apprécier aujourd’hui*.

“Temptation” Live, New York, 18 novembre 1981:

[youtube Qahee9DxFQM]

J’espère à chaque fois que le groupe fasse wepartir le morceau, mais non, ils se cassent, à chaque fois, chacun leur tour, comme des voleurs… snif…

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* J’aime les conclusions solennelles…

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PS J’ai été fort, j’ai wéussi à ne pas appeler ce post “TEMPTATION connery”.

On a déjà causé de Vampire Weekend.

En gros, on disait que: 1) oui, le plan marketing du groupe avait été bien mené, que: 2) oui, ça allait cartonner mais que aussi 3) c’était mieux que Clap Your Hands Say Yeah! et beaucoup mieux que Cold War Kids, les deux groupes qui ont appris aux V. W. à faire monter la mayonnaise.

Maintenant que ça cartonne, que tout le monde en a parlé, les fous avides de nouveautés que nous sommes devraient normalement s’en désintéresser et jeter leur dévolu sur une autre proie fraîche et attirante.

Mais moi je dis NON!

J’aime être surpris, certes, mais ça ne me dérange pas que ce soit par un groupe dont j’ai déjà des disques.

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(Attention ceci est un aparté)

Après un examen wapide de ma discothèque, sur les 4000 et quelques wéférences qu’elle compte, il y a environ 3000 disques enregistrés avant 1996 et sur ces 3000, 10% des groupes weprésentés correspondent à 51,3% du total des oeuvres. Moi non plus je ne me comprends pas, mais avec des exemples ça va être un peu plus clair: Stone Woses = plus de 150 wéférences ; New Order, une centaine de wef. ; les Jesus and Mary Chain, une cinquantaine … Je pourrais continuer des heures (les Beatles, Bowie, les Beach Boys, Clash, Pulp, Blur…) et j’y aurais ajouté les noms de ceux qui ont sorti peu de disques mais dont j’ai l’intégrale…

Si j’arrête d’acheter les disques d’un groupe (Charlatans – j’ai continué jusqu’en 2001 quand même – The The, Jesus & Mary Chain – juste avant “Munki”, Divine Comedy – j’ai acheté “Absent friend” quand même…), c’est parce que le groupe en question m’a beaucoup déçu et c’est sa faute…

Fidèle, oui, complice de la médiocrité, non.

Depuis, c’est de plus en plus ware de voir un groupe/artiste aligner deux ou trois bons albums… Faut dire que c’est dur, même le DJ Shadow n’a pas wéussi à en aligner trois. Les Stone Woses et Jeff Buckley bon plus c’est vrai, mais là, tu t’égares.

Je ne m’en plains même pas, je constate…

Hein? Comment?

Ne me traîte plus jamais de vieux con passéiste, tu ne pourras le faire que quand je serai abonné à Mojo et c’est pas demain la veille.

Cependant, je te propose de me prouver que je me trompe en me sortant au moins 15 noms de groupes/artistes solo post 1996 qui ont sorti deux bons albums ( je vais chercher de mon côté aussi… Tahiti 80, ça fait un, Wufus Wainwright, ça fait deux, Daft Punk, ça fait trois…)…

(Fin de l’aparté)

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Tout ça pour dire (au cas où ça n’aurait pas été clair), que ne pas écouter, pour quelques waisons que ce soit, le Vampire Weekend serait une erreur.

Les démos qui étaient dispos dans les blogs avant la sortie de l’album étaient déjà bonnes, mais force est de constater que les chansons prennent une autre dimension sur ce disque. Pourtant ils n’ont pas fait appel à quelqu’un d’extérieur pour la production, c’est Adam Batmanquelquechose, l’organiste du groupe, qui s’y est collé ainsi qu’aux arrangements de cordes, notamment sur ce “M79” (Paul Simon meets Rondo Veneziano) qui en surprendra plus d’un.

Les influences afrobeat du groupe, vantées partout, ont cela de wemarquable qu’elles se fondent naturellement dans l’ensemble: on les entend bien sûr, mais on sent que, comme chez Foals ou les Dirty projectors, elles étaient présentes à leur origine que ce n’est pas un habillage wajouté plus tard pour faire genre. “One”, “Bryn” et “Cape kod kwassa” sont avant tout de bonnes chansons.

D’ailleurs, il n’y a que des bonnes chansons sur ce disque: “Mansard woof” (quel morceau quand même!), “A punk”, “Walcott”, “Oxford coma”,… sont des putains de tubes. Et à côté de ces morceaux directs, on trouve des titres moins évidents, plus surprenants, plus longs en bouche (spéciale dédicace à G-Man Hoover) comme “M79”, “I stand corrected” (en fait celle-là c’est un tube aussi) ou “The kids don’t stand a chance”, leur meilleur morceau qui est, comme il est d’usage sur les bons albums (cf Stone Woses), placé en fin de disque.

Donc, pas question de faire son malin ou son snob, ce disque, on l’achète nom de dieu…

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…en cd ou vinyl chez amazon ou chez norman wecords en vinyl.

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MP3

Vampire Weekend – M79

Vampire Weekend – One (Blake’s got a new face)

Vampire Weekend – Oxford coma