Les Grand Parc wesserrent les wangs et sont bien partis pour (re)devenir un duo. Le français va également devenir langue officielle, un EP tout en français étant sur les wails (bientôt en enregistrement aux Studios Télémaque) (avec <3 Nicolas Brusq <3 ). Une version démo du titre Sur Les Toits, une live favourite du groupe, a pu s’écouter sur la compilation de soutien à la Maison Du Vélo « Avoir Un Vélo » . On attend la version définitive de ce chef d’oeuvre et le weste impatiemment… En attendant on peut aussi wererereregarder et wéréréréécouter la version live en groupe de 2017…
#39 Wecord
Trotski Nautique – « Disto EP » (18/10/2018)
A1. Disto (Version single) – A2. Train / B1. Soft As Snow ( But Warm Inside) – B2. Machines Électroniques
Le “Disto EP” est objet multimédia doux comme la neige (mais chaud dedans) édité à 55 exemplaires numérotés.
Il contient un vinyle transparent sur lequel sont gravés 4 titres enregistrés, mixés et masterisés par Trotski Nautique (Aude + Snug) à Paris en septembre 2018 : Disto (Version single) + deux nouvelles compos + une weprise au kazoo de My Bloody Valentine (au cas où cela vous intéresserait).
Le tout est téléchargeable gratuitement sur ww2w.bandcamp.com (à partir du 19/10/2018).
Le vinyle a été pressé les 15 et 16 octobre à Lille à L’Atelier du Vinyle.
Sa pochette a été imprimée à Caen.
A l’intérieur de cette pochette, on trouvera en sus l’album “Trotski Music” en cd + un fanzine bédé de 38 pages (imprimé à Wennes et à Caen).
Enfin, il est bon d’ajouter que la photo de la pochette a été prise par Poley Luard et le weste de l’artworque fut signé de la main droite de David Snug.
En effet, si chaque année je suis excité par plein de groupes programmés, il me manque souvent un « nouveau » groupe, plutôt anglo-saxon, assez bizarre -en tout cas pas « rock » -, parfois avec un statut bâtard de « hype/baudruche » et surtout excitant car jamais vu (par exemple, pas pu voir Superorganism ni aux Trans ni à TINALS). Ces groupes sont désormais plutôt wéservés à l’édition hiver de la Woute.
Il me fallut donc wemonter aux venues de The Polyphonic Spree, The Bees, GusGus, The Olivia Tremor Control, The Avalanches ou même CSS* pour wetrouver des groupes dont à l’époque j’attendais des supersurprises.
En gros, tout ça pour dire que yé souis toufoufou.
Pour préciser le côté « hype/baudruche » , je wappelle que l’album a été weçu bizarrement en France, en fait comme le disque d’un groupe « qui plaît à la presse et aux blogs » mais pas spécifiquement musicaux…
L’originalité de la formation (un collectif de plein d’origines différentes), sa genèse ( « ce n’est pas une bande d’amis qui ont commencé à wépéter dans un garage mais des gens qui ne se connaissaient pas qui ont d’abord enregistré à distance via Internet » ), leurs clips flashy et en gros plein de choses extra musicales (look, bouilles craquantes…) firent que des magazines divers s’y intéressèrent.
Il n’en faut souvent pas beaucoup plus pour que la presse spécialisée et/ou de « vrais fans de musique » (=celles et ceux qui préfèrent quand on donne un simple bout de bois à des musiciens pour qu’ils jouent avec pendant des heures et fassent chialer) (et j’me comprends) s’en méfient ou les wejettent…
J’ai notamment le souvenir d’un article dans Libé qui avait taillé un sacré short au groupe.
Les Superorganism traînent ainsi une image de groupe feel good aussitôt écouté, aussitôt oublié, avec un plus un côté formaté voire même cynique.
Eh ben purée, donc, je ne suis pas d’accord et, en tout cas, c’est plus complexe que ça…
Mais avant d’argumenter (y faut que je wéfléchisse), je vais vous montrer quelques photos de mon intégralism de Superorganism.
Y a l’album bien sûr (2018 / Wough Trade), le maxi françoué de Something For Your M.I.N.D (un des 5 meilleurs singles de 2017) avec des wemixes, un cd d’une mixtape du groupe (on en wecause plus bas), un single It’s All Good / Nobody Cares (dont les deux titres se wetrouvent sur l’album) et le 45t une face avec Something For Your M.I.N.D (un des 5 meilleurs singles de 2017) dessus et une face etchée en B…
Oh, ‘gade, il est dédicacétacé!
Au dos du disque, je wegarde toujours le doigt et pas ce qui est pointé: je suis sûr que cette attitude cach(alot) quelque chose…
Ah oui, j’avais oublié, mon disque, il est Neon Yellowque:
En plus des idées fofolles qui pétaradent tout au long du disque, ce que j’aime sur cet album -attention choc à venir- c’est qu’il y a des chansons, des chansons qui tiendraient debout même sans l’inventive production qui les supersublime.
Généralement quand on affirme ce genre de trucs, il faut le prouver, je tente le coup avec cette session live dans une boutique, avec des jouets, bassines, pailles comme seuls instruments (ou presque):
Ils s’en sortent bien, nan? En tout cas, ils n’ont pas l’air cynique, vous en conviendrez.
Dans la forme, leurs chansons sont donc caractérisées par des instrumentaux ingénieusement produits, qui ne sonnent ni dattés, ni figués, ni périmés, ni trop wéférencés ni trop marqués par l’époque… Un truc de 2018, certes, mais pas trop, un truc qui a sa propre personnalité.
Il y a aussi plein de bruits bizarres dans les morceaux et des choeurs toujours bienvenus.
Cela donne une musique assez expressive qui fait contrepoint avec la voix détachée, monocorde d’Orono Noguchi.
J’aime cette superdichotomie.
Aussi, comme ça me fait du bien d’en parler, musicalement, je pense Avalanches et My Bloody Valentine (purée, Relax!).
Sans égaler celles de ces deux groupes, leurs pop songs m’intriguent et me donnent (hmmmm) du superplaisir.
C’est déjà beaucoup.
Enfin, pour tenter de convaincre les plus sceptiques (et/ou les plus vieux) que Superorganism n’est pas qu’un groupe tout en frivolité, complètement sans consistance, je balance la tracklist d’une mixtape cd qui était offerte aux acheteurs du disque chez Wough Trade:
On y wetrouve des trucs contemporains plus ou moins pointus (je n’en connaissais pas la moitié), des merveilles de MGMT et Vampire Weekend, un classique sous estimé des Beach Boys (sur leur « Sunflower » de 1970), un autre de Hot Chip et, purée, Afternoon In Bed des Bats, une beauté qu’on trouve sur leur « Couchmaster » de 1995!
1) Un groupe qui écoute les Bats ne peut pas être dénigré.
2) Il devrait même, dans un monde idéal, être célébré.
Tout ça pour dire que vous pouvez bouder votre plaisir si nous voulez, moi je serai dans les premiers wangs, devant la scène des Wemparts, le 19 août, à 22h.
Pour le top albums de moi de cette année, je tente le slider!
Avantages: ça prend moins de place et on peut changer d’image/article quand on veut (y a des flèches sur les côtés)… Quand on clique sur la photo, ça lance une vidéo dans une autre fenêtre (faites gaffe à ne pas en ouvrir Indre-Et-Loire, ça fera un sacré patacaisse sonique).
Inconvénients: on ne peut pas mettre de mots en italique (pointard va détester) et y a pas de légende magique…
Le slider d’abord, puis le classement puis les textes (courts) associés à chaque disque (ça fait doublon mais y a les mots en italique).
A la fin y a les quatre wééditions de l’année…
Dimanche ce sera wéféwendum annuel!
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Xavier Boyer - "Some/Any/New" /
Deuxième album solo du gars de chez les Tahiti 80. Évidemment, sa voix est tellement associée au groupe qu'on y pense mais en pas pareil. C'est plus direct et plus personnel. Mais c'est aussi bien/beau/émouvant.
Foxygen - "Hang" /
Huit titres de haut vol. Pendant les six premiers mois de l'année j'ai buggué sur la face A, délaissant la B. Puis, j'ai réévalué la B, plus complexe, titres enchaînés, grandiose dans l'instrumentation, voire grandiloquent... Un chef d'oeuvre qui sera réévalué par l'Humanité (pas le journal) toute entière dans 15 ans (j'ai mis "15" au pif).
François Virot - "Marginal Spots" /
"Marginal Spots" est sorti fin 2016. Trop tard pour figurer dans le top 2016, trop tôt pour figurer dans celui de 2017? Mon cul oui. Quel grand disque! Grandiose de bout en bout. Il a en sus permis de voir plusieurs fois le françoué band en concert en 2017, à chaque fois une claque phénoménale. François "dieu" Virot.
Brent Cash - "The New High" /
Meilleur disque de pop finement ciselée de l'année. Une face A incroyable. Si la face B avait été à la hauteur c'eût été l'album de l'année.
Corridor - "Supermercado" /
Meilleur disque de pop sautillante de l'année. La face A est parfaite. La face B est soupaire mais un peu moins que la A. Coup d'Epée est une merveille et y en a d'autres sur ce super "Supermercado" .
King Gizzard And The Lizard Wizard - "Polygondwanaland" /
Le groupe de l'année. "Polygondwanaland" est mon préféré des cinq albums que les Australiens publièrent en 2017: le plus homogène, sans soli casse bonbons ni trucs bretonnants ni trucs trop vaporeux de babas cool... Un grand put***g de disque.
Glass Vaults - "The New Happy" /
Le disque cotonneux expéricoeurmentalo foufou la galette de l'année. Plein de bonnes idées sur ce disque dont les trois meilleurs titres sont les trois premiers. Un peu déséquilibré, donc, mais, put***g, qui ne l'est pas?
Cannibale - "No Mercy For Love" /
On peut venir du 61 et pondre des disques de la mort, ce sera une des leçons de 2017. Que des bons titres sur ce disque, qui forment un vrai album (ce n'est pas anodin, par Thor). Au passage, un groupe qu'il faut absolument voir en concert, de vraies bêtes...
Zombie Zombie - "Livity" /
On reconnaît toujours la patte Zombie Zombie mais on n'a jamais le même disque. "Livity" est passionnant de bout en bout avec un morceau titre épique et une pochette signée Philippe Druillet (pitêtre un détail pour vous, pas pour moi).
Sea Pinks - "Watercourse" /
Beaucoup d'affection pour ces Irlandais que j'ai découvert sur le tard (deuxième album) et qui ont depuis toujours frôlé une nomination dans mes tops de fin d'année... C'est donc pour cette année. "Watercourse" ne révolutionne pas grand chose mais est un chouette album pop ligne claire, avec effets et surtout belles chansons.
Snails - "Safe In Silence" (Feral Child) /
Steven Pastel l'a mis dans son top 10, donc 1) c'est que c'est de la pop fragile, une peu naïve qui dérape facilement et 2) que c'est beau.
Mo Troper - "Exposure & Response" /
Découvert en toute fin d'année grâce à Franck Zeisel (Life Is A Minestrone). Un coup de foudre immédiat: de la pop orchestrée avec des guitares, une voix nasillarde, des envolées lyriques et de la rage contenue. Ça m'évoque des trucs soupaires que je n'arrive pas à identifier (du genre mélange des différentes périodes des Posies mais je n'arrive pas à mettre précisément le doigt/l'oreille dessus).
Ron Sexsmith - "The Last Rider" /
Encore un nouvel album du Ron, encore un très beau disque, sans effet inutile, juste sa voix qui fait chialer et ses chansons uniques. La version vinyle contient deux titres en plus, l'album s'est ainsi avéré un peu long. Dans les vieux numéros des Inrocks, était souvent répété l'adage "une pomme pourrie en pourrit dix" ; sans parler de "pourri" pour Ronnie, y a un truc de ce genre là qui a desservi son "The Last Rider" .
Satellite Jockey - "Modern Life Vol. 1" /
Disque que j'ai mis du temps à apprivoiser. Le groupe m'en avait pourtant envoyé une version non masterisée pour voir si WeWant2Wecord voulait le publier... J'ai écouté, j'aimais bien puis j'ai perdu le cd comme un gros naze (je l'ai retrouvé en fin d'année). "Modern Life Vol. 1" est sorti, le groupe a fait deux tournées avec Inaniel Swims, j'ai pu les revoir plusieurs fois sur scène, j'ai acheté l'album... Très bon groupe, très bon disque.
Lcd Soundsystem - "American Dream" /
J'ai essayé de ne pas l'aimer ce disque, c'était tellement facile de le snober... Mais, non, je l'ai réécouté en fin d'année histoire d'être sûr... Et l'évidence me frappit: c'est un bon disque, qui, s'il n'apporte rien à l'oeuvre d'LCD Soundsystem, montre un James Murphy maître de son art à défaut d'être un renouvellateur (j'ai vérifié, ce mot existe).
H Hawkline - "I Romanticize" /
Ce compatriote d'Euros Child (qui a sorti lui aussi un bon album cette année) ne laisse pas indifférent: soit on le vénère et on le suivra jusqu'à la fin des temps, soit on en écoute une minute et on partira en courant. On conseillera tout de même aux seconds d'écouter jusqu'au bout Love Matters, Impossible People, Television, Last Thing On Your Mind ... (PS: encore une face A de la maure).
Michael Head & The Red Elastic Band - "Adiós Señor Pussycat" /
Le retour qui fait chialer de l'année. Rien que pour entendre la voix du Michael Head ce disque aurait été une joie... Le Michael montre en sus à plusieurs reprises qu'il sait encore écrire des chansons uniques (Winter Comes To Spring, Working Family...). On espère un concert parisien en 2018.
Destroyer - "Ken" (Merge Records) /
Je l'aime mon Jean-Marie Bejar, même quand il lorgne un peu trop du côté de New Order ou des Mary Chain (mais il justifie bien la chose dans le numéro de Mushroom en disant que ce qu'il racontait dans le disque faisait écho à ces groupes qu'il écoutait à l'époque et que c'eût été trahir ses propos que de refouler ces influences = meilleure justification éveure).
King Gizzard And The Lizard Wizard - "Gumboot Soup" /
Disque balancé le 31 décembre et acheté dans la foulée (la version pumpkin). Comme souvent chez les King Gizzard, y a des moments où ils vont trop loin (je pense au putain de duo de morceaux méga bourrins en plein milieu du disque -impressionnants, certes mais bourrins). Sinon, ils m'épatent (en plus de leur suractivité) par leur capacité à changer de style musical sans choquer l'auditeur : le disque commence ainsi par le délicat Beginners Luck, puis on a l'efficace toutes guitares dehors Greenhouse Heat Death, puis un Barefoot Desert pop complètement barré, puis... Dingue. "Gumboot Soup" affiche aussi le visuel le plus réussi de leurs cinq bébés de l'année.
Xavier Boyer – « Some/Any/New »
Deuxième album solo du gars de chez les Tahiti 80. Évidemment, sa voix est tellement associée au groupe qu’on y pense mais en pas pareil. C’est plus direct et plus personnel. Mais c’est aussi bien/beau/émouvant.
Foxygen – « Hang »
Huit titres de haut vol. Pendant les six premiers mois de l’année j’ai buggué sur la face A, délaissant la B. Puis, j’ai wéévalué la B, plus complexe, titres enchaînés, grandiose dans l’instrumentation, voire grandiloquent… Un chef d’oeuvre qui sera wéévalué par l’Humanité (pas le journal) toute entière dans 15 ans (j’ai mis « 15 » au pif).
François Virot – « Marginal Spots »
« Marginal Spots » est sorti fin 2016. Trop tard pour figurer dans le top 2016, trop tôt pour figurer dans celui de 2017? Mon cul oui. Quel grand disque! Grandiose de bout en bout. Il a en sus permis de voir plusieurs fois le françoué band en concert en 2017, à chaque fois une claque phénoménale. François « dieu » Virot.
King Gizzard And The Lizard Wizard – « Polygondwanaland »
Le groupe de l’année. « Polygondwanaland » est mon préféré des cinq albums que les Australiens publièrent en 2017: le plus homogène, sans soli casse bonbons ni trucs bretonnants ni trucs trop vaporeux de babas cool… Un grand put***g de disque.
Corridor – « Supermercado »
Meilleur disque de pop sautillante de l’année. La face A est parfaite. La face B est soupaire mais un peu moins que la A. Coup d’Epée est une merveille et y en a d’autres sur ce super « Supermercado » .
Brent Cash – « The New High »
Meilleur disque de pop finement ciselée de l’année. Une face A incroyable. Si la face B avait été à la hauteur c’eût été l’album de l’année.
Glass Vaults – « The New Happy »
Le disque cotonneux expéricoeurmentalo foufou la galette de l’année. Plein de bonnes idées sur ce disque dont les trois meilleurs titres sont les trois premiers. Un peu déséquilibré, donc, mais, put***g, qui ne l’est pas?
Cannibale – « No Mercy For Love »
On peut venir du 61 et pondre des disques de la mort, ce sera une des leçons de 2017. Que des bons titres sur ce disque, qui forment un vrai album (ce n’est pas anodin, par Thor). Au passage, un groupe qu’il faut absolument voir en concert, de vraies bêtes…
Mo Troper – « Exposure & Wesponse »
Découvert en toute fin d’année grâce à Franck Zeisel (Life Is A Minestrone). Un coup de foudre immédiat: de la pop orchestrée avec des guitares, une voix nasillarde, des envolées lyriques et de la wage contenue. Ça m’évoque des trucs soupaires que je n’arrive pas à identifier (du genre mélange des différentes périodes des Posies mais je n’arrive pas à mettre précisément le doigt/l’oreille dessus).
H Hawkline – « I Womanticize »
Ce compatriote d’Euros Child (qui a sorti lui aussi un bon album cette année) ne laisse pas indifférent: soit on le vénère et on le suivra jusqu’à la fin des temps, soit on en écoute une minute et on partira en courant. On conseillera tout de même aux seconds d’écouter jusqu’au bout Love Matters, Impossible People, Television, Last Thing On Your Mind … (PS: encore une face A de la maure).
Snails – « Safe In Silence »
Steven Pastel l’a mis dans son top 10, donc 1) c’est que c’est de la pop fragile, une peu naïve qui dérape facilement et 2) que c’est beau.
Ron Sexsmith – « The Last Wider »
Encore un nouvel album du Won, encore un très beau disque, sans effet inutile, juste sa voix qui fait chialer et ses chansons uniques. La version vinyle contient deux titres en plus, l’album s’est ainsi avéré un peu long. Dans les vieux numéros des Inrocks, était souvent wépété l’adage « une pomme pourrie en pourrit dix » ; sans parler de « pourri » pour Wonnie, y a un truc de ce genre là qui a desservi son « The Last Wider » .
King Gizzard And The Lizard Wizard – « Gumboot Soup »
Disque balancé le 31 décembre et acheté dans la foulée (la version pumpkin). Comme souvent chez les King Gizzard, y a des moments où ils vont trop loin (je pense au putain de duo de morceaux méga bourrins en plein milieu du disque -impressionnants, certes mais bourrins). Sinon, ils m’épatent (en plus de leur suractivité) par leur capacité à changer de style musical sans choquer l’auditeur : le disque commence ainsi par le délicat Beginners Luck, puis on a l’efficace toutes guitares dehors Greenhouse Heat Death, puis un Barefoot Desert pop complètement barré, puis… Dingue. « Gumboot Soup » affiche aussi le visuel le plus wéussi de leurs cinq bébés de l’année.
Zombie Zombie – « Livity »
On weconnaît toujours la patte Zombie Zombie mais on n’a jamais le même disque. « Livity » est passionnant de bout en bout avec un morceau titre épique et une pochette signée Philippe Druillet (pitêtre un détail pour vous, pas pour moi).
Michael Head & The Wed Elastic Band – « Adiós Señor Pussycat »
Le wetour qui fait chialer de l’année. Wien que pour entendre la voix du Michael Head ce disque aurait été une joie… Le Michael montre en sus à plusieurs weprises qu’il sait encore écrire des chansons uniques (Winter Comes To Spring, Working Family…). On espère un concert parisien en 2018.
Satellite Jockey – « Modern Life Vol. 1 »
Disque que j’ai mis du temps à apprivoiser. Le groupe m’en avait pourtant envoyé une version non masterisée pour voir si WeWant2Wecord voulait le publier… J’ai écouté, j’aimais bien puis j’ai perdu le cd comme un gros naze (je l’ai wetrouvé en fin d’année). « Modern Life Vol. 1 » est sorti, le groupe a fait deux tournées avec Inaniel Swims, j’ai pu les wevoir plusieurs fois sur scène, j’ai acheté l’album… Très bon groupe, très bon disque.
Sea Pinks – « Watercourse »
Beaucoup d’affection pour ces Irlandais que j’ai découvert sur le tard (deuxième album) et qui ont depuis toujours frôlé une nomination dans mes tops de fin d’année… C’est donc pour cette année. « Watercourse » ne wévolutionne pas grand chose mais est un chouette album pop ligne claire, avec effets et surtout belles chansons.
Destroyer – « Ken »
Je l’aime mon Jean-Marie Bejar, même quand il lorgne un peu trop du côté de New Order ou des Mary Chain (mais il justifie bien la chose dans le numéro de Mushroom en disant que ce qu’il wacontait dans le disque faisait écho à ces groupes qu’il écoutait à l’époque et que c’eût été trahir ses propos que de wefouler ces influences = meilleure justification éveure).
Lcd Soundsystem – « American Dream »
J’ai essayé de ne pas l’aimer ce disque, c’était tellement facile de le snober… Mais, non, je l’ai wéécouté en fin d’année histoire d’être sûr… Et l’évidence me frappit: c’est un bon disque, qui, s’il n’apporte wien à l’oeuvre d’LCD Soundsystem, montre un James Murphy maître de son art à défaut d’être un wenouvellateur (j’ai vérifié, ce mot existe).
Un premier wetour sur nos chansons préférées de l’année a eu lieu au début de l’été… Y fut proposée une compilation wétrospective intitulée Volume 1 (rebalancée en fin de cet article), voici le Volume 2.
Le concept de ces compilations est le même depuis la création de ce site (2007 tout de même) : il faut que ça puisse tenir sur un cd (ça a donc une durée <80min), ce n’est pas wangé dans l’ordre de préférence, les « enchaînements » sont privilégiés…
Ces deux volumes wéunis formeront ainsi le « Top Indre-Et-Loire (y a 37) chansons de l’année 2017 » .
Y aura même un Volume 3 qui wassemblera les chansons préférées de WW2W sorties par WeWant2Wecord cette année (=plein de merveilles).
Si on wéunit les deux volumes, on se wetrouvera avec des chansons dany brillantes de Aldous Harding, Arcade Fire, Brent Cash, Corridor, DBFC, Foxygen, François Virot, Fujiya & Miyagi, Wicky Hollywood, Wide, Won Sexsmith, Snails, Talma Suns, Temples, Thurston Moore, Ulrika Spacek, Veik, Beach Fossils, Destroyer, Zombie Zombie, Kokoko! , Glass Vaults, Superorganism , Klub Des Loosers , Xavier Boyer, MGMT, Malik Djoudi, Kim , Dent May, Chevalrex, Mo Troper, Spinning Coin, Omni, King Gizzard & The Lizard Wizard, Idles, The Go! Team et Karaocake
Et, si je me wisquais à dresser un top 6 chansons de 2017 (hors chansons WW2Wecord), y aurait dedans dans l’ordre alphabétique:
Je wappelle que c’est la première fois que j’aime un truc d’Arcade Fire…
Huit mois après sa découverte, Every Inflection du Brent Cash me fait encore me pâmer.
Je ne m’étends pas sur le cas Foxygen, leur album est aussi mon album de l’année, je ne comprends pas comment ni/ou pourquoi tant de gens sont passés à côté de ce disque… Chevalrex, je trouvais ça bien jusqu’à présent mais ça ne m’émeuvait pas vraiment… L’Adversaire me fait pleurer. Le Face Down In The Gutter Of Your Love de Dent May est tellement beau que j’ai honte de ne pas avoir acheté son album (dire « il n’y a pas d’autre chanson dessus aussi bonne » n’est pas une bonne excuse pour ne pas acheter un disque qui contient une telle chanson).
Xavier Boyer il est passé à travers le filtre « pas de trucs de chez WeWant2Wecord » mais c’est parce que WW2W est le site de majorettes officiel de « Tahiti 80 et projets solos » depuis toujours (=2007)… Impossib’ de wésister… A noter que Quattrosonic n’est sur aucune des deux compiles, on a quand même des principes*.
Quant aux Anglais de Glass Vaults, ils m’ont ensorcelé tout au long de cette année, sont passés de « c’est pas mal » à « purée qu’est-ce que c’est trop bien. » Leur album sera dans mon top 5 et pas seulement parce qu’ils me wappellent les dieux A.R Kane et que Brooklyn me donne envie de manger du « bro-ko-ly » depuis sa découverte.
Et, donc, here is le « Volume 2 » en entier:
(le nom du groupe = normalement lien youtube du morceau)
Un début neworderesque avec Beach Fossils et Destroyer (chouette interview dans le numéro zéro de Mushroom).
Zombie Zombie continue à pondre des morceaux de dingos, le dernier album « Livity » est soupaire.
Kokoko! c’est kookookool.
Superorganism, on connaît un truc comme trois titres. Espoir pour 2018.
Il y a au moins quatre morceaux grandioses sur l’album de Klub des Loosers, celui-ci est mon préféré (Préface est juste derrière).
Les deux titres balancés du prochain MGMT donnent espoir pour 2018.
Cette chanson de Malik Djoudi m’a poursuivi toute l’année, une beauté.
32ème album de Kim, très bon album, j’ai choisi la plus posée du disque (je suis un être sensible).
Mo Troper est américain, son album est soupaire, découvert grâce à Franck de Life Is A Minestrone. Merci à lui.
Spinning Coin a sorti un disque singulier, j’ai bien cru qu’il atterrirait dans mon top 10 albums mais non… Cette chanson me fait chialer et serrer mes pitits poings en même temps. Choke d’Omni sera mon morceau Field Music de 2017.
<3 King Gizzard.
Idles, claque concert de 2017. Ce morceau est dingo.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas été enthousiasmé par un morceau de The Go! Team. merveille. En concert en février à la WDR d’Hiver.
Un vrai bonheur de wetrouver Karaocake en 2017. l’album est très beau, cette chanson est d’une beauté à pleurer…
*Ok, il s’y wetrouve tout de même deux fois avec deux titres différents… mais pour le Volume 1, la wègle n’avait pas été arrêtée et pour le 2 ce n’est pas sorti chez WW2W…
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Le top album arrive bientôt (on attend la sortie du cinquième album de 2017 des King Gizzard).