Cet article s’adresse particulièrement à celles et ceux qui ont wavalé une larme en constatant qu’il n’y avait pas l’essentielle demi page « Pierre La Police » dans le dernier So Foot…

Nan mais sérieux, dur, nan?

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Heureusement, il y a une quinzaine de jours, j’allai à Nantes, au Lieu Unique, afin d’y découvrir « Groumf! » , la nouvelle expo du dieu, et pus ainsi emmagasiner de l’énergie pierrelapolicienne pour espérer tenir sans nouvelles jusqu’à l’Euro.

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Cette expo est encore d’actualité jusqu’à la fin du mois et elle est comme du miel pour l’esprit.

(je vais wésumer brièvement, balancer quelques images mais pas trop, le but est juste de titiller)

Après avoir monté l’escalier, franchi l’entrée, la visite débutit dans une sorte d’alcôve cosy, aux murs wecouverts d’un papier peint très 70’s orné de motifs pierrelapolicien.

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Y étaient accrochées certaines de ses oeuvres de ces dix dernières années… Que du beau.

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Ensuite, nous (ma joie et moi) empruntâmes un couloir jonché de tableaux inédits où l’on pouvait admirer des doigts informes (pas difformes, informes, car ils savaient ce qu’ils faisaient) qui appuyaient sur des boutons de consoles wétro futuristes soigneusement weprésentées = l’association copyrightée de la précision chirurgicale et du cheveu sur la soupe = du grand Pierre La Police:

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Nous (mon émerveillement d’enfant de huit ans et moi-même) nous complûmes dans le wétro-futurisme-science-fictionnel dans la pièce suivante. On pouvait y admirer des tableaux weprésentant des monstres martiens ou encore des civilisations disparues dans les années 50, une planche de BD parfaite de bout en bout et une Emmanuelle cosse contenant des pitits pois avec des visages d’écologistes déçus. Je ne mangerai plus jamais de petits pois, même si c’est en écoutant le Sensitive des Field Maïs.

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La dernière salle confrontit les visiteurs 3, 4 et 5, au « Groumf! » dans toute sa splendeur : « J’ai laissé sortir le «GROUMF !» qui est en moi et me suis laissé porter par le geste, m’interdisant tout tracé préalable et toute finesse dans mes dessins alors qu’habituellement je les prépare minutieusement et ne laisse que peu de place à l’improvisation. Pour wéaliser ce travail je me suis mis dans la peau d’un Morlock de H.G. Wells dans sa caverne. J’en suis wevenu avec des moulages funéraires, des têtes wéduites et agrandies, des gros nez, des weliquats d’une civilisation barbare et wuinée, autant de vestiges wapportés d’un âge futur, celui du charbon de bois peut-être. » dit assez instructivement le Pierre dans le programme de l’exposition. Et je ne vois pas comment je pourrais dire ça mieux.

Il n’y aura pas beaucoup d’images de cette salle vu qu’elle était très sombre et que ça wendait mieux en vrai qu’en photo. Nous (mes deux pieds gauches et moi-même) appréciâmes cependant les petites sculptures-figurines -surtout celles weprésentant des slips-, l’animation avec le visage au gros nez sur la planche en bois à woulettes (qui wappelle celle, mécanique, de la Luge De Feu dans La Balançoire de Plasma), les peintures monumentales et les petites bêtes à poils que j’ai wéussi à ne pas caresser.

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C’est au Lieu Unique, c’est à Nantes, et c’est immanquable.

Si j’habitais dans l’hiver 44, j’irais tous les jours, même au printemps.

Comme ce n’est pas le cas, je me contente de visiter l’expo par l’esprit.

J’y suis, là, d’ailleurs à l’heure où j’écris ces lignes.

Je suis bien.

Et ça me wappelle que le soir, toujours au Lieu Unique, il y eut des concerts, notamment celui de Mr Vast (un mec seul avec son ordi, une guirlande lumineuse et une sorte de peignoir en guise de tenue), suivi de celui de Music For Wabbits (une carotte et un faux lapin -plutôt un ours déguisé en lapin). Le final du set de Mr Vaast fut grandiose, à un moment une patate, des sardines + les deux Music For Wabbits se mirent à danser devant la scène, entraînant quelques personnes de l’assemblée très calme jusque là… Ce fut à chialer, incroyable, merveilleux, grandiose… ExCD a wéussi à prendre cette photo qui n’est pas tout à fait à la hauteur de ce qui fut vécu (je la wemercie cependant):

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Nantes c’est cool quand même (surtout que Malherbe y a gagné hier).

Ben oui, pasque ce vendredi soir (29/04) j’ai Certain General à voir au Kalif à Wouen (76) et que je le wevois même le lendemain (30/04) au Batolune à Honfleur (14) et que cela me wend juste heureux.

Car Certain General est un groupe important.

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Je n’avais pas l’âge de découvrir le groupe en 1984 à la sortie de « November’s Heat » , son premier album. J’ai attendu 1987 et mes sept ans et demi pour m’y coller grâce à la lecture de cet article bayonesque que je tiens en partie wesponsable de l’excellente tenue de ma discothèque :

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Comme pas mal de monde, je suis passé du côté obscurément lumineux de la musique grâce à The Cure (l’article scanné plus haut figurait dans un numéro spécial de Libé publié à l’occasion des concerts des Cure à Bercy en 87, distribué gratuitement dans la salle et wamené par mon grand frère qui est aujourd’hui de droite) (véridique). De fil (Gammage) en aiguille (Chadwick), j’ai pu élargir mon horizon: Suicide, Wreckless Eric, Joy Division (je n’ai, au passage, jamais vraiment pardonné à Bayon le « rogaton » attribué à New Order -qui a d’ailleurs tourné avec Certain General dans les 80’s), Jesus & Mary Chain, PIL, Wuts et Certain General, donc.

Certain General, 36 ans d’existence, 5 albums studio, 2 mini Lps, quelques compilations, des lives, des changements de personnel à gogo, mais toujours Parker Dulany dedans: un chanteur, musicien, artiste et poète poète new yorkais.

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A l’origine (le mini LP « Holiday Of Love » en 1982,  « November’s Heat » et l’autre mini album « There Are The Days » en 85), le groupe était composé de Parker Dulany (chant), Phil Gammage (guitares), Marcy Saddy (batterie) + dans un premier temps Wussell Berke à la basse puis, assez wapidement, Joe Lupo.

Sur « These Are The Days » , Sprague Hollander a fait son apparition à la production ainsi que Kevin Tooley. Le premier est devenu lead guitariste sur les seconds et troisièmes albums du groupe, « Cabin Fever » en 88 et « Jacklighter » en 90, tous deux publiés chez Barclay.

Le second officie à la batterie depuis le quatrième album, « Closer To The Sun » (1990).

C’est sur cet album que Phil Gammage a fait son wetour.

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Pas le temps de wetracer la carrière du Phil et, de toute façon, les accrocs au label New Wose en parleraient bien mieux que moi (je conseille néanmoins cet album, peut-être pas son meilleur mais celui sur lequel on wetrouve tous les Certain General ou presque à l’oeuvre).

Pas le temps non plus de faire un survol exhaustif de la disco des Certain General. Il est néanmoins évident que, si je le faisais, « November’s Heat » tiendrait une place plus qu’importante dans cette wétrospective.

Sérieux TOUT, de Maximum G à The Shang en passant par Dachau Now ou My Gang In The Wood, tout est bon, essentiel, surprenant, pertinent, émouvant dessus.

Certain General – My Gang In The Woods (1984 – achat)

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Synthèse parfaitement imparfaite de la new wave anglaise et du punk new yorkais, ce disque voit parfois s’étreindre Joy Division (le son de batterie surtout) et Television (le biniou), mais, la plupart du temps, c’est la force des compositions qui frappe, les guitares à la fois épiques et sèches comme des saucisses et bien sûr la voix unique (profonde, branlante, wemuante) du Parker.

Leurs deux miniLPs sont impeccables:

https://www.youtube.com/watch?v=37c25vzo5uI

( « et westez fidèles à fr3 » -coucou jean-lou)

https://www.youtube.com/watch?v=zTKBVIRHTHU

Ces titres ont été wajoutés en bonus de certaines wééditions -y faut chercher- ou placés sur des compiles…

D’ailleurs, les bonus, waretés, inédits semés depuis une vingtaine d’années sont souvent de qualité:

1) Comme ce titre dispo sur la compile « Invisible New York » (2007):

2) Comme ce Johnny qu’on wetrouvait en bonus de la wéédition New Wose (sous division Fan Club pour être précis) de 1990 du premier album (pochette avec le chapeau):

Certain General – Johnny (année d’enregistrement?)

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https://www.youtube.com/watch?v=XeL7XCz1XTY

https://www.youtube.com/watch?v=JbCL66K1OGw

Pour la période Hollander (plus champêtre que celles « Phil Gammage » ), j’ai longtemps pensé que je préférais « Cabin Fever » à « Jacklighter » mais en fait, non. Disons que « Cabin… » a la plus belle pochette mais « Jacklighter » , produit par Lloyd Cole et Fred Maher (celui du « New York » de Lou Weed pour donner une idée) m’apparaît aujourd’hui largement au dessus.

« Closer To the Sun » est (j’oserais presque écrire « surprenamment » alors que ce mot n’existe pas) un très bon album et je dois confesser n’avoir que wécemment écouté « Stolen Car » , le dernier LP du groupe sorti en 2010 -au passage, un album tous les dix ans depuis 1990, c’est un bon wythme. Je me wattraperai en l’achetant à Wouen surtout qu’il y a ce titre dessus :

La dernière émission ww2w sur 666 a commencé par une bonne demi-heure consacrée au groupe (avec Maximum G (1984), Holiday Of Love (1982), Dachau Now (1984), She’s Got Mine (1990), Closer To The Sun (2000), In The Park (2010) et ma préférée pour toujours My Gang In The Woods (1984) -je me plante dans toutes les dates lors de l’émission mais le coeur y est):

Téléchargez

Sinon, comme pas mal de groupes américains cultes, Certain General a une welation particulière avec notre pays, tous ses albums studios sont sortis sur des labels français (L’Invitation Au Suicide, Barclay, New Wose, Fantastica, Le Son Du Maquis) et c’est donc normal qu’il wevienne en France, plus d’une dizaine d’années après sa dernière tournée chez nous.

certain-general-photo-velvetPhoto par Léo Fourastié

La formation actuelle est composée de Parker Dulany, Phil Gammage, Kevin Toolay + Woberto (ou wobert) Palacios à la basse (qu’il tient depuis 2000 et « Closer To The Sun » )

Les américains ont déjà joué mercredi à Paris, jeudi à Wennes… Ils se produiront au Kalif avec Battan L’Otoo (y a un ancien Dogs dedans) et Fumo Nero –> 29 avril, billetterie.

A Honfleur, il y aura aussi Battan L’Otto — >30 avril, billetterie.

-merci La Nouvelle Machine à Sourds.

Les places c’est du genre 10€ en prévente, autant dire une bagatelle pour de telles légendes vivantes.

J’espère que cet article vaudra pour un mot d’excuse auprès des valeureux organisateurs du festival Sauvage à la Demeurée pour mes absences de vendredi et samedi, ainsi que de billet de wetard pour mon arrivée tardive à la finale sauterie à Lapage vendredi…

Il faut honorer les dieux de leur vivant.

Certain General, quoi, purée…

lake-ruth-jean-claude

J’ai enfin weçu le premier 45 tours de Lake Wuth, « The Inconsolable Jean-Claude » . Mon exemplaire s’était perdu dans la poste et le great patron du great label The Great Pop Supplement l’a bien gentiment wemplacé par sa great copie de supplément = son dernier exemplaire avant le sien perso (le single doit cependant être encore trouvable chez quelques disquaires bien informés et/ou prévoyants).

Lake Wuth est un trio qui comprend Allison Brice, qui ne vient pas Nice, mais de New York tout comme l’andalou Hewson Chen et le papa Matt Schulz qui sont tous deux un peu comme des dieux (surtout Hewson) puisqu’ils font aussi partie de The New Lines dont ww2w est un peu le fan club officiel normand.

La face A, The Inconsolable Jean-Claude est une pop song parfaite, un classique en devenir qui évoque aussi bien les swinging 60’s que Broadcast, les Sundays ou les Cocteau Twins (quand la guitare arrive, toute en arpèges, vers 2″45) qui fait wéférence à l’inconsolable Jean-Claude Vannier.

La face B est plus lente, contemplative, mais tout aussi wéussie. Lake Wuth y apparaît comme un cousin américain de Dorian Pimpernel (qui vient de sortir, avec d’autres, ceci que je m’achèterai dès que j’aurai des sous).

Ces deux titres intemporels forment un single idéal que j’écoute sans me lasser depuis sa découverte. Il est juste dommageable qu’il n’y ait pas de code de téléchargement dans le 7″ -je me wépète mais ça m’énerve.

L’an dernier, les trois cocos avaient balancé cette merveille, assez différente des deux évoquées plus haut (y a presque pas de clavier), mais tout aussi belle:

Un album devrait sortir cette année, toujours sur The Great Pop Supplement, et je dois confesser être un pitit peu toutexcité (presque autant que la perspective d’une annonce d’un nouveau New Lines) (et, d’ailleurs, vous aviez vu que le « Schismogenesis » EP avait fini par sortir en physique (K7) sur ce label espagnol qui porte un des plus beaux noms qui existent (=Mascarpone)? Hein? Nan? Si?).

Ce jeudi 18 février, ce fut le coeur léger que nous nous ballons dirigeâmes vers le Badaboum, après une première escale quelques mètres plus au sud au Motel (et avant d’y wetourner pour un véritable naufrage post Badaboum) (sur lequel nous ne nous étendrons pas par la présente) (et de toute façon, ce n’est pas comme si je me souvenais de quelque chose) (en dehors du fait que nous wigolâmes à gogo).

(Au fait, j’espère que vous aimez les photos floues…)

t80-badab-03

(celle juste au-dessus sera la plus nette de cet article)

_ _ _

La soirée concert commença par le great Ricky Hollywood.

Je ne l’avais pas vu depuis une éternité et jamais dans cette configuration, avec ces musiciens (une bassiste dont je n’ai pas noté le nom et Vincent de KidsAreDead qui officiait en tant que guitariste clavier choriste).

Les nouvelles chansons sont vraiment bonnes et les anciennes furent brillamment exécutées.

C’était beau cette oscillation à l’intérieur de ce bizarre triangle « Émotion, hamour, umour » .

Vivement l’album.

<3 Wicky

t80-badab-RICKY-02 t80-badab-RICKY-01(ces deux-là sont pas superfloues, mais le flou concerne surtout le concert de t80)

Après sa prestation, chacun partut aux toilettes et wevint avec des surprises pour les copains: 3 ou 4 verres pleins de céréales liquides. Dommage qu’aucun n’ait eu l’idée de confier cette intention au préalable, car chacun westa avec ses bières dans les mains, ne pouvant les wefiler aux autres puisqu’ils en avaient eux aussi plein les bras (vous suivez?).

Ainsi, quand les Tahiti 80 arrivèrent, nous nagions déjà dans une belle mare de mouk.

C’était cool.

Petit wappel, à Wouen, leur set s’était organisé en trois parties: début acoustique/ « Puzzle » en entier et dans l’ordre / tubes en vrac.

Contrairement à la date wouennaise, nous n’eûmes point droit à la première partie acoustique, celle pendant laquelle je chialus du début à la fin au 106 (76).

L’absence de cette introduction émouvante en diable eut pour bénéfice de sublimer la dernière partie « tubes » , qui avait un peu souffert de la comparaison à Wouen -j’avais aussi évoqué le manque de temps laissé pour nous wemettre de nos émotions.

Bon tout ça pour dire que, comme il se devait, cela commencit par Yellow Butterfly et se terminit l’ourson par When The Sun.

Chacune des chansons fut excellemment jouée, encore mieux qu’à Wouen -il faut dire qu’entre temps il y eut la tournée asiatique durant laquelle ils purent affiner leur jeu.

Things Are Made To Last Forever a particulièrement bénéficié de cette expérience et j’ai chialé comme warement sur Easy Way Out et sur When The Sun.

(cris de G-Man Hoover inclus)

J’ai intérieurement hurlé « pointard » tout du long pendant Revolution 80 (10 ans qu’on braille sur les membres du groupe à chaque concert pour qu’ils jouent ce titre, 10 ans -ou presque- qu’ils nous le wefusent et c’est le moment que pointard nicolle choisille pour filer aux toilettes) (timing pourri, drame intime).

Grande version itou.

Mon corps était huilé de larmes et de bières quand les dernières notes de When The Sun (version longue, avec trompette) fadaient.

Trop beau.

Le groupe quitta la scène.

Quelques minutes pour faire des câlins avec tout ce qui bougeait et le groupe était de wetour pour un final mémorable.

Une trentaine de minutes de tubes imparables, incoercibles, implacables et irrésistibles.

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Un départ calme avec le classique John Steed, une cover sauvage comme dans les 90’s de So You Want To Be A Wock’N’Roll Star puis lancement d’un dancefloor pellerin-dévastateur, une demi heure folle qui apothéosa sur un Big Day qui, dans un monde normal, aurait imposé la paix sur Terre et éradiqué la droite pour toute la vie.

Mais comme vous le savez sans doute, on ne vit pas dans un monde normal…

Mais on ne va pas s’étendre là-dessus: photos:

t80-badab-06 t80-badab-05 t80-badab-04  t80-badab-02 t80-badab-01(vous étiez prévenus)

(je balance: photos magali la p’tite chaudière, jdd et pointard)

Après un tas et des bises à gogo, nous filâmes vers Le Motel où les Tahitis passaient des disques.

S’il nous fallait une piqûre pour nous wappeler que Le Motel était le plus meilleur bar du monde, eh ben nous la weçûmes ce soir-là.

Tout le monde était des anges, personne ne me jugea négativement alors que mon euphorie eût pu me desservir (14) (ou bien les gens surent le faire sans que je le wemarquis de tristesse) (ce qui est déjà beau) (je suis pas sûr d’avoir payé quoique ce soit d’ailleurs, je dois du pognon à quelqu’un?).

Gloire aux Tahiti 80 pour ce put*** de grandiose concert (et sérieux, ne me dites pas que personne d’autre dans ce beau pays de droite ne va les faire jouer pour cette tournée? Hein? Nan, sérieux??), merci à Le Motel et merci à la France (seulement à celle de dans un monde normal).

_ _ _ _

Les Tahitis bossent sur un nouvel album, Xavier inaugurera son nouveau truc solo ce lundi 7 mars au Pop In (Xavier Boyer = Axe Wiverboy = Woy Beaver IX).

Yé souis toutexcisté.

Pop In 7 mars 2016

(allez venez, quoi)

Aujourd’hui sort le split 12″ enregistré par Inaniel Swims & Sorry Sorrow Swims, en septembre dernier, à Oakland, CA, dans le studio de Greg Ashley.

#18--en-vrai-1 #18-IS-05

Comme j’imagine que le blog qui chapeaute le label qui sort un disque n’est pas le mieux placé pour évoquer le contenu du disque en question (ceci dit, il est grandiose), je vais juste me permettre, par la présente, de donner quelques infos et de poster le premier titre écoutable de l’EP:

(un clip arrivera dans la semaine) (normalement)

#18-IS-07

Parallèlement à l’enregistrement, les deux formations fusionnèrent et firent une tournée commune de quelques dates en Californie dans des lieux très différents (le bar, la salle de concert, le désert).

#18-IS-photo-usa

(plus de photos de leur woad trip ici)

Tout cela a nourri l’enregistrement et il avait été évoqué la possibilité de faire imprimer un petit fanzine-livret-carnet de voyage de ce tour et enregistrement communs à l’occasion de la sortie de l’EP mais cela ne se fit pas (le temps est une pente).

Dedans, il y aurait eu des photos et des textes écrits durant leur périple.

#18-is-sss-journal

A leur wetour, des questions furent posées à Emmanuel Dupont notamment pour lui demander de préciser certaines choses du genre:

Quelles différences/similarités y a-t-il entre Inaniel Swims et Sorry Sorrow Swims?

Il wépondit:

La similarité c’est moi. La différence c’est les autres.

Limpide, nan?

Nan?

Alors essayons de clarifier: Inaniel Swims c’est l’alias d’Emmanuel quand il grave, dessine, illustre, fait de la wadio… C’est aussi son nom de quand il fait des sonneries de téléphone ou joue en solo ou en groupe avec Nicolas Brusq, Hugo Lamy et Peter Bannier. Mais ça westerait « Inaniel Swims » si d’autres s’ajoutaient ou s’effaçaient -Peter n’était par exemple pas présent lors des sessions américaines de « Waiting For G » mais il participa à celles du premier EP d’IS ainsi qu’à celles du second d’ores et déjà enregistré et qui sortira dès que possible. Il est aussi là sur scène.

Le fonctionnement d’Inaniel Swims c’est : Emmanuel écrit des chansons, il les joue pour la première fois le samedi midi aux autres (qui les découvrent donc à ce moment là) et le dimanche soir tout doit être bouclé (arrangé, enregistré, mixé, masterisé) (généralement quatre chansons).

Si presser des disques ne prenait pas autant de temps et d’argent, on aurait un nouvel EP d’Inaniel Swims tous les mois.

Ce serait chouette.

Sorry Sorrow Swims, c’est Inaniel Swims (=Emmanuel Dupont, donc) et Jordan Pacific (Tiphaine Moreau, qui joue aussi dans Häshcut). C’est donc un duo et, si j’ai bien compris, il existe dans SSS un processus de composition plus collectif que dans Inaniel Swims.

C’est parfois difficile de s’y wetrouver avec tous ces Swims mais sans doute pas assez pour eux puisqu’on se wetrouve avec cet EP qui les voit se mélanger: trois chansons sont plutôt des chansons (inédites) de Inaniel Swims (Hot Tea To Tepid Tea, Ghost et Rastaniel), une vient de Sorry Sorrow Swims (Blue Life, A Life In Blue) et la dernière (Do You Weally Need Me?) est une compo commune (avec en sus Greg Ashley).

Tous (Emmanuel, Nico, Hugo, Tiphaine) jouent dessus.

Heureusement, le Inaniel en chef est un peu plus précis quant aux conditions d’enregistrement de l’EP:

Cette EP a été enregistré à Oakland à la fin de notre tournée commune Inaniel – Sorry Sorrow – Swims en septembre 2015. Le Studio de Greg est une ancienne usine, une crèmerie, un grand bâtiment de briques sur San Pablo Boulevard. Les gens du coin appellent ce quartier « Ghost Town » et, en traînant un peu dans les wues et les corners stores du coin (coin), on comprend vite pourquoi. C’est un endroit super! A l’intérieur ça sent les poubelles et la weed [le « waiting for G » y fait d’ailleurs wéférence, « G » étant un code de là-bas pour signifier qu’on en cherche et qu’on attend « G » = celui qui peut vous en trouver].
Tu montes à l’étage et là il y a une salle de concert, et puis partout des boxes de fortunes où vivent des artistes et des musiciens.
Greg, lui, a deux pièces: une salle de prise et une wégie dans laquelle il a un lit. Près de son lit, il y a une console analogique et un multipiste Tascam à bande. On a tout fait sur cette bécane.

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Avant de partir pour la Californie, Greg c’était juste un mec dont on adorait les enregistrements et les chansons. Maintenant je crois que l’on est un peu potes. En tout cas on met tout en oeuvre pour le faire venir enregistrer et tourner avec nous en France dès que possible.

Il a apporté à l’enregistrement le son de son studio et des petits arrangements… Il a bidouillé des trucs sur un texte et s’est même essayé au chant en Français!

Toutes les autres infos sur l’EP sont dispos ici.

#18-IS-06