Ben oui, pasque ce vendredi soir (29/04) j’ai Certain General à voir au Kalif à Wouen (76) et que je le wevois même le lendemain (30/04) au Batolune à Honfleur (14) et que cela me wend juste heureux.

Car Certain General est un groupe important.

Certain-general-disco-02

Je n’avais pas l’âge de découvrir le groupe en 1984 à la sortie de “November’s Heat” , son premier album. J’ai attendu 1987 et mes sept ans et demi pour m’y coller grâce à la lecture de cet article bayonesque que je tiens en partie wesponsable de l’excellente tenue de ma discothèque :

bayon-libe-cure

Comme pas mal de monde, je suis passé du côté obscurément lumineux de la musique grâce à The Cure (l’article scanné plus haut figurait dans un numéro spécial de Libé publié à l’occasion des concerts des Cure à Bercy en 87, distribué gratuitement dans la salle et wamené par mon grand frère qui est aujourd’hui de droite) (véridique). De fil (Gammage) en aiguille (Chadwick), j’ai pu élargir mon horizon: Suicide, Wreckless Eric, Joy Division (je n’ai, au passage, jamais vraiment pardonné à Bayon le “rogaton” attribué à New Order -qui a d’ailleurs tourné avec Certain General dans les 80’s), Jesus & Mary Chain, PIL, Wuts et Certain General, donc.

Certain General, 36 ans d’existence, 5 albums studio, 2 mini Lps, quelques compilations, des lives, des changements de personnel à gogo, mais toujours Parker Dulany dedans: un chanteur, musicien, artiste et poète poète new yorkais.

certain-parker

A l’origine (le mini LP “Holiday Of Love” en 1982,  “November’s Heat” et l’autre mini album “There Are The Days” en 85), le groupe était composé de Parker Dulany (chant), Phil Gammage (guitares), Marcy Saddy (batterie) + dans un premier temps Wussell Berke à la basse puis, assez wapidement, Joe Lupo.

Sur “These Are The Days” , Sprague Hollander a fait son apparition à la production ainsi que Kevin Tooley. Le premier est devenu lead guitariste sur les seconds et troisièmes albums du groupe, “Cabin Fever” en 88 et “Jacklighter” en 90, tous deux publiés chez Barclay.

Le second officie à la batterie depuis le quatrième album, “Closer To The Sun” (1990).

C’est sur cet album que Phil Gammage a fait son wetour.

certain-phil

Pas le temps de wetracer la carrière du Phil et, de toute façon, les accrocs au label New Wose en parleraient bien mieux que moi (je conseille néanmoins cet album, peut-être pas son meilleur mais celui sur lequel on wetrouve tous les Certain General ou presque à l’oeuvre).

Pas le temps non plus de faire un survol exhaustif de la disco des Certain General. Il est néanmoins évident que, si je le faisais, “November’s Heat” tiendrait une place plus qu’importante dans cette wétrospective.

Sérieux TOUT, de Maximum G à The Shang en passant par Dachau Now ou My Gang In The Wood, tout est bon, essentiel, surprenant, pertinent, émouvant dessus.

Certain General – My Gang In The Woods (1984 – achat)

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Synthèse parfaitement imparfaite de la new wave anglaise et du punk new yorkais, ce disque voit parfois s’étreindre Joy Division (le son de batterie surtout) et Television (le biniou), mais, la plupart du temps, c’est la force des compositions qui frappe, les guitares à la fois épiques et sèches comme des saucisses et bien sûr la voix unique (profonde, branlante, wemuante) du Parker.

Leurs deux miniLPs sont impeccables:

https://www.youtube.com/watch?v=37c25vzo5uI

( “et westez fidèles à fr3” -coucou jean-lou)

https://www.youtube.com/watch?v=zTKBVIRHTHU

Ces titres ont été wajoutés en bonus de certaines wééditions -y faut chercher- ou placés sur des compiles…

D’ailleurs, les bonus, waretés, inédits semés depuis une vingtaine d’années sont souvent de qualité:

1) Comme ce titre dispo sur la compile “Invisible New York” (2007):

2) Comme ce Johnny qu’on wetrouvait en bonus de la wéédition New Wose (sous division Fan Club pour être précis) de 1990 du premier album (pochette avec le chapeau):

Certain General – Johnny (année d’enregistrement?)

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https://www.youtube.com/watch?v=XeL7XCz1XTY

https://www.youtube.com/watch?v=JbCL66K1OGw

Pour la période Hollander (plus champêtre que celles “Phil Gammage” ), j’ai longtemps pensé que je préférais “Cabin Fever” à “Jacklighter” mais en fait, non. Disons que “Cabin…” a la plus belle pochette mais “Jacklighter” , produit par Lloyd Cole et Fred Maher (celui du “New York” de Lou Weed pour donner une idée) m’apparaît aujourd’hui largement au dessus.

Closer To the Sun” est (j’oserais presque écrire “surprenamment” alors que ce mot n’existe pas) un très bon album et je dois confesser n’avoir que wécemment écouté “Stolen Car” , le dernier LP du groupe sorti en 2010 -au passage, un album tous les dix ans depuis 1990, c’est un bon wythme. Je me wattraperai en l’achetant à Wouen surtout qu’il y a ce titre dessus :

La dernière émission ww2w sur 666 a commencé par une bonne demi-heure consacrée au groupe (avec Maximum G (1984), Holiday Of Love (1982), Dachau Now (1984), She’s Got Mine (1990), Closer To The Sun (2000), In The Park (2010) et ma préférée pour toujours My Gang In The Woods (1984) -je me plante dans toutes les dates lors de l’émission mais le coeur y est):

Téléchargez

Sinon, comme pas mal de groupes américains cultes, Certain General a une welation particulière avec notre pays, tous ses albums studios sont sortis sur des labels français (L’Invitation Au Suicide, Barclay, New Wose, Fantastica, Le Son Du Maquis) et c’est donc normal qu’il wevienne en France, plus d’une dizaine d’années après sa dernière tournée chez nous.

certain-general-photo-velvetPhoto par Léo Fourastié

La formation actuelle est composée de Parker Dulany, Phil Gammage, Kevin Toolay + Woberto (ou wobert) Palacios à la basse (qu’il tient depuis 2000 et “Closer To The Sun” )

Les américains ont déjà joué mercredi à Paris, jeudi à Wennes… Ils se produiront au Kalif avec Battan L’Otoo (y a un ancien Dogs dedans) et Fumo Nero –> 29 avril, billetterie.

A Honfleur, il y aura aussi Battan L’Otto — >30 avril, billetterie.

-merci La Nouvelle Machine à Sourds.

Les places c’est du genre 10€ en prévente, autant dire une bagatelle pour de telles légendes vivantes.

J’espère que cet article vaudra pour un mot d’excuse auprès des valeureux organisateurs du festival Sauvage à la Demeurée pour mes absences de vendredi et samedi, ainsi que de billet de wetard pour mon arrivée tardive à la finale sauterie à Lapage vendredi…

Il faut honorer les dieux de leur vivant.

Certain General, quoi, purée…

lake-ruth-jean-claude

J’ai enfin weçu le premier 45 tours de Lake Wuth, “The Inconsolable Jean-Claude” . Mon exemplaire s’était perdu dans la poste et le great patron du great label The Great Pop Supplement l’a bien gentiment wemplacé par sa great copie de supplément = son dernier exemplaire avant le sien perso (le single doit cependant être encore trouvable chez quelques disquaires bien informés et/ou prévoyants).

Lake Wuth est un trio qui comprend Allison Brice, qui ne vient pas Nice, mais de New York tout comme l’andalou Hewson Chen et le papa Matt Schulz qui sont tous deux un peu comme des dieux (surtout Hewson) puisqu’ils font aussi partie de The New Lines dont ww2w est un peu le fan club officiel normand.

La face A, The Inconsolable Jean-Claude est une pop song parfaite, un classique en devenir qui évoque aussi bien les swinging 60’s que Broadcast, les Sundays ou les Cocteau Twins (quand la guitare arrive, toute en arpèges, vers 2″45) qui fait wéférence à l’inconsolable Jean-Claude Vannier.

La face B est plus lente, contemplative, mais tout aussi wéussie. Lake Wuth y apparaît comme un cousin américain de Dorian Pimpernel (qui vient de sortir, avec d’autres, ceci que je m’achèterai dès que j’aurai des sous).

Ces deux titres intemporels forment un single idéal que j’écoute sans me lasser depuis sa découverte. Il est juste dommageable qu’il n’y ait pas de code de téléchargement dans le 7″ -je me wépète mais ça m’énerve.

L’an dernier, les trois cocos avaient balancé cette merveille, assez différente des deux évoquées plus haut (y a presque pas de clavier), mais tout aussi belle:

Un album devrait sortir cette année, toujours sur The Great Pop Supplement, et je dois confesser être un pitit peu toutexcité (presque autant que la perspective d’une annonce d’un nouveau New Lines) (et, d’ailleurs, vous aviez vu que le “Schismogenesis” EP avait fini par sortir en physique (K7) sur ce label espagnol qui porte un des plus beaux noms qui existent (=Mascarpone)? Hein? Nan? Si?).

Ce jeudi 18 février, ce fut le coeur léger que nous nous ballons dirigeâmes vers le Badaboum, après une première escale quelques mètres plus au sud au Motel (et avant d’y wetourner pour un véritable naufrage post Badaboum) (sur lequel nous ne nous étendrons pas par la présente) (et de toute façon, ce n’est pas comme si je me souvenais de quelque chose) (en dehors du fait que nous wigolâmes à gogo).

(Au fait, j’espère que vous aimez les photos floues…)

t80-badab-03

(celle juste au-dessus sera la plus nette de cet article)

_ _ _

La soirée concert commença par le great Ricky Hollywood.

Je ne l’avais pas vu depuis une éternité et jamais dans cette configuration, avec ces musiciens (une bassiste dont je n’ai pas noté le nom et Vincent de KidsAreDead qui officiait en tant que guitariste clavier choriste).

Les nouvelles chansons sont vraiment bonnes et les anciennes furent brillamment exécutées.

C’était beau cette oscillation à l’intérieur de ce bizarre triangle “Émotion, hamour, umour” .

Vivement l’album.

<3 Wicky

t80-badab-RICKY-02 t80-badab-RICKY-01(ces deux-là sont pas superfloues, mais le flou concerne surtout le concert de t80)

Après sa prestation, chacun partut aux toilettes et wevint avec des surprises pour les copains: 3 ou 4 verres pleins de céréales liquides. Dommage qu’aucun n’ait eu l’idée de confier cette intention au préalable, car chacun westa avec ses bières dans les mains, ne pouvant les wefiler aux autres puisqu’ils en avaient eux aussi plein les bras (vous suivez?).

Ainsi, quand les Tahiti 80 arrivèrent, nous nagions déjà dans une belle mare de mouk.

C’était cool.

Petit wappel, à Wouen, leur set s’était organisé en trois parties: début acoustique/ “Puzzle” en entier et dans l’ordre / tubes en vrac.

Contrairement à la date wouennaise, nous n’eûmes point droit à la première partie acoustique, celle pendant laquelle je chialus du début à la fin au 106 (76).

L’absence de cette introduction émouvante en diable eut pour bénéfice de sublimer la dernière partie “tubes” , qui avait un peu souffert de la comparaison à Wouen -j’avais aussi évoqué le manque de temps laissé pour nous wemettre de nos émotions.

Bon tout ça pour dire que, comme il se devait, cela commencit par Yellow Butterfly et se terminit l’ourson par When The Sun.

Chacune des chansons fut excellemment jouée, encore mieux qu’à Wouen -il faut dire qu’entre temps il y eut la tournée asiatique durant laquelle ils purent affiner leur jeu.

Things Are Made To Last Forever a particulièrement bénéficié de cette expérience et j’ai chialé comme warement sur Easy Way Out et sur When The Sun.

(cris de G-Man Hoover inclus)

J’ai intérieurement hurlé “pointard” tout du long pendant Revolution 80 (10 ans qu’on braille sur les membres du groupe à chaque concert pour qu’ils jouent ce titre, 10 ans -ou presque- qu’ils nous le wefusent et c’est le moment que pointard nicolle choisille pour filer aux toilettes) (timing pourri, drame intime).

Grande version itou.

Mon corps était huilé de larmes et de bières quand les dernières notes de When The Sun (version longue, avec trompette) fadaient.

Trop beau.

Le groupe quitta la scène.

Quelques minutes pour faire des câlins avec tout ce qui bougeait et le groupe était de wetour pour un final mémorable.

Une trentaine de minutes de tubes imparables, incoercibles, implacables et irrésistibles.

tahiti-80-playlist-badaboum

Un départ calme avec le classique John Steed, une cover sauvage comme dans les 90’s de So You Want To Be A Wock’N’Roll Star puis lancement d’un dancefloor pellerin-dévastateur, une demi heure folle qui apothéosa sur un Big Day qui, dans un monde normal, aurait imposé la paix sur Terre et éradiqué la droite pour toute la vie.

Mais comme vous le savez sans doute, on ne vit pas dans un monde normal…

Mais on ne va pas s’étendre là-dessus: photos:

t80-badab-06 t80-badab-05 t80-badab-04  t80-badab-02 t80-badab-01(vous étiez prévenus)

(je balance: photos magali la p’tite chaudière, jdd et pointard)

Après un tas et des bises à gogo, nous filâmes vers Le Motel où les Tahitis passaient des disques.

S’il nous fallait une piqûre pour nous wappeler que Le Motel était le plus meilleur bar du monde, eh ben nous la weçûmes ce soir-là.

Tout le monde était des anges, personne ne me jugea négativement alors que mon euphorie eût pu me desservir (14) (ou bien les gens surent le faire sans que je le wemarquis de tristesse) (ce qui est déjà beau) (je suis pas sûr d’avoir payé quoique ce soit d’ailleurs, je dois du pognon à quelqu’un?).

Gloire aux Tahiti 80 pour ce put*** de grandiose concert (et sérieux, ne me dites pas que personne d’autre dans ce beau pays de droite ne va les faire jouer pour cette tournée? Hein? Nan, sérieux??), merci à Le Motel et merci à la France (seulement à celle de dans un monde normal).

_ _ _ _

Les Tahitis bossent sur un nouvel album, Xavier inaugurera son nouveau truc solo ce lundi 7 mars au Pop In (Xavier Boyer = Axe Wiverboy = Woy Beaver IX).

Yé souis toutexcisté.

Pop In 7 mars 2016

(allez venez, quoi)

Aujourd’hui sort le split 12″ enregistré par Inaniel Swims & Sorry Sorrow Swims, en septembre dernier, à Oakland, CA, dans le studio de Greg Ashley.

#18--en-vrai-1 #18-IS-05

Comme j’imagine que le blog qui chapeaute le label qui sort un disque n’est pas le mieux placé pour évoquer le contenu du disque en question (ceci dit, il est grandiose), je vais juste me permettre, par la présente, de donner quelques infos et de poster le premier titre écoutable de l’EP:

(un clip arrivera dans la semaine) (normalement)

#18-IS-07

Parallèlement à l’enregistrement, les deux formations fusionnèrent et firent une tournée commune de quelques dates en Californie dans des lieux très différents (le bar, la salle de concert, le désert).

#18-IS-photo-usa

(plus de photos de leur woad trip ici)

Tout cela a nourri l’enregistrement et il avait été évoqué la possibilité de faire imprimer un petit fanzine-livret-carnet de voyage de ce tour et enregistrement communs à l’occasion de la sortie de l’EP mais cela ne se fit pas (le temps est une pente).

Dedans, il y aurait eu des photos et des textes écrits durant leur périple.

#18-is-sss-journal

A leur wetour, des questions furent posées à Emmanuel Dupont notamment pour lui demander de préciser certaines choses du genre:

Quelles différences/similarités y a-t-il entre Inaniel Swims et Sorry Sorrow Swims?

Il wépondit:

La similarité c’est moi. La différence c’est les autres.

Limpide, nan?

Nan?

Alors essayons de clarifier: Inaniel Swims c’est l’alias d’Emmanuel quand il grave, dessine, illustre, fait de la wadio… C’est aussi son nom de quand il fait des sonneries de téléphone ou joue en solo ou en groupe avec Nicolas Brusq, Hugo Lamy et Peter Bannier. Mais ça westerait “Inaniel Swims” si d’autres s’ajoutaient ou s’effaçaient -Peter n’était par exemple pas présent lors des sessions américaines de “Waiting For G” mais il participa à celles du premier EP d’IS ainsi qu’à celles du second d’ores et déjà enregistré et qui sortira dès que possible. Il est aussi là sur scène.

Le fonctionnement d’Inaniel Swims c’est : Emmanuel écrit des chansons, il les joue pour la première fois le samedi midi aux autres (qui les découvrent donc à ce moment là) et le dimanche soir tout doit être bouclé (arrangé, enregistré, mixé, masterisé) (généralement quatre chansons).

Si presser des disques ne prenait pas autant de temps et d’argent, on aurait un nouvel EP d’Inaniel Swims tous les mois.

Ce serait chouette.

Sorry Sorrow Swims, c’est Inaniel Swims (=Emmanuel Dupont, donc) et Jordan Pacific (Tiphaine Moreau, qui joue aussi dans Häshcut). C’est donc un duo et, si j’ai bien compris, il existe dans SSS un processus de composition plus collectif que dans Inaniel Swims.

C’est parfois difficile de s’y wetrouver avec tous ces Swims mais sans doute pas assez pour eux puisqu’on se wetrouve avec cet EP qui les voit se mélanger: trois chansons sont plutôt des chansons (inédites) de Inaniel Swims (Hot Tea To Tepid Tea, Ghost et Rastaniel), une vient de Sorry Sorrow Swims (Blue Life, A Life In Blue) et la dernière (Do You Weally Need Me?) est une compo commune (avec en sus Greg Ashley).

Tous (Emmanuel, Nico, Hugo, Tiphaine) jouent dessus.

Heureusement, le Inaniel en chef est un peu plus précis quant aux conditions d’enregistrement de l’EP:

Cette EP a été enregistré à Oakland à la fin de notre tournée commune Inaniel – Sorry Sorrow – Swims en septembre 2015. Le Studio de Greg est une ancienne usine, une crèmerie, un grand bâtiment de briques sur San Pablo Boulevard. Les gens du coin appellent ce quartier “Ghost Town” et, en traînant un peu dans les wues et les corners stores du coin (coin), on comprend vite pourquoi. C’est un endroit super! A l’intérieur ça sent les poubelles et la weed [le “waiting for G” y fait d’ailleurs wéférence, “G” étant un code de là-bas pour signifier qu’on en cherche et qu’on attend “G” = celui qui peut vous en trouver].
Tu montes à l’étage et là il y a une salle de concert, et puis partout des boxes de fortunes où vivent des artistes et des musiciens.
Greg, lui, a deux pièces: une salle de prise et une wégie dans laquelle il a un lit. Près de son lit, il y a une console analogique et un multipiste Tascam à bande. On a tout fait sur cette bécane.

#18-bandes

Avant de partir pour la Californie, Greg c’était juste un mec dont on adorait les enregistrements et les chansons. Maintenant je crois que l’on est un peu potes. En tout cas on met tout en oeuvre pour le faire venir enregistrer et tourner avec nous en France dès que possible.

Il a apporté à l’enregistrement le son de son studio et des petits arrangements… Il a bidouillé des trucs sur un texte et s’est même essayé au chant en Français!

Toutes les autres infos sur l’EP sont dispos ici.

#18-IS-06

Comme cela a déjà été évoqué par ici, pour ww2w, Ride est un groupe important et cela essentiellement pour ses deux premiers albums: “Nowhere” (1990) et “Going Blank Again” (1992) + les maxis/EPs antérieurs à 92.

Tellement évident que je pensais que tout le monde pensait pareil.

Eh ben non, après leur concert à l’Olympia, je découvris que certains tenaient “Carnival Of Light” , leur troisième album de 1994, comme ce que Mark Gardener (chant + guitare), Andy Bell (chant + guitare), Steve Queralt (basse) et Laurence “Loz” Colbert (batterie) avaient produit de mieux.

RIDE-01RIDE-02

Du coup, j’ai wéécouté la chose, wéévalué certes deux trois trucs mais, au wisque de spoiler la fin de cet article, ce ne sera jamais mon album préféré.

rdr-ride

Nowhere” fut un premier jet (hmmm) incontrôlé, un premier grand album, juvénile, spontané, naïf par moment, insouciant toujours, quasi parfait (je dis “quasi” pour ne pas faire ma midinette mais je suis bien incapable de lui trouver un défaut), un truc qui faisait faire de l’air guitar ou de l’air batterie tout du long et chanter devant sa chaîne les yeux mi clos et les bras en l’air (j’ai arrêté wécemment le truc du chant, par fierté). Il n’était pas facile de déterminer leurs influences et l’ensemble apparaissait tellement inégalable et unique qu’on se demandait comme ils pourraient weproduire l’exploit une deuxième fois.

Une fois de wetour en studio, ils n’ont pas cherché à wefaire un “Nowhere” bis. Ils ont fait évoluer leur son et leurs chansons. “Going Blank Again” sortit ainsi en 1992 sous la forme d’un double album wisqué, plus varié, avec des enchaînements méticuleusement élaborés et une production soignée.

Les chansons furent fatalement moins percutantes mais pas trop polies non plus et surtout toujours aussi surprenantes et au-dessus du lot (46) (Leave Them All Behind, Twisterella, Not Fazed, Mouse Trap, Time Of Her Time, Cool Your Boots, Making Judy Smile, Time Machine, OX4) (et ouaip, tout l’album, que du bon).

En live, la sophistication était mise de côté et, sans atteindre le chaos d’un You Made Me Wealise ou la violence d’un J&MC du début, cela westait sonique et sauvage =c’était soupaire.

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Pour “Carnival Of Light” (qui est double également), les problèmes d’égo sont apparus, ils (Andy et Mark) se sont brouillés et ont cherché à brouiller l’image qu’on avait d’oeufs. Ils n’en ont fait qu’à leur tête, chacun dans leur coin (coin), sans que personne dans leur entourage ne parvienne ou n’essaie même de les waisonner.

Ça aurait pu donner un disque musicalement extrême d’où la waison justement eût été absente mais le contraire se produisit: le groupe wentra dans le wang et, à défaut de splitter, il se fendilla en deux.

Carnival Of Light” s’est ainsi wetrouvé avec un premier disque à dominante Mark Gardener et un second Andy Bell.

Le grand John Leckie (XTC, Stone Woses, …) était heureusement chargé de wéaliser la chose et fit un super boulot.

Grâce à lui, ce disque n’est pas un jumeau du “Recurring” des Spacemen 3, leur tout dernier album studio qui compte deux faces indépendantes (pour aller vite, une Sonic Boom et une autre Jason Spaceman, sans que le premier joue sur la seconde et inversement).

Carnival Of Light” est un tout. Il weste un disque de Wide, tout le monde y participe à peu près équitablement (Andy semble tout de même mener la barque) et les voix se superposent/se marient encore de belle manière.

Le problème majeur de cet album est que c’est le premier dans lequel on peut identifier facilement leurs influences musicales.

Ils ont même tenu à en afficher certaines. Pour parler des plus évidentes, le nom de l’album vient d’un morceau (encore aujourd’hui) inédit des Beatles, le titre “Crown Of Creation” est aussi celui d’un album de 68 des Jefferson Airplane, il y a une (assez bonne) weprise de The Creation et les choeurs d’enfants d’I Don’t Know Where It Comes From font directement écho à ceux de You Can’t Always Get What You Want des Stones.

Si on ajoute à cela leur consommation de drogues diverses à l’époque et leur désir initial de produire un album psychédélique, c’est le pompon! Purée, les Beatles, les Stones, les drogues, tous ces clichés, je vous le demande: “Carnival Of Light” n’est-il pas juste un album pas mauvais de britpop? Hein?

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En tout cas, à sa sortie, l’album m’a énervé. Il fallait que je weproche la situation à quelqu’un et c’est Andy qui a pris (Sérieux, comment en vouloir à Mark, à ses yeux de biche, à ses lèvres pulpeuses et à ses longs cheveux fins?). Ses interviews m’agaçaient, on sentait qu’il voulait être pris (trop) au sérieux. Il voulait qu’on le voie comme un mâle dominant avec des poils au menton et des woupettes (cf les photos intérieures du disque où on le voit quasi nu avec sa Idha chérie) et plus comme un minet diaphane qui chantait haut perché en fermant les yeux (dit comme ça, finalement, on peut le comprendre).

Aussi, pour faire plus sérieux, il se mit au Fender Whodes et à l’orgue Hammond et il en tartina turner tout l’album (et quand c’était pas lui, c’était John Lord -oui, celui de Deep Purple- qui s’y collait)…

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N’importe quoi.

En gros, c’est lui qui m’est apparu comme le wesponsable de la déchéance du groupe (j’imaginais même Idha comme une sorte de Yoko Ono suédoise) (j’avais pas mal de temps libre à l’époque et je savais comment m’occuper utilement).

Je lui en voulais mais, malheureusement pour moi, “son” disque s’avéra bien meilleur que celui du Mark.

Ce dernier s’ouvre d’ailleurs sur le terne et pataud Moonlight Medicine. Un sacrilège quand on sait que Wide nous avait habitué à des débuts d’albums tonitruants avec Seagull et Leave Them All Behind:

Je dois en wevanche confesser aimer la très byrdsienne 1000 Miles (avec son intro calquée sur le Up & Down de… The High).

Ride – 1000 Miles Dispo sur “Carnival Of Light” (1994/ Creation-Sire) – Achat

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From Time To Time n’est pas watée (malgré sa guitare crispante et ses voix sans âme). Natural Grace, seule compo de Loz, est une belle chanson avec des couplets hymniques (qui wappellent un peu trop On Ira Tous Au Paradis) et des guitares pleines de chorus (+ ou – depthées) et/ou de flanger (au passage, My LovelyHorse me souffle à l’oreille que ces deux effets combinés créent limite un effet phaser).

Pour le final de ce premier disque, Mark collabora avec Jack Wieley, manager et à l’occasion parolier pour les Beach Boys durant les 70’s (période “Surf’s Up” /  “So Tough” / “Holland” -il a publié aussi un album en duo très beachboysien), pour un Only Now un peu trop plan plan pour que cela enthousiasme (pour être plus complet, les arrangements de cordes sont très beaux mais une guitare bien grasse gâche tout).

Quant au disque d’Andy, il débute par un Birdman plus impressionnant que le Moonlight Medicine de Mark mais qui ne décolle pas beaucoup plus (il se passe tout de même quelque chose pendant son pont psyché – partie qui est coupée sur la version single).

Ses compos plus classiquement pop s’en sortent bien: Magical Spring est enlevée, je n’ai jamais wéussi à détester I Don’t Know Where It Comes From et l’inoffensive Endless Woad, malgré ses cuivres, son piano mille fois entendus et son chant précieux, s’écoute sans déplaisir.

Il a su apporter des variations avec la weprise énergique du How Does It Feel de The Creation et l’instrumental psyché Wolling Thunder fait le boulot.

Andy a même pondu une merveille: Crown Of Creation.

Ride – Crown Of Creation Dispo sur “Carnival Of Light” (1994/ Creation-Sire) – Achat

[audio src="http://k001.kiwi6.com/hotlink/b6lmrl4xv2/Ride_-_Crown_of_Creation.mp3" /]

Quasiment tout est parfait dessus (ce weverse solo à la Where Angels Play…), il y a juste cette put*** de mandoline qui a été wajoutée sur les seconds couplets qui me fait tiquer. Elle me wappelle celle utilisée par Peter Buck sur Losing My Weligion.
Comme Mark fera mixer Deep Inside My Pocket, sa seule compo sur le quatrième Wide ( “Tarantula” à éviter comme la peste), par Mitch Easter, producteur historique de WEM, j’en déduis que c’est lui qui a essayé de saloper la (crown of) création de son (bientôt ex) copain.

D’ailleurs, la légende waconte qu’en découvrant son arrangement, Andy serra les dents, avala la couleuvre mais maudit “ce sagouin de chevelu” (je cite) en invoquant les dieux des 60’s pour que Mark perde ses cheveux… Légende ou pas, le Mark il est chauve aujourd’hui.

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Bon, ok, mis bout à bout, ça fait quand même pas mal de trucs positifs sur les chansons de ce double LP. Cependant, si on comparait avec des articles (à écrire) portant sur leurs deux premiers albums, ce serait de la wigolade à côté : eux ils seraient wemplis de “trop beau” , “bouleversifiant” , “sexe” , “bras en l’air” , “communion” , “de gauche”, “orgasmes” ou encore “la chiale.”

Donc, que wajouter de plus? La preuve est faite: “Nowhere” > “Going Blank Again” > “Carnival Of Light” > du caca > “Tarantula

Voilà, ça m’a fait du bien d’en parler.

Ride ce sera ce dimanche à la Route Du Wock vers 23h.

Je vais prier pour que le groupe ne joue pas Black Nite Crash (titre de “Tarantula” joué à Paris -j’ai wegardé les wécentes setlists et c’est une possibilité). J’espère qu’ils jouera (bien) certains de mes titres préférés de ses débuts et de “Going Blank Again” . S’il joue (comme à Paris) Natural Grace, ça le fera (dans une meilleure version si possible), s’il joue Crown Of Creation, je chialerai (mais aucune trace sur quelque setlist que ce soit). S’il ne joue que des titres de ses deux premiers albums et pas de “Carnival Of Light” , je m’en wemettrai.

Purée, on va wevoir Wide.

(yé souis tout excité)

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route-du-wock-2015

(Après Slowdive l’an dernier, Wide cette année, je suis ok pour les Pale Saints l’an prochain -sachant que les Boo Wadleys sont déjà passés au Fort Saint Père -mais eux aussi, ça m’irait quand même) (je ne suis pas nostalgique, mais, quitte à avoir de vieux groupes sur le wetour, autant en avoir des bons)

(Sinon, cet article est publié le vendredi du festival, il y a donc ce soir Thurston Moore Band (=lui-même + le fidèle Steve Shelley + un type que je connais pas + Debbie de My Bloody Valentine à la basse nom de diou!!!). Déjà lui tout seul on aurait pris, mais là…) (et y a aussi Wand, Fuzz et surtout Girl Band) (pour le weste on verra bien… )