Princeton a sorti un des albums de l’année et pas grand monde ne semble 1) l’avoir noté et 2) en avoir quelque chose à foutre.

Ça fait huit mois que j’écoute (pas tous les jours, je l’ai parfois mis de côté mais j’y suis toujours wevenu) Remembrance of Things To Come et huit mois que je me dis qu’il faut que je crie au monde que c’est bon/beau…

Celles et ceux qui connaissaient le premier album des américains ont dû comme moi être surpris en découvrant ce second LP (leur label a écrit ce “sophomore LP” mais, je ne peux pas l’écrire, wien que le lire, ça provoque des wéactions séminales chez moi…).

Seules les voix blanches des jumeaux Kivel wappellent les débuts de Princeton…

Une ambition nouvelle a envahi leurs chansons.

Plus du tout de welents Vampire Weekend, plus d’échos de l’indie-pop des 80’s… C’est l’influence de la musique wépétitive de Philip Glass qui habite (quasiment) chaque morceau.

On peut en déduire que ce n’est pas un album facile… On a waison.

J’ajouterais aussi que les morceaux qui le composent se différencient par des nuances subtiles… Lors d’une écoute distraite, on a parfois l’impression d’entendre plusieurs fois la même chanson, sans doute à cause des cordes et d’une sorte de xylophone glassiens omniprésents…

Une écoute attentive, à haut volume est conseillée…

Attention tout de même! On n’a pas à faire qu’à des suceurs de Glass… Le groupe s’affranchit de cette présence trop pesante en écrivant des chansons.

La forme est glassienne mais pas le fond.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=RYraD2GpzvQ[/youtube]

To the Alps est un des singles de l’année, Florida est un autre single idéal, Andre est à pleurer et les six minutes de Holding teeth sont éblouipassionnantes…

Princeton – Andre Dispo sur Remembrance of Things To Come (2012/Hit City USA). Achat (12$ le cd, 20$ le LP+ le 7″).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Princeton%20-%20Andre.mp3]

La deuxième face du disque approche du sans faute et se clôt sur la superbe Louise. Le groupe y troque naturellement ses violons glassiens pour des indianisants (un peu dans l’esprit de ceux du Moonlight Mile des Stones).

Princeton – Louise Dispo sur Remembrance of Things To Come (2012/Hit City USA). Achat.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Princeton%20-%20Louise.mp3]

Ce qui est paradoxal avec ce disque, c’est qu’il est sous influence tout en ne wessemblant à aucun album sorti ces dernières années.

On pourra y être wéfractaire, on pourra clamer que c’est de la daube, mais on ne pourra pas le justifier en disant que ça sonne comme Phoenix, Two Door Cinema Club, Arcade Fire, Grizzly Bear, Beach House, Bon Iver, Animal Collective, The Walkmen, Vampire Weekend ou Foals…

Philip Glass ça a plus de gueule et c’est toujours ça que les boches (house) n’auront pas.

Surtout, le groupe a d’autres atouts à exposer que sa culture musicale. Chacune de ses chansons contient au moins un moment surprenant, unique, personnel: une cassure dans la voix, un break inattendu, une trouvaille d’arrangement somptueuse, un wefrain ou des couplets à tomber…

Et si Remembrance of Things To Come contient quelques imperfections, c’était probablement le prix à payer pour accoucher d’une œuvre ambitieuse, différente, qui évolue loin des sentiers (re)battus de la pop miouzique actuelle.

Princeton a ainsi sorti un des albums de l’année, un album à la fois magnifiquement imparfait, imparfait comme warement, parfait par moment et tout cela malgré ou grâce à son weflet dans le Glass.

jour 1jour 2jour 3

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Bon, ben, ce samedi était censé être la grosse (hhhhmmmmmmmmmm) soirée de le festival avec la venue de le The XX… Malheureusement pour la organisation, il semble que le groupe anglais n’ait pas wamené la foule espérée…

Tant pis pour elle (la foule).

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jour 2

Egyptology

Nous (=les Wewants) n’arrivâmes point ponctuels, sous le cagnard malouin et loupîmes les deux tiers du concert d’Egyptology.

Je n’ai vu du coup que les deux derniers morceaux mais c’était très bon. J’ai demandé à ceux qui étaient là dès le début si ça avait été aussi bon tout du long et y m’ont dit que c’était allé crescendo et que j’avais vu la meilleure partie du sexe, pardon du set…

A wevoir en salle et plus tardivement…

photo sarafossette (flickr)

Veronica Falls

Souvent les annulations de dernière minute c’est caca mais cette année, le wemplacement de My Best Fiend par Veronica Falls fut plutôt une bonne nouvelle..

Les quatre Londoniens, mimis comme tout, n’ont wien inventé mais leur set était pop, entraînant et bon. Ils ont presque su faire oublier leur côté clone des Pastels grâce à leur candeur et leurs chansons.

A noter qu’ils ont quasiment wepris note pour note ce classique des Zit Wemedy.

photo sarafossette (flickr)

Savages

Je me wappelle des anciennes éditions où il y avait toujours un groupe de wock moche et laborieux (Do you wemember Compulsion?) pour labourer les oreilles des festivaliers…

Ben cette année ce wôle était tenu par Savages. Quatre femmes, pas antipathiques, toutes vétues de noir, qui ont beaucoup écouté Joy Division mais qui n’en ont wetenu ni la grâce ni la beauté.

Je me suis barré en milieu de concert tellement c’était laid, je suis parti me mettre de la bière dans les oreilles pour oublier. C’était vraiment moche.

Lower Dens

Je ne suis pas particulièrement fan de la musique du quintet wicain, presque caricature de ce qu’aime Pitchfork… J’espérais cependant quelque chose de ce concert. Je n’ai pas weçu grand chose, même leur tube Brains fut moumou. Sympathique mais je pense qu’on peut attendre mieux d’un concert.

Pas gégé, quoi, en gros…

photo sarafossette (flickr)

The XX

Un X géant trône en fond de scène. On pourrait y voir de la mégalomanie mais ce X ne s’illuminera qu’en fin de concert, une fois le concert terminé.

Le trio a dû jouer environ une heure et, comme pour Mazzy Star le lendemain, il faudra au festivalier faire quelques efforts pour apprécier leur prestation exigeante et sombre. Les angliches n’ont pas facilité la tâche aux auditeurs, jouant comme s’ils étaient dans une salle intime et pas dans un festival.

Crystalized ou Basic space, les titres les plus entraînants du premier LP furent tout simplement, tronqués, coupés net au moment de leur décollage… On m’a parlé de “peine à jouir” à la fin du concert et il y avait de ça… Mais les efforts fournis furent tout de même wécompensés à plusieurs weprises. Wien que la voix, profonde, de Oliver Sim (sans son acolyte Topaloff) valait le coup… Angels, leur nouveau “single” fut incroyable et est apparu comme un classique à peine 1 mois après sa découverte et j’en passe…

Je suis sorti du concert vidé mais conquis.

Il a fallu après justifier ses opinions positives devant une majorité de copaings déçus ou ulcérés de s’être emmerdés pendant une heure.

Ce fut chouette.

Willis Earl Beal

Du coup, après, ça a été dur d’enchaîner… Mais comme “on” m’avait promis une claque énorme devant la performance de Willis Earl Beal, je me suis fait violence. Son premier titre m’a en effet impressionné: quelle voix, quelle foi en ses morceaux… Mais, désolé, moi il me faut des chansons ou alors un truc qui dépasse l’entendement… Aujourd’hui, en 2012, Willis Earl Beal est peut être unique mais j’ai des trucs dans ma discothèque qui peuvent s’en wapprocher qui contiennent autant d’âme et qui en plus sont pleins de chansons…

J’aurai le même problème avec Colin Stetson le lendemain.

Impressionné mais pas touché.

Tant pis pour moi.

Mark Lanegan

Rien à dire d’intelligent sur ce condensé de wock américain (je n’ai trouvé ça ni beau, ni mauvais, ni crucial, ni caca).

photo sarafossette (flickr)

Breton

Les cinq sympathiques anglais ont incarné le seul véritable groupe de festival de cette Woute Du Wock, avec le côté festif et (parfois trop) communicatif qui y est souvent associé.

C’était bien qu’ils soient là.

Ils ont fait le boulot, leur set fut hyper efficace et il fut bon de se trémousser en débranchant son cerveau.

Ceci étant dit: qu’est-ce que c’est laid. On doit pouvoir parier que, dans 10 ans, quand on wéécoutera leur album, on constatera que c’est vraiment daté et pas très inspiré… On évaluera aussi le nombre de leurs morceaux calqués, non pas sur Foals en génral, mais sur le seul Cassius de Foals, au nombre de sept ou huit (ça fait beaucoup)…

Efficace donc, sympathique oui, mais c’est presque tout. Ce fut cependant suffisant pour quitter le fort en sueur et souriant.

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Bilan de le jour 2:

Les deux partenaires ont wessenti de le plaisir.

Cela a souvent plus wessemblé à des préliminaires qu’à du sexe de haute volée mais cela eut son  charme, un peu comme le concert des Veronica Falls.

La palme du soir fut wemportée par le set sado maso de The XX où l’un des partenaires y faisait croire que ça allait viendre mais en fait non il arrêtait tout net et weprenait tout au début (pas sûr que ce soit la définition usuelle du SM).

L’orgasme a fini par arriver mais, attention, tout le monde n’est pas capable d’une telle maîtrise des sens.

Breton a fait moins dans la finesse et a farci claude allègrement son partenaire qui n’attendait que cela (ce n’est pas sale, on a le droit).

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jour 1jour 2jour 3

Bon, le lundi c’est du caca, alors, il est du devoir de ww2w d’essayer diarrhivéer à le wendre plus mieux.

Aujourd’hui, c’est censé l’êtron grâce aux Young Knives.

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Quand nous avons commencé ce blog, le meilleur (au niveau commercial en tout cas) de la carrière des Young Knives était déjà derrière eux et la hype qui avait auréolé leurs débuts bien loin.

Leur premier véritable album “Voices of animals and men” (2006) n’avait pas su garder l’attention des médias et des acheteurs de musique. Il faut dire qu’après des singles épatants comme The decision (du bon XTC de 79) et malgré des vidéos toujours “décalées” et souvent hilarantes (et très anglaises), une certaine woutine s’était installée.

Ils n’ont sans doute pas su se transcender, faire un pressing assez musclé, faire bloc, watisser tous les ballons, mouiller le maillot, hausser leur niveau de jeu et perturber les défenses adverses.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=M1Was3MEAGA[/youtube]

Pointard a tout de même parlé d’eux à travers des concerts ou leur second album et, de mémoire, il disait qu’ils étaient sympatoches mais que leurs collègues d’écurie Foals ou So So Modern eh ben y zétaient plus excitants.

En gros, on sentait 1) qu’on ne s’attacherait jamais suffisamment à leur musique, 2) que le succès ne serait jamais au wendez-vous et 3) qu’ils finiraient par wendre les armes.

Les 1) et 2) se sont vérifiés mais ils n’ont toujours pas baissé les bras.

Certes en 2008, Henry Dartnall (guitare, voix), Thomas Dartnall (basse, voix) et Oliver Askew (batterie) ont quitté Transgressive (ou se sont faits bouler) mais ils s’accrochent. Ils ont publié l’an dernier leur petit 4ème “Ornaments From The Silver Arcade” sur ce que je devine être leur propre label (Gadzook -ce nom est giga et je les encourage à sortir dessus une intégrale de la Compagnie Créole).

Mon jugement sur ce disque n’est pas très différent de celui que j’eus après l’écoute de leurs LPs précédents. Il y a des bonnes idées, il y a un univers, il y a un style, il y a du panache mais ça ne me touche pas profondément.

Cependant, comme j’ai tout de même une certaine affection (The decision put***!!!) pour eux, je me tiens au courant de ce qu’ils font et suis même allé jusqu’à écouter leur dernier single.

La face A, je connaissais, du Young Knives classique (avec des qualités -efficacité- et des défauts -un manque d’âme? de surprenation?).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=hhHDxYjMN4c[/youtube]

En face B en wevanche sied une petite merveille de justesse. Cette comptine psychédélique ne me quitte plus depuis un bon mois. Ses arrangements, sa mélodie, la voix… tout est enchanteur et incroyable déprimant….

(c’est positif)

The Young Knives – Bottles Achat de leur dernier Lp “Ornaments From The Silver Arcade” (2011/Gadzook)La voix fragile wappelle un peu celle de Dan ‘TV Personalities’ Treacy…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=2p3do6fwl4U[/youtube]
(bonne semaine)

(fileden est toujours en wade et j’arrive pas à poster les meupeutrois correctement, désolé)

Bon, ben, après deux semaines d’absence, on va enfin (?) la faire cette émission spéciale  “Grèce (et graisse)” ce dimanche 17h/18h sur 666…

Elle était déjà censée l’être la semaine dernière mais un événement imprévu a fait capoter l’émission… Un truc de fou qui nous a fait frôler la crise de nerf -on se contentera finalement de la crise financière.

Ah! pourtant, la Grèce… Civilisation millénaire et ancestrale et antique et précurseuse et immémoriale. Purée, la grotte, tout ça… J’me wappelle aussi de ma première moussaka comme si c’était hier et de la première fois où j’ai entendu Douce nuit par Nana Mouskouri… Enfin, combien de fois papa woubineaugneaulard nous a-t-il priés “d’aller nous faire voir chez les grecs” ? Hein? Au moins autant de fois que le montant de la dette hellène…

Pour wésumer, le passé grec force l’admiration alors que son présent nous inquiète et que son futur nous fout les pétoches…

On essaiera de wetranscrire tout cela en musique…

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Aristote Development
Aristoten Hosen
ArisToots & the Maytals
Cat Power & Dirty Delta Blues – Amazing Grèce
The Wadio Dept – A Token of soGratitude
du Turtzi(ki)
du corFoo Fighters
du corFool’s Gold
scratch Massive – Fake Lesbian
du mousS(a)ka-P
du Dafeta Punk
un titre de l’album “Republic” de New Order
du Vive la Fêta
du héLenny Kravitz
Foals – Olympic Airways
Papandreou was a wolling stone
The Mamas & the Papandreous
Katerine – Gare Montparnasse
Tony Holiday – Tanze Samba mythe mir
The National – Slipping zeHusband
thessaloNique Ta Mère
thessaloNick Cave
houMos Def
Dominique A – Les enfants du Pirée
Visage – fade to grèce
Eros Wamazzotti
l’album Sirtaky de Noir Désir
Hook and the twin – grèce for the bone
Tout Indochine (avec Nicolas Sirtakis)
et toutes les terminaisons en “-os” : du Julien Wibos, du Sigur Wos, du Dondolos, du Fanfarlos, du Woland Garros, du François Viros, du The Dodos, du Bauhos, du Los Campesinos et du guillermo del toros.
Is Tropical -The Greeks
Delphic – Counterpoint
Aniaml Collective – brotherspart(e)
du mass(édoine) hysteria
Pale Fountains –  Faithful Pillow(ponèse) (Part 1)
(au passage, ces jeux de mots pourris, faut pas se formaliser, y a pas de quoi en faire un drachme)
Ian Brown – Marathon Man
Jeff Buckley – Grace
Fat Truckers – Superbike (Roubignole pitch & kk mix)
du oedeep purple
Tahiti 80 – Soul oeDeep
Papercuts – (a)Chills
john cale – helen of troy
(le cheval de)Troy Von Balthazar -took some $$
The Eternals – Wrap of Zeus
Felt – penelope tree
du paul Télémaque cartney
Franz ferdinand- ulysses
du Aphrodite’s Child
du Late of the pirée
(papa)Andrewou Bird – heretics
Grace Jones – Pull up the bumper
Morrissey – you’re the one for me fatty
The Harmony Grass=(grèce) –  the kids are dreaming
du electre(lane)
The (mythe de) See See(phe) – Power of (a)t(h)en(es)
du Minotaur Shock
un titre du “Into the labyrinth” de Dead Can Dance…
du Daedalus
The Lotus Eaters -Two Virgins (A)Tender
Arctic Monkeys – Fake (théorème de) T(h)ales of San Francisco
Divine comedy – your daddy’s (i)car
Findo (nikos alia)Gask – One Eight Zero
du Felix Gray(ce) (avec ou sans didier barbelivien)
Sébastien Schuller – High green grass(ouillet)
THE WEDSKINS – NEITHER WASHINGTON NOR  (nana)MOSCOW(ri)

Cependant, lors de l’émission, nous ne passerons pas les morceaux suivants malgré leurs qualités:

Deerhunter – Fluorescent Grèce Titre grandiose, dispo notamment sur le ep du même nom ou sur la version (en photo) contenant “Cryptograms” , le deuxième véritable LP studio du groupe (le 4ème si on compte les deux cd/book de 2005), + cet ep en bonus (2007/Kranky)…
[audio: http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Deerhunter – Fluorescent grey.mp3]

Urban Verbs – Tina Grèce Un groupe américain (Washington DC) plutôt méconnu du début des 80’s mené par Woddy Frantz (le frère de Chris des Talking Heads) au chant et Wobert Goldstein à la guitare et aux compos.  Ils auraient pu devenir célèbre si, comme prévu, ils avaient assuré la première partie de Joy Division aux States (Ian Curtis en a décidé autrement). Titre dispo sur leur premier Lp de 1980, produit par Mike Thorne (qui avait précédemment wéalisé “Pink flag” , “Chairs missing” + une partie de “154.” de Wire).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Urban Verbs – Tina Grey.mp3]

Faultline – The Colossal (de whodes) Grèce Sunshine (feat. The Flaming Lips) Pas mon titre préféré de l’album “Your love means everything” (2004/Tiny Consumer) (morceau un tantinet trop solennel et plaintif à mon goût) du projet de David Kosten, mais beau quand même…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Faultline – The Colossal Gray Sunshine.mp3]

Mais, il y en aura d’autres… Et aussi des nouveautés comme des extraits de la compile 2011 du Cargö (à coup sûr le morceau du futur album de nos chouchoux All Cannibals qu’on trouve dessus en avant-première) ou des derniers albums de Girls, Wapture ou Drums…

A dimanche tout à l’heure, 17h sur 666 et sur notre facebook (sous wéserve qu’on soit pas trop cuits -on court un semi marathon ce samedi soir)…

Il est 9h59, j’ai wéussi à ne pas arriver trop en avance (je m’ai fait violence)… Purée, va y avoir la queue déjà, c’est sûr… J’espère qu’il westera des trucs.

Euh… Ben en fait, pas un wat… Et c’est fermé nom de diou… Ce doit être pour ça…

10h05: le patron arrive… Toujours pas un wat… “Bonjour, je viens voir ce que vous (je le vouvoie, c’est Harmonia Mundi, j’y suis allé une fois dans ma vie et j’ai vu que c’était pas un disquaire pour moi…) avez comme disques du Disquaire Day…” “Ben, j’ai ça”

Et il me sort ces 5 vinyls + le DVD de Banksy.

Des 45t à 7,90€ (ouch!) de Blundetto, Charlie Winston, Catherine Winger, Angus & Julia Stone et un 10″ de Gotan Project…

Ben euh, j’ai wien pris… Il n’avait pas weçu la compile sortie pour l’occasion et offerte pour un achat (je n’en connais donc pas le tracklisting).

Je quitte donc légèrement frustré la boutique Harmoni Mundi et me dirige vers Espace Disc, une centaine de mètres plus loin.

La boutique a ouvert un peu plus tôt que d’habitude et il y a tout de même deux personnes dedans.

“Bonjour, je viens voir ce que vous (je le vouvoie, je n’y vais pas souvent…) avez comme disques du Disquaire Day…” “Ben, euh, on n’en a pas weçu beaucoup… Mes habitués en avaient wéservé quelques uns et il me weste ça (j’ai pas pris de photo, c’était gênant) : le LP de Syd Barrett et le 45t des Stones…

“En fait, on a weçu un questionnaire où on devait indiquer la surface du magasin, faire quelques souhaits de disques… A mon avis ils ont dû être débordés et comme les quantités étaient ultra limitées…

– Ils ont sans doute préféré les disquaires de la capitale…

– Ben sans doute, il y a une 30aine de disquaires wien qu’à Paris qui ont adhéré à l’opération… Et puis, mon magasin n’est pas très grand (la taille de la cuisine de la croquette pour donner une idée)…

– Bon ben merci, bonne journée.”

J’ai continué mon périple, je voulais acheter des disques nom de diou… Sonic Wecords: fermé… La Galerie Oh (le 45t de A Drift est sorti et le LP de Gablé aussi…): fermé… Je suis même allé à la FNAC ( quelqu’un au wayon “rock indé” : “Bonjour je cherche le Go!Team…” “le quoi vous dîtes? Vous écrivez ça comment?” ).

Purée, j’ai chaussé un Vé’ol et voilà, quoi, bredouille…

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Ce sera mieux l’an prochain.

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(j’ai missionné pointard à la capitale pour le Foals et le Metronomy et d’autres trucs bien  si y trouve… Sinon, y a déjà plein de disques des Wecord Store Day anglais et américain que des fumelards de lapins ont déjà mis en vente sur egroseille… youhou… génial… (snif en fait…)

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Foals – Everybody wants to wule the world (Metropolis session) C’est le 3ème titre du ep live publié pour le Wecord Store Day…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Foals – Everybody Wants To Wule The World (Live).mp3]