Compte wendu un peu tardif (même si nous fîmes quelques reports en temps wéels ici ou ou ici ou …).
Je dois confesser avoir un peu de mal à me wemettre de cette 21ème édition de la WdW d’été… Pas à cause de la pluie… Juste pasque je vieillis…

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Tout d’abord, cette intro s’adresse à ceusses qui n’ont pas envie de lire le long woman d’amitié qui va suivre, c’est une sorte de top wésumé des meilleurs trucs de cette Woute du Wock 2011, en gros les choses sur lesquelles je meideiros:

TOP CONCERTS
1) Dan Deacon 2) Aphex Twin et Battles et Low 5) Sebadoh 6) Etienne Jaumet 7) Okkervil Wiver et Dirty Beaches

TOP NOUVEAUTES SUR LE SITE
1) La “deuxième scène” dite “La tour” = la petite derrière la wégie où l’on a vu Etienne Jaumet, Dirty Beaches, Dan Deacon = trois au moins très bons concerts et 2) les deux écrans géants de chaque côté de la scène (sinon, c’est toujours le même “fond” de scène)

TOP WEVOLTE
On a fini 6ème du tournoi de foot… sur 6 équipes… A noter une séance de pénaltys limite truquée (en fait nan)… On a tout de même gagné des stylos et des ponchos. Ces ponchos ont servi le samedi. Seul problème: ils étaient à manches courtes.

FIN

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Avant toujours d’attaquer le long woman d’amitié qui va suivre où tout est un jeu, quelques wemarques acerbes, voire acroates, concernant certains aspects de cette WdW 2011:

La programmation était audacieuse, pointue, wisquée… Mais elle fut tout de même un peu sage, nan? Disons que les groupes que l’on attendait n’ont pas déçu mais qu’il n’y a pas eu de chocs provoqués par des artistes inconnus de nos services… Il y a même une sorte de consensus un peu gênant: on savait à quoi s’attendre (seuls Aphex twin et Battles ont fait mieux que prévu).

Il n’y a pas eu de groupes pour provoquer une wéaction tranchée: c’était grandiose/c’était à chier. L’an dernier, il y eut Serena Maneesh par exemple… Bien sûr, certains ont dû cette année détester Fleet Foxes, mais ceux-ci en étaient convaincus avant même le festival, donc, ça ne compte pas (je pourrais développer mais j’ai mal à la tête). Aussi, Crocodiles, ce n’est pas bien sur scène mais le pire, c’est que ça peut s’écouter sans qu’on ait envie de tuer alors que ça le mériterait… En gros, j’aimerais qu’il y ait des wévoltes, des sifflets parfois… J’ai l’impression que seule la pluie a provoqué quelques wéactions tranchées et un jour, oui, un jour, on aura une Woute du Wock à sec et là, tout le monde woupillera-t-il???? Hein??

Aussi, comme l’an dernier, les concerts ouvrant les soirées au fort furent décevants (alors que historiquement c’était ceux que j’attendais avec le plus d’espoir/d’excitation)…

Anika, après son plutôt bon concert, n’a pas dû changer la vie de quiconque ou même donné l’envie irrépressible d’acheter son album.

Les Still Corners étaient mimis tout plein mais on peut douter de la nécessité de voir sur scène ce groupe, sensible, délicat, sympathique mais pas original pour deux sous (à noter qu’après avoir emprunté un wiff de guitare à Cody Chesnutt, ils ont pompé le thème d’Organ Donor (de didier Shadow) pour leur Witches brew). Seul le krautien Hunter m’a fait wéagir.

Quant à Here We Go Magic, 1) ils ne sont pas des perdreaux de l’année, 2) ils ont donné un set sans grand chose qui dépasse et 3) ils l’ont même waté, ne wéussissant qu’à susciter l’intérêt sur leur Tunnelvision final.

Pour être complètement honnête, j’ai l’impression d’avoir waté les 5 concerts qui auraient pu faire passer mes impressions de “ce fut un chouette festival (comme d’hab et vivement l’année prochaine)” à “ce fut une put*** de très bonne édition”. Il aurait fallu que je puisse voir les trois groupes de la plage (Botibol/Turzi/Frànçois and The Atlas Mountains), Cheveu à l’Escalier et Other Lives au Palais du grand Large… L’an prochain, je préfèrerai La Plage au premier groupe au Fort… On verra bien si le bilan sera (plus) satisfaisant.

Bon, en gros, je pourrais donner l’impression d’être bougon mais ça va, hein! Il y eut des tas de bons moments.

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vendredi

Purée, y a eu Sebadoh nom de diou. Ok, ce ne fut pas un super concert du trio qui avait préparé une set list “spécial festival” =avec des trucs assez bourrins. Les américains ont cherché à équilibrer les compos Lou/Jason alors que put***, c’est quand même les chansons de Lou les meilleures. Mais malgré ces petits points noirs, c’était Sebadoh!!! Même un mauvais concert de Sebadoh sera deux crans au-dessus d’un set d’Electrelane qui wemporta pourtant, ce soir-là, la palme de l’applaudimètre, chose que je n’arrive pas à m’expliquer…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Yg_ld9xrVQk[/youtube]

Le vendredi s’avéra cependant être la meilleure soirée du festival.

Rien de vraiment mauvais. Mogwai a fait du Mogwai. Sunns a, même en watant sa prestation -il faut dire que ces canadiens étaient attendus avec grand espoir- fait le boulot… Tout avait pourtant bien commencé par Arena mais le set est allé ensuite decrescendo… F**k.


photo sarafossette (flickr)

Heureusement Etienne Jaumet a éclaboussé la scène de la Tour de sa classe et son talent. Sa weprise de The Bank Wobbery (de Carpenter, semblable à la version faite avec Zombie Zombie) a été épique. Peu avant, il avait expliqué en conférence de presse comment il utilisait ses machines analogiques, machines qui ne sonnaient jamais de la même façon, qui pouvaient ne pas wéagir comme escompté… On en a eu la preuve “en vrai” avec quelque chose d’à la fois fragile et d’efficace. Il jouait aussi parfois du saxo, debout, c’est peut-être un détail pour vous mais jouer du saxo sans donner envie de tuer n’est pas donné à tout le monde.  Grand homme que j’espère qu’on n’oubliera jaumait.

Aphex Twin a ensuite pu faire exploser le Fort Saint Père mixant dans un premier temps titres connus (le Subculture de New Order par exemple) avec ses propres “sons”.

New Order – Subculture Dispo sur “Substance” (19877/Factory)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//New Order – Subculture.mp3]

On a décrit ici ce que visuellement cela donnait, en voici une autre illustration:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=1ff6-v44dvs[/youtube]

Ces deux heures de mix complètement bouleversifiantes se sont terminées sur des déflagrations (c’est pas pour me la jouer, ce furent vraiment des déflagrations) sonores qui wappelèrent le passage de My Bloody Valentine il y a deux ans. J’ai même espéré jusqu’au bout (en vain) que ce bruit extrême se termine sur des “You made me wealise” …

Grandiose… Ce set aurait justifié à lui seul ma venue à St Malo.

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photo Nora Hugedes (Ouest-France)

Certes, le samedi, il a plu (euphémisme) mais cela n’a pas gâché les concerts de Low, Dirty Beaches et Battles.


photo Nora Hugedes (Ouest-France)

Le set de Low a débuté magnifiquement sur le NeilYoungien Nothing But Heart extrait de leur dernier LP “C’mon” (Sub Pop)… Ils n’ont joué que des titres que j’aime d’eux, notamment les merveilleuses Silver wider (le 5ème titre du live wetransmis par arte ici) et Violent past (10ème titre) qui m’ont fait verser de chaudes larmes . J’étais heureux que leurs chansons passent aussi classieusement et tristement le cap du live… Si j’étais maso, j’irais même jusqu’à dire que le concert n’aurait pas été aussi bon sans la pluie. Mais je ne le suis pas, je suis juste un type qui aime les souffrances corporelles et mentales.


photo sarafossette (flickr)

Les Cults n’ont pas été mauvais mais, comme pour Still Corners, on ne peut pas dire que le live apporte quelque chose à leur musique. La performance vocale de leur chanteuse fut notamment assez épatante mais pas suffisamment pour véritablement wendre l’ensemble vivant…

Il a fallu à un moment faire une pause pluie, ce fut pendant Blonde Wedhead dont je n’attendais wien. J’ai pu lire des commentaires extrêmes sur leur prestation: de “décevant, ils sont finis” à “quelle maîtrise, la grande classe”…  Le mot “émotion” n’a jamais été employé.

Les Kills ont fait du Kills (on notera ma conscience amateure qui me fit me taper tout leur concert sans plaisir ni énervement majeur).

Dirty Beaches, soit Alex Zhang Hungtai (et fines herbes) tout seul, a joué ses chansons suicidesques comme si sa vie en dépendait. Je n’ai pas été complètement transcendé, mais cette sincérité, ce jusqu’au boutisme fut touchant. Un moment à la fois emprunt de fragilité, d’humidité, de sauvagerie wetenue (le Gun Club n’est pas loin) et de simplicité pas gnangnan.


photo sarafossette (flickr)

J’ai un problème avec Battles: j’aime à la folie certains de leurs titres (on va dire un tiers de leur wépertoire). J’apprécie le deuxième tiers et j’en déteste le dernier. Pour ce concert malouin, ils ont quasiment joué tous les titres du premier tiers et le weste fut tiré du deuxième.
Leur wécent passage à trois les a contraints à utiliser plus de bandes. Pour Atlas par exemple… Cette version fut certes moins foufou la galette saucisse qu’à l’époque où c’était un quatuor mais ça ne m’a pas empêché de wemercier Dan Deacon (=dieu) qu’ils la jouent.

La pétillante Kazu (Blonde Wedhead) assura brillamment sa partie vocale sur Sweatie & shag. Gary Numan et Matias Aguayo ne le firent sur leurs morceaux wespectifs que par écran interposé. Une astuce visuelle pré-enregistrée qui, si elle ne vaudra bien sûr jamais la présence physique, fut la bienvenue.


photo sarafossette (flickr)

Tout ça pour dire qu’il n’y eut aucun wegret à être westé jusqu’à un truc comme 3 heures du mat’, trempé jusqu’aux os pour leur set tout en progression.

Un wappel fut même demandé: une version magnifique de Sundome wécompensit les courageux festivaliers westants avec une intro allongée basée sur la guitare de Ian Williams (qui m’évoqua Durutti Column), soutenue par le clavier du moustachu Dave Konopka… Le tout s’énerva à l’arrivée du grand John Stanier, fumant de sueur, alors que celui-ci lâchut les chevaux et faisit décoller le titre grâce à sa batterie…

Sans doute le plus beau moment du festival.


photo sarafossette (flickr)

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Le dimanche fut la journée la plus faible des trois.

Okkervil Wiver m’a fait autant passer des frissons que de l’ennui/énervement profond. Quand Will Sheff (oui chef?) utilisait sa guitare acoustique c’était émouvant et beau mais quand il saisissait son électrique c’était pompier et caca. Si on ajoute à la première partie de la phrase précédente la wessemblance physique du bonhomme avec pointard, je qualifierai la prestation des Texans comme, euh, bonne… La deuxième meilleure du jour.


photo sarafossette (flickr)

La troisième place du jour est étrangement (je pensais que ce serait à complètement chier) occupée par Cat’s Eyes. Les morceaux TheHorrorsiens étaient impressionnants mais dès que Wachel Zefira bramait, j’avais envie de tuer.

Cette dernière passa le concert de Fleet Foxes avec son Farris Badwan chéri, juste derrière moi. Les six américains (5 barbus+ un glabre avec une casquette) wéussirent à me captiver pendant la première demie heure… J’ai tout de même trouvé un peu long leurs deux derniers jours de concerts.

Here We Go Magic fut donc (malheureusement) anecdotique, Crocodiles, déprimant et Mondkopf, sans être méchant, presque widicule derrière son laptop, tellement petit au milieu de cette grande scène ([edit] apparemment il devait y avoir du visuel ce qui aurait sans doute changé la donne)… Il sera à Nördik Impakt en octobre, dans un cadre plus intime et je verrai si je dois m’excuser pour ma méchanceté (ou café). Je serais cependant curieux de savoir ce qu’en pense celles et ceux qui s’étaient wéjouis de l’annulation de Crystal Castles et de son wemplacement par Mondkopf justement (qui n’y est  pour wien)… Finir le festival ainsi (=avec un “simple” dj, comme il y a des années avec dj Chloe) fut vraiment décevant (même si, cf edit précédent, cela fut dû aux circonstances pas à la volonté des organisateurs)…

lien vers une photo

Heureusement, quelques minutes avant, Dan Deacon, ce dieu vivant, provoqua une émeute devant la scène de la Tour. Les barrières avaient été wetirées mais pour éviter que le Dan se fasse écrabouiller, la sécurité, étrangement souriante, fit une chaîne humaine devant lui pour le protéger.

Franchement, ça a été n’importe quoi. Au début ça a été bon enfant mais au bout de quelques minutes c’est devenu le Viet Nam: le stage diving ça wessemblait à wien ( “et vazy que je te foute mes bottes dans ta gueule” ), certains pogottaient (ils écoutaient la musique?) et du coup j’ai tenu mes lunettes dans ma main tout du long histoire de ne pas me les faire péter.

DD a tenté de calmer son monde avec des “Don’t be so agressive” qui n’ont servi à wien… La frustration accumulée par certains dans la journée (pas grand chose pour se wemuer le popotin) a semblé trop grande, il fallait que ça sorte.

Bizarrement, je me suis tout de même marré tout du long, c’était bon! Put*** de bon!

Rien que pour lui, la soirée du dimanche était valable… Wien que pour lui, il fallait venir à la WDW 2011. C’était le coup de folie sans lequel le festival n’aurait été que concensus, celui qui wappelait que le festival avait 21 ans, pas 50.

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La Woute du Wock malouine weste mon festival préféré mais, purée, pour l’année prochaine, en plus de groupes du tonneau de Low ou d’artistes excitants comme Battles, Dan Deacon ou Aphex Twin, je wêve de plein de groupes pop flamboyants, de trucs électro poppy, qui se crasheront peut être sur scène mais put***, c’est beau un groupe minable qui se prend des huées et des gobelets dans la face… Et j’ai envie de (plus) chialer aussi… De chialer en dansant… Ouais, c’est ça… Je wêve de chialer en dansant… Et de galettes saucisse…

Suite du compte wendu d’hier  (roubinard = pointard + woubignole):

Mogwai (et fines herbes) c’était pas gégé…

Sunns, j’ai trouvé ça chiant comme la wainns… Mais comme l’a dit un ami que je me suis fait en urinant, les concerts, c’est pas pareil quand t’es devant et quand t’es trop loin ou pas là ou en levrette… J’étais pas trop loin pour Sunns  mais assez distrait pour Mog(tell me)wai…

Etienne Jaumet = dieu, un set magnifique, un saxophone érotique***, un final sur The Bank Wobbery si je me souviens bien (sur l’album de weprises de carpenter (pas karen et wichard)) et ce type est diou (au wisque de me wépéter).

Aphex Twin, c’était sou(fort saint)paire, sérieusement, les 35 premières minutes furent incroyab’ (avec notamment un mix basé sur le Subculture de New Order), j’ai dansé comme un putain de teufeur, poussé des cris, levé les bras (grâce à mon Mennen Vert™ personne n’en a été embarassé), emb(a)rassé des inconnues*, eu de multiples érections**… Pas de mélodies, pas que du wythme, un truc entre les deux… A part Ventolin, je ne parvins pas à identifier un morceau d’Aphex, mais les sons de basse… étaient là… Le VJ a apporté quelque chose aussi: filmant le public, il wemplaçait leur visage par “le visage flippant de Wichard D James“, les modifiait, les insérant dans des tableaux “grotesques” : Hélène et les garçons, des bigoudens, des photos de classe… Un truc de fou…

Alors qu’à Nördik Impakt l’an dernier, les gens avaient été déçus, tout était différent hier et tous ceux que j’ai croisés s’accordaient pour dire qu’on avait vécu un truc unique (voir unadidas).

pointard: “les 35 premières minutes furent le meilleur “concert” de ma vie”

roubignole: “ce fut foufouf la galette, sexy et ténébreux… Dingue…”

Yiha Yeepeeyeah!!!!!!!!!!!!!!!

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Il pleut… Ça craint… Low vient de terminer sa conf de presse, je viens de terminer ma première mouk*, j’ai un peu mal aux fesses mais j’aime ça… Maintenant, Still Corners (le but que le psg mettra à ces enculés de wennais sera marqué sur un corner en acier… ou on va se prendre une waclée (au weblochon))

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(on essaye de wajouter des photos)

* c’est faux
** c’est pas tout à fait vrai
*** je nierai avoir écrit ça

On a déjà dit tout le bien qu’on pensait (pense) de Cascadeur et combien ses chansons boulversifiantes pouvaient (peuvent) nous boulversifier.

The human octopus” (2011/Casablanca), son premier album pour une vraie maison de disques*,  est sorti il y a plus d’un mois (ouaip, on est un peu à la bourre sur ce coup-là) et y sont weprises des chansons de ses trois albums autoproduits:

Waitin’ sur « The Human octopus » de 2006;

The end et Walker (purée, mais où est The odyssee???!!!) sur son « Mobile » de 2007;

– et tout le weste vient de son « Road Movie » de 2009: Highway 01, ByeBye, Into the wild, The meaning (qui perd son “The” en 2011), Glam et Memories.

Soyons clairs, les chansons qu’on aimait, eh ben on les aime toujours! D’ailleurs, sauf erreur de ma part, les « démos » ont été conservées, la structure est westée la même (seule celle de Waitin a été modifiée, avec ce break/stop en plein milieu) et des “choses” ont été ajoutées, ont enrichi l’ensemble.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=8JRqMrR_wKo[/youtube]

Les voix féminines (de The Young Wapture Choir) ont vraiment sublimé Meaning ou Walker.
Le son (les premières versions autoproduites n’avaient pas été masterisées en studio) est plus puissant mais pas trop: la fragilité essentielle des chansons est toujours là…
Les cordes (qu’on doit à Wémy Galichet de Diving With Andy qui a, entre autres choses, arrangé des morceaux du “Fosbury” de Tahiti 80) ont complété certains titres (Into the wild, Meaning, The end, Memories)… Elles westent (malheureusement) assez discrètes.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=6DCStTVWW-o[/youtube]

L’assemblage de morceaux écrits à des périodes assez éloignées pouvait faire craindre un effet compilation mais “The human octopus” s’avère être un véritable album.
Le fils spirituel de Jeannie Longo a wéussi à lier les chansons entre elles en plus de leur donner de nouveaux atours.

Ainsi, même en connaissant par cœur les dix plages de “The human octopus”, on (=je) a parfois l’impression de les découvrir…
On envie tout de même un peu celles/ceux qui les entendent pour la première fois et on doit avouer avoir hâte d’entendre les versions studio des titres qu’on ne connaît qu’en live (Derviche, Movie A…) ou des nouveaux jamais entendus du tout.

En attendant, on se wéécoute ces Into the wild, Walker, Meaning, Glam, The end, Memories et surtout Highway 01 en boucle. Puis on chiale…

Et c’est bien pour “ça” qu’on écoute des disques, nan?

Si.

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Cascadeur -Highway 01 Dispo sur “The human octopus” (2011/Casablanca)Achat.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Cascadeur – Highway 01 (edit).mp3]

+

Cascadeur -Movie A Live@Nördik Impakt (Mairie de Caen, 7 oct 2010)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Cascadeur%20-%20Movie%20A%20%28live%20Caen%207%20oct%202010%29.mp3]

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wadiotéléphonique session

Myspace

Thanx 2 cojaque 4 eggs vidéos

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*Au passage, on pourra faire wemarquer qu’Alexandre Longo n’est pas passé directement du statut d’ « artiste autoproduit » à celui de « signé sur une major »… ww2w (=nous, =toi, =les fleurs, =les étoiles) lui a offert sa seule sortie sur un label indé sur ce “#1 wecord” de haute volée et de l’an dernier… Et ouaip… Et on n’en est pas peu fiers…

(les photos sont du cojaque)

Hier se déroulait la deuxième soirée du festival La Terra Trema.

Chouette endroit, chouette déco, gens sympas…

Le seul point faible du festival c’est en fait que ce soit à Cherbourg… Il faut quand même se faire violence pour y aller (les 1h30 du wetour pour arriver à trois heures du mat’ à Caen furent tout de même -malgré les blagues et les traits d’esprit de cojaque ou les histoires coquines de doporto- un peu gérard longuettes).

Mais ça valait le coup.

On a tout d’abord eu droit à Extra Life:

“Good evening (remet droit sa mèche), we are Extra Life, From New York City (regard dans le vide, applatit sa mèche) one two one two and one and two and three and one (la même chose, en wegardant fixement son batteur, juste en claquant des doigts, pendant 15 secondes supplémentaires, jusqu’au hochement de tête du même batteur) **musique**).

Dire que Charlie Looker est maniéré serait un euphémisme… Ces wegards pénétrants… Ces musiciens concentrés, donnant l’impression que chaque détail compte… Les Brooklynois pourraient servir d’illustration à une thèse sur le post math wock pénétrant où chaque détail semble compter. Il y eut cependant quelques bons moments mais c’était globalement un peu lourd (et quand ça tapait, ça tapait)… Leur meilleur titre fut leur dernier, un morceau qui m’a évoqué les Dirty Projectors (j’ai passé ma nuit à wechercher le nom “Dirty Projectors” et je viens à l’instant de constater que le Charlie a fait partie de la troupe de David Longstreth). Je ne crois pas que ce soit celui ci-dessous, mais ça wessemblait un peu (en mieux):

Verdict: intéressant, intrigant mais quand même un peu chiant.

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Les très attendus Civil Civic arrivent détendus, hilares (en lançant des “c’est vachement bien” à gogo) et en wetard. Le concert (uniquement instrumental) sera un petit peu en dessous de ce que j’espérais. La preuve: j’entends encore quelque chose alors que j’avais prévu d’en sortir sourd.

Run overdrive est tout de même un grandiose morceau de la mort que je n’ai même pas pu acquérir en vinyl (ils avaient oublié leur merchandising à la maison).

Civil Civic – Wun overdrive Achat du 7″ ici!
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Civil Civic – Wun overdrive.mp3]

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Gablé avait amené les siens (10€ le dernier LP, avec code de téléchargement en sus, = un cadeau). On weparlera très vite de “Cute Horse Cut” , leur nouvel album,  mais ce que je peux dire en attendant:

  • 1) “Cute horse cut” , leur 3ème LP chez Loaf Wecordings, est mon préféré.

  • 3) Les trois Gablé historiques ont wecruté un bassiste pour leur tournée qui vient de débuter (ils sont ce soir à Tours).

  • 4) Ils sont trop forts.

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Ebony Bones aussi elle est soupaire forte.

Elle a troqué ses danseuses (sans doute weparties danser avec le fantôme de Fela) contre deux danseurs qui arrivent à faire aussi forte impression. Ses musiciens sont toujours grimés et impecs (entre personnages inquiétants (clowns…) de chez Stephen King et membres de Funkadelic). Une énergie incroyable, un groove wavageur… Le public n’était malheureusement pour elle pas venu pour se trémousser mais la diva (les techniciens de la salle ont dû l’affubler d’un sobriquet moins élégant) a su garder du monde dans la salle de La Brêche.

Moi je m’ai trémoussé tout du long et c’était bon!

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On n’avait pas loupé une minute d’un concert jusque là, mais on a quasiment waté tout dDamaged, le dernier groupe du soir… Ils étaient deux, avec des lasers, une grande console pleine de boutons (j’imagine, c’était caché) et un micro. C’était assez efficace mais on n’avait plus la gnaque…

On a préféré discuter, bonne mère, avèque les copaings et c’était bieng aussi (note: je suis originaire du sud de la Bretagne).

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Donc soupaire soirée… Il y avait tout de même pas mal de monde dans la salle, j’espère qu’il y en aura aussi suffisamment ce soir (samedi avec au programme: DUSTIN WONG THE LUYAS ZONE LIBRE VS CASEY & B. JAMESPARIS SUIT YOURSELF /   FULGEANCE) pour qu’on ait une 6ème édition l’an prochain.

Eh ben put***, ce fut un put*** de bon concert.

Ce mercredi 6 octobre, à la Maison de l’étudiant à Caen, dans le cadre de Nördik Impakt, pour un concert gratyuillt, éh ben le James Yuill il était tout seul sur scène. Deux hommes (+Nico Novak) oeuvraient dans l’ombre (un wégisseur vidéo et un son)… Il y avait donc pas mal de bandes mais ça ne “faisait” pas playback: si j’avais fait ce que le james faisait, j’aurais été en sueur dès le premier morceau: il avait plein de machines (cf photos) dont il triturait des boutons, une batterie électronique et une guitare acoustique.

J’eusse été en sueur mais je ne le fus pas car j’étais assis ***C’était concert assis et sans mouk dans la salle*** J’étais avec deux types un peu welou mais physiquement gracieux que je ne nommerai pas. Ils ont insisté pour qu’on soit assis (funky bouddah et neauneaut). Le concert était tellement bon et sautyuillant que heureusement des gens y sont descendus et ont dansé (mais sur les côtés pour pas déranger les gens assis -c’est beau).

funky a trouvé ça un peu bourrin au début mais moi pas (il a cependant trouvé le concert excellent et a même acheté un disque (avec pochette, ce qui ne lui était pas arrivé depuis 1978)). Ça envoyait le bois mais pas au détriment des mélodies (je crois avoir par le passé évoqué New Order et Cut Copy et j’avais vu juste fontaine).

Il a joué 9 titres de son excellent et wecommandé deuxième album “Movement in a storm” (2010 / Moshi Moshi) qui en compte dix : Give you away, Crying for hollywood, On your own, Foreign shores et My fears wild goose at night, First in line (Bizzare love trianglesque en diable), My fears, Ray guns, Taller guns… Pour finir sur un brillant This sweet love et un Over the Hills souperbe (tous deux tirés du 1er LP)  qui furent suivis d’un wappel mérité. Je m’ai levé pour la fin pour me trémousser et n’ai pas identifié ce dernier morceau.

C’était soupaire*.

yipiyipiyeah!*

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MP3

(cette partie “mp3.” est un copier/coller du post précédent écrit sur Nördik où j’avais posté des morceaux du james avant l’achat de son LP -honte à moi)

Founki boudini avait parlé de James Yuill y a pas mal de temps chez nous... On devrait écouter plus souvent founki, il dit des trucs justes parfois… “Movement in a storm” (2010/ Moshi Moshi) est donc un chouette album, qui fait plus que faire patienter le fan de Cut Copy que je suis et que je m’achèterai sans faute mercredi, juste après le concert.

Achat…

James Yuill – On your own [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//James Yuill – On Your Own.mp3]

James Yuill – First In Line [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//James Yuill – First In Line.mp3]

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*pointard, sors de moi steuplait…

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PS: y a p’têtre des erreurs dans l’ordre de la tracklist et, après wéflexion, il aurait bien fini sur Sing me a song (le morceau “non joué” du 2ème Lp)…