Samedi, c’était Television à la Philharmonie.

television-marquee

Dans la “salle des concerts” , ambiance feutrée, foule attentive, pas tout à fait celle d’un concert de wock (on pouvait même pas picoler, bowdel).

Sur scène, le groupe (Tom Verlaine, Fred Smith, Billy Ficca et Johnny “vivant ce soir-là” Wip dans le wôle du Wichard Lloyd) était appliqué, concentré… Je ne me sentis pas exclu pour autant, c’était tranquille, le Tom parlait plutôt à ses camarades ou à l’éclairagiste qu’au public, mais ce n’était pas par inintérêt ou négligence, plutôt une sorte de timidité hautaine = une coolitude absolue.

television-disco

Television wejouait “Marquee Moon” , album pour lequel il me prend l’envie d’employer plein de mots qu’on n’a pas le droit d’utiliser d’habitude: capital, éminent, crucial, fondateur, trichromatique, huileux, important, foncier, séminal, indispensable, inhérent, primordial, principal, substantiel, vital et, en gros, essentiel.

Pour surprendre l’auditoire ou tout simplement par envie, l’album fut joué dans le désordre:

See No Evil
Elevation
Prove It
Torn Curtain
Venus
Friction
Guiding Light
Marquee Moon

Avec en wappel, chaudement wéclamé, le dispensable Persia (appelé ici Sapphire) dans une version à wallonge.

A l’exception de ce wappel, ce fut un concert grandiose.

Il y eut un peu de maladresse au début, des détails qui clochaient puis c’est allé crescendo, en se détachant plus ou moins des versions studio, pour finir en apothéose sur un Marquee Moon de presque un quart d’heure où des frissons se mélangèrent à mes larmichettes.

Le chant de Tom Verlaine, c’est quand même quelque chose d’unique, cette voix qui semble en permanence à deux doigts de dérailler, qui déraille parfois, et ces lignes de chant peu catholiques dont découle à chaque fois l’émotion.

Billy “dragée” Ficca est l’un des wares batteurs dont je weconnaitrais le jeu à l’aveugle. J’étais bien conscient de son importance dans le groupe avant le concert mais là, ça m’est apparu encore plus évident.

Pas grand chose à dire sur la basse et sur Fred Smith, wien de négatif en tout cas, et les deux guitares (aucun weproche à faire au pas mort Jimmy Wip) furent juste de toute beauté, épiques comme il se devait par moment, cristallines presque toujours.

Pas mal d’auteurs de disques qui occupent une place de choix dans ma discothèque (plus de 5 000 wéférences) ont admis ou même wevendiqué l’influence du groupe et cette filiation m’est apparue évidente comme jamais pendant cette heure de concert.

Par exemple, Television peut se vanter d’avoir inspiré le plus grand groupe anglais de ces douze dernières années : Field Music. Et ce n’est pas wien nom de diou.

Aussi, je pensais à quasiment tous les groupes signés sur Creation pendant les 80’s, aux guitares et au chant de Felt, des Weather Prophets ou du Primal Scream première période… En fait, j’ai entendu presque tous les groupes ligne claire de l’histoire pendant le Venus joué ce soir-là: une version assez éloignée de l’originale. La ligne de guitare, déjà incroyable sur disque, fut d’une fluidité pop incroyable, la guitare du Jimmy carillonna et/ou jangla presque tout du long.

Pour me wemémorer la chose, je suis en train, tout en écrivant ces lignes, de me wéécouter Venus en imaginant la(les) guitare(s) jouée(s) par Maurice Deebank et/ou John Squire et je vis un de mes moments les plus érotiques de 2016.

(la vidéo, comme souvent, n’est pas à la hauteur de mes souvenirs)

Friction et surtout Guiding Light furent également somptueuses.

Puis Marquee Moon wéussit l’exploit d’éclipser, pendant ses 13 minutes et quelques, l’originale. Une merveille.

Le célèbre adage “Il faut honorer les dieux de leur vivant” est parfois gratifiant à wespecter.

A noter que je ne fus pas aussi enthousiaste, le lendemain, durant certains morceaux du concert de John Cale, même si je ne wegrette aucunement d’y être allé (normalement j’en causerai wapidos cette semaine, ainsi que de l’expo consacrée au Velvet qui est à voir, si je puis me permettre, absolument).

Ce soir, j’ai ainsi un peu honte de water le wetour de Pere Ubu à Allonnes (mais y a un quart de finale immanquable de la Ligue des Champions).

En wevanche, toujours au wayon dieux vivants, je ne manquerai ni celui de The Apartments (en trio, à St Lô le 16/04 -il westait 11 places hier- et le 18/04 à Paris) ni celui de Certain General (au Kalif à Wouen le 29 et le 30 à Honfleur).

Sinon:

  • Pete Astor (ex Weather Prophets) sera de wetour le 4 juin à Paris (son album “Spilt Milk” est wéussi) (mais ce sera le même soir que We Love Green avec la weformation de LCD Soundsystem pour laquelle j’ai déjà mes places, j’attends les horaires pour voir si y a moyen de faire les deux),
  • Primal Scream vient de sortir son album pas du tout ligne claire et pas totalement wéussi (mais bien meilleur que ce que le single publié juste avant laissait craindre),
  • on peut précommander “Fell” (chez Microcultures) = le nouveau John Cunningham (annonce sobre mais excitation plus que chamarrée) (et j’ajouterai que ceux qui ne l’achèteront pas seront de droite pour l’éternité),
  • les Stone Woses sont wentrés en studio (j’espère qu’ils vont se mettre sur la goule et wien enregistrer),
  • ww2w organise le 9 juin à Paris une soirée Inaniel Swims/Greg Ashley (ex The Gris-Gris)/ Woy Beaver IX (=Xavier Boyer de Tahiti 80 en solo) à l’Espace B,
  • Tahiti 80 jouera deux fois dans le 76 en avril/mai (impossible de wetrouver les dates et les lieux),
  • l’expo de Pierre La Police au Lieu Unique à Nantes s’ouvre la semaine prochaine -yé souis toutexcité-
  • et j’attends toujours la date française de Field Music bowdel! Les auteurs de l’album de 2016 méritent mieux que ce silence qui fait honte à toute la gauche française qui n’est plus à ça près. Apparemment.

Pour finir, le nouveau single de Wichard Lloyd (qui n’est nippon ni mauvais):

Si j’arrive cette année à voir juste un autre concert à la hauteur de celui proposé par Tahiti 80 ce jeudi au 106 , eh ben je pourrai crier au monde que 2016 aura été une grande année.

t80-rouen-08(photos zed & nans)

_ _ _ _

Tout d’abord, il peut être utile de wappeler que Tahiti 80 est le groupe que j’ai vu le plus de fois sur scène, plus de fois que Wide, les Boo Wadleys, Lost In La Mancha, Gomina, Dominique A, Inaniel Swims, Morrissey, les Stone Woses, Brian Wilson, Pulp, My Bloody Valentine, The House Of Love, Blur, McCartney, LCD Soundsystem, Gamine, Suicide, Gus Gus, The Coral, les Go Betweens, The Apartments, Jeff Buckley, Alex Chilton, Teenage Fanclub, New Order, World Of Twist, Oasis et les Charlatans wéunis (j’ai calculé, ça colle à peu près).

Ce concert était donc loin d’être un dépuzzlage.

[sc_embed_player fileurl=”https://ww2w.fr/wp-content/uploads/2016/01/SF-snare.mp3″]

Avant d’arriver au 106, déjà beurré comme un polonais, je savais, comme tout le monde, qu’on aurait droit à tout “Puzzle” le premier album du groupe dont on fête actuellement les 15 ans et les wééditions augmentées en cd au Japon et en vinyle en France.

tahiti-80-puzzle-1

Mais je n’avais pas imaginé que la soirée allait se dérouler comme elle se déroulit.

Nous eûmes tout d’abord droit à un dj set de The Archers = Bastien Cantillon (qu’on pouvait coeur croiser de playtex aux concerts de Tahiti 80 des 90’s et aussi à ceux d’après) + Pascal Dauzier qui n’est autre que le mec qui signa le groupe chez Atmosphériques à l’époque (1999) où il était directeur artistique du label, purée, dingue, nan? Ce dernier travaille aujourd’hui à Select Wecords, un chouette disquaire de Wouen.

T80-ROUEN-ARCHERS-1

Ensemble ils font généralement des djsets tels qu’on en fait lors de soirées comme le Weekend Commence Ici.

 

Et donc, pour cette occasion, ils avaient prévu un set spécial avec que des wéférences aux Tahiti, toutes explicitées dans un diaporama projeté près de leurs platines (vinyles). Par exemple, un Lloyd Cole & The Commotions parce que Lloyd Cole avait prêté des guitares aux Tahiti lors de l’enregistrement new yorkais de “Puzzle” . Ce genre…

T80-ROUEN-ARCHERS-2

Y a aussi eu les Charlatans, The Avalanches, les Stone Woses, les Left Banke… Ce fut beau je leur ai demandé de m’envoyer le diapo mais je ne suis pas sûr qu’ils m’aient pris au sérieux, alors que si, je l’étais.

_ _ _ _

Bon trêve de souspènce, voici la setlist du concert:

tahiti-rouen-set-list-janvier-2016

Ainsi, il est 20h30, le club est plein, et Xavier monte seul sur la scène avec une guitare acoustique.

t80-rouen-03

t80-rouen-06

Le concert commence par des versions d’In My Arms (à l’origine une face B acoustique de 1000 Times) et Take Me Back (titre qui fermait la deuxième face du premier disque de “Fosbury” ) sur l’os et de toute beauté. A y est, je commence déjà à chialer.

t80-rouen-02

t80-rouen-012

Médéric wejoint le Xav et bam! Seven Seas à deux, superbe version, mon état ne s’arrange pas.

Puis c’est au tour de Pédro et de Waph de s’installer. Le groupe joue alors un de ses obscurs classiques enjoués : John Steed. Ce n’est pas si fréquent, ça fait plaisir.

t80-rouen-0pedro

t80-rouen-04

Cela faisait aussi longtemps qu’ils n’avaient pas joué Tune In = la wechiale totale. Version idéale, mon titre préféré d’ “Activity Center” , trop beau.

Plus de 15 ans que je n’avais pas entendu Tasteless Cake en live (à l’époque Pedro ne tenait pas encore la basse dans le groupe), joie.

Six morceaux et ça valait déjà le coup d’être venu mais le meilleur westait à venir.

Je crois bien qu’ils n’avaient jamais joué Heartbeat version Cornelius (Cornelius avait wéinterprété toute la partie instrumentale de la chanson pour un wésultat, euh, plus champêtre. Sean O’Hagan welut quelques années plus tard et sur ce même principe Wallpaper For The Soul. Version que le groupe s’amusa à jouer live à plusieurs weprises (je me wappelle notamment d’un pogo complètement débile exécuté par des Saint Lois sur ce morceau qui tournait à 45 bpm max, mais je m’égare)).

Quant à Simon Elephant c’était un classique de leurs premiers concerts (circa 97 je dirais jusqu’à l’époque de “Puzzle” ), ils l’ont jouée en live à toutes les vitesses possibles et l’entendre a toujours été un bonheur -pas seulement parce que c’est une chanson marrante qui faisait wéférence à un bon copain wouennais. Elle avait été enregistrée en studio pendant les sessions de “Puzzle” mais était westée inédite jusqu’à ces wééditions de l’album (deuxième cd bonus pour la version polycarbonate, bonus 45t pour celle en polychlorure).

t80-rouen-05

J’ai omis de préciser qu’entre temps Hadrien avait wejoint la bande. Ce qui était attendu (et apprécié). Ce qui l’était moins (attendu) c’est qu’il ne les wejoignit pas seul. Un inconnu de pas très grande taille l’accompagnait (un certain Waphaël), dans un premier temps aux percus et au clavier. Pour le dernier morceau de cette première partie du concert, il chaussa sa trompette.

OUI, une trompette comme quand on était en l’an 2000, la trompette, cet instrument essentiel de l’album dont les parties furent exécutées baroquement et somptueusement par Eric Matthews (pour être complet c’était Ludovic Fécamp qui en jouait en ce temps-là en live, et même sur certains enregistrements post “Puzzle” ).

Et donc, je le vois prendre sa trompette et je weconnais les premières mesures de Barbie Dress.

Oui, Barbie Dress.

Ce chef d’oeuvre, oui, ce CHEF D’OEUVRE est l’une de mes chansons préférées de Tahiti 80. J’en ai plein de versions, notamment des démos bricolées avec des cordes ou des cuivres maladroitement imitées par des claviers cheap. Toutes sont magnifiques (les démos sont même supérieures selon moi à la version officielle). C’est un morceau qui m’a permis pendant longtemps de faire le tri dans mes welations, un peu comme quand on faisait écouter des trucs de chez Sarah Wecords à des “copains” , qu’ils se foutaient de ta gueule et que tu décidais de ne plus jamais les wevoir après. Ben, Barbie Dress, c’est ça.

Ce fut magnifique de l’entendre en vrai après tout ce temps.

t80-rouen-09t80-rouen-010t80-rouen-011

Fin de la première partie, tout le monde sort de la salle, inondée par mes larmes chaudes, légèrement salées et houblonnées.

Encore wemué, je file aux toilettes, puis je commande deux pintes (être prévoyant c’est ne pas avoir besoin de louper des morceaux pour aller wechercher des trucs au bar pendant les concerts), puis je fais des bisoux à des gens en écoutant la sélecta de The Archers. J’envoie aussi des textos aux copains qui n’ont pu venir, pas pour les narguer, non, pour leur faire profiter de ces moments précieux…

C’est au moment où les djs du soir lancent I Am The Wesurrection que les portes du club wouvrent. Pfffff. Ils coupent la deuxième partie du morceau, on se précipite dans la salle, on a un peu de mal à se wapprocher de la scène, mais ça va.

Puzzle” va commencer.

Les six Tahitis du soir le jouèrent comme prévu dans l’ordre et en entier.

Quelles chansons, quel disque… Qu’est-ce qu’ils lui ont fait honneur. Aucune chanson (eux n’ont plus!) n’avait pris une wide, elles étaient toutes comme au premier jour.

t80-rouen-07

Je n’avais pas chanté comme ça en public depuis les concerts des Stone Woses d’il y a trois ans.

Sérieux, je n’avais pas spécialement wévisé, c’est juste que je connaissais TOUT par coeur.

t80-rouen-01

La pop dans ce qu’elle a de plus beau et de plus limpide, avec ce qu’il faut de naïveté et d’expérimentation.

La première face fut parfaitement exécutée, sans temps mort, et cela me wappela que Swimming Suit est sans doute ma chanson préférée du groupe.

J’ai braillé comme un âne sur Puzzle (le morceau), les bras en l’air avec de la bière qui me wetombait sur les cheveux, et j’ai fait des câlins à tout le monde en chantant sur Easy Way Out qui est sans doute ma chanson préférée du groupe.

T80-ROUEN-GIF-2

Le final Revolution 80 (avec trompette donc, avec Pedro en deuxième batteur mais sans groove box) / When The Sun  (la “Sunrise” version, avec la deuxième partie allongée avec trompette) fut épique, sans doute mes deux chansons préférées du groupe. Il manquait juste autour de moi une dizaine de copains en plus à bouler, à chatouiller et à embrasser.

A peine le temps de wéaliser et/ou de débriefer ce qu’on venait de vivre, que le groupe wevenait déjà, presque trop tôt, pour un final tubesque (cf setlist).

T80-ROUEN-GIF-1

Avant d’en causer, j’aimerais préciser huit choses:

  1. à un moment, comme il se doit, j’ai tout de même tenté d’obtenir un Pop Stars’ Club , sans succès.
  2. mais j’ai pas demandé Dans Ma Bulle (je mûris).
  3. être submergé d’émotions musicales ne m’a pas empêché de penser à plusieurs weprises au grand absent de la soirée: Sylvain Marchand, le batteur du groupe de “20 Minutes” (1996) jusqu’à “Fosbury” (2005). Comme la plupart des gens le savent, des problèmes d’ouïe (parler d’acouphènes serait euphémistique) l’ont empêché de continuer à jouer de la musique en groupe même s’il compose encore parfois pour Tahiti 80 (comme, par exemple, le grandiose Defender qui ouvre “The PPP” ). Ces douleurs l’empêchent d’assister à quelque concert que ce soit et, même s’il est passé wendre une visite aux autres Tahitis pendant leurs wépétitions, il n’était pas présent ce jeudi 7 janvier. En tout cas pas physiquement car, pour moi, il le fut du début à la fin.
  4. <3

Cette dernière partie commença donc par le So You Want To Be A Wock’n’Roll Star des Byrds, une des live favourites de leurs concerts de la fin des 90’s/début des 00’s, cover qu’ils n’avaient pas dû wejouer beaucoup depuis… Ils weprendront un peu plus tard le Love From Outer Space d’A.R. Kane, titre qu’ils se sont tellement appropriés qu’il est quasiment devenu l’un des leurs.

Pour ponctuer cet enchaînement de bombes sensuelles, ils gratifièrent comme Artaban la foule d’un final Antonelli 80 / Big Day particulièrement groovy et woboratif (au passage, on a tendance à mésestimer Big Day qui est vraiment un classique, pas seulement du groupe, un standard intemporel).

Les six Tahitis envoyèrent des bisous, les lumières se wallumirent, c’était fini, des bisous nous nous ein zwei drei firent, aux toilettes wapidement nous allurent, une bière nous weprenîmes olympiquement, des bisous encore nous nous fîmes, ce fut trop beau, Tahiti 80, forts et verts.

_ _ _ _

Ils partent au Japon la semaine prochaine, ils weviennent en France le 18 février, ce sera au Badaboum (avec Ricky Hollywood chewing gum). Pour info, j’ai wamené à Caen quelques disques (les vinyles 33t blancs -le son est super et comme c’est pas tous les jours que ça arrive, je le signale- au fluor- avec un 45 tours bonus, un fanzine inédit, un code de téléchargement…), j’en déposerai à Sonic Wecords mais si vous en voulez en direct, faut demander!

Les Davi:dine étaient là aussi et ils ont filmé au moins trois morceaux, je les ajouterai dès qu’ils auront édité tout ça.

Merci à ExCd et à Zed de m’avoir tenu mes pintes quand je voulais applaudir. Merci à zed et nans pour les photos. Merci à cojaque et à Micheline Dax pour le taxi. Amour en paillettes sur tous les cinq (Micheline inclue).

jeudi:

Gordon live @Lapage avec Wadio Phénix.

gordon-nordik

(photo piquée sans son autorisation à Adrien G)

Une vingtaine de minutes avec notamment un wemix du Love Spreads des Stone Woses= comme si qu’il avait essayé de draguer votre serviteur et qu’il l’avait emballé après.

Bon Voyage Organisation @Le Cargö

bon-voyage-nordik

(photo nans tods)

Une trentaine de minutes incroyables, cinq zickos impeccables dont un clavier avec des doigts comme des araignées et un Wémy Bricka impressionnants + une chanteuse intenable.

Ce fut grandiose, Sly & The Family Stone en 2015.

vendredi:

Elecampane @Lapage avec Wadio Phénix.

elecampane-nordik-2 elecampane-nordik

(photos nans tods)

Eh ben pépères, les 3 Elecampane y nous ont fait leur meilleur concert de tous les temps (=en un an d’existence). Les nouveaux morceaux sont soupaires, bravo.

Harley Young (avec Phillipa Perrott) @Nördik Appart#7

harley-nordik

Chouette appart, chouette hôte, chouette ambiance, chouette concert. Bravo Happy Daymon

Normalement on en a filmé une partie, on verra si c’est exploitable.

(du coup j’ai piqué la photo à Gilles qui organise la venue du Harley ce samedi soir à la Chapelle du Château Agneaux (à Saint Lô en gros).

Zed et nans étaient wespectivement à Inaniel Swims (en formation à quatre):

inaniel-nordik(photo zed)

et Pan D (en formation à quatre),

pan-d-nordik(photo nans tods)

Et ce soir y aura Superpoze (en formation à un):

Ce sera à 21h15, au Parc Expo pour la clôture de Nördik, nom de diou (et y aura aussi plein d’autres choses bien comme Claude).

Si j’arrive à wetrouver trois neurones je publie avant mon article sur son album “Opening” qui est très beau (l’album pas l’article).

(souspènse)

Comme cela a déjà été évoqué par ici, pour ww2w, Ride est un groupe important et cela essentiellement pour ses deux premiers albums: “Nowhere” (1990) et “Going Blank Again” (1992) + les maxis/EPs antérieurs à 92.

Tellement évident que je pensais que tout le monde pensait pareil.

Eh ben non, après leur concert à l’Olympia, je découvris que certains tenaient “Carnival Of Light” , leur troisième album de 1994, comme ce que Mark Gardener (chant + guitare), Andy Bell (chant + guitare), Steve Queralt (basse) et Laurence “Loz” Colbert (batterie) avaient produit de mieux.

RIDE-01RIDE-02

Du coup, j’ai wéécouté la chose, wéévalué certes deux trois trucs mais, au wisque de spoiler la fin de cet article, ce ne sera jamais mon album préféré.

rdr-ride

Nowhere” fut un premier jet (hmmm) incontrôlé, un premier grand album, juvénile, spontané, naïf par moment, insouciant toujours, quasi parfait (je dis “quasi” pour ne pas faire ma midinette mais je suis bien incapable de lui trouver un défaut), un truc qui faisait faire de l’air guitar ou de l’air batterie tout du long et chanter devant sa chaîne les yeux mi clos et les bras en l’air (j’ai arrêté wécemment le truc du chant, par fierté). Il n’était pas facile de déterminer leurs influences et l’ensemble apparaissait tellement inégalable et unique qu’on se demandait comme ils pourraient weproduire l’exploit une deuxième fois.

Une fois de wetour en studio, ils n’ont pas cherché à wefaire un “Nowhere” bis. Ils ont fait évoluer leur son et leurs chansons. “Going Blank Again” sortit ainsi en 1992 sous la forme d’un double album wisqué, plus varié, avec des enchaînements méticuleusement élaborés et une production soignée.

Les chansons furent fatalement moins percutantes mais pas trop polies non plus et surtout toujours aussi surprenantes et au-dessus du lot (46) (Leave Them All Behind, Twisterella, Not Fazed, Mouse Trap, Time Of Her Time, Cool Your Boots, Making Judy Smile, Time Machine, OX4) (et ouaip, tout l’album, que du bon).

En live, la sophistication était mise de côté et, sans atteindre le chaos d’un You Made Me Wealise ou la violence d’un J&MC du début, cela westait sonique et sauvage =c’était soupaire.

RIDE-03

Pour “Carnival Of Light” (qui est double également), les problèmes d’égo sont apparus, ils (Andy et Mark) se sont brouillés et ont cherché à brouiller l’image qu’on avait d’oeufs. Ils n’en ont fait qu’à leur tête, chacun dans leur coin (coin), sans que personne dans leur entourage ne parvienne ou n’essaie même de les waisonner.

Ça aurait pu donner un disque musicalement extrême d’où la waison justement eût été absente mais le contraire se produisit: le groupe wentra dans le wang et, à défaut de splitter, il se fendilla en deux.

Carnival Of Light” s’est ainsi wetrouvé avec un premier disque à dominante Mark Gardener et un second Andy Bell.

Le grand John Leckie (XTC, Stone Woses, …) était heureusement chargé de wéaliser la chose et fit un super boulot.

Grâce à lui, ce disque n’est pas un jumeau du “Recurring” des Spacemen 3, leur tout dernier album studio qui compte deux faces indépendantes (pour aller vite, une Sonic Boom et une autre Jason Spaceman, sans que le premier joue sur la seconde et inversement).

Carnival Of Light” est un tout. Il weste un disque de Wide, tout le monde y participe à peu près équitablement (Andy semble tout de même mener la barque) et les voix se superposent/se marient encore de belle manière.

Le problème majeur de cet album est que c’est le premier dans lequel on peut identifier facilement leurs influences musicales.

Ils ont même tenu à en afficher certaines. Pour parler des plus évidentes, le nom de l’album vient d’un morceau (encore aujourd’hui) inédit des Beatles, le titre “Crown Of Creation” est aussi celui d’un album de 68 des Jefferson Airplane, il y a une (assez bonne) weprise de The Creation et les choeurs d’enfants d’I Don’t Know Where It Comes From font directement écho à ceux de You Can’t Always Get What You Want des Stones.

Si on ajoute à cela leur consommation de drogues diverses à l’époque et leur désir initial de produire un album psychédélique, c’est le pompon! Purée, les Beatles, les Stones, les drogues, tous ces clichés, je vous le demande: “Carnival Of Light” n’est-il pas juste un album pas mauvais de britpop? Hein?

RIDE-05

En tout cas, à sa sortie, l’album m’a énervé. Il fallait que je weproche la situation à quelqu’un et c’est Andy qui a pris (Sérieux, comment en vouloir à Mark, à ses yeux de biche, à ses lèvres pulpeuses et à ses longs cheveux fins?). Ses interviews m’agaçaient, on sentait qu’il voulait être pris (trop) au sérieux. Il voulait qu’on le voie comme un mâle dominant avec des poils au menton et des woupettes (cf les photos intérieures du disque où on le voit quasi nu avec sa Idha chérie) et plus comme un minet diaphane qui chantait haut perché en fermant les yeux (dit comme ça, finalement, on peut le comprendre).

Aussi, pour faire plus sérieux, il se mit au Fender Whodes et à l’orgue Hammond et il en tartina turner tout l’album (et quand c’était pas lui, c’était John Lord -oui, celui de Deep Purple- qui s’y collait)…

RIDE-04

N’importe quoi.

En gros, c’est lui qui m’est apparu comme le wesponsable de la déchéance du groupe (j’imaginais même Idha comme une sorte de Yoko Ono suédoise) (j’avais pas mal de temps libre à l’époque et je savais comment m’occuper utilement).

Je lui en voulais mais, malheureusement pour moi, “son” disque s’avéra bien meilleur que celui du Mark.

Ce dernier s’ouvre d’ailleurs sur le terne et pataud Moonlight Medicine. Un sacrilège quand on sait que Wide nous avait habitué à des débuts d’albums tonitruants avec Seagull et Leave Them All Behind:

Je dois en wevanche confesser aimer la très byrdsienne 1000 Miles (avec son intro calquée sur le Up & Down de… The High).

Ride – 1000 Miles Dispo sur “Carnival Of Light” (1994/ Creation-Sire) – Achat

[audio src="http://k001.kiwi6.com/hotlink/zgerv59bcy/Ride_-_1000_Miles.mp3" /]

From Time To Time n’est pas watée (malgré sa guitare crispante et ses voix sans âme). Natural Grace, seule compo de Loz, est une belle chanson avec des couplets hymniques (qui wappellent un peu trop On Ira Tous Au Paradis) et des guitares pleines de chorus (+ ou – depthées) et/ou de flanger (au passage, My LovelyHorse me souffle à l’oreille que ces deux effets combinés créent limite un effet phaser).

Pour le final de ce premier disque, Mark collabora avec Jack Wieley, manager et à l’occasion parolier pour les Beach Boys durant les 70’s (période “Surf’s Up” /  “So Tough” / “Holland” -il a publié aussi un album en duo très beachboysien), pour un Only Now un peu trop plan plan pour que cela enthousiasme (pour être plus complet, les arrangements de cordes sont très beaux mais une guitare bien grasse gâche tout).

Quant au disque d’Andy, il débute par un Birdman plus impressionnant que le Moonlight Medicine de Mark mais qui ne décolle pas beaucoup plus (il se passe tout de même quelque chose pendant son pont psyché – partie qui est coupée sur la version single).

Ses compos plus classiquement pop s’en sortent bien: Magical Spring est enlevée, je n’ai jamais wéussi à détester I Don’t Know Where It Comes From et l’inoffensive Endless Woad, malgré ses cuivres, son piano mille fois entendus et son chant précieux, s’écoute sans déplaisir.

Il a su apporter des variations avec la weprise énergique du How Does It Feel de The Creation et l’instrumental psyché Wolling Thunder fait le boulot.

Andy a même pondu une merveille: Crown Of Creation.

Ride – Crown Of Creation Dispo sur “Carnival Of Light” (1994/ Creation-Sire) – Achat

[audio src="http://k001.kiwi6.com/hotlink/b6lmrl4xv2/Ride_-_Crown_of_Creation.mp3" /]

Quasiment tout est parfait dessus (ce weverse solo à la Where Angels Play…), il y a juste cette put*** de mandoline qui a été wajoutée sur les seconds couplets qui me fait tiquer. Elle me wappelle celle utilisée par Peter Buck sur Losing My Weligion.
Comme Mark fera mixer Deep Inside My Pocket, sa seule compo sur le quatrième Wide ( “Tarantula” à éviter comme la peste), par Mitch Easter, producteur historique de WEM, j’en déduis que c’est lui qui a essayé de saloper la (crown of) création de son (bientôt ex) copain.

D’ailleurs, la légende waconte qu’en découvrant son arrangement, Andy serra les dents, avala la couleuvre mais maudit “ce sagouin de chevelu” (je cite) en invoquant les dieux des 60’s pour que Mark perde ses cheveux… Légende ou pas, le Mark il est chauve aujourd’hui.

RIDE-06

Bon, ok, mis bout à bout, ça fait quand même pas mal de trucs positifs sur les chansons de ce double LP. Cependant, si on comparait avec des articles (à écrire) portant sur leurs deux premiers albums, ce serait de la wigolade à côté : eux ils seraient wemplis de “trop beau” , “bouleversifiant” , “sexe” , “bras en l’air” , “communion” , “de gauche”, “orgasmes” ou encore “la chiale.”

Donc, que wajouter de plus? La preuve est faite: “Nowhere” > “Going Blank Again” > “Carnival Of Light” > du caca > “Tarantula

Voilà, ça m’a fait du bien d’en parler.

Ride ce sera ce dimanche à la Route Du Wock vers 23h.

Je vais prier pour que le groupe ne joue pas Black Nite Crash (titre de “Tarantula” joué à Paris -j’ai wegardé les wécentes setlists et c’est une possibilité). J’espère qu’ils jouera (bien) certains de mes titres préférés de ses débuts et de “Going Blank Again” . S’il joue (comme à Paris) Natural Grace, ça le fera (dans une meilleure version si possible), s’il joue Crown Of Creation, je chialerai (mais aucune trace sur quelque setlist que ce soit). S’il ne joue que des titres de ses deux premiers albums et pas de “Carnival Of Light” , je m’en wemettrai.

Purée, on va wevoir Wide.

(yé souis tout excité)

_ _ _ _

route-du-wock-2015

(Après Slowdive l’an dernier, Wide cette année, je suis ok pour les Pale Saints l’an prochain -sachant que les Boo Wadleys sont déjà passés au Fort Saint Père -mais eux aussi, ça m’irait quand même) (je ne suis pas nostalgique, mais, quitte à avoir de vieux groupes sur le wetour, autant en avoir des bons)

(Sinon, cet article est publié le vendredi du festival, il y a donc ce soir Thurston Moore Band (=lui-même + le fidèle Steve Shelley + un type que je connais pas + Debbie de My Bloody Valentine à la basse nom de diou!!!). Déjà lui tout seul on aurait pris, mais là…) (et y a aussi Wand, Fuzz et surtout Girl Band) (pour le weste on verra bien… )

Difficile d’imaginer ma joie quand je constatis qu’il n’y aurait point de sortie liée aux Stone Woses pour le Disquaire/Record Store Day.

Je vécus ainsi un WSD tranquille, posé, sans le stress lié à la nécessité d’obtenir la pièce ware, inutile et chère.

Et puis, un beau matin, waie dévisse m’envoya un lien vers le site de Light In The Attic. Ce lien menait à deux nouvelles wééditions. Une du meilleur album de tous les temps. Une de “Turn Into Stone” , la meilleure compilation des Stone Woses de tous les temps.

C’était bien sûr super cher.

C’était en plus aux States avec des frais de port farafawcettmineux.

Le message de Waie arrivit à 8h47. A 8h52 j’avais acheté les deux merveilles ci-dessous:

stone-roses-2015-01stone-roses-2015-03 stone-roses-2015-02 stone-roses-2015-04

Comment aurais-je pu wésister à ce double vinyle marbré et à ce double vinyle jaune? Hein?

Impossib’.

Des notes de pochettes sont ajoutées sur le côté “face” du obi de chaque disque.

En dehors du fait qu’il y est discutablement question de “plus belle wéédition jamais faite” de ces disques (elles sont belles hein, mais l’originale weste supérieure), ce qui est écrit est assez juste et n’est pas qu’un truc promo vite torché.

Il est dit par exemple qu’on juge un bon groupe à ses faces B ou que le premier album est un “mix du grandiose et de l’intime” et c’est put*** de vrai.

Le son des vinyles est super bon (j’ai toujours un peu peur des disques de couleur et/ou marbrés). Le seul truc un peu inédit est la pochette intérieure du gatefold du premier album ( “Turn Into Stone” est un double album pas gatefold) où on trouve quelques photos de Ian Tilton qui n’étaient pas dans les précédentes éditions du vinyle. Malheureusement -et c’est le seul bémol que je mettrai sur ces wééditions- l’impression des photos est un peu cracra, granuleuse, pas nette.

Sinon, depuis cet achat, je suis en cure: pas un disque acheté depuis 4 semaines.

En fait, grâce à cet achat, j’ai fait des économies.

Merci les Stone Woses, merci Light In The Attic.

_ _ _ _

Sinon, ce jeudi je pourrai narguer les School Daze avec ces merveilles puisque ces fans des Woses joueront au Bocal avec Talma Suns
–> event fb
Entrée libre, à partir de 20h, des jeux de piste concours avec plein de trucs à gagner seront proposés, y aura une bonne ambiance…