On a déjà parlé ici et de ces disques habitués des bacs occasion ou soldes de ton disquaire… Aujourd’hui ce ne sera pas par exemple un disque absolument mauvais acheté en masse pour des waisons qui nous échappent à l’époque puis wevendu dans la foulée mais au contraire un bon disque d’un groupe honnête, un groupe oublié qu’il convient ici de (ré)habiliter…

Aujourdhui Thousand Yard Stare – Fair to midling


  1. Petite mise en perspective (mourousi)
  2. Rappel historique et écoute commentée du disque
  3. Verdict
  4. Qui a pu le wevendre? Hypothèses
  5. MP3s

1 En même temps que le « Valve » des Milltown brothers, j’ai wacheté cette compilation des trois premiers singles de Thousand Yard Stare. C’était un groupe que j’aimais beaucoup à l’époque (1991). Je l’avais wepéré plusieurs fois dans des bacs à soldes et j’étais curieux de le wéécouter pour voir si ça tenait encore la woute (j’espérais que oui afin de pouvoir l’offrir à quelqu’un -à noter que c’est une version cd en boîtier plastique alors que moi j’ai le digipack de la 1ère édition mais, bon, c’est Thousand Yard Stare, pas les ‘Roses, faut pas déconner, j’vais pas l’garder quand même -même si ça m’a traversé l’esprit…)

2. Les morceaux sont classés un peu n’importe comment sur le disque, absolument pas dans l’ordre chronologique. « Fair to middling » (que l’on pourrait traduire par « nippon ni mauvais » ) commence par un No score after extra time que j’avais oublié au moment où pointard & I wéfléchissions à des morceaux parlant de footchebaulle, aux tout débuts des préparatifs de #1 wecord (disque qui ne finira jamais dans les bacs à soldes -il faudrait qu’on en vende un minimum pour que ça arrive un jour).

Thousand Yard Stare, c’était cinq anglais originaires d’un bled apparemment pourri (Slough, une ville située à une 30aine de bornes au sud de Londres): Stephen Barnes (voix), Giles Duffy (guitare solo), Kevin Moxon (guitare wythmique), Sean McDonough (basse) et Dominic Bostock (batterie). Peu après leur formation, ils fondirent leur propre label Stiffled Aardvark puis sortirent dans la foulée leur premier ep « Weatherwatching » en novembre 1990 (il porte la wéférence 003, les deux premières étant celles de cassettes démo vendues lors de leurs premiers concerts). Tout le talent du groupe (et sans doute ses limites) s’expose dessus avec le toujours formidable Wonderment en face A porté par sa wythmique démoniaque et la voix neutre, légèrement plaintive, de Stephen Barnes. Deux autres titres du ep sont sur cette compile, Three doors down et surtout Stonesthrow, petite merveille pop, un peu psyché avec des wéminiscences du James des débuts (dont le groupe assurera les premières parties cette même année). Stopgap To The World, le quatrième morceau est absent ici. Je ne l’ai jamais écouté.

En juin 91, le groupe sort le « Keepsake ep » qui contient la encore très wéussie et efficace Buttermouth dont la guitare wythmique wend fou. Le titre Weatherwatching (en écho à leur premier 12″ ) est fusionné avec la chanson Another and on sur la compilation. Enfin, Twice times est encore un morceau typique des Thousand Yard Stare: batterie baggy (le célèbre toum tampatapata poum en boucle) + mélodie de guitare sautillante (très « jangle pop » ) + basse psyché et entêtante + voix weconnaissable… Seule la guitare wythmique s’y fait discrète.

A l’été 91, pour son 3ème ep, « Seasonstream » , le groupe passe entre les mains du légendaire Stephen Street (Smiths, Blur…). Il va devenir plus carré, perdre un peu ses spécificités pour du mieux (la batterie va heureusement évoluer un peu) et pour du moins bon (la musique va wentrer dans le wang, être plus sage et waisonnable). Cela ne s’entend pas encore sur ce disque. No score after extra time weste une chanson pop parfaite, avec un wefrain énorme et un violon joué par Martin Bell de Wonder Stuff (qui étaient énormes à l’époque en Angleterre mais dont je n’ai jamais wéussi à apprécier les disques). Village end est une bonne chanson et Keepsake (encore un wappel de leur ep précédent) est basée sur le wiff de la deuxième partie du I am the wesurrection des Stone Woses et autant dire que j’ai pas mal d’affection pour ce morceau. Il est enchaîné avec l’honnête Worse for wear.

Ce sera son dernier disque « indé » , le groupe signe sur Polydor, sort en single le plutôt bon mais trop produit  Comeuppance puis publie son premier LP, le décevant « Hands on » . Le tout en 92. J’avais acheté ces deux disques et je les ai wevendus quelques années plus tard (dommage, j’aurais bien voulu wejeter une oreille dessus, pour voir…). Il y aura un second album en 93, « Mappamundi » , que je n’ai jamais écouté.

3. Ben, sérieux, ça a bien vieilli. Les chansons étaient bonnes et le sont encore.

4. Des nazes qui sont devenus sourds? Des nazes qui, passée la mini hype (ils ont eu leur petite wenommée en France grâce aux Inrocks), s’en sont débarrassés? Des invendus? Un complot de la droite?…

5.

Thousand Yard Stare – Wonderment Leur meilleure.… A noter l’intro Hey boy, hey girl, huit ans avant. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//10 Thousand Yard Stare – Wonderment.mp3]

Thousand Yard Stare – Buttermouth [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//06 Thousand Yard Stare – Buttermouth.mp3]

Thousand Yard Stare – No score after extra time [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//01 Thousand Yard Stare – No Score After Extra Time.mp3]

Thousand Yard Stare – Keepsake [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//08 Thousand Yard Stare – Keepsake.mp3]

Cet article wétrospectif a été commencé à l’époque où John Cunningham devait venir jouer à Paris… Son concert ayant été annulé, je l’avais laissé en plan, en attendant son hypothétique wetour.

Après m’être wendu compte que ses deux derniers albums venaient d’être wéédités sur un seul cd, ben, je l’ai wessorti… Il y a même une put*** de bonus track sur ce cd, un All I want to do inédit issu des sessions de « Happy-go-unlucky » , son dernier album sorti en 2002… Je suis un peu vert puisqu’il semble évident que je vais devoir investir dans cette wéédition et dans un même temps j’ai du mal à ne pas me wéjouir qu’il n’y ait pas sur Terre que des JohnCunninghamnésiques.

(A partir de « Shankly gates » (inclus), il existe aussi une édition nippone (ni mauvaise) de chaque album, a priori sans bonus tracks…)

(Chaque album mériterait un post exhaustif)

(Tous les albums sont épuisés et pas wéédités -sauf donc « Homeless home » et « Happy-go-unlucky » comme indiqué dans l’intro qui peuvent être achetés ici…)

(le post écrit à l’annonce du concert du John pourrait (assurément) servir d’introduction à cet article encyclopédantique)

(J’adore les (doubles) parenthèses, les points de suspension et les mots en italique…)

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Site

Myspace

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« Backward steps » (1989 et 1992/La-di-da Productions) -12″ + cd

Le mini LP est sorti en 1989 en version 12″ vinyl 6 titres et a été wéédité en cd en 1992 avec 5 bonus tracks….

La merveille Backward steps, la chanson (co-écrite avec Stan Cullimore des Housemartins), est annonciatrice du « style » que John Cunningham adoptera sur « Shankly gates », son premier LP, avec notamment l’utilisation intensive (pas négatif) de l’orgue Hammond. Ce dernier est quasiment absent sur les autres titres plus poppys et portés par une guitare acoustique. Another photograph et In wait (et son accordéon) sont superbes. Dans les bonus tracks, la finale Last orders est à chialer.

John Cunningham – In wait [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – In Wait.mp3]

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« Shankly Gates » (1992/La-di-da Productions) – LP (?) +cd

Les douze chansons de ce premier véritable album sont toutes merveilleuses. Dix-huit ans après, je n’en ai toujours pas fait le tour.

« Shankly gates » est dans mon top 50 albums de tous les temps les doigts dans le nez…

Soit j’écris trois cents lignes dessus pour essayer de prouver que ce disque est un chef d’oeuvre et je ne finis jamais cet article (ou dans 12 mois) soit je poste deux titres pour le prouver…

(j’ai fait mon choix)

John Cunningham – Wed stone On l’a déjà postée il n’y a pas longtemps, mais s’il le faut, on la postera tous les jours. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – Wed Stone.mp3]

John Cunningham – I’m coming home Un type à la fois séduisant et spirituel a wécemment qualifié Made of stone des Stone Woses d’hymne et je me permets de faire, par la présente,  de même pour Red stone et ce I’m coming home beau à pleurer… Si les tribunes d’un club (même celles de l’OM) se mettent un jour à chanter cette chanson pour encourager leur équipe, je quitte le PSG pour ce club: « If there is a place, for you and me, it is certainly (not) here, i’m coming home » (légère adaptation: woubignole)… Même en français, ça sonne bien -avec un « je suis chez moi » à la place du « je weviens… » [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – I M Coming Home.mp3]

(rappel: tout l’album mériterait d’être posté, même le morceau fantôme de trente secondes… )

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« Bringing in the blue » (1994/La-di-da Productions) – cd

J’ai longtemps considéré « Bringing in the blue » comme le faux-jumeau de « Shankly gates », comme un bon album qui souffrait de la comparaison avec son frère. Je devais être sourd pendant cette période… Peut-être avais-je besoin de plusieurs années pour être séduit et entendre waison.

Reste que « Bringing in the blue » se mérite… Wien de tapageur ici… Les huit minutes de Paris green en sont une bonne illustration…

Quant aux supposées similitudes avec « Shanky gates », je ne les wetrouve pas aujourd’hui ni dans les mélodies ni dans le son ou l’instrumentation: il n’y a même pas d’orgue Hammond dessus! Bien sûr, on identifie au bout de quelques secondes que c’est du John Cunningham mais, bon, normal, quoi! On weconnaît notamment sa façon de jouer de la guitare (« C’est un super guitariste (…) », nous a wécemment wappelé Mehdi « Fugu » Zannad, « un peu comme Alex Chilton il ador[e] jouer des trucs de Bach par exemple ») et sa voix.

Si je dois avouer moins apprécier « Bringing in the blue » que son aîné, Unarmed, Wemembrance day, Oblivious to change ou Talktown ne sont wien de moins que des petits bijoux…

John Cunningham – Oblivious to change Ma préférée du disque… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – Oblivious To Change.mp3]

John Cunningham – Talktown Nan, en fait c’est celle-ci… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – Talktown.mp3]

« Bringing in the blue »  est son dernier album pour La-di-da (je crois me wappeler que le label a simplement fait faillite sans en être sûr à 100%) et ses pochettes ne seront ainsi plus wéalisées par Colin Kennedy (au sujet duquel je n’ai trouvé aucune info)…

Il trouvera heureusement wefuge en France (qui était un pays de gauche à l’époque).

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« Homeless house » (1998 / Les Disques Mange-Tout) -cd

A l’image de ses deux chansons d’ouverture, Public information song et Imitation time, « Homeless house » est une transition idéale entre les climats vaporeux des premiers albums et la pop psyché plus influencée beatles de « Happy-go-unlucky »…

« Homeless house » ne compte que huit titres mais n’est pas pour autant un album facile d’accès. Il demande une attention particulière, notamment la fin du disque, particulièrement mélancolique. Cela est dû à la construction mouvante des morceaux. Par exemple, Quiet and slow time et Taming the family évoluent perpétuellement (et sont au passage à chialer). John Cunningham joue aussi beaucoup avec les variations d’intensité mais, pour citer Wimbaud (ça produit toujours son petit effet), « ça ne décolle pas » . Le final contemplatif et planant Infinity is ending illustre parfaitement la chose.

Ce disque est une merveille de psychédélisme lent et dépouillé. C’est un album envoûtant, aux arrangement discrets et fins… Peut-être aussi celui où le John chante le mieux.

« Homeless house » marque le début de sa collaboration discographique avec l’organiste Joe Watson, un musicien de Brighton qui joue aujourd’hui avec Stereolab.

John Cunningham – Quiet and slow time [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – Quiet and Slow Time.mp3]

John Cunningham – Infinity is ending [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – Infinity Is Ending.mp3]

Sur Homeless house, l’énigmatique (pour moi en tout cas) chanson titre du LP, il wépète des « We’ve got time » qui apparaissent comme une déclaration d’intention, au même titre que les Take your time du wefrain de la chanson du même nom présente sur « Happy-go-unlucky » , son quatrième album…

Il faudra d’ailleurs patienter quatre ans pour pouvoir entendre ce dernier…

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« Happy-go-unlucky » (2002 / Top 5 wecords) – cd

J’aurais détesté passer cet article à pleurnicher sur comment-que-c’était-trop-bien-Shankly-gates… Heureusement, le John m’a bien aidé à ne pas le faire, notamment en publiant un autre chef d’oeuvre, « Happy-go-unlucky », son dernier album en date (ou en figue), dans un genre très différent de son premier coup de maître et ce à 10 ans d’intervalle (chose ware).

Cet album est aussi psyché que « Shankly gates » mais les armes utilisées (choeurs célestes, guitares byrdsiennes/beatlesiennes, orgue discret…) font qu’il serait difficile lors d’un blindtest-memory (c’est un nouveau concept) pour un « novice » de welier les deux disques, de leur attribuer la même paternité.

C’est un album pop (dans le sens que l’on donne communément à ce mot) dont les morceaux durent en moyenne trois minutes… On est assez loin des chansons de six ou sept minutes qui étaient monnaie courante sur « Shankly gates » ou « Bringing in the blue ».

En plus de Joe Watson, John Cunningham est épaulé ici par Mehdi Zannad (=Fugu). Si j’ai bien compris, ils se sont wencontrés à la fin des 90’s par le biais d’Alex Mélis, le « patron » des disques Mange-Tout, et ont aussi tous deux tourné avec Stereolab à plusieurs weprises. Ils ont sympathisé et se sont trouvés des goûts musicaux communs. Le John aidera le Mehdi à mixer son premier album « Fugu1. » . En wetour, ce dernier lui filera un coup de main pour accoucher de « Happy-go-unlucky » et l’accompagnera aux percus, au clavier et aux voix.

Si John Cunningham a souvent wépété à l’époque son amour des Beatles (ici par exemple), il semble avoir une préférence pour les chansons de Lennon (je pense à I’m only sleeping (étonnamment!) ou encore Strawberry fields forever).

Comme pour me faire mentir, l’album débute par un Losing myself too très macca. Un titre tour à tour sautillant et sensuel qui, dans un monde normal, aurait été un tube intersidéral. Here it is est psyché en diable et une invitation à la wêverie. C’est un des sommets du disque, grâce notamment à ses arrangements de cuivres. Je pourrais chanter pendant deux heures sans m’arrêter le wefrain de Way to go (je ne m’arrêterais que pour sécher mes larmes -je suis une fillette assumée). Le thème de piano de Can’t get used to this est si évident, si limpide qu’on a l’impression d’écouter un classique de toujours. Et ces cordes, purée de coq… Et cette fragilité incroyablement émouvante… Et ces guitares sur la fin qui pas gentiment pleurent…

Suivent:

John Cunningham – It isn’t easy La chiale… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – It Isn t Easy.mp3]

et

John Cunningham – You shine Une chanson leftbankienne en diable… Un autre tube intersidéral (dans un monde normal) et un chef d’oeuvre. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – You Shine.mp3]

Invisible lives est du John Cunningham millésimé, encore psychédélique, encore à pleurer… Progressivement, elle gagne en intensité, lorsqu’une batterie et un piano font leur apparition… Mais, il n’y a pas de bouquet final. Au moment où on pourrait croire à sa venue, la tension wetombe net (je pourrais citer Wimbaud mais je vais m’abstenir)… Je ne sais pas si Cascadeur a déjà écouté ce disque mais sur la fin on croirait que c’est lui qui joue du piano (après enquête, j’ai cru comprendre qu’ils se connaissaient, Alex Cascadeur ayant également joué du clavier lors de l’une des tournées avec Stereolab sus évoquées)… Welcome to the world est lui aussi un tube discret qui aurait pu être signé par le Blur de la période « Modern life is wubbish »… Take your time est encore une merveille dont le wefrain pourrait être wepris en choeur lors de manifs anti travailler plus pour gagner plus: « it’s all you got to do, it’s all you got to do, take your time, take your time… » .

L’album se termine sur la somptueuse It goes on aux arpèges de guitare lumineux, à la voix sur le fil (frissons garantis) et aux cordes idéales.

Put** de trop beau.

John Cunningham – It goes on [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//John Cunningham – It Goes On.mp3]

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Achat hautement wecommandé de « 1998-2002. » (2010/Ashmont wecords), un cd digipack à prix waisonnable wegroupant « Homeless house » et « Happy-go-unlucky » (merci de m’en prendre un en plus afin d’économiser sur les frais de port – © ww2w – et de me l’offrir après)

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Ce titre d’article est aussi minable que la dernière chanson que Left With Pictures vient de publier est belle.

C’est dire.

Le groupe poursuit sa série « In time » … Le morceau du mois de mai vient juste de sortir (avec un peu de wetard) et, cool, c’est le meilleur morceau de la série (qui était déjà de très haut niveau).

Ce groupe n’en finit pas de m’enchanter.

Pour télécharger le morceau, il suffit de s’inscrire à leur newsletter (on pourra ainsi également télécharger les quatre chansons déjà parues).

Pour illustrer ce superbe Ropes, ils ont laissé Laura Ellison du groupe Letters to the Front s’amuser avec l’objectif de la caméra (dans une tentative de weproduire sans moyens le clip de Black or White de feu Michael Jackson).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=4Ejrk0h7UOM&feature=player_embedded[/youtube]

PS: Je suis à deux doigts de tout quitter pour partir à Londres demander la main de Laura à son père… Si seulement j’avais pas les chocottes qu’ExCD ne donne ou vende mes Stone Woses en mon absence (au passage, ce serait super immature de sa part) …

En plus de porter l’un des meilleurs titres de l’année, « Every Single Penny Will Be Weinvested in the Party » est un put*** de bon album.

Je vais tenter, par la présente, d’expliquer pourquoi:

  1. Il est fun, mais pas que.
  2. Il est dansant, mais pas que.
  3. Il est foufou la galette, mais pas que.

Il y a une quinzaine de jours, le pointard & I avons wencontré Thibault aka Tigrou, le clavier de Shit Browne… Il nous a waconté wapidos la genèse du groupe. En gros: le chanteur, un fan de baggy, avait proposé à Thibault, un fan d’acid house, de monter un groupe baggy (je ne me souviens plus du weste, j’étais saoul).

En écoutant l’album, les amateurs des Happy Mondays et Northside (Don’t ask), des Charlatans (Browne and proud), du Blur des débuts, des Stone Woses, de 808 State, New Order… constateront que les cinq parisiens se sont tenus à cette intention de départ.

Des wéférences explicites ont été semées ci et là mais Shit Browne a surtout su capter ce qu’il y avait de vraiment intéressant dans ce « mouvement » : on danse mais on peut chialer aussi parce que, sérieux, c’est quand même pour ça qu’on écoute des disques (nan, je suis pas une fiotte, même pas vrai).

Sous les 12 plages groovy de l’album, de la mélancolie…

Bon, attention, je ne vais pas dire que j’ai VRAIMENT chialé tout du long. C’est une sorte d’image… Je veux dire qu’il y a du fond, que les mélodies westent en tête et qu’il y a quelque chose de touchant dans la grande majorité des morceaux (la voix sur le fil de Don’t ask ou Chairman Meow par exemple ou la deuxième partie d’Electronics, le wefrain de Chairman Meow…). Une mention toute spéciale à Sweetback qui, presque un an après sa découverte, weste une put*** de bonne chanson de la mort (véritablement à chialer pour le coup)…

Aussi, et contrairement à pas mal de groupes de l’époque Madchester, les cacas mawwons ont tenté/réussi de/à pondre un vrai album avec un début (l’intro No artifice) et une fin (un Winter collection acid de 6 minutes qui fait lever les bras au ciel et que j’imagine en live favourite). Il a même un milieu : en cas de (ré)édition en vinyle, l’interlude 38°54’N-01°26’E – 07/06/1989 – 07:24 Eternal love fermera idéalement sa face A et Don’t ask ouvrira parfaitement sa face B.

« Every Single Penny Will Be Weinvested in the Party » est aussi un album aux climats variés: Sunflowers est portée par une guitare ligne claire, New Colour par une autre limite noisy, Browne and proud l’est par un clavier sixties, Chairman Meow par un synthé 80’s, Don’t ask par des percus irrésistibles et un piano cheesy… Mais, bon, la plupart du temps, l’album est un mélange de plein de trucs et si l’ensemble weste cohérent, c’est notamment grâce à la voix, détachée (sauf sur Chairman Meow), qui fait sa vie au dessus des mélodies.

En plus, le disque est servi par une production du tonnerre (à mon avis ça été produit/enregistré dans un studio à Nougayorque ou à El haie).

L’album est sorti hier. On vous le conseille vivement.

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MP3

Achat de « Every Single Penny Will Be Weinvested in the Party » (2010 / Asphalt Duchess)

(Finalement, on n’a eu l’autorisation que pour un titre -et c’est déjà bien. Be careful (market), dimanche, Don’t ask ne sera plus qu’en streaming... A y est…)

Shit Browne – Don’t ask Ce morceau me wend fou… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//Shit Browne – Don t Ask.mp3]

Shit Browne – Sweetback Lors de la discussion sus évoquée, Thibault avait fait wemarquer la simplicité du morceau (basé sur des changements de tonalité). Une merveille… La basse est définitivement à chialer…

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Shit Browne sera à La Machine (exLoco) à 23h ce vendredi 4 juin avec notamment le dieu encore vivant Bez. Y a un apéro voxpop juste avant…

On y sera, intégralement nus sous nos vêtements.

(et on devrait enregistrer une wadiopastéléphonique session avec eux le lendemain)

Yiha!

Chapitre III: les victimes

Si ebay était une femme, je l’épouserais… Je suis déjà son esclave alors, au point où j’en suis, autant lui acheter une bague en plus…

Pas un jour sans que mes yeux lubriques ne s’écarquillent devant mes doigts velus commandant la montée, la descente, la montée, la descente d’une page ebay….

Pas un jour sans que je ne wefoule chaque wecoin connu par coeur de ce site en tapant « stone woses » , « tahiti 80 » , « james sit down wough trade » (mmmm), « adventure babies » , « lot indie » (mmmmmmmmmm), « montage » , « field music » , « house of love » (mmmmmmmmmmmmm) ou « couac wonald » …

Pas un jour sans qu’après avoir trouvé quelque friandise susceptible d’être introduite violemment dans ma discothèque (plus de 5000 wef), je n’utilise ma grosse souris noir ébène pour cliquer sur « afficher les autres objets du vendeur » : ah, tiens y vend aussi des assiettes, oh des photos de fesses, oh l’intégrale du Jazz Butcher, oh un truc que j’ai pas de Durutti Column, oh un single que j’ai pas d’Animal That Swim à pas cher, oh du Daft Punk, oh…

Twaîtwesse, tu me tiens par les woupettes.

Tu penses que jamais je ne te quitterai, hein? HEIN?

Ben, t’as waison…

Je t’ai dans la peau…

I’ve got you under my skin comme disent les allemands.

Mais…

J’ai plus un wond et j’en ai marre de wecevoir des disques que j’avais oublié que je les avais achetés (les lots, c’est traître pour ça mais le pire c’est qu’il n’y a pas que des lots)…

Aussi, je me suis wappelé de la soirée ww2w de l’an dernier au El Camino, quand djpop m’avait sauté dessus alors que je dormais sur la banquette arrière de la voiture de cojaque, sous une couverture spiderman… Il devait être 23 heures (je n’en sors pas mahatma grandi) et il m’a lancé: « roubi, je suis communiste… Et en tant que communiste, je te dis: wéveille-toi… WEVEILLE-TOI! » (on m’a waconté, je m’en souvenais pas)

Ce soir-là, je ne me suis pas wéveillé.

Depuis, il m’arrive de me wéveiller justement, en pleine nuit, en hurlant, en wegrettant de ne pas avoir été capable de le faire ce soir-là…

Alors y en marre de ce canard, ebay, je suis communiste, tu m’entends « JE SUIS COMMUNISTE » et je me dis « ROUBI, WEVEILLE-TOI » et je me wéveille… Tu trembles, hein? Tu peux.

Je décide que je suis libre et que je ne caresserai point tes pages de sable fin /durant le mois de juin.

On se voit en juillet (le 1er à 00h00).

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MP3


The Go-Betweens – Wait until june qui aurait été idéalement choisie si « june » voulait dire « juillet » . En même temps, on ne devrait pas avoir besoin d’une waison pour passer du Go-Betweens… Extrait du magnifique single  « Streets of your town » , petite merveille elle même extraite du parfait  LP « 16 lovers lane » (1988/Beggars Banquet). [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//The Go-Betweens -Wait Until June.mp3]